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vendredi, 02 mars 2018

Santé publique : le cynisme de Macron

Le mépris du paysan français

Il n’a pas se départir ni de sa morgue ni, surtout, de son cynisme lorsque ses interlocuteurs lui faisaient part de leur crainte quant à la politique du gouvernement, qu’il s’agisse de l’interdiction programmée du glyphosate ou du traité de libre-échange avec le Mercosur. Cynisme, puisque, d’un côté  il a joué, non sans motif, la carte de l’écologie et de sa responsabilité en tant que chef d’Etat en matière de santé publique pour justifier l’interdiction prochaine du glyphosate, sans pour autant que cette sortie soit préparée, tout en n’hésitant pas, de l’autre, à considérer sans aucune pudeur que le dogme libre-échangiste de l’ouverture des frontières devient subitement plus important que la santé publique lorsqu’il s’agit d’importer de la viande bovine d’Amérique latine, élevée dans des conditions sanitaires qui sont loin d’offrir toutes les garanties qu’on impose, avec raison du reste, à nos propres éleveurs — il en est d’ailleurs de même du glyphosate, puisque, tandis que les paysans français ne pourront bientôt plus en utiliser, toutefois, Bruxelles continuera d’imposer sur nos étals, avec la complicité du pays légal républicain, des produits contenant des traces de l’herbicide réputé cancérigène…

Le mépris de l’éleveur français

S’agissant du traité avec le Mercosur, ce seront plus de 100 000 tonnes supplémentaires de viandes qui arriveront en Europe d’Amérique latine, sans compter les importations supplémentaires en provenance du Canada dans le cadre du CETA,  le tout représentant plus de la moitié de la production européenne, si bien que la France « risque de perdre 20 à 25 000 exploitations » si l’Europe signe l’accord, assure Christiane Lambert, présidente de la FNSEA.

Mais les éleveurs dénoncent surtout l’entrée sur le marché européen de viandes produites à des coûts d’autant moins onéreux que les animaux sont gavés aux farines animales, aux OGM ou aux hormones ! Ainsi le même Macron qui, avec des trémolos dans la voix, invoque sa responsabilité de chef d’Etat pour justifier l’interdiction du glyphosate est prêt à oublier cette même responsabilité dans ce qui se révélera sans doute comme un des plus grands scandales non seulement économiques, pour les éleveurs français, mais également alimentaires et sanitaires pour les consommateurs !

Le mépris du consommateur français

« On ne peut pas d’un côté, dans le cadre des états généraux de l’alimentation prôner la souveraineté alimentaire saine et durable et de l’autre côté accepter de la viande issue de productions qui ne respectent en rien tous les critères qui nous sont imposés en Europe », souligne Dominique Langlois, président de l’Association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes. Et ce, alors même que les scandales sanitaires entourant la viande se multiplient, notamment au Brésil. Or Macron — comme pour la SNCF sur laquelle nous reviendrons la semaine prochaine — est, on le sait, un homme très pressé lorsqu’il s’agit de servir les intérêts de l’oligarchie internationale aux dépens des intérêts français. C’est pourquoi, il souhaite boucler cet accord au plus tard d’ici la fin mars, avant le début de la campagne présidentielle au Brésil.

Puisqu’il ose revendiquer non sans cynisme sa responsabilité, eh bien, il ne faudra pas hésiter à la lui rappeler lorsque les scandales sanitaires éclateront : c’est en toute connaissance de cause qu’il les aura favorisés au nom de son dogme ultralibéral et en raison de son mépris à la fois pour la pérennité de l’élevage français et pour la santé des consommateurs français — il est vrai que lui ne mangera pas du bœuf brésilien gavé aux OGM ou aux farines animales  : cette viande-là est d’ores et déjà réservée aux Français « qui ne sont rien ».

Quand les politiques singent les SDF pour le bien de la com’

Publié par Guy Jovelin le 02 mars 2018

Rédigé par notre équipe le 01 mars 2018.

On allait voir ce qu’on allait voir ! Les élus sortant de leurs logements de fonction pour dormir dans la rue avec des sans-abri et montrer aux Français qu’ils s’occupent –eux – des plus miséreux. Une opération de communication pas comme les autres, car sous prétexte d’alerter les citoyens à une situation qu’ils connaissent déjà bien, les élus ont singé le désarroi de personnes qu’ils n’entendent pas vraiment aider.  

Quel courage ! Alors qu’une vague de froid s’abat sur la France et rend hystérique nos journaleux de première classe, quelques élus franciliens (à peine dix) ont décidé de braver les températures polaires pour donner un coup de projecteur sur la situation des sans-abri. L’opération menée par Mama Sy, une conseillère municipale sans étiquette d’Etampes a fait parlé pendant quelques jours. Il fallait faire monter la sauce bien que le plat proposé soit indigeste.

De qui fait-on la com’ ?

