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mercredi, 19 juillet 2017

Le Colonel Michel Goya dénonce « le Parti des petits boutiquiers politiques et le Groupe des hauts-fonctionnaires de Bercy »

Publié par Guy Jovelin le 19 juillet 2017

Voici une très intéressante tribune libre du Colonel (ER) Michel Goya.

Savez-vous qui a fait le plus de mal aux armées depuis la fin de la guerre froide ? L’armée irakienne ? Les Taliban ? Al-Qaïda ? Al-Mourabitoune ? L’Etat islamique ? Non, ce ne sont là de petits joueurs. Les organisations qui ont, et de très loin, réduit le plus nos capacités militaires s’appellent le Parti des petits boutiquiers politiques et le Groupe des hauts-fonctionnaires de Bercy, les seconds servant de bras armé aux premiers…à moins que ce ne soit l’inverse tant les fonctionnaires des finances sont puissants.

 

A force de « dividendes de la paix », de commandes repoussées ou allégées, de gels budgétaires, d’opérations extérieures sous-financées (il faudra qu’on m’explique comment on peut prévoir 450 millions d’euros pour financer quelque chose qui en coûte en moyenne un milliard depuis 27 ans), de maintien en service de matériels anciens, de petits bouts de chandelles grattés à droite et à gauche (au sens politique) on parvient effectivement à faire fondre les armées bien plus vite que n’importe quel ennemi, voire de tous nos ennemis réunis.

 

Bravo donc à Bercy et aux petits minables qui ont réussi par leur action permanente à ce qu’on divise par trois le  « contrat opérationnel majeur » (en gros la « mobilisation générale ») en seulement vingt-cinq ans, sans même parler de toute idée de « remontée en puissance » purement et simplement sacrifiée. Merci d’avoir ramené l’armée de Terre au niveau de l’armée d’armistice en 1940 sans avoir même eu à déployer un Panzer. Félicitations pour avoir réussi, malgré un Florange par mois et l’effondrement du volume des équipements, à repousser toujours la même « bosse » de 40 milliards d’euros à trouver pour simplement payer tout ce qui a été commandé dans les années 1990. Merci encore et enfin de nous obliger de plus en plus à faire appel aux autres et plus particulièrement aux Américains pour compenser ce que nous ne pouvons plus faire à grande échelle et sur la durée comme le transport aérien stratégique ou le ravitaillement en vol.

 

Saluons donc cette nouvelle offensive d’été de Bercy et l’empressement des bons élèves. Le changement de pouvoir et le remplacement d’un ministre-politique lourd (entendez « dont la menace de démission a un effet ») par une gestionnaire sans connaissance ni appétence particulière pour les armées n’y est certainement pas pour rien. Il paraît qu’elle connaît les arcanes budgétaires de Bercy, nous verrons si cela induira résistance ou complicité. Cette offensive aurait cependant pu être plus discrète tant est grand le décalage avec la posture, les gestes, les déplacements, les discours, sans même parler du programme de campagne du Président de la République mais tout est tellement prévisible parmi ceux qui s’acharnent sur les ministères régaliens (dont on rappellera qu’ils ne représentent que 2,8 % du PIB pour une dépense publique totale de 56 %).

 

Quitte à parler de guerre, on aurait aimé entendre Mr Darmanin parler de celle qui serait menée impitoyablement contre les fraudeurs en tous genres et particulièrement les énormes, ceux qui représentent au moins 60 milliards d’euros de recettes en moins (au passage, où en sommes-nous du traitement des Panama Papers et du châtiment des voleurs ?). On aimerait savoir pourquoi chaque année 30 milliards d’euros (soit presque le budget de la défense) sont donnés à des étrangers en remboursement d’intérêts de dettes alors qu’ils pourraient l’être à des Français (vous savez ce système d’emprunts qui permet à l’Etat de financer des investissements majeurs puis à soutenir la consommation intérieure en les remboursant). On aurait aimé entendre parler aussi du fameux plan de 50 milliards d’euros d’investissements du programme de campagne. En en consacrant une partie à la Défense, cela permettrait peut-être de sortir enfin de la spirale de crise qui affecte les armées depuis vingt-cinq ans tout en jouant sur une industrie de haute-technologie peu délocalisable et dont les effets bénéficierait à toute la société y compris aux finances publique (car et c’est là où la politique à la petite semaine est la plus stupide : un euro investi dans les armées est celui qui in fine ramène le plus de recettes). Au passage, on aimerait enfin avoir un jour un petit historique des sacrifices consentis par le ministère des finances sur l’autel de l’étouffement des moyens de l’Etat.

