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mardi, 06 février 2018

Damien Le Guay : « Que disent tous nos pistoléros des Droits de l’Homme […] pour nos discriminés des Ehpad? «

Publié par Guy Jovelin le 06 février 2018

Par  le 05/02/2018

Qui ira faire la une des journaux contre l’actuel sort que nous réservons aux vieux en France? Qui publiera une diatribe contre l’actuelle gérontophobie qui pousse loin des yeux, loin du cœur, tous ceux qui sont atteints par l’âge et dépendent de nous pour vivre? Personne. Personne. Et ceux qui parlent un peu ne sont pas entendus. Il y a toujours un Yann Moix de service pour écumer les médias et parler d’indignité et d’insulte à la condition humaine quand il est question des migrants. Il y a toujours une «belle âme» gluckmanienne pour demander «justice» face aux «exactions» des «forces de l’ordre». Il y aura toujours une Sandrine Bonnaire, avec son dernier film, pour vous expliquer qu’il faut être généreux avec les exilés venus d’ailleurs et qu’il faut ouvrir ses frontières et son cœur. Il y a des armées d’intellectuel.l.es pour demander l’abolition, dans la langue, de la dictature du masculin et l’avènement égalitaire de l’écriture inclusive. Les protestataires contre les discriminations faites aux femmes, aux Maghrébins, aux LGBT sont légion. Nous sommes saturés de luttes contre l’homophobie, la mixophobie, l’islamophobie, la négrophobie. […]

S’il s’agit de dénoncer des différences de traitement injustifiées ou des conditions indignes, ou des maltraitances régulières aux dépens d’une personne ou d’un groupe, il est évident que les «petits vieux» sont les plus discriminés de tous. Ils le sont en nombre avec 728 000 vieux qui sont aujourd’hui en Ehpad […]. Ils le sont en promesses non tenues […]. Ils le sont en manque de personnel. Si nous voulions faire aussi bien que les pays nordiques, il faudrait presque doubler le nombre d’aides et d’assistants. […]. Ils le seront de plus en plus, avec un nombre croissant de vieux dans les décennies à venir. […]

Quand des intellectuels agitent le chiffon rouge d’un «racisme d’État» pour mieux agonir la France et la dissoudre dans la haine (comme on dissout un trésor dans de l’acide), personne jamais n’évoque cette forme de «maltraitance institutionnelle» contre nos vieux […]. Les personnels sont épuisés. Mal payés, pas assez nombreux, ils n’arrivent pas à tout faire, à prendre le temps de l’écoute et, malgré eux, à contrecœur, négligent souvent l’attention, le soin et la propreté qui seraient à la hauteur des beaux principes dont nous nous targuons. […]

Alors, la posture est belle de tous ces Zola aux petits pieds qui aiment à envoyer à la figure du président de la République la «Fraternité» – ce si beau principe qui ne serait bafoué qu’à Calais. La pose est prise. Mais que disent tous nos pistoléros des Droits de l’Homme pour nos proscrits de l’intérieur, pour nos migrants du troisième âge, pour nos discriminés des Ehpad? Edwy Plenel, proclame un «devoir d’hospitalité». Il faut donc ouvrir les frontières, faire plier le droit français devant le «devoir d’humanité» – qui doit enfoncer tous les principes nationaux. Il trouve même «mesquins» ceux qui viennent lui dire que les Français souffrent aussi et que nombreux sont ceux qui ont besoin de générosité publique et meurent à petit feu du manque de solidarité nationale. Alors, n’assistons-nous pas là à une sorte de préférence pour le lointain au détriment du proche? Que faisons-nous, sinon pour mieux le fouler au pied, du premier de tous nos devoirs d’hospitalité, celui d’une gratitude d’héritage vis-à-vis de nos parents, de nos aînés, de ceux qui ont fait la France avant que nous en héritions pour mieux la transmettre à nos enfants?

[…]

Damien Le Guayînés,

Le Figaro via fdesouche

LREM a une dent contre les sans-dents

Publié par Guy Jovelin le 06 féveier 2018

Rédigé par notre équipe le 06 février 2018.

