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mardi, 26 juin 2018

Cédric Villani (LREM) : « Il convient que la France se positionne pour accueillir ce bateau de migrants »

Publié par Guy Jovelin le 26 juin 2018

Par  le 25/06/2018
 

« L’Italie doit prendre ses responsabilités« , commence Cédric Villani. Il fait référence au navire Lifeline, bloqué en mer Méditerranée avec quelques 200 migrants à son bord.


« Il est hors de question que les personnes en détresse sur ce bateau fassent les frais des postures politiciennes, adoptées par les différents gouvernements concernés« , explique-t-il, avant de déclarer que l’accueil de ce navire est « le rôle de la France », si l’Italie venait à faillir.

Le député souhaite ainsi « que la France prenne toute sa responsabilité, et fasse preuve d’humanité« , pour « faire honneur à sa tradition d’acceuil« . « L’important est de parvenir à une bonne répartition des réfugiés« , dit-il, avant de mettre en garde le gouvernement « qu’il convient de ne pas s’arrêter à l’opinion publique« .

Cédric Villani, mathématicien et député LREM de la 5ème circonscription de l’Essonne, était l’invité de Gilles Bornstein dans l’instant politique.

 

Source : fdesouche

Rapport sur la situation et les tendances du terrorisme dans l’Union Européenne en 2017 (TE-SAT 2018)

Publié par Guy Jovelin le 26 juin 2018

Par  le 25/06/2018

Cette édition 2018 du TE-SAT annuel donne un aperçu de la nature et de l’ampleur du terrorisme auquel l’UE a fait face en 2017. Bien que la majorité des États membres aient indiqué qu’ils n’avaient pas connu d’attaques terroristes au cours de cette période, la souffrance humaine et les menaces d’attaques restent élevées. Dans ce rapport, vous ne trouverez pas seulement des informations sur le nombre des attentats terroristes qui ont eu lieu en 2017, mais aussi le nombre d’arrestations et de condamnations pour crimes terroristes. Un bref aperçu de la situation terroriste en dehors de l’UE est également inclus.

En 2017, 68 victimes ont perdu la vie à la suite d’attentats terroristes dans l’Union européenne (UE) – une raison suffisante pour qu’Europol ne réduise pas ses efforts de lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes. Même si le nombre de victimes a diminué l’année dernière, le nombre d’attaques sur le sol européen n’a pas diminué, le nombre d’attaques inspirées par les djihadistes a plus que doublé.

PRINCIPALES TENDANCES

Neuf États membres de l’UE ont signalé un total de 205 attentats terroristes déjoués, ratés ou aboutis en 2017 (2016: 142). Cela représente une augmentation de 45% par rapport à 2016 et un changement par rapport à une tendance à la baisse amorcée en 2014. Ces attaques ont fait 68 victimes et 844 blessés. Presque toutes les victimes (62) sont le résultat d’attaques terroristes djihadistes. Le nombre d’attentats terroristes djihadistes est passé de 13 en 2016 à 33 en 2017.

Dans l’ensemble, les attaques ethno-nationalistes et séparatistes représentaient la plus grande proportion (137) des attaques. Plus de la moitié d’entre elles (88) concernaient des incidents liés à la sécurité en Irlande du Nord.

Le nombre d’attaques perpétrées par des groupes terroristes et des individus de gauche ou anarchistes a légèrement diminué en 2017 (24).

Cinq attentats terroristes déjoués, ratés ou achevés (2016: 1) attribués à des extrémistes de droite ont été signalés en 2017, ce qui a conduit à l’arrestation de 20 suspects (2016: 12).

975 personnes ont été arrêtées dans l’UE pour des infractions liées au terrorisme (2016: 1 002). La plupart de ces arrestations étaient liées au terrorisme djihadiste, car ces personnes étaient soupçonnées de participer aux activités d’un groupe terroriste, planifier et préparer des attaques, faciliter la diffusion de la propagande, le recrutement et le financement du terrorisme.

