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dimanche, 19 novembre 2017

Immigration : y-a-t-il un « white flight » en France ?

Publié par Guy Jovelin le 19 novembre 2017

Immigration. Y-a-t-il un « white flight » en France ?

Immigration : y-a-t-il un « white flight » en France ?

17 NOVEMBRE 2017 | POLÉMIA

Un article de Breizh-info ♦ Qu’est-ce que le « white flight » ? Le terme, d’abord apparu aux États-Unis puis au Royaume-Uni désigne tout simplement la fuite des populations blanches (d’origine européenne donc) des zones dites « multiculturelles » vers des lieux de résidence à la population plus homogène. Mais qu’en est-il en France ?


Né aux Etats-Unis

C’est donc aux États-Unis que le phénomène a été identifié en premier. Cela remonte aux années 1960. Mais les choses se sont accélérées au cours des années 1970 et 1980. Les populations blanches états-uniennes ont alors progressivement fui les centres des métropoles pour les suburbs, ces quartiers périphériques, voire même pour les campagnes plus éloignées.

Il était alors question de quitter des quartiers pauvres, souvent synonymes de violences urbaines. C’est ainsi que se sont constituées les célèbres zones pavillonnaires de la classe moyenne blanche américaine. Cependant, les centres-villes restaient des endroits prisés pour le travail et la consommation.

Dans un entretien accordé au site atlantico.fr le 3 novembre 2016, la démographe française Michèle Tribalat a tenté d’expliquer ce phénomène. Pour elle, « les processus de concentration et de ségrégation sont très anxiogènes pour les autochtones lorsqu’ils deviennent minoritaires et voient se transformer leur environnement ».

Signalons au passage que, depuis les années 2000, il est également question de « black flight » outre-Atlantique. Les classes moyennes noires fuyant elles aussi les ghettos populaires pour des quartiers plus calmes.

Aucun tabou chez les Anglais

Plus récemment, c’est le Royaume-Uni, et principalement Londres, qui ont vu le « white flight » se mettre progressivement en place. Le phénomène a même pu être évalué et quantifié dans une étude menée par le professeur Ted Cantle, présenté comme un « spécialiste en cohésion des communautés ».

Il faut rappeler que l’autorisation des statistiques ethniques en Grande-Bretagne a largement facilité le travail des chercheurs. Et leurs conclusions sont sans appel : 600 000 Londoniens de souche européenne ont quitté la capitale entre 2001 et 2011. Dans le même temps, la population de Londres a augmenté de près d’un million d’habitants. Ce qui représentait alors le départ de 14% de la population de la ville pour une augmentation générale de 56%.

D’autre part, signe d’une fracture ethnoculturelle grandissante de l’autre côté du Channel, les études révèlent que plus de la moitié des minorités ethniques vivent dans des quartiers comptant moins de 50% de blancs. C’est ce que soulignait déjà en 2013 le think tank Demos, groupe de réflexion interpartis en Grande-Bretagne.

Les non-dits du cas français

Qu’en est-il en France ? Faute de données autorisées sur l’appartenance ethnique des populations, la situation est beaucoup moins lisible. Mais des phénomènes similaires aux cas américains et anglais sont tout de même observables.

D’une part, les centres des villes moyennes en voie de déclassement (Nord, Est et Centre de la France), voient les populations autochtones partir progressivement. Saint-Étienne et Mulhouse en sont de bons exemples. En effet, par le truchement de divers phénomènes, certains de ces cœurs de ville concentrent désormais une population noire, turque et maghrébine importante qui rappellent le phénomène déjà observé dans les banlieues des grandes métropoles. La partie visible de l’iceberg étant le développement des commerces non-européens.

Les démographes soulignent par ailleurs que la migration des populations des centres-villes vers des quartiers périphériques ou vers les campagnes est soumise à deux conditions : avoir les fonds suffisants pour accéder à la propriété immobilière (quoique pas impératif) et disposer d’une autonomie de déplacement (véhicule), ce qui n’est pas une évidence pour tout le monde.

