En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Deux policiers ont été blessés, mercredi 24 janvier, dans la cité des Tarterêts, à Corbeil-Essonnes (Essonne), lors d’une interpellation qui a mal tourné, a appris franceinfo de source proche de l’enquête, jeudi 25 janvier, confirmant une information du Parisien.
Deux hommes prennent la fuite sans raison…
Les faits se sont déroulés mercredi après-midi. Pour une raison inconnue, deux hommes prennent la fuite à l’arrivée d’un équipage de la brigade anti-criminalité (Bac). Les deux fuyards se réfugient dans un immeuble du quartier des Tarterêts. Un lieu connu pour son trafic de stupéfiants à Corbeil-Essonnes.
Deux policiers les suivent au premier étage et tombent nez-à-nez avec plusieurs habitants qui tentent de s’interposer. Des coups sont échangés. C’est alors qu’une porte s’ouvre et qu’un pitbull est lâché sur l’un des fonctionnaires. L’autre policier est, de son côté, tiré de force vers l’un des appartements.
… avant d’être interpellés
Après l’intervention de renforts, les deux jeunes hommes qui avaient pris la fuite sont finalement interpellés. Ils sont âgés de 15 et 27 ans. Trois autres personnes, âgées de 39, 60 et 68 ans, sont également arrêtées. Elles sont soupçonnées d’avoir pris part à la rixe à l’intérieur de l’immeuble.
Les deux policiers ont été blessés notamment au niveau des jambes. Ils se sont vus prescrire respectivement 21 et 30 jours d’incapacité totale de travail (ITT).
Nouvelle polémique autour d’une émission de la chaîne pour enfants
Les garçons y apprennent comment « mettre leurs pattes sur la lingerie des filles » *
La chaîne publique pour enfants invite, dans une émission en ligne intitulée « Ouvrir un soutien-gorge », trois teenagers à ouvrir un soutien-gorge porté par un mannequin de vitrine nommé Tiffany. […] Inge Bell, présidente de Terre des Femmes,la plus grande association allemande de défense des droits de la femme, a regardé […] cette émission qui dure 1 minute 31. Et elle est épouvantée. « C’est un très mauvais signal qui est envoyé là au public de KIKA, les enfants de 3 à 13 ans. Il encourage les garçons dès leur plus jeune âge à, littéralement, « mettre leurs pattes sur la lingerie des filles ». Et elle signale aux filles dès leur plus jeune âge que les garçons ont le droit de « mettre leurs pattes sur leur lingerie ».
Mais madame Bell découvre dans le choix des protagonistes qui sont manifestement issus de l’immigration un signe de racisme. « Ce choix envoie un message qu’on peut formuler ainsi : Les jeunes migrants ont besoin de cours de soutien particuliers pour ouvrir les soutiens-gorge. À l’heure du débat autour de #MeToo, une telle instrumentalisation des jeunes migrants dans les médias devrait être exclue ».[… ]
*expression allemande imagée signifiant soit « harceler sexuellement », soit « essayer de tomber (une fille) »
Une féministe a refusé d'informer la police lorsque son petit ami, demandeur d'asile, a commis une agression sexuelle sur sa fille de 12 ans: « Je craignais qu'il ne soit renvoyé » , a expliqué la femme. Elle va même ordonner à sa fille de « ne pas dire quoi que ce soit » au sujet de ce qui est arrivé.
La fille a refusé de vivre avec son agresseur et sa mère amoureuse - le lendemain de l'agression, elle a déménagé chez son père où l'histoire a été découverte.
EDUCATIONLe conseil départemental de Haute-Garonne va mettre en place à la rentrée 2019 un système d’incitations et sanctions financières pour favoriser la mixité dans les collèges. Une première en France…
Le conseil départemental de Haute-Garonne a lancé il y a deux ans un programme pour améliorer la mixité sociale dans les 117 collèges, notamment par le déménagement de deux collèges « ghettos ».
Les collèges dont le taux d’élèves défavorisés est au-dessus de 25 % bénéficieront d’une bonification de leur financement, qui diminuera si ce taux est inférieur à 10 %.
Le concept de mixité sociale dans les établissements scolaires relève plus souvent de l’utopie que de la réalité. A Toulouse, dans trois collèges publics, le nombre d’élèves issus de milieux défavorisés oscille entre 70 et 80 %, quand il est de moins de 10 % dans sept autres établissements, tous privés.