En effet, dormir une nuit dans la rue pour montrer que la République est solidaire avec les SDF a quelque chose d’un peu dérangeant surtout dans un pays où le Secrétaire d’Etat à la Cohésion des Territoires estime qu’il n’y a que 50 SDF dans les rues franciliennes… Seuls les élites enfermées dans leur tour d’ivoire peuvent tenir de tels propos. Le Français moyen sait, lui, de quoi il en retourne. Il suffit juste de mettre le nez dehors pour comprendre que les 50 SDF sont au moins mille fois plus nombreux…

A quoi sert de dormir dans un sac de couchage le temps d’une nuit sous la lumière des caméras ? Strictement à rien même si les génies derrière cette opération pensent qu’en faisant le buzz quelques heures ils vont changer quoi que ce soit. Au lieu de dormir sur le bitume froid, ils auraient pu accueillir un SDF chez eux. Leur esprit étroit n’est certainement pas parvenu à cette option qui aurait pourtant fait parlé et vraiment aidé des dizaines de sans domicile fixe.

Oui, mais accueillir un SDF chez soi, cela fait quand même des images moins intéressantes pour les médias. De plus, le SDF aurait peut-être l’idée saugrenue de s’y sentir bien et de supplier de rester une nuit de plus. La solidarité c’est bien, mais il ne faut surtout pas qu’elle empiète sur le bien-être de nos chers élus. Ces derniers peuvent désormais se pavaner sur les plateaux télé en expliquant la mine défaite que dormir dans la rue est une épreuve difficile.

Auront-ils droit à un certificat pour cette performance théâtrale unique ? Espérons-le car il serait quand même dommage que tout cela n’ait servi à rien ! Et si d’aventure, les certificats venaient à se faire attendre, un petit coup de fil à l’Elysée pourrait arranger bien des choses. Dans ce lieu sévit un président qui joue les conteurs pour les enfants du personnel élyséen. Il s’apprête à narrer « Pierre et le loup ». Un emploi qui change peu de son travail habituel fait de sornettes en tous genres.

 

Source : 24heuresactu

La France se défait

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Que la France se défait, c'est une évidence. Elle défait ce qui est sa substance propre.

Elle s'emplit d'un nombre tout à fait déraisonnable d'étrangers. Et d'étrangers au sens fort parce qu'issus d'une civilisation autre, voire antagoniste ou même franchement hostile.

En même temps, la France se vide peu à peu de sa population autochtone, parce que la natalité y est en déclin ; mais elle se vide aussi de sa richesse, de ses industries, de ses paysans, ruinés, de sa culture ignorée, méprisée ou même niée ... Etc.

Et ce drame se déroule dans cette sorte de paix civile très relative, de molle inconscience, de renoncement et d'irresponsabilité dont les politiques et les médias enveloppent méthodiquement notre peuple. Au besoin en l’infantilisant, en l’avilissant.

Que vaut dans ce contexte ce vent de jeunesse, d'optimisme, de volontarisme et d’autorité, dite verticale ou jupitérienne, qu'Emmanuel Macron tente de faire souffler sur un pays mi-illusionné et mi-sceptique ? Combien cela durera-t-il ? Probablement ce que vivent les roses. Les sondages de ces tout derniers jours nous en préviennent. 

 

Source : lafautearousseau

jeudi, 01 mars 2018

Les Américains bombardent les Syriens à Deir ez-Zor

Publié par Guy Jovelin le 01 mars 2018

  

 

 Par Antoine de Lacoste

américains,deir ez-zor,gaz,pétrole,syriensLe siège de Deir ez-Zor fut un des hauts faits d’armes de la guerre qui ravage la Syrie depuis six ans.

Après des mois de résistance acharnée, l’enclave loyaliste (un tiers de la ville) avait été libérée par l’armée syrienne, appuyée par l’aviation russe. Daesh était une nouvelle fois vaincue et devait abandonner sa dernière ville importante en Syrie.

C’était en septembre dernier, sur l’Euphrate.

Au-delà du fleuve, il y a les champs de gaz et de pétrole, jusqu’à la frontière irakienne. Les Américains sont alors entrés en scène et ont organisé l’occupation par les Kurdes de la rive Est de l’Euphrate. Ce territoire est exclusivement peuplé d’Arabes mais peu importe. Il s’agissait d’empêcher le régime de reconquérir trop de territoire et trop de ressources financières.

Depuis, les choses étaient figées : l’armée syrienne à l’Ouest, les Kurdes et les conseillers américains à l’Est.

Mais avec l’offensive turque contre l’enclave kurde d’Affrin (au nord-ouest du pays), plusieurs centaines de volontaires kurdes ont quitté la région de Deir ez-Zor pour rejoindre leurs frères attaqués. L’armée syrienne les a laissés passer.

Damas a pensé alors, qu’affaiblie, la résistance kurde serait symbolique et qu’un déploiement de force au-delà du fleuve était possible.

