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lundi, 30 juillet 2018

Affaire Benalla ? Non ! Affaire Macron et affaire "Ve République"

Publié par Guy Jovelin le 30 juillet 2018

 

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Jean-François Touzé

Membre du Bureau politique du Parti de la France

Contrairement à ce qu’il est de bon ton d'affirmer, l'affaire Macron/Benalla sur les péripéties quotidiennes de laquelle il n'est pas utile de revenir ici, ne constitue pas, factuellement et par elle-même, une affaire de première importance. Elle est, en revanche et à coup sûr, sinon une affaire d'État (pour cela il faudrait qu'il y en ait un), une affaire de régime. Une de plus.

Au-delà de l’étrange personnalité du principal protagoniste, de sa proximité avec Emmanuel Macron et de la protection qui en découlait, cette affaire resterait subalterne si elle ne confirmait pas ce que nous savions de la Cinquième République, ce que nous pressentions de celui qui en est aujourd'hui le Président, et ce que nous ne cessons d'affirmer de la piteuse condition de la classe politique française.

Conçue dans l'imposture et le mensonge, entrée en pratique dans la trahison et l'illusion, pérennisée dans l'aveuglement, la lâcheté, la procrastination et les scandales, cette Cinquième République a, depuis soixante ans, opéré une triple confiscation. Confiscation de la souveraineté populaire par une caste tentaculaire. Confiscation de L’État par une oligarchie consanguine. Confiscation de nos libertés par des institutions bancales mais totalitaires.

Élu par défaut sur la base de promesses de renouveau n'engageant que ceux qui voulaient les entendre, Emmanuel Macron qui prétendait à la fois incarner l’autorité gaullienne de la fonction et la proximité « moderne » avec les Français ne pouvait que s’épuiser rapidement dans cette recherche de l'impossible, à la manière d’un caméléon parcourant en tous sens un tissu écossais. Instabilité personnelle et fragilité sont depuis le début de ce quinquennat la marque d'une présidence hasardeuse, brouillonne et incertaine. Une grille de lecture qui met en lumière la faiblesse clinique et la puérilité politique d’un Président immature et paranoïaque que le besoin d’être rassuré conduit à jeter les bases d'une police parallèle et à resserrer toujours au plus près son réseau de fidèles dont faisait partie Alexandre Benalla, Rastignacaille ébroïcienne issue de la « diversité », éblouie par les lumières du Palais et enivrée de sa trop rapide ascension assurée par la grâce du Prince, apparemment friand de petites frappes.

Spectacle pathétique, enfin, que celui donné une fois de plus par la classe politique, majorité comme opposition, dans l’agitation et l’emballement de la chaleur estivale. De commission d’enquête pittoresque à l’Assemblée nationale, en dépôts de deux motions de censure folkloriques, en passant par la respectueuse frilosité des questions posées à la hiérarchie élyséenne et ministérielle contrairement à celles, bien plus inquisitrices, posées aux responsables policiers, la nomenklatura, par sa prudence et sa servilité d'une part, son agitation artificielle et stérile de l'autre, consolide ainsi l’opinion de nos compatriotes sur sa déconnexion d’avec la réalité des factions partisanes.

Il faut en finir avec cette Ve République, ses pratiques, ses méthodes, ses mystifications. Et d'abord en refusant de composer avec elle.

Pour le Parti de la France dont l'honneur est la constance de son combat, la fierté, son refus du Système et la force, sa cohérence politique, seule la fin de ce régime dépravé permettra à la France de se relever, dans ses forces reconstituées, ses libertés retrouvées et son identité reconquise.

Objectif : l’État national.

Source cliquez ici

lundi, 23 juillet 2018

Affaire Benalla-Macron : le pire est à venir !

Publié par Guy Jovelin le 23 juillet 2018

Rédigé par notre équipe le 22 juillet 2018.

Les semaines passent et apportent leurs lots de mauvaises surprises pour le pouvoir. Il y a encore sept jours, Macron pensait surfer tout l’été sur la victoire de l’équipe de France de football en Russie. Aujourd’hui, le président se terre et craint pour la première fois de sa vie les journalistes. Reclus à l’Elysée comme un vampire dans sa tanière une fois le jour venu, Macron veille à ce que la semaine qui s’ouvre ne soit pas celle qui jettera aux orties une macronie peu reluisante.  

Après avoir accaparé les joueurs de l’équipe de France au détriment des supporters, Emmanuel Macron est accaparé par les affaires. Les affaires au pluriel car depuis que la France a découvert le visage et le nom d’Alexandre Benalla, elle commence à apercevoir ce qu’est le macronisme. La question se posait encore pour les plus naïfs et ceux qui avaient déjà compris peuvent ajouter une nouvelle perle à ce collier bien laid.