La pauvreté fait peur. Elle fait peur aux personnes en situation précaire. Mais elle fait surtout peur aux riches qui voient les pauvres comme des individus à peine humains. Beaucoup pensent que les pauvres ont bien mérité ce qu’il leur arrive. Ils n’avaient qu’à étudier et travailler avec ardeur… Difficile pourtant d’exprimer cette pensée malsaine, mais il faut croire que la parole se libère à l’ombre de Jupiter. C’est ainsi que le député LREM, Sylvain Maillard, a fait connaître sa conception de la pauvreté et des SDF. Âmes sensibles s’abstenir.  

Dans notre société, l’objectif d’une vie est la réussite sociale. Qu’est-ce que le bonheur, une vie familiale heureuse, le don de soi si c’est pour finir sa vie sans une Rolex au poignet et du fric plein les poches ? Il faut rafler un maximum d’argent et ceux qui n’ont pas réussi sont juste bons à aller voter pour les quelques heureux élus. Des dirigeants qui ne peuvent pas même concevoir la pauvreté. Comment des êtres humains pourraient-ils tomber si bas qu’ils dorment dans la rue et se nourrissent grâce à la mendicité et en faisant les poubelles ? Pour certains, il ne s’agit que de marginaux qui préfèrent s’exclure de la si sainte société de consommation.

La détestation des pauvres : l’exemple Maillard

Sylvain Maillard, sémillant député LREM de la 1ère circonscription de Paris est de ceux-là. Enfance heureuse à Versailles, parcours scolaire quelconque, mais marqué du sceau de l’entrepreneuriat, il décroche finalement la timbale en juin 2017. Ses longs et chaotiques débuts en politique qui l’ont vu passer dans toutes les familles du RPR au Modem sont oubliés. M. Maillard est enfin député et il va falloir le suivre au rythme d’un libéralisme débordant. Après six mois dans l’ombre, il a enfin l’opportunité de s’exprimer dans un média (RFI en l’occurrence), il a pu se laisser aller à des confidences et partager son intime conviction sur les SDF.

Bien entendu, ce député anonyme était invité pour parler de l’œuvre déjà grandiose de son patron jupitérien. Ce dernier avait déclaré en 2017 : « Je ne veux plus, d’ici la fin de l’année, avoir des femmes et des hommes dans les rues ». Mission accomplie car en déplacement, la police fait le ménage et ne laisse que des Macron maniac dans son champ de vision et de celui des caméras complices. Macron ne voit plus de pauvres (en a-t-il déjà croisé un ?), mais les SDF sont toujours dans la rue. Pourtant, selon le secrétaire d’Etat à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, ils ne seraient plus bien nombreux : « à peu près une cinquantaine d’hommes isolés en Ile-de-France, pour être très précis ». Un chiffre mensonger qui omet la présence de plusieurs milliers de SDF en Ile-de-France, mais qui passe bien à la radio dans l’optique de faire gober n’importe quoi à l’auditeur macronien.

Cinq minutes dans les rues de Paris suffisent à comprendre l’ampleur du phénomène. Ce ne sont pas cinquante SDF qui restent en Ile-de-France, mais cinquante dans un rayon de trois pâtés de maisons… Difficile de vendre la soupe LREM après des propos aussi grotesques, mais pour Sylvain Maillard, rien n’est impossible. Il faut même enfoncer un peu plus le clou. Il déclare tout de go que le chiffre avancé par le Secrétaire d’Etat « est exact ». Il y aurait une cinquantaine de personnes encore à la rue, car aucune « solution positive, favorable à une mise à l’abri » n’a pu être mise en place. La faute à qui ? Aux SDF eux-mêmes pardi !

« Même dans les cas de grand froid, certains SDF ne souhaitent pas être mis à l’abri » et préfèrent « rester seuls dans la rue ». La misère extrême, c’est un choix. « C’est leur choix » selon le député LREM… Sentant peut-être qu’il est allé un peu loin dans sa détestation des pauvres, Maillard affirme que certains ne veulent pas « être en communauté », d’autres « sont dans des situations psychologiques très compliquées », d’autres encore « souhaitent rester en couples » ou « avec des animaux domestiques ». C’et vrai qu’un couple ou une personne seule avec un chien préfère décliner dans la rue plutôt que dormir le ventre plein et sous un toit en sécurité.