Plus de détails mis en évidence sur les récentes attaques des terroristes djihadistes :

  • La préférence pour attaquer des personnes, plutôt que d’autres cibles, pour provoquer une réaction émotionnelle dans le grand public (Paris, mai 2018, Barcelone, août 2017)
  • Attaques contre des symboles d’autorité (Liège, mai 2018, Trèbes, mars 2018)
  • Attaques contre des symboles  de vie à l’occidentale (Manchester, mai 2017).
  • De nouvelles attaques dans l’UE par des terroristes djihadistes suivant l’une de ces tendances, ou une combinaison de celles-ci, sont très probables.
  • Avec l’augmentation des attaques djihadistes, leur préparation et leur exécution sont devenues moins sophistiquées.
  • Les terroristes djihadistes sont souvent considérés comme des acteurs solitaires, se préparant seuls ou encouragés par des amis et des parents.
  • Cependant, la propagande en ligne et la mise en réseau via les médias sociaux restent des moyens essentiels de recruter, de radicaliser et de récolter des fonds. La connaissance souvent rudimentaire de l’Islam rend les attaquants potentiels vulnérables à la manipulation.
  • Les récentes attaques djihadistes ont été commises principalement par des terroristes locaux, radicalisés sans avoir voyagé pour rejoindre un groupe terroriste à l’étranger. Parmi la grande variété d’assaillants, certains étaient connus de la police, mais pas pour des activités terroristes, et la plupart n’avaient aucun lien direct avec une organisation djihadiste.
  • La dégradation des structures organisationnelles dites de l’État islamique (EI) n’implique pas une réduction de la menace du terrorisme djihadiste. Les activités terroristes dans l’UE commandées, guidées ou inspirées par l’EI, Al-Qaïda ou d’autres organisations djihadistes restent une possibilité réelle.

Europol via fdesouche

Chili : 2000 étrangers ayant commis des délits expulsés d’ici fin 2018

Publié par Guy Jovelin le 26 juin 2018

Par  le 26/06/2018

Quelque 2.000 étrangers en situation irrégulière au Chili, ayant des antécédents judiciaires ou purgeant une peine de prison, seront expulsés d’ici la fin de l’année, a annoncé lundi le gouvernement du président de droite, Sebastian Piñera.

Les expulsions ont commencé vendredi, dans le cadre d’un plan mis en place par le gouvernement chilien pour faire face à l’arrivée massive de migrants ces quatre dernières années, passés de 400.000 à plus de 1,1 million dans le pays, dont 300.000 sont soupçonnés d’être en situation irrégulière.

La première étape du plan visera les étrangers qui, après avoir purgé une peine de prison, n’ont pas été expulsés du pays. Puis, les migrants incarcérés seront expulsés du Chili dès leur sortie de prison, a-t-elle expliqué. […] Les Vénézuéliens et les Haïtiens sont les communautés ayant le plus augmenté leur flux migratoire vers le Chili ces dernières années.

Le Figaro via fdesouche

Fait-on vraiment la guerre contre les djihadistes ?

Publié par Guy Jovelin le 26 juin 2018

POSTÉ LE 19 JUIN , 2018, 5:07

djihadistes,guerre,unité nationale

250 morts, plus de mille blessés. C’est, à ce jour, le bilan approximatif des attentats terroristes, c’est-à-dire islamistes, dans notre seul pays ; et cela en trois ans seulement.

M. Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement supporte mal la critique.

Il dénonce le « manque d’unité nationale face au terrorisme ». Il affirme qu’« il n’y a pas moyen d’empêcher ce type d’événements ».

Sur l’internement éventuel des fichés S, il ajoute : « Si vous les enfermez, vous ne pouvez pas remonter les filières, démanteler des opérations qui adviendraient demain. »

Autrement dit, il vaut mieux laisser en liberté les futurs assassins pour pouvoir collecter des renseignements sur les futurs assassins !

Décidément, je ne suis pas « câblé pareil ».

Et la majorité des Français non plus, qui préféreraient sans doute qu’on neutralise les assassins, avant qu’ils ne les assassinent.

Évidemment, après chaque attentat, toute réponse à une question posée à une de nos têtes pensantes est précédée de : « Permettez-moi d’abord d’avoir une pensée pour … ».

Le président, les ministres s’émeuvent, dénoncent l’acte barbare, « qui ne dissuadera pas la France de défendre ses libertés ».

On s’interroge, comme s’il y avait le moindre doute à ce sujet, sur les motifs des assassins, dont on pense qu’ils se sont radicalisés en prison où ils sont déjà presque tous passés.