Quant aux métropoles, elles connaissent un sort différent. Toujours attractives malgré tout et productrices de richesses, elles voient deux types de populations se développer de plus en plus : une population aisée aux situations professionnelles confortables (cadres, professions libérales, haute fonction publique) dans les hypercentres et une population d’origine immigrée extra-européenne dans les zones plus excentrées. Les grands perdants des métropoles étant les petites classes moyennes autochtones, coincés par des prix de l’immobilier prohibitifs et des revenus malgré tout trop élevés pour prétendre aux aides sociales. Des phénomènes que le géographe Christophe Guilluy a expliqué dans plusieurs publications.

De plus, le « white flight » à la française est soumis à un dilemme dans son interprétation. Les démographes, géographes et autres experts s’étant penchés sur la question considèrent qu’il pourrait s’agir davantage d’une volonté d’évitement des villes par les natifs (blancs) que d’une réelle fuite de ces derniers. Et arguent par exemple que des logements désormais occupés par des populations d’origine immigrée ont d’abord été boudés par ces mêmes natifs.

Reste à savoir à quoi cette volonté d’évitement serait alors due…

Breizh-info
17/11/2017

Source :BREIZH-INFO

(Crédit photo : Breizh-info.com [cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine)

Correspondance Polémia – 17/11/2017

Face à l’histoire : les exemples français et russe

Publié par Guy Jovelin le 19 novembre 2017

Rédigé par notre équipe le 18 novembre 2017.

 
 
 
« L’homme de l’avenir est celui qui aura la mémoire la plus longue ». Nietzsche avait raison et constitue un douloureux rappel à toutes les élites qui croient fonder une nouvelle ère sur du sable. La Russie, confrontée à de nombreux blocages, semble avoir un futur meilleur que la France, car les Russes n’oublient pas leur histoire et ne la rejettent pas dans la seule optique de complaire à un politiquement correct grotesque. Une attitude dont devrait s’inspirer Macron et ses suppôts.

La Russie vient de fêter le centenaire de la Révolution bolchévique. Une célébration sans fard, mais qui a au moins le mérite d’exister. Des manifestations se sont tenues dans des dizaines de villes sans prendre toutefois une tournure officielle. Les autorités ont laissé faire les nostalgiques de l’Union soviétique, mais le plus intéressant est de voir combien les débats, tables rondes, programmes universitaires discutent avec âpreté de l’héritage soviétique. Certains y voient un paradis perdu, d’autres une bonne idée qui a accouché de drames tandis que d’autres le compare à l’enfer.

L’Union soviétique est tombée il y a moins de trois décennies et l’histoire se confond avec la mémoire si intimement que les autorités préfèrent ne pas écrire le récit de ces années faute de pouvoir parvenir à un consensus réducteur. La Russie fête donc ses révolutionnaires comme elle célèbre ses tsars et leur grandeur. A Moscou, le mausolée de Lénine est toujours au cœur de la place rouge et Nicolas II (le dernier Tsar renversé en 1917) a été canonisé en 2000. La Russie parvient à regarder son histoire en face, l’embrasser entièrement sans occulter les faits les plus noirs.

L’amnésie sélective et mortifère française

A l’extrême opposé de cette réconciliation historique, la France poursuit son œuvre d’autodestruction. Ou plutôt, ce sont les élites françaises qui continuent à avoir un problème avec la France et son histoire à tel point que cette matière est expulsée des écoles. Trop de débats, de polémiques et de haines vis-à-vis d’une histoire plurimillénaire qui n’inspire que du dégoût aux zélotes de la pensée gauchiste qui règnent en maîtres dans les ministères depuis un demi-siècle.

L’histoire de France n’est plus enseignée, les grandes batailles qui ont fait notre pays sont passées sous silence et seuls les aspects les plus sombres et caricaturés trouvent grâce aux yeux d’une élite française anti-française. Il faut donc délirer sur le rôle dans la France dans le processus de la Shoah, faire de la colonisation l’alpha et l’omega de l’histoire de France et même participer à la célébration de la défaite de Trafalgar.

