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samedi, 21 octobre 2017

À Cavaillon, une bande de dealers déclare la guerre à la police

Publié par Guy Jovelin le 21 octobre 2017

Dans le quartier, plusieurs personnes n’apprécient pas que la police procède à des arrestations… Et ils le font savoir.  Photo le DL/Eric HOMMAGE

Dans le quartier, plusieurs personnes n’apprécient pas que la police procède à des arrestations… Et ils le font savoir.  Photo le DL/Eric HOMMAGE

 
Dans le quartier, plusieurs personnes n’apprécient pas que la police procède à des arrestations… Et ils le font savoir.  Photo le DL/Eric HOMMAGE
 

Apparemment, le travail que mène la police cité la Clède à Cavaillon n’est pas du goût de tout le monde. Des messages tagués sur les murs mettent dans l’ambiance : “police calmé vous sinon vous allé le regreté” ou encore “les mec de la bac faite atention pck si on arete les barete c’est de vous kon va socupé”…

Certains ont mis ces menaces à exécution. Dans la nuit de mercredi à jeudi, des individus ont tendu un piège aux forces de l’ordre dans le quartier. Comme c’est souvent le cas, le véhicule d’une personne qui n’avait rien demandé a terminé calciné.

Un premier accrochage dans la journée et des policiers caillassés

Ces émeutiers ont aussi aspergé d’essence des poubelles et des palettes disposées au milieu des rues. Sans pour autant parvenir à y mettre le feu.

Le guet-apens n’a pas eu l’effet escompté puisque les forces de l’ordre ont pu s’en sortir. Et ils ont remis le couvert hier après-midi en multipliant les contrôles.

La nuit des violences, les forces de l’ordre ont surtout pu réaliser trois interpellations. Le trio a été pris au moment où il revenait vers le véhicule de l’un d’eux.

Cette opération commando d’une bande de la cité aurait été montée en guise de représailles après une interpellation réalisée quelques heures plus tôt dans ce même quartier. Les hommes du commandant Bernard Dalverny ont placé en garde à vue un individu qu’ils soupçonnent d’être un dealer.

Son “extraction” a été délicate. Plusieurs de ses amis les ont pris pour cible. Un projectile a brisé une vitre de leur véhicule.

« Ce n’est pas un quartier qui dégage un sentiment d’insécurité »

L’opération policière de mercredi n’est pas le fruit du hasard. Un réseau semble avoir pris ses aises entre les barres d’immeubles de ce petit quartier.

« Il y des bâtiments qui entourent un square, indique une source policière. Ce n’est pas un quartier qui dégage un sentiment d’insécurité. C’est différent de ce que l’on peut ressentir lorsque l’on se retrouve à Dr-Ayme où des gens peuvent venir vous demander ce que vous faites là. »

 

Source : ledauphine

vendredi, 20 octobre 2017

Mise en garde :

 

Rien à ajouter, tout est dit

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#BalanceTonPorc : une ex-salafiste accuse Tariq Ramadan de “viol” et porte plainte

Publié par Guy Jovelin le 20 octobre 2017

 Henda Ayari. Photo © Capture d'écran France 5

Dénonciation. Henda Ayari avait raconté son agression sexuelle dans un livre sans jamais citer le nom de l’islamologue controversé.

“C'est une décision très difficile, mais j'ai décidé moi aussi qu'il est temps de dénoncer mon agresseur, c'est Tariq Ramadan”, écrit ce vendredi Henda Ayari dans un message publié sur son compte Facebook, en pleine campagne #BalanceTonPorc. Une plainte sera déposée dans la journée. 

Cette ancienne salafiste, répudiée par son mari rigoriste et violent, avait enlevé en 2015, dix jours après les attentats de Paris, son voile islamique qu’elle portait depuis l’âge de 21 ans. Elle a raconté son histoire dans un livre, J’ai choisi d’être libre, sorti en 2016 et largement repris par la presse.

“J'ai été victime de quelque chose de très grave il y a plusieurs années, je n'ai jamais voulu donner son nom, car j'ai reçu des menaces de sa part si jamais je le balançais, j'ai eu peur, je lui ai consacré un chapitre entier de mon livre, beaucoup de gens m'ont contacté pour avoir mon témoignage car ils l'avaient deviné, je le confirme aujourd'hui, le fameux Zoubeyr, c'est bien Tariq Ramadan”, accuse-t-elle en citant le nom du célèbre islamologue controversé.

“J'ai gardé le silence depuis plusieurs années par peur des représailles car en le menaçant de porter plainte pour le viol dont j'ai été victime, il n'avait pas hésité à me menacer et à me dire également qu'on pourrait s’en prendre à mes enfants, j'ai eu peur et j'ai gardé le silence tout ce temps”, affirme encore Henda Ayari sur le réseau social, “mais aujourd'hui je ne peux plus garder ce secret trop lourd à porter, il est temps pour moi de dire la vérité.” 

“C'est très dur mais je me sens soulagée, j'ai ressenti le besoin de parler aussi pour toutes les autres victimes, J'espère vraiment que d'autres femmes victimes, comme moi, oseront parler, et dénoncer ce gourou pervers qui utilise la religion pour manipuler les femmes !”, ajoute la fondatrice de l'association Libératrices de 40 ans. “Je m’apprête à traverser une grosse tempête mais je ne compte plus me taire ni faire marcher arrière au nom de toutes les femmes victimes !”