Les défenseurs de Sieur Maillard ne vont pas tarder à plaider la maladresse, et des propos tirés de leur contexte. Ils affirmeront que Maillard est un grand humaniste qui se soucie tant des autres qu’il a créé une société justement pour donner du travail aux plus démunis. Il a beaucoup fait et fera encore plus en tant que député de la nation. Mais que peut-il faire face à « l’immense majorité » de SDF qui sont à la rue « par choix » ? Il peut déjà se taire et démissionner. Au moins la sensation de vertige sera moins forte pour celles et ceux qui tombent sur des propos vraiment nauséabonds.

 

Source : 24heuresactu

lundi, 05 février 2018

Photos du déjeuner patriotique du 27 janvier 2018 dans l'Aude avec Carl Lang

 

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Des armes en pleine rue pour le tournage d’un clip de rap

Publié par Guy Jovelin le 05 février 2018

 
pistolet clip de rap toulouse
Un groupe d’individu en pleine rue, les armes à la main, en pleine soirée dans le quartier des Argoulets. Ce n’était pas le tournage d’un film mais bien d’un clip de rap auquel ont été confrontés les habitants et les policiers, vendredi 2 février dernier à Toulouse. Une information relevé par La Dépêche. 

Démonstration de force de la part d’une dizaine de personnes à Toulouse, vendredi soir. Le tournage d’un clip de rap a été écourté par les policiers après avoir semé l’émoi dans le quartier des Argoulets à Toulouse. Vers 22 heures, de nombreux témoins ont aperçu ce groupe d’individu, les armes à la main rodant dans les rues. Après avoir alerté les policiers, inquiets des potentielles intentions, un grand nombre de fonctionnaires ont été contraints de se rendre sur place.

Une dizaine de personnes ont été contrôlés. Seules une personne a été placé en garde à vue pour détenir un pistolet à grenaille. Un second individu a fait l’objet d’une procédure simplifiée, lui qui était en possession d’un pistolet à plomb et à grenaille. Le tournage du clip n’avait aucune autorisation légale.

Plusieurs clip de rap sauvage ont déjà crée la polémique

Ce n’est pas la première fois que des tournages clandestins s’organisent avec l’exposition d’armes à feu. À Nice, en 2012, un groupe de rap niçois s’était illustré en déployant un drapeau algérien frappé du croissant sur le toit d’une église et tirant en l’air à coup de kalachnikov. Plus récemment, le rappeur Sofiane s’était permis de bloquer l’autoroute A3 en Seine-Saint-Denis, à deux reprises. Le parquet de Bobigny a requit, le 22 janvier dernier, une peine de trois mois de prison ferme, pour entrave à la circulation. Dans le clip visionné 32 millions de fois sur internet, on le voit attablé à une table de bistrot sur les voies de l’autoroute, consommant un café.

La rédaction d’Infos-Toulouse

 

Source : infos-toulouse

Ouverture du procès du terroriste islamiste Salah Abdeslam en Belgique : « Je place ma confiance en Allah »

Publié par Guy Jovelin le 05 février 2018

Par  le 05/02/2018

Le seul survivant des commandos djihadistes des attentats du 13 novembre a brisé son silence et invoqué l’islam lors de son procès lundi à Bruxelles.

Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos djihadistes qui ont attaqué Paris le 13 novembre 2015 et jugé lundi à Bruxelles dans un autre dossier, a refusé de répondre aux questions sur les faits qui lui sont reprochés, Mais il a toutefois pris la parole, dans un silence impressionnant, affirmant que ce silence ne faisait pas de lui « un criminel ».

« Mon silence ne fait pas de moi un criminel, c’est ma défense », a-t-il lancé au tribunal, avant d’évoquer Allah et à sa religion, l’islam. « C’est en mon Seigneur que je place ma confiance (…) Ce que je constate c’est que les musulmans sont jugés et traités de la pire des manières », a ajouté le Français d’origine marocaine. « Je n’ai pas peur de vous », a-t-il aussi déclaré. 

 

Europe 1 via fdesouche