Pour résumer, on pourrait arriver à la conclusion que la dernière chose à faire est de mettre en prison les individus dangereux car on aggrave leur cas et le nôtre.

De terroristes potentiels « modérés », on en fait des assassins.

Mais la résistance s’organise : on fait acte de résistance en buvant une bière à la terrasse d’un café, cible potentielle, en organisant des marches blanches, en déposant des fleurs sur le lieu des massacres, en multipliant les cellules psy.

On nous rassure en rappelant que les divers services de renseignements et les corps de police sont efficaces, ce qui est vrai ; que leurs effectifs se renforcent – près de 10 000 prévus d’ici la fin du quinquennat ; on verra.

On ne peut rien faire de plus, paraît-il, et on nous rappelle que le risque zéro n’existe pas.

Le procureur général de Paris s’alarme-t-il de ce que, dans les deux ans, des centaines de djihadistes radicalisés dangereux vont être remis en liberté, leur peine effectuée ?

La garde des sceaux lui répond « qu’ils seront surveillés de près », alors qu’on sait que le renseignement et la justice sont déjà saturés, et de toute façon, « dans un État de droit, on ne peut rien faire de plus » (déclaration du 30 mai).

Il ne lui vient pas à l’idée qu’on pourrait peut-être changer la loi de l’État de droit, quitte à ce que quelques libertés marginales soient temporairement écornées, ce qui ne peut nuire qu’aux hors-la-loi.
Que préféreront les Français ? Être un peu gênés pendant quelque temps ou être tout à fait morts ?

 

Source : les4verites

Esclavage en Libye : ce que cache l’Afrique du Nord

Publié par Guy Jovelin le 26 juin 2018

Esclavage en Libye : ce que cache l’Afrique du Nord
25 JUIN 2018 | POLÉMIA

Par Gabriella Lima, journaliste ♦ Le trafic d’êtres humains est un sujet sensible mais peu discuté. Il est difficile à croire que cette pratique barbare n’a pas disparu. Le cas des réfugiés libyens a pour autant soulevé de nouveau cette question.
Le 7 juin, le Conseil de sécurité de l’Organisation des nations unies a sanctionné six chefs de réseaux de trafiquants de migrants en Libye. Mais ce n’est qu’une goutte dans l’océan.


Une plaque tournante de trafic humain

Le réseau des trafiquants est composé de groupes armés, qui contrôlent les frontières sud et une partie de la côte du pays. Les marchés illicites se trouvent principalement à proximité de Tripoli. Des migrants, essentiellement des jeunes hommes, y sont vendus comme esclaves pour une somme allant de 300 à 500 dollars. Originaires surtout du Nigeria, du Sénégal et de Gambie, les migrants sont capturés alors qu’ils font route vers le nord de la Libye, d’où ils comptent gagner l’Europe en traversant la Méditerranée. Tout au long de ce voyage, ils sont capturés par de différentes milices opérant dans le pays. Les autorités libyennes, dont beaucoup tirent profit du trafic, font semblent de ne pas le savoir.

Un contexte politique très instable

En effet, le gouvernement de transition n’est pas capable d’arrêter ce business scandaleux et lucratif. La Libye est meurtrie par les luttes d’influence et les violences entre groupes armés rivaux depuis la chute du régime de Kadhafi en 2011.

La disparition de l’esclavage dans la deuxième moitié du XXe siècle fut liée à l’urbanisation et le développement industriel. Néanmoins, une reconfiguration économique après l’assassinat de Kadhafi, l’émergence des groupes armés contrôlant l’industrie pétrolière et le déclin des conditions de vie, tout cela a favorisé de nouveau ce commerce illicite.

Il est évident que pour régler le problème, il faut s’attaquer à ses racines. Le pays a besoin d’un ensemble des dispositions visant à mettre fin à l’instabilité et au chaos politique. Certains croient que la crise, à laquelle France a contribué à l’époque, devrait se résoudre avec le temps. Contrairement à tous les espoirs, elle risque de s’aggraver.

Les dirigeants libyens ne sont pas pour autant pressés à l’idée de stabiliser le pays alors que les leaders étrangers semblent ne pas pouvoir comprendre que le seul moyen d’arrêter l’afflux de migrants consiste au retour de la paix en Libye.

Gabriella Lima
25/06/2018

Source : Metamag

Crédit photo : Antoine Taveneaux [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons