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mercredi, 31 janvier 2018

Proportionnelle : comment conjurer le danger ?

Publié par Guy Jovelin le 31 janvier 2018

circonscriptions,majorités stables,proportionnelle

On entend souvent des demandes de tout bord pour instiller une dose de proportionnelle, afin que le Parlement soit davantage « à l’image du pays ».

C’est une menace qu’il convient de conjurer par tous les moyens.

Les générations qui ont connu la IVe République ont pu mesurer les dégâts de la proportionnelle sur la vie politique : impossibilité fréquente de dégager des majorités stables, valses des gouvernements, paralysie partielle des institutions.

À ces maux bien connus, il faut en ajouter un qui, pour sembler secondaire, n’en est pas moins pernicieux.

Dans une élection uninominale, l’électeur choisit son député.

Mais la proportionnelle lui interdit ce choix qui est confisqué par les partis. On peut même dire que la proportionnelle est surtout faite pour cela. En effet, ce sont les partis qui constituent les listes et il est évident qu’ils placent leurs favoris en tête de liste, afin d’assurer leur élection.

Même si l’on parle d’une « dose de proportionnelle », on voit mal au nom de quoi certaines circonscriptions seraient régies par un mode de scrutin, et d’autres circonscriptions par un autre mode.

En revanche, on pressent très bien quelles menaces ces « désirs de démocratie » font peser sur nos institutions.

C’est pourquoi il faut inventer un système électoral qui, tout en donnant satisfaction aux tenants de la proportionnelle, permette de désamorcer les effets pervers de ce mode de scrutin. C’est le sens du projet développé ci-après.

Pour le mettre en œuvre, il faudrait redécouper la carte électorale et diminuer le nombre des circonscriptions. Avec un député pour 150 000 électeurs inscrits, on aurait environ 300 députés, ce qui est largement suffisant.

Ces 300 circonscriptions continueraient à élire chacune un député selon le scrutin uninominal majoritaire, de préférence à 1 tour, ou à 2 tours, le 2e tour étant limité aux deux candidats arrivés en tête au 1er tour. Ce mode de scrutin permettrait de dégager, comme aujourd’hui, un bloc majoritaire assurant le bon fonctionnement de nos institutions.

À côté de ces députés élus au scrutin majoritaire dans chaque circonscription, il faudrait étudier la possibilité d’élire environ 40 à 50 députés sur des listes nationales présentées par les partis. Ces députés devraient être élus à la proportionnelle au plus fort reste, et sans imposer un seuil de pourcentage minimum. Dans ces conditions, le nombre de 40 à 50 députés permet d’assurer la représentation de toutes les « sensibilités », puisqu’il suffit de recueillir environ 2 % à 2,5 % des suffrages exprimés pour avoir un élu.

Ce projet permettrait donc d’ouvrir la représentation nationale à toutes les tendances politiques sans exception, tout en ne risquant pas de compromettre la majorité issue du scrutin majoritaire.
Il peut y avoir des difficultés d’ordre institutionnel pour élire d’une part des députés élus par circonscription, et d’autre part des députés élus sur des listes nationales. Mais la voie est étroite pour introduire une dose de proportionnelle sans dénaturer, voire paralyser nos institutions.

 

Maurras, une influence telle qu'on ne l'effacera pas

Publié par Guy Jovelin le 31 janvier 2018

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TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgLa double décision d'inscription puis de retrait du cent-cinquantième anniversaire de la naissance de Charles Maurras [1868-1952] au programme des commémorations du ministère de la Culture pour 2018 a donc produit les importants remous que l'on sait.

Ce fut d'abord à l'initiative pressante des organisations dites antiracistes, de gauche et d'extrême-gauche pour obtenir le retrait. La reculade du ministère ne s'est pas fait attendre. 

Mais ce qui se développe aujourd'hui à l'inverse, c'est une réaction critique de multiples personnalités désapprouvant la décision de retrait de la commémoration Maurras.

Certaines inattendues comme celle de Yann Moix, lundi matin sur France Culture,  exposant « l'influence phénoménale » de Charles Maurras au siècle dernier. [voir vidéo ci-après]. Ou encore celle des historiens Jean-Noël Jeanneney, ancien président de la Mission du bicentenaire de la Révolution, et Pascal Ory, professeur émérite à Paris-Panthéon-Sorbonne, tous deux membres du Haut Comité des commémorations nationales, qui ont publié lundi dans Le Monde une tribune allant dans le même sens. Sans compter le tweet d'Eric Naulleau qu'on lira plus loin.

Les injonctions de la pensée dominante ne vont plus aujourd'hui sans réactions, sans oppositions. Et sans-doute celles que nous signalons ici seront-elles suivies de beaucoup d'autres. 

Cette affaire est assez importante et nous touche assez directement pour que nous y consacrions nos publications de ce jour.  

Lire encore dans Lafautearousseau ...  

Vive Maurras !

 

Source : lafautearousseau

Croissance de la zone euro : le miracle est en marche !

Publié par Guy Jovelin le 31 janvier 2018

Rédigé par notre équipe le 30 janvier 2018.


La presse se réjouit, les économistes fanfaronnent : la croissance est de retour dans la zone euro. Une croissance forte, porteuse d’espoirs puisqu’elle n’a jamais été aussi élevée en dix ans. Nul doute, le génie macronien a déjà fait des miracles dans une Europe paralysée. A moins que ces chiffres ne veulent rien dire tant la zone euro est une cour des miracles sans queue ni tête. A moins aussi que la planche à billets finisse par donner des résultats à peine perceptibles…

Plus aucune raison de douter. Les grincheux peuvent rentrer chez eux et se convertir une bonne fois pour toute au macronisme. La zone euro est en plein essor économique avec +2,5 % en 2017, soit le meilleur résultat depuis dix ans. A l’époque Hollande était à sa place – Premier secrétaire du Parti socialiste – et Macron épousait sa prof de lycée. Autant dire que de l’eau a coulé sous les ponts et qu’il aura fallu bien des milliards d’engloutis pour arriver à ce chiffre de 2,5 %.

Dix ans de souffrances et ce n’est pas fini

Que s’est-il passé au cours de ces dix dernières années ? Les banques ont été proches du précipice. Les élites européennes se sont empressées de voler à leur secours avec l’argent des citoyens européens. Les Chypriotes ont été tout simplement spoliés et ont fait figure de laboratoire pour le reste des Etats européens. La Grèce a été fracassée à tel point que l’extrême gauche a réussi à s’inviter au pouvoir (pour baisser sa culotte devant l’UE et le FMI). Les Italiens, Portugais, et Espagnols cachent les fissures du système, mais savent pertinemment que le prochain gros choc les laissera sur le carreau. La France, elle, a connu une longue agonie sarkozo-hollandaise qui engendra l’hydre Macron.

La décennie fut catastrophique pour les peuples et nos élites n’ont pas pu jouer le refrain du « on vous protège de la crise ». Mais leur heure a enfin sonné avec une croissance de 2,5 %. Tous les chefs d’Etats européens (ayant l’euro) vont brandir cette statistique devant les yeux ébahis d’électeurs crédules qui avec un peu d’aide pourraient se croire au seuil d’un second épisode des Trente Glorieuses. Pourtant, la réalité est tout autre. A regarder dans le détail, les raisons de se réjouir sont bien ténues pour la France. La croissance est de 1,9 %. Un chiffre en-deçà de la moyenne européenne qui prouve une fois de plus que notre pays a perdu son rôle de moteur. Paris n’arrive pas à tenir la cadence européenne (pourtant faible) et on peut même s’interroger sur l’honnêteté de ce chiffre.

Pourtant le pouvoir n’a pas ménagé ses efforts. Hollande a fait pleuvoir l’argent public en bon gros socialiste qu’il est. Macron a affirmé avec autorité à la face du monde que sa seule présence faisait apparaître de nouvelles étoiles dans la voie lactée, et pourtant, la reprise est bien chancelante. Le chômage fait encore des siennes et les Français ne risquent pas de dépenser plus avec un Etat qui lui fait et refait les poches sans scrupules. Mais les chiffres moyens vont se transformer en contes de fée grâce à toute puissante propagande médiatique. Celle-là même qui osait affirmer il y a quelques années encore qu’en-dessous de 3 % de croissance, le chômage ne baissera pas significativement. A moins que la mise au pas du Code du Travail et la précarisation généralisée ne viennent changer la donne…

La performance d’ensemble est d’autant plus médiocre que la planche à billet fonctionne sans répit. Les milliards sont créés et distribués (aux banques, pas au peuple) et l’effet sur l’économie réelle équivaut à un saut de puce. Désormais, le système économique est drogué à la planche à billets, les banques résistent grâce à l’argent fabriqué et aux économies des ménages et osent diriger le monde. Avec un ancien banquier à la tête de la France, il est vrai que la surprise est moindre…

Allez, la France est en marche et ceux qui essaieront de comprendre les ressors de cette marche forcée en direction des enfers seront accusés de tous les maux. Il n’y a qu’une direction à prendre. Les traînards et les mauvais esprits ne sont pas acceptés !

 

Source : 24heuresactu

DÉCLIN DU DOLLAR, ENVOLÉE DE L’OR : VERS UN KRACH BOURSIER ?

Publié par Guy Jovelin le 31 janvier 2018

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Marc Rousset

Le polytechnicien Bernard Arnault, PDG de LVMH, a eu l’honnêteté de déclarer, dans Le Figaro du 26 janvier : « Les valeurs en Bourse sont très élevées, mais pas seulement pour le luxe […] D’autres types d’actifs s’envolent de façon irrationnelle, comme ce tableau de Vinci dont on ne sait pas s’il est vrai ou faux. Le monde est atteint d’une certaine folie. Par ailleurs, plusieurs des valeurs technologiques qui valaient cher en 2000 ont disparu. »

Les investisseurs se congratulent en voyant les indices boursiers voler de record en record, mais un krach financier est inéluctable. L’économie est cyclique et le bon sens nous indique que les marchés ont été orientés depuis trop longtemps à la hausse pour qu’il n’y ait pas, prochainement, au minimum une correction, alors que certains économistes entrevoient même, à juste titre, l’apocalypse à venir et l’écroulement possible du système. Ce que Macron et les médias aux ordres se refusent à envisager.

Du côté du dollar, les choses ne se présentent pas très bien non plus. L’agence de notation chinoise Dagong a annoncé sa décision, dans un rapport rendu public le 16 janvier 2018, de réviser à la baisse la crédibilité souveraine du dollar américain en tant que monnaie légale et devise internationale. Le dollar a été dégradé de la catégorie A- à BBB+ avec la mention « perspective défavorable », compte tenu de la structure économique des États-Unis, de leur endettement trop élevé, des dernières perspectives de rentrées fiscales suite à la dernière réforme de Donald Trump, de leur déficit financier et de l’insuffisance de la valeur de liquidation des actifs convertibles du gouvernement américain.

Au-delà des dernières déclarations contradictoires de Donald Trump à Davos et de son secrétaire au Trésor Steven Mnuchin sur un dollar faible ou fort à venir, le dollar connaît un mouvement à la baisse depuis plus d’un an qui s’est amplifié ces derniers mois. Le dollar est, en fait, en chute libre. L’euro, qui était à 1,25 dollar en novembre 2014, qui était descendu à 1,040 dollar en décembre 2016, vient de remonter à 1,24 dollar. Cette réévaluation de l’euro va faire mécaniquement reculer le prix des importations et, donc, tirer l’inflation vers le bas, ce qui va éloigner la BCE de son objectif de 2 % d’inflation qui devait lui servir de prétexte pour sortir de sa politique monétaire actuelle, laxiste et ultra-dangereuse.

Le prix de l’or, lui, a grimpé de 100 dollars l’once au cours des trente derniers jours. Il s’élève, maintenant, à 1.337 dollars l’once. Il pourrait retrouver son dernier sommet de 1.920 dollars l’once du 6 septembre 2011 beaucoup plus tôt que prévu et s’envoler, même, à 10.000 dollars l’once, toutes choses égales par ailleurs, en cas de krach prononcé ou d’explosion du système.
 
L’or est le yin du yang que sont les marchés ; il est inversement corrélé avec les marchés. L’or, valeur refuge, monte dans un environnement de crise économique et d’hyperinflation, ce que démontrent les graphiques historiques passés, les statistiques et les coefficients de corrélation. Déjà, en 1980, l’or avait connu une brusque envolée à 850 dollars l’once alors qu’il n’était qu’à 35 dollars l’once en 1970, soit une hausse spectaculaire de 2.328 %.

Un chiffre est malheureusement indiscutable et plus que certain, même si le banquier Macron ne l’a jamais évoqué dans ses discours « en même temps » juste bons à endormir les foules : la dette mondiale est de deux millions de milliards de dollars ! Elle se compose d’une dette globale nominale de 240.000 milliards de dollars, de 250.000 milliards de dollars de dépenses non provisionnées qui n’apparaissent donc pas sous forme de dettes officielles, mais qui en sont de véritables, et 1,5 million de milliards de dollars de produits bancaires dérivés.

Cette dette ne pouvant être remboursée en aucune façon, la seule solution qui s’imposera inéluctablement un jour ou l’autre pour régler la quadrature du cercle sera, comme nous l’a montré l’Histoire, soit une guerre, soit plus vraisemblablement l’implosion du système et une hyperinflation déclenchée par une politique monétaire d’assouplissement quantitatif à très haut débit toutes vannes ouvertes. La création monétaire actuelle de la Fed et de la BCE ressemblera alors à de vulgaires et misérables seaux d’eau.

 

Source : synthesenationale

Ouistreham samedi prochain : toute la Normandie a rendez-vous pour défendre son identité...

Publié par Guy Jovelin le 31 janvier 2018

 

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Les militants du Parti de la France du Calvados labourent le terrain à Ouistreham pour annoncer à la population le grand rassemblement contre l'immigration clandestine, qui se déroulera samedi 3 février à 14h, Esplanade Alexandre Lofi, en présence du Président du PdF, Carl Lang.

Bruno Hirout, Délégué départemental du PdF pour le Calvados, a donné plusieurs interviews (photo ci-dessous) à des médias étrangers ; la presse locale, ultra-politisée, se refusant pour l'instant à couvrir l'événement et à donner la parole à la droite nationale.

Les retours du porte-à-porte auquel se livrent presque chaque jour les militants sont excellents, les habitants de Ouistreham sont très majoritairement hostiles à l'accueil et à la cohabitation avec des délinquants africains entrés illégalement sur le territoire français.

La manifestation de samedi s'annonce déjà comme un succès politique et populaire, soyons les plus nombreux possible !

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Source : synthesenationale