Pour enrayer cette spirale de ghettoïsation, le conseil départemental de la Haute-Garonne a dans un premier temps décidé de déménager deux collèges implantés au cœur du Mirail vers des quartiers plus mixtes. Entre-temps, une partie des élèves sont ou seront scolarisés dans des établissements plus favorisés de l’agglomération toulousaine, créant ainsi aussi de la mixité dans ces derniers.
Mais le département a décidé d’aller encore plus loin. Ce mercredi, ses élus ont voté une nouvelle mesure.
Trois catégories d’établissement
Cette fois incitative. Un peu comme un système de bonus-malus dans les assurances, les collèges qui feront un effort pour augmenter leur population d’élèves défavorisés verront leur dotation de fonctionnement versée par le conseil départemental augmenter, ou baisser s’ils n’y mettent pas du leur.
Cela ne concernera que les financements qui servent aujourd’hui à réaliser des sorties culturelles ou des voyages scolaires et dont le montant forfaitaire annuel est de 54 euros par élève.
La collectivité a donc défini trois catégories de collèges, en fonction du taux moyen de familles défavorisés dans les 117 collèges du département qui est de 24 %, toujours pondéré en fonction de sa zone de sectorisation. Si dans l’établissement, ce taux est supérieur à 25 %, celui recevra des dotations supplémentaires. S’il est entre 10 et 25 %, rien ne changera, mais s’il est en dessous il sera pénalisé et se verra retirer une part de ses financements.
Pénalités de 6 à 10 euros par élève chaque année
« Nous nous sommes demandé comment faire pour que les collèges acceptent de jouer le jeu. Aujourd’hui, s’ils ne font rien, entre 15 et 18 collèges pourraient voir leur dotation baisser de 6 à 10 euros par an par élève, une quarantaine verrait la leur augmenter de 5 à 11 euros et une pour cinquantaine ce serait neutre. Cela sera effectif à la rentrée 2019 et des modulations sont prévues sur trois ans », avance Marie-Claude Leclerc, vice-présidente chargée de l’éducation et de l’enseignement au conseil départemental de la Haute-Garonne.
Les collèges ont donc un an pour infléchir leur politique en matière de mixité sociale. Sinon pour les mauvais élèves, sur trois ans, la baisse des dotations pourrait avoisiner les 30.000 euros. Dans les établissements publics, cette hausse de la mixité peut se faire par l'accueil d'élèves des deux collèges du Mirail qui vont déménager. Comme c'est aujourd'hui le cas par exemple à Pierre-de-Fermat.
Réduire la stratégie d’évitement de certaines familles
Une mesure bien accueillie par la principale fédération de parents d’élèves. « Pour réussir la mixité sociale, il faut actionner différents leviers. Ce qui nous pose problème, c’est la stratégie de fuite de certaines familles qui inscrivent leurs enfants dans le privé pour éviter certains établissements », relève Muriel Paletou, la présidente de la FCPE de Haute-Garonne.
Entre la mise en place des quotas comme dans les pays anglo-saxons ou des mesures financières incitatives, cette dernière préfère la seconde solution. « Elle est plus dans la mentalité française et permet de rééquilibrer entre le privé et le public, de mobiliser des équipes sur des projets d’excellence. Si on mixe cette mesure avec une nouvelle sectorisation, ça peut être efficace », espère cette représentante de parents d’élèves.
Des mesures dans les établissements catholiques
Dans les établissements publics, cette hausse de la mixité peut se faire par l'accueil d'élèves des deux collèges du Mirail qui vont déménager. Comme c'est aujourd'hui le cas par exemple à Pierre-de-Fermat.
Concerté sur cette nouvelle mesure, l’enseignement privé a lui aussi décidé prendre des mesures pour améliorer ses taux de mixité sociale dans ses établissements. « Nous avons toujours indiqué que nous ne nous affranchirions pas de ce souhait d’avoir plus de mixité et nous apporterons notre pierre à l’édifice », assure Charles Hervier, directeur diocésain de l’enseignement catholique de Haute-Garonne.
Pour améliorer les taux de familles défavorisées dans ses collèges, ce dernier indique que d’ici la rentrée 2019, tous proposeront une tarification différenciée en fonction des revenus. Une mesure qui fera l’objet d’une campagne de communication auprès du grand public « pour dire que l’enseignement catholique est ouvert à tous », insiste Charles Hervier.
Et pour les familles très défavorisées, les cinq collèges les moins mixtes de l’enseignement catholique vont mettre en place une tarification « symbolique » de 10 euros par mois. « On ne peut pas obliger les gens à venir chez nous, après nous faisons en sorte que la tarification soit abordable, il y a un consensus sur le fait que l’aspect financier ne doit pas être un obstacle », assure le responsable.