 

En mai 2014, face à l’offensive du moment (qui consistait simplement à faire en sorte qu’on ne respecte pas la loi qui venait juste d’être votée) le ministre de la défense et les chefs d’état-major avaient menacé de démissionner. L’attaque était alors pourtant moins forte dans ses conséquences que l’actuelle car nous ne nous y trompons pas, Mr Damarnin est le Gamelin d’un nouveau « mai 1940 », l’occupation en moins, et il faut arrêter très vite cette folie.

Michel GOYA
Colonel (ER) – Docteur en Histoire

(source : ASAF)

 

Source : medias-presse.info

Le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, démissionne

Publié par Guy Jovelin le 19 juillet 2017

C’est fait : le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, a annoncé sa démission ce mercredi matin.

Le général avait déjà exprimé son mécontentement devant la commission Défense suite aux restrictions budgétaires qui vont affecter l’armée. Il avait alors menacé de présenter sa démission. Il avait ensuite été tancé par Emmanuel Macron s’estimant seul chef à bord.

Dans un communiqué, le général de Villiers explique qu’il considère « ne plus être en mesure d’assurer la pérennité du modèle d’armée auquel (il) croit pour garantir la protection de la France et des Français, aujourd’hui et demain, et soutenir les ambitions de notre pays » et avoir « pris ses responsabilités » en présentant sa démission au président.

 

Source : medias-presse.info

mardi, 18 juillet 2017

Que c'est triste!

Publié par Guy Jovelin le 18 juillet 2017

L'EXPRESS.FR

Trystan, le célèbre papa transgenre, a accouché d'un petit garçon

Facebook/Biffandi
Trystan Reese avait décidé d'arrêter son traitement hormonal pour porter son enfant. Il a annoncé la naissance de Léo ce samedi sur Facebook.

Un troisième enfant pour la famille de Trystan Reese. Né femme, l'Américain transgenre avait entamé à l'âge de 19 ans un traitement hormonal sans jamais aller jusqu'à la greffe de pénis. Il avait ensuite décidé d'en stopper la prise pour tomber enceinte, avant d'annoncer, samedi, la naissance d'un petit Léo sur Facebook.

 
 

"Notre beau bébé est né ! 4,55 kilos, 54,6 cm. Trystan et le bébé se portent bien et on est sur un petit nuage", a fièrement annoncé son compagnon Biff Chaplow. La page Facebook de Trystan Reese avait été suivie par près de 15 000 personnes sur Facebook. Son histoire avait trouvé un écho important dans les médias.

Régulièrement, celui qui se présentait comme un "homme enceinte" donnait des nouvelles de sa grossesse sur les réseaux sociaux. À 34 ans, l'homme a ainsi donné naissance à son troisième enfant. Les deux premiers avaient été adoptés.

 
 
Source : news.sfr.fr

Squat des piscines privées, le nouveau jeu des « jeunes » toulousains.

Publié par Guy Jovelin le 18 juillet 2017

Il fait beau sur Toulouse. Il fait chaud … les températures sont caniculaires. Il faut se rafraichir. Et rien de plus idéal qu’une bonne trempette. Problème, à Toulouse, la mer est à 150 kilomètres et la Garonne comme le canal du Midi … c’est interdit !

 C’est pour ces multiples raisons que l’on assiste depuis plusieurs semaines à un phénomène devenu maintenant récurrent dans la ville rose : l’occupation illicite des piscines privées ou résidentielles.

Des « jeunes » issus de la banlieue toulousaine, pour qui le squat de piscines privées est devenu la nouvelle attraction à la mode, n’hésitent plus à s’approprier ces lieux privées quitte à déclencher des rixes avec les propriétaires.

Au mois de juin dernier plusieurs de ces délinquants, après avoir été sommé de quitter une  piscine de résidence, sont revenus avec plusieurs de leurs amis pour en découdre. Ils ont successivement frappé deux mères de famille devant leurs enfants et ont donné des coups de poing à deux hommes qui cherchaient à protéger les femmes. Un des locataires a tenté de faire fuir les occupants en leur donnant des coups de ceinturon. En représailles, la bande de jeunes l’a frappé de plusieurs coups de pied, de poing et avec le ceinturon qu’ils sont parvenus à arracher.

DÉBUT JUILLET, UN HOMME A EU LE NEZ CASSÉ  APRÈS AVOIR TENTÉ DE FAIRE FUIR UNE AUTRE BANDE QUI SQUATTAIT LA PISCINE DE SA RÉSIDENCE, À CÔTÉ DE TOULOUSE.

