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mardi, 26 juin 2018

Solde migratoire «nul» en Europe ? Après la Bosnie, BHL à nouveau en délicatesse avec la réalité

Publié par Guy Jovelin le 26 juin 2018

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«Il n'y a pas de crise des migrants. Le solde migratoire, comme disent les démographes ou les économistes, est nul, c'est-à-dire que la balance entre les gens qui quittent l'Europe et les gens qui rentrent est à peu près à zéro» a affirmé le 24 juin, Bernard Henri Levy dans l’émission  Le Grand Rendez-Vous diffusée par Europe 1-C News et Les Echos. Le très médiatique philosophe réagissait aux tensions grandissantes entre les pays européens concernant l’accueil des migrants.

Comme l'a repéré l'AFP sur sa plateforme de fact-checking Factuel, il s'agit là d'une énième assertion du philosophe qui se heurte à la réalité. Chiffres à l'appui, la journaliste d’Europe 1 Géraldine Woessner a rapidement rectifié : «C'est faux : le solde migratoire est au contraire largement positif en Europe. La dernière fois que ce solde a été négatif, c'était en 1984.»

Se référant à l'institut en charge des statistiques pour l'Union européenne, Eurostat, elle a en outre rappelé que la population européenne avait augmenté de 35 millions d’habitants depuis 1990 et que «77% de cette augmentation [était] due au seul solde migratoire» en raison notamment de l’instabilité politique et sécuritaire dans certains pays de la rive sud de la Méditerranée.

Et l'AFP d'enfoncer le clou : «Si l'écrivain voulait dire que ce solde migratoire s'approchait de zéro ces dernières années, c'est tout aussi faux : même s'il a entamé une décrue depuis, il a connu en 2015 un pic, similaire à un précédent autour de l'année 2003.»

Ce n’est pas la première fois que l’essayiste prend quelque liberté avec les faits. Dans un raisonnement visant à justifier les bombardements occidentaux contre Damas, il avait évoqué le 10 avril dans l’émission C à vous sur France 5 deux massacres aux «armes chimiques» en Bosnie. Pourtant, aucun des deux massacres évoqués, ceux du marché du Markala du 5 février 1994 et du 28 août 1995, n'a été décrit par les enquêtes internationales comme ayant été d'origine chimique. Là aussi, le philosophe avait été rattrapé par l'AFP.

Lire aussi : Affaire Babtchenko : BHL, Glucksmann, Duval... ces personnalités rattrapées par la vérité

 

Extrait de: Source et auteur via lesobservateurs

Viktor Orban : « Nous pouvons vous offrir tout le soutien nécessaire pour la réémigration. L’Islam ne fera jamais partie de l’identité des pays européens »

Publié par Guy Jovelin le 26 juin 2018

À l’occasion du premier anniversaire de la mort d’Helmut Kohl, le Premier ministre hongrois Victor Orbán a délivré le 16 juin dernier un discours crucial. Avec Shahin Vallée, nous croyons qu’il marquera le débat de la prochaine année électorale européenne. Orbán revendique pour son mouvement une place centrale dans la conception du néo-nationalisme européen, et sa position doit être comprise.

(…) Nous souhaitons donc traduire en exclusivité ce texte important qui inaugure la bataille politique et culturelle des élections européennes de 2019.

« (…) Abordons désormais la question de la frontière et de la clôture. Nous devons défendre la frontière extérieure. C’est la condition préalable à la libre circulation au sein des frontières. La défense de la frontière fait partie des “devoirs-obligatoires”. (…) Nous avons constaté que la position de la Hongrie, jadis condamnée, est désormais de plus en plus acceptée. Nous n’attendons pas de remerciements auxquels nous ne sommes pas habitués. Nous ne jubilerons pas non plus. Il n’est pas agréable de constater que la valeur de la monnaie de certains a baissé après trois années de crise, tandis que la nôtre l’a fait immédiatement. »

« Peut-on atteindre un compromis dans le débat sur les migrants ? Non – et ce n’est pas nécessaire. Il y a ceux qui s’imaginent que chaque partie adverse devrait faire des concessions, qu’ils devraient discuter puis se serrer la main. C’est une mauvaise approche. Certaines questions ne pourront pas aboutir à un consensus. Cela n’arrivera pas, et ce n’est pas nécessaire. L’immigration est l’une de ces questions. Aucun document ne stipule que l’entrée d’un pays dans l’Union européenne implique que ce dernier devienne une terre d’immigration. Lorsque nous sommes entrés, nous n’avons pris aucun engagement de ce genre. Il est également vrai que les documents fondateurs de l’Union européenne ne déclarent pas qu’un État-membre ne puisse pas chercher à se transformer en pays d’immigration. C’est pourquoi il y a des pays d’immigration dans l’UE, où les migrants sont les bienvenus, où les populations locales veulent bien les intégrer et se mélanger avec eux. Il y a aussi des pays qui ne veulent pas de migrants, qui ne veulent pas se mélanger avec eux, et où leur intégration est donc hors de question.»