La France est entré dans un exercice de saucissonnage historique dont le seul but est d’apporter de l’eau au moulin des haineux. Il ne faudrait donc retenir que les aspects les plus critiquables, s’humilier dans des travaux de repentance sans fin et faire de 1968 l’année zéro de la France. Les célébrations en grande pompe qui auront lieu en mai 2018 seront un bel exemple la crise identitaire historique de notre pays. Il faudra saluer l’œuvre de Cohn-Bendit et cracher sur la tombe et la mémoire de ceux qui ont donné à la France ses lettres de noblesse.

« L’homme de l’avenir est celui qui aura la mémoire la plus longue » disait Nietzsche. Avec une mémoire sélective qui commence en 1968, la France est condamnée à une mort morale, intellectuelle et bientôt physique. La Russie, elle, évite de tomber dans cette erreur mortelle et pourra à l’occasion rappeler que le colonialisme français est une idée de gauche chère à des personnalités comme Jaurès… Mais au jeu de l’histoire, de la mémoire et du temps long, le confucianisme chinois dépasse toutes les doctrines étrangères. Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera. Napoléon avait lui aussi raison, mais qu’importe. Qui est ce Napoléon absent des livres d’histoire ?

 

Source : 24heuresactu

Après le MJS, c'est au tour de l'UNEF : harcèlements sexuels et avortements forcés

Publié par Guy Jovelin le 19 novembre 2017

Unknown-12Après les accusations contre l'ancien président des Jeunes socialistesc'est au tour de l'Unef d'être pointé du doigt pour des faits d'agressions sexuelles et de harcèlement. Plusieurs ex-militantes du syndicat étudiant ont témoigné de pratiques "sexistes", de cas de harcèlements et d'agressions au sein de l'organisation entre 2007 et 2013. La culture de la "castorisation" prévaudrait au sein du syndicat. Une femme explique:

"La castorisation, c'est construire l'organisation avec sa queue. On couche avec des filles pour les emmener dans l'organisation".

Elle ajoute que des victimes ont été dissuadées de porter plainte.

Ancienne cadre du bureau national, Annaïg s'est livrée sur Facebook :

"A l'Unef, à mon époque, quand tu étais une femme, tu étais soit une épouse, soit une sœur, soit une putain. Quelques semaines après mon arrivée au Bureau National, je me suis mise en couple avec un autre membre du bureau national. J'étais donc une 'épouse', intouchable, rideau. D'ailleurs, les autres copines 'épouses' n'ont jamais été victimes non plus, ou alors après leur séparation. (...) Suis-je la seule à avoir assisté à des discussions où des mecs expliquaient sans complexe, sans filtre et avec fierté de coq, pratiquer le 'sex by surprise' (sic) avec leurs partenaires?". "Suis-je la seule à savoir que ces 'partenaires' étaient souvent dans une relation de domination liée à la position du monsieur dans l'organisation? Suis-je la seule à avoir été provoquée par un haut responsable de l'organisation qui savait que je vomissais ses pratiques?". "Suis-je la seule à savoir que plusieurs camarades ont dû avorter et quelles pressions voire menaces elles recevaient pour se taire? Suis-je la seule à savoir que certaines personnes qui savaient, qui faisaient pression, poussaient la perversité jusqu'à se moquer de ces femmes".

"Suis-je la seule à avoir discrètement jeté un œil sur la répartition des hébergements lors des rencontres nationales pour m'assurer que certaines camarades ne soient pas hébergées chez des prédateurs et donc jetées dans la gueule du loup? Suis-je la seule à avoir échoué à protéger certaines de ces camarades?".

Raphaëlle Rémy-Leleu s'est également exprimée sur Facebook, affirmant qu'"aucune [militante] n'a échappé à la violence sexiste de l'organisation".