L’incompétence reine de France

La France est habituée à être gouvernée par des individus qui ne se distinguent pas par leur compétence – bien au contraire. On savait aussi que Macron aimait s’entourer de personnes très médiocres pour avoir une chance de briller, mais ce à quoi on assiste depuis quelques jours dépasse l’entendement. Une cellule grise a été mise en place au cœur de l’Elysée pour veiller à la sécurité du chef de l’Etat. Depuis les débuts de la Ve République, les services de sécurité ont fait preuve de leur compétence. Sauf que Macron est unique et déteste tout ce qui n’a pas été créé par lui. Les gendarmes et les policiers sont donc priés de laisser la place à « la bande d’Alexandre ».

Une bande qui fait la loi à l’Elysée et partout ailleurs depuis un an sans que personne n’ose même l’évoquer. Les forces de l’ordre sont méprisées, les journalistes trop pleutres pour évoquer des méthodes insupportables dont ils ont été témoins et il aura fallu la diffusion d’images incroyables pour que la machine médiatico-judiciaire se mette en marche. Des images certainement balancées par des policiers qui en ont eu assez de ces cowboys sans foi ni loi. Pas tout à fait puisque leur foi et leurs lois se confondent et se tournent vers un seul Dieu : Macron.

Un Dieu qui a facilité l’ascension de ses prophètes comme en témoigne le grade de lieutenant-colonel de la réserve opérationnelle dont se gargarise Benalla. Un grade impensable pour un individu âgé de 26 ans et qui n’a prouvé aucune qualité pour obtenir une telle promotion. Mais en Macronie, être le copain du président est un sésame qui vaut toutes les qualités. Les amis se goinfrent et En Marche est à l’arrêt, stupéfait de s’être fait prendre la main dans le dac ou plutôt le poing dans la figure du citoyen.

Placé sous contrôle judiciaire, Benalla va chuter encore plus vite qu’il n’a brûlé les étapes. Un coup dur pour ce sous-diplômé qui émergeait il y a encore quelques jours à plus de 7 000 euros bruts par mois ! Pôle-Emploi va devoir régaler un drôle et coûteux coco qui prétendait refonder les services de sécurité et même les services secrets pour le compte de l’Elysée. Heureusement que ce gusse a été stoppé avant que les services secrets ne soient sous sa coupe !

Benalla aurait exprimé des regrets face au juge. Des regrets d’avoir bastonné des innocents ou des regrets d’avoir perdu tout ce qu’il avait obtenu malgré son absence totale de légitimité ? Il s’est dit dans la presse qu’en plus de ses curieuses attributions, Benalla était responsable de l’agenda privé du président. Un poste qui confirme l’impression que cet individu peu recommandable connaît de sombres histoires qui peuvent finir d’écrouler le donjon macronien. Un donjon en grand danger avec l’audition prochaine du ministre de l’Intérieur qui a montré par le passé qu’il n’était pas une assurance tous risques pour une macronie déjà aux abois. Le déballage ne fait que commencer !

 

Source : 24heuresactu

vendredi, 20 juillet 2018

Macron demande aux patrons de recruter dans les quartiers

Publié par Guy Jovelin le 20 juillet 2018

Le président a incité une centaine de patrons, reçus mardi à l'Elysée, à embaucher des jeunes issus de quartiers défavorisés.

Faut-il y voir un effet "champion du Monde" ? Un vent nouveau semblait souffler sur l'Elysée ce mardi 17 juillet. Après avoir cajolé les partenaires sociaux le matin, Emmanuel Macron accueillait en grande pompe les patrons des 100 plus grandes entreprises françaises l'après-midi. Total, Danone, La Poste... Tous ont répondu présents. L'objectif ? Obtenir leur engagement en matière d'insertion des personnes issues notamment des quartiers défavorisés. La méthode ? Les mettre en contact avec des associations présentes sur le terrain pour accélérer la dynamique.

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article complet: via lesobservateurs

mardi, 10 juillet 2018

Un discours qui ne peut pas nous convaincre

Publié par Guy Jovelin le 10 juillet 2018

synthesenationale

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 Jean-Gilles Malliarakis

Le régime hybride dans lequel nous vivons se compose d'éléments concrets de plus en plus présidentiels et de fictions parlementaires évanescentes. Un tel mélange instable produit d'année en année des révisions constitutionnelles à répétition. D'intérêt inégal, toutes tendent à démontrer, 60 ans après sa fondation, la fragilité d'institutions qu'on présente pour inébranlables. À titre de comparaison rappelons au besoin que la Troisième république (1873-1940) a vécu 67 ans, et l'Union soviétique (1922-1991) 69 ans.