« Dans de telles situations, il n’y a pas besoin de compromis, mais de tolérance. Nous tolérons que certains États-membres de l’espace Schengen admettent des migrants. Cela a et aura des conséquences – y compris pour nous. De même, ils devraient tolérer le fait que nous ne voulons pas le faire. Ils ne devraient pas nous sermonner, ils ne devraient pas nous faire chanter, ils ne devraient pas nous forcer, mais ils devraient simplement nous donner le respect propre aux États-membres ; puis il y aura la paix sur le Mont des Oliviers. »

« (…) L’avenir de l’Union européenne dépend de sa capacité à défendre ses frontières extérieures. C’est la prochaine question qui se pose pour l’avenir de l’UE. Si nous défendons nos frontières, le débat sur la répartition des migrants n’a plus de sens, car ils ne pourront plus entrer. S’ils ne peuvent pas entrer, il n’y a personne à répartir. C’est simplement du bon sens. Et si nous suivons cette ligne de conduite, la seule question est de savoir ce que nous devons faire de ceux qui sont déjà entrés. Notre réponse à cette question est qu’ils ne devraient pas être répartis, mais qu’ils devraient être ramenés chez eux. »

« (…) Nous pouvons vous offrir tout le soutien nécessaire pour la réémigration. Depuis longtemps, nous disons qu’il faut exporter de l’aide et non pas importer des problèmes. Nous pouvons également donner des conseils à toute personne qui en fait la demande. Il y a un conseil que nous pouvons également donner qui provient de l’expérience historique de la Hongrie : chacun doit se rendre compte que l’Islam ne fera jamais partie de l’identité des pays européens. »

Il faudrait savoir quelle est la réponse de l’Islam. Nous, les Hongrois, nous savons de quoi il s’agit. Pour les musulmans, si l’Islam fait partie de l’Allemagne, alors, l’Allemagne fait partie de l’Islam. Cela mérite réflexion (Nd Christian Hofer: C'est une réponse adressée àAngela Merkel qui avait déclaré, dans son premier discours au Bundestag, après sa réélection : « L'islam fait désormais partie de l'Allemagne. »). En plus d’offrir un exemple, une assistance et des conseils, nous devons également souligner – de façon bienveillante mais ferme – que nous n’abandonnerons jamais notre avenir et que nous ne permettrons jamais à personne de nous imposer quoi que ce soit contre notre volonté. Si nous ne sommes pas en mesure de parvenir à un résultat satisfaisant dans les négociations à venir, si nous ne sommes pas en mesure d’accepter – ou même de tolérer – les points de vue des uns et des autres sur les questions de migration et de budget, alors nous attendrons. Attendons que le peuple européen exprime sa volonté lors des élections de 2019. Alors ce qui doit arriver arrivera.

 

Legrandcontinent.eu

Source2 : Le Point

Débarqué comme migrant, l’islamiste Gambien voulait massacrer des Européens avec une voiture-bélier.

Publié par Guy Jovelin le 26 juin 2018

 

Il faisait partie d'un groupe qui est arrivé en Italie il y a un an, un groupe lié à l'Etat islamique et prêt à frapper en Italie et en Europe. Sillah Osman, Gambien de 34 ans, a été arrêté dans la province de Naples, après un long séjour dans les Pouilles, où il a été hébergé dans un centre d'accueil pour migrants aux frais de l'Etat.

C'est la deuxième arrestation d'un citoyen gambien, après celle d'un jeune de 21 ans - Alagie Touray - hébergé dans un hôtel à Pozzuoli en avril dernier. Selon les enquêtes menées, il s'agirait d'un projet d'attentat en Italie ou en France. Le plan était d'écraser la foule avec une voiture, à l'instar de ce qui s'est passé dans d'autres contextes européens.

La déclaration de la politicienne de droite Meloni

«Naples: arrestation d'un Gambien, qui a débarqué en Sicile en 2017, accusé d'être lié à l'Etat islamique et prêt à frapper l'Italie. Dieu merci, "il n'existe aucun lien entre l'immigration et le terrorisme." La seule solution pour arrêter les bateaux et les terroristes potentiels: #BloccoNavaleSubito ».

Source

Traduction libre Les Observateurs.ch

Collomb annonce une grande concertation en vue de réformer l’organisation et le financement de l’islam en France

Publié par Guy Jovelin le 26 juin 2018

Par  le 25/06/2018

 

Une grande concertation en vue de réformer l’organisation et le financement de l’islam en France aura lieu dans chaque département d’ici au 15 septembre, a annoncé lundi soir le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb.

Ces « assises territoriales de l’islam de France » doivent associer les « acteurs de terrain » afin d’améliorer la représentation de la deuxième religion de France, le financement de ses lieux de culte et la formation des imams et aumôniers, a précisé l’Intérieur dans un communiqué. La composition de ces instances de dialogue «  devra permettre de représenter toute la diversité des musulmans français qui souhaitent mieux organiser l’islam dans le cadre de nos institutions républicaines « , a-t-on ajouté de même source.

Le Figaro via fdesouche

Etats-Unis: le prix littéraire « Laura Ingalls Wilder » débaptisé en raison du racisme de « La Petite Maison dans la prairie »

Publié par Guy Jovelin le 26 juin 2018

Par  le 25/06/2018

 

Une section de l’Association américaine des bibliothécaires a décidé de débaptiser son prix littéraire « Laura Ingalls Wilder » en raison du racisme qui imprègne l’œuvre de l’auteur de « La Petite Maison dans la prairie ».

« Les œuvres de Mme Wilder restent l’objet d’études et d’analyses littéraires qui mettent souvent en lumière des sentiments anti-Amérindiens et anti-Noirs », a expliqué l’Association des bibliothèques pour enfants (ALSC). « L’ALSC reconnaît que l’héritage de l’auteur est complexe et que l’oeuvre de Mme Wilder n’est pas universellement acceptée », a-t-elle ajouté.
(…)
Basée sur la vie de Laura Ingalls Wilder, cette série a connu un immense succès de librairie avant d’être adaptée à la télévision.
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Sud Ouest via fdesouche