Plusieurs centaines d’hommes ont donc traversé l’Euphrate. L’aviation américaine (pudiquement appelée « aviation de la coalition ») est aussitôt intervenue massivement, tuant plusieurs dizaines de combattants. Parmi eux des chiites iraniens et afghans ainsi que des arabes de la région, membres des milices pro-Damas.

Ce coup de poker se solde donc par un échec. Les Américains ont clairement indiqué qu’ils continueraient d’occuper cette partie de la Syrie, sans d’ailleurs le moindre mandat ni du régime syrien ni de l’ONU.

Leur objectif principal est connu : il s’agit d’assurer une présence permanente par le bais des Kurdes afin d’empêcher une implantation durable de l’Iran, nouvel empire du mal pour Washington.

Bien évidemment, l’offensive turque contre Affrin perturbe leur plan, car il a bien fallu lâcher son fidèle allié kurde dans cette bataille afin de ne pas heurter de front la Turquie, toujours membre de l’OTAN.

Mais la région de Deir ez-Zor, loin de la frontière turque, n’intéresse pas Erdogan et les Kurdes, couverts par l’aviation américaine, peuvent continuer d’occuper ces territoires et d’engranger les recettes gazières…

Il n’est toutefois pas certain que cette occupation se poursuive encore longtemps sans accroc dans une région de peuplement exclusivement arabe car chacun sait que Kurdes et Arabes vivent rarement ensemble pacifiquement.

Pendant ce temps, dans Deir ez-Zor libérée par l’armée syrienne, SS Ignace Aphrem II Karim, Patriarche d’Antioche et de tout l’Orient de l’Eglise syriaque orthodoxe, célébrait une messe dans les décombres de l’église Sainte Marie. La première depuis six ans.  

 

Source : lafautearousseau

Les bailleurs sociaux ont l’obligation de réserver au moins un quart des attributions aux immigrés

Publié par Guy Jovelin le 01 mars 2018

Minute dénonce cette préférence étrangère instaurée sous Macron:

Capture d’écran 2018-02-28 à 08.49.27"[...] Le 12 décembre dernier, tous les préfets de France et de Navarre, ceux de région comme ceux de département, ont en effet reçu une circulaire comminatoire et sans appel cosignée par le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, et par le ministre de la Cohésion des Territoires, Jacques Mézard. Il s’agit d’une « instruction relative au relogement des personnes bénéficiaires d’une protection internationale », c’est-à-dire les réfugiés.

Sur les 55 000 migrants qui occupent déjà les structures d’accueil officielles, 18 000 ont reçu l’autorisation de rester en France. Il faut donc leur offrir un « logement durable ». Dans son courrier, Gérard Collomb annonce que l’heure est grave : « Au regard du nombre de personnes ayant accédé au statut de protection depuis 2016 ainsi que du nombre prévisible de protégés à venir dans les prochains mois, y compris dans le cadre des programmes européens de réinstallation, ce sont plusieurs dizaines de milliers de personnes, bénéficiaires d’une protection internationale, qui seront en besoin de relogement en France d’ici fin 2018. ». Des dizaines de milliers ? « Il est estimé qu’environ 60 000 réfugiés chercheront un logement d’ici fin 2018 », précise la circulaire dans une note en bas de page !

Dans ce contexte, le ministre a lancé « un objectif national de mobilisation de logements destinés aux bénéficiaires d’une protection internationale [qui] est fixé à 20 000 logements d’ici la fin 2018 », et cela sur la totalité du territoire. Et ce sont bien les logements sociaux qui vont être réquisitionnés, puisque, les désignant nommément, Gérard Collomb écrit aux préfets : « Vous impulserez la contractualisation d’objectifs avec les bailleurs, s’ils n’existent pas déjà, en vous appuyant sur les instances compétentes en matière de logement des personnes défavorisées. » Car, et c’est là qu’est la ruse, le gouvernement estime que les réfugiés relèvent de l’article L441-1 du code de la construction et de l’habitat, lequel définit les conditions d’attribution des logements sociaux ! En conséquence, les bailleurs sociaux « ont l’obligation de réserver au moins un quart des attributions qu’ils maîtrisent à ce public » !

Quand on connaît les difficultés que les Français les plus démunis rencontrent pour obtenir un logement social (certains glissant une pièce à l’employé de l’administration pour que leur dossier soit mis sur le dessus de la pile), on en reste comme deux ronds de flan. Surtout que pour s’installer dans leurs nouveaux pénates, ces étrangers ont droit à une prime pour pendre la crémaillère ! Le réfugié de base, dit « de droit commun », bénéficie d’une prime de 1 500 euros (majorée d’une aide à l’installation de 330 euros), quand le réfugié de luxe – celui qui a signé une convention avec le Haut Commissariat aux réfugiés – perçoit, lui, 4 000 euros ! [...]"

Michel Janva

 

Source : lesalonbeige