“J'ai décidé de déposer plainte contre Tariq Ramadan pour ce qu'il m'a fait subir !”, annonce Henda Ayari, dans un autre message, posté sur Facebook. “Cette plainte sera déposée dès aujourd'hui ! Je n'ai peut-être pas les mêmes moyens financiers que lui pour me payer des avocats et experts pour me défendre mais j'irai jusqu'au bout de ce combat quoi qu'il m'en coute !”

 

Source : valeursactuelles

Toulouse : L’individu qui scandait « Allah Akbar » avait déjà agressé un militaire, deux jours auparavant

 Publié par Guy Jovelin le 20 octobre 2017

   

Palais Niel, Touloue. Source : Wikipédia

Le profil de l’individu qui scandait « Allah Akbar » devant les grilles du Palais Niel se précise. L’enquête a démontrée qu’il avait déjà agressé un militaire deux jours avant son acte. 

La thèse de la crise de démence se fragilise. L’individu, arrêté lundi matin, alors qu’il effectuait une prière musulmane devant le palais Niel, ne serait pas un déséquilibré, comme son passé psychiatrique pouvait le laisser entendre dans un premier temps. En effet, non seulement il possédait un couteau lors de son interpellation, mais il a surtout agressé un gendarme deux jours avant les faits.

L’individu semble ne pas supporter l’uniforme militaire

Dans la nuit de vendredi à samedi, l’individu s’était posté devant un ensemble de logement destiné aux gendarmes. Alors qu’un militaire regagnait son domicile, une altercation a éclaté. Insultes et menaces ont été proférées par le suspect qui a réussi à prendre la fuite.

L’homme arrêté serait âgé de 30 ans et serait inconnu, jusqu’à samedi, des services de police et de justice. Cependant, il a déjà séjourné à l’hôpital Gérard-Marchant à Toulouse, un centre spécialisé pour les problèmes psychiatriques. Placé en garde à vue lundi, il a été présenté au juge de la liberté et de la détention (JLD) qui a ordonné son incarcération. Le parquet de Toulouse a décidé d’ouvrir une information judiciaire à son encontre. Toutefois, le fait que le juge ait décidé d’écrouer le suspect, laisse à penser qu’il aurait été responsable de ses actes et ne serait donc pas un déséquilibré.

Ces faits interviennent dans un contexte particulier. Il y a plus d’une semaine déjà, plusieurs individus s’étaient introduits dans l’enceinte de l’Université Paul-Sabatier, diffusant des chants islamiques à l’aide d’un micro. Les plaisantins ont semé la panique parmi les étudiants. En août dernier, un homme a subitement agressé des passants et des policiers au hasard, scandant « Allah Akbar » dans le quartier des Minimes. Surtout, ces dernières semaines sont marquées par le procès d’Abdelkader Mérah, le frère de Mohammed, qui avait assassiné des militaires et des enfants à Toulouse et Montauban en mars 2012. Ce procès fait la une de l’actualité et tente de déterminer les éventuelles complicités dont aurait pu bénéficier Mohammed Mérah. Le procès met à jour le vivier salafiste présent et influent dans la région toulousaine.

 

Source : infos-toulouse

Le président tchèque veut que les Européens puissent s'armer pour se défendre contre les terroristes

Publié par Guy Jovelin le 20 octobre 2017

17 oct. 2017, 23:39

Le président tchèque veut que les Européens puissent s'armer pour se défendre contre les terroristes
 © David W Cerny Source: Reuters
Le président tchèque Milos Zeman.

A l'occasion d'une intervention devant le Conseil de l'Europe, le président tchèque Milos Zeman a prôné le droit au port d'armes sur le continent. Prague reproche justement à la législation de l'UE d'être trop restrictive à ce sujet.

Dans le cadre d'une intervention devant le Conseil de l'Europe le 10 octobre, le président tchèque Milos Zeman a fait part de son souhait de faire avancer le droit au port d'armes dans son propre pays, mais aussi en Europe.

«Que pouvons-nous faire contre la criminalité internationale ? Investir dans la police, investir dans l'armée, et avoir le courage d'investir dans nos propres armes», a ainsi déclaré le chef d'Etat. «Ma femme a un pistolet. Evidemment, elle a passé tous les tests nécessaires, mais maintenant ma femme me protège, plus seulement mes gardes du corps», a-t-il fait valoir. 

Le président tchèque a défendu un système similaire à celui des Etats-Unis, où une vérification des antécédents ainsi que des tests sont nécessaires avant de pouvoir se procurer une arme à feu. «Le deuxième amendement de la Constitution américaine stipule que tout le monde à le droit de porter une arme – bien sûr, ils doivent remplir les conditions nécessaires et passer des tests», a soutenu Milos Zeman.

Du côté de l'Union européenne, le Parlement européen a voté une directive en décembre 2016, en réponse aux attaques terroristes frappant le continent, visant à renforcer le contrôle sur les armes à feu, en interdisant notamment aux civils de détenir certaines armes semi-automatiques. Or, quelques mois plus tard, en juin 2017, les députés tchèques ont approuvé un amendement constitutionnel autorisant les détenteurs légaux d'armes à feu à en faire usage pour défendre la sécurité du pays, par exemple en cas d'attaque terroriste – une loi contrevenant à la législation européenne.