À Toulouse, nombre de jeunes n’hésitent pas à escalader les clôtures des propriétés ou résidences privées pour aller couler quelques brasses dans les eaux claires de leurs voisins. Certains vont même jusqu’à s’inviter au bord de l’eau en présence des propriétaires, qui, intimidés, restent pétrifiés.

LES SERVICES DE POLICE DE LA VILLE COMPTENT ACTUELLEMENT PLUS D’UNE CENTAINE D’APPELS TÉLÉPHONIQUES PAR SEMAINE DE RÉSIDENTS EXCÉDÉS DEMANDANT À LA POLICE DE VENIR FAIRE DÉGUERPIR LES INTRUS.  

Cette nouvelle forme de délinquance prend de plus en plus d’ampleur chaque année, la police ne pouvant intervenir faute de personnels sur chaque incident les obligeant à prioriser les cas de violences, eux aussi de plus en plus fréquents. 

 

Source : infos-toulouse

Une mère vend sa fille de 12 ans : reflet de la société républicaine

Publié par Guy Jovelin le 18 juillet 2017

 par   16 juillet 2017

36 mois de prison dont 6 fermes,  ainsi qu’une somme de 6.500 à régler à la petite victime et à son père, c’est la peine requise contre une mère de famille originaire de la région d’Issoudun (Indre) et un homme originaire de Cholet (Maine-et-Loire).

Totalement imprégnée des valeurs de l’école républicaine, cette femme tenait à prendre en main l’éducation sexuelle de sa fille de 12 ans. Elle organisa donc une soirée libertine pour y recruter l’homme chargé de cette besogne, le « vainqueur » ayant le « privilège » de profiter de la gamine pour toutes les vacances scolaires et « d’étudier » avec elle le programme de SVT de 4e.

Notons également que la mère de famille et le « vainqueur » étaient totalement en phase avec la société du 21e siècle, vivant dans le monde virtuel des réseaux sociaux et des jeux vidéos. De parfaits citoyens, qui eux ne contestent pas les valeurs de la République. Une mère qui ne fait qu’appliquer au fond le programme de l’enseignement de l’école laïque sous forme de « travaux pratique ». Comme elle n’était pas contre l’avortement et qu’elle n’avait aucune opposition de principe au LGBTQI (bien au contraire visiblement), ce n’est pas elle qui subit les contrôles des flics de l’ordre (im)moral républicain qui préfère se concentrer contre les familles catholiques.

Il y a quelques jours de cela, dans une école catholique hors-contrat particulièrement visée par le régime, la police de la pensée a débarqué en masse (8 sbires) à l’improviste et raflé quelques gamines de 4e et leur ont ordonné de décrire l’acte sexuel. Cela est à mettre en lien avec un renforcement de la répression qui va amener à la fermeture prochaine de tout établissement scolaire refusant de faire l’apologie de l’avortement ou de la luxure.

La multiplication d’ouverture d’écoles hors-contrat par la Fraternité Saint-Pierre – ou du moins ses associations satellites – a alarmé le régime qui va réprimer férocement l’enseignement libre. Les ralliés auront toujours recours aux écoles diocésaines,  les sans-papiers de l’Eglise, eux, n’auront aucun recours. La répression qui vient va frapper tout le monde, sans distinction. Les vrais catholiques seront liquidés, qu’ils soient ralliés ou non, avec ou sans tamponuna cum ou non una cum, papistes ou sédévacantistes, on sera tous dans la même casserole et mitonnés aux mêmes petits oignons.

La chanteuse auvergnate Annie Chancel, plus connue sous le nom de scène de Sheila, à qui j’adresse au passage toutes mes condoléances pour la mort tragique de son fils Ludovic, avait interprétée en 1967 une chanson appelée « la Famille ».  Deux couplets de cette chanson (que je colle l’un à l’autre pour des raisons pratiques) pourrait tout à fait s’appliquer à notre petit monde catholique au sens large, c’est-à-dire ayant le « minimum syndical » (latin et soutane), à l’heure des périls grandissants :

« On discute pendant des heures entières
On se fâche je me demande pourquoi
Puisque chaque année de toute manière
On s’retrouve toujours au même endroit
 » (…)

« Quand on est réunis tous ensemble
Des beaux-frères jusqu’aux petits cousins
Y a les murs de la maison qui tremblent
J’vous assure qu’on nous entend de loin
Mais si un étranger veut s’en mêler
Pour savoir qui a raison ou tort
Il nous voit bientôt réconciliés
Et tous unis pour le flanquer dehors
 ».

Si personne n’a jamais réussi à soumettre l’Afghanistan,  c’est parce que, entre deux guerres civiles, ces derniers savent faire front commun contre l’envahisseur…  A bon entendeur, salut !

Hristo XIEP

 

Source :medias-presse.info