Michel Janva

 

Source : lesalonbeige

Le maire de Clermont-Ferrand veut honorer les voyous

Publié par Guy Jovelin le 19 novembre 2017

Ob_7091e0_emdtUn rassemblement prévu samedi à la mémoire de Wissam El-Yamni, décédé après avoir été interpellé dans des conditions controversées à Clermont-Ferrand en 2011, a été interdit vendredi soir par la préfecture. Wissam El-Yamni est mort neuf jours après être tombé dans le coma le soir de son arrestation, le 31 décembre 2011. Un rapport de l’Inspection générale de la police nationale avait relevé l’emploi sur la victime, lors de son transport au commissariat, de la technique du « pliage », consistant à maintenir la tête appuyée sur les genoux. Mais un rapport d’experts avait ensuite estimé que le jeune chauffeur routier avait succombé à un « cocktail toxique » d’alcool et de cocaïne.

L’annonce de cet hommage a généré un projet de contre-manifestation au sein de la police et « le risque d’une confrontation violente entre les participants à ces deux rassemblements ne saurait être accepté », a justifié le préfet du Puy-de-Dôme. Il avait appelé dès jeudi à renoncer à ce rassemblement face aux « risques de tensions entre une partie de la population et la police nationale », tandis que l’enquête judiciaire est toujours en cours. La famille a réagi :

« Nous ne pouvons que nous conformer à cette décision », « Il est sidérant que face au lobby policier, les autorités de l’Etat estiment ne pas être en capacité de faire respecter la liberté de réunion et de manifestation ».

Convaincue que le jeune trentenaire a succombé à des violences policières, sa famille, avec l’accord du maire Olivier Bianchi PS, comptait organiser une commémoration dans un parc de la ville, au cours duquel un arbre devait être planté et une stèle dévoilée. Le parc est fermé ce jour, et les petits clermontois iront jouer ailleurs.

Au nom de l'intersyndicale Unité SGP-FOAllianceSynergie Officiers, Stéphane Baggioni, non sans saluer « la détermination du préfet », a estimé que

« cette affaire aurait pu être réglée autrement si la mairie avait agi différemment, dès le départ ». « À l'avenir, les relations avec la municipalité risquent d'être très difficiles. Au maire, maintenant, de faire amende honorable ».

Michel Janva

 

Source : lesalonbeige

samedi, 18 novembre 2017

« Les mineurs isolés étrangers sont des Africains, pas expulsables car mineurs, qui ont coûté 1 milliard d’€ à la France en 2017 »

Publié par Guy Jovelin le 18 novembre 2017

 
 

Les mineurs non-accompagnés (MNA) sont des étrangers de moins de 18 ans qui se trouvent en France sans adulte responsable. On parle aussi de « mineurs isolés étrangers », leur dénomination jusqu’en 2016. Selon un rapport d’information au Sénat datant de juin, leur nombre a explosé ces dernières années : de 4 000 en 2010, ils sont passés à 13 000 en 2016 et on « pourrait dépasser 25 000 » cette année.

Ce sont essentiellement des garçons (à 95 %), âgés de 15 à 18 ans (84 %) et originaires d’Afrique (70 %). Leur profil diffère sensiblement de celui des migrants adultes : beaucoup sont « mandatés » par leur famille, leur parcours « est bien souvent organisé par des filières », et ils cherchent plus « des opportunités économiques » que l’asile, affirme le rapport.

Les mineurs, non soumis aux règles de séjour des étrangers, ne sont pas expulsables. Ils relèvent de l’aide sociale à l’enfance (ASE), donc des départements, dans un parcours complexe. Lorsqu’un mineur arrive, il est évalué par le département qui a cinq jours en théorie pour mener des entretiens.

Les difficultés sont d’une part financières. Chaque jeune isolé coûte 50 000 € par an selon les départements, qui chiffrent à « un milliard d’euros » la facture totale pour 2017. L’État compense à hauteur de 250 € par jour pendant les cinq jours de l’évaluation. Mais dans certains départements la durée s’allonge : 60 jours en Seine-Saint-Denis, 30 à Paris…

(…) Ouest-France via fdesouche