Le Congrès s'est réuni 16 fois depuis 1958 pour adopter une réforme constitutionnelle. Il s'agit, avec le référendum, d'une des voies possibles de révision, prévue par l'article 89.

Mais depuis la présidence Sarkozy s'est instituée en 2008 une disposition additionnelle. À l'évidence elle s'inspire de la constitution des Etats-Unis, où une fois par an le chef de l'exécutif fédéral prononce un discours sur l'état de l'Union.

À la suite des attentats de 2015, les groupes parlementaires ont disposé d'un temps de réponse. Or, cette disposition, ne permet au chef de l'État, qu'un petit monologue. Cet espace d'expression personnelle, fort coûteuse, semble désormais insuffisant à son actuel bénéficiaire.

Face au Congrès des deux chambres réunies en une seule, ce 9 juillet à Versailles, il s’est plu à annoncer une évolution. Un an près la première édition de son exercice, car il regrette déjà de s'en tenir à cette improbable humilité, qu'il affirme sans conviction. Campant résolument dans le rôle de Jupiter, il désire désormais que cela ressemble à un dialogue avec la représentation nationale.

Sur le fond, ce discours de Macron devant les parlementaires pieusement réunis en Congrès laisse perplexe. Il lui a peut-être valu des ralliements. On ne peut pas affirmer qu'ils n'existent pas. Negatio non probatur, on ne démontre pas une négation dit la pensée scolastique. C'est donc la discrétion de ces mystérieux ralliés mérite le respect, car au moment où ces lignes sont écrites je n'en perçois aucun signe.

Pour résumer son propos, celui qui devrait se comporter comme le président de tous les Français, s'est ingénié à Versailles à tenir surtout une communication gaucho-compatible. On dirait qu'il cherche toujours à présenter une sorte de réponse modérée aux grognements de la France insoumise, son opposition préférée. Il ne cherche à répondre qu'aux seules aspirations considérées comme légitimes entre héritiers du jacobinisme.

Les collectivités locales, ce qu'on appelle les territoires, comme toujours, n'ont qu'à obéir. Le pouvoir central décide seul, à peine écoute-t-il.

La contradiction la plus frappante se développe donc entre les cibles possibles du ralliement, qui se situent, grosso modo, au centre droit et celles que visaient les contorsions du discours. Celui-ci était conçu en direction de l'orphelinat socialiste. C'est à gauche qu'il cherche à séduire, c'est à gauche qu'il cherche à convaincre, c'est la critique de gauche qu'il cherche à désamorcer.

Selon lui, l'État Providence, n'est pas à liquider, il est à reconstruire en vue du XXIe siècle.

Selon lui, le rééquilibrage des finances publiques s'opère avec succès par un "ralentissement de la hausse continue des dépenses".

Selon lui, la retraite par répartition doit demeurer la pierre angulaire du système. On s'apprête même à la renforcer au détriment des professions indépendantes ou des créateurs d’entreprises, qu'on prétend protéger : on va les spolier encore plus par des cotisations de plus en plus lourdes finançant des pensions de plus en plus décourageantes et de plus en plus incertaines.

Selon lui, beaucoup plus grave encore pour l’avenir, "la république n’a aucune raison d’être en difficulté avec l’islam". Tels sont les mots employés.

Mais alors, Monsieur le président, qui parlez comme si vous étiez aussi le Premier ministre, pourquoi tout ce développement pour nous expliquer ce que vous allez entreprendre pour réglementer cet ensemble disparate de prédications rivales, auxquelles, manifestement, ni vous, Monsieur le Président, ni aucun de vos condisciples, technocrates comme vous, ne connaissent rien ou pas grand-chose.

Non ce long discours ne peut pas nous convaincre.

Source L'Insolent cliquez ici

vendredi, 06 juillet 2018

Revue de presse : ET EMMANUEL MACRON DANSA AU NIGERIA

Publié par Guy Jovelin le 06 juillet 2018

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Jean-Charles Mignard Boulevard Voltaire cliquez ici

En promenade au Nigeria, Macron a célébré la « créativité africaine » en s’exhibant sur la piste d’une boîte de nuit de Lagos au son des tambours, comme aurait dit Rose Laurens. Sans grâce ni rythme, il bouge vaguement et tape des mains. Bof ! C’est moins branché que la désormais célébrissime fête de la Musique à l’Elysée, mais tout aussi déplacé et ridicule. Et surtout plus immature encore.

Imagine-t-on un autre président de la République française – même Hollande, même Sarkozy – dans de tels dévoiements de la fonction présidentielle ? Le scooter de Hollande était involontaire. La teuf africaine de Macron, elle, se veut, avec la suffisance habituelle de son auteur, un acte de communication doté d’une signification profonde.

En fait, ce comportement révèle un manque de maturité étonnant et un goût prononcé de l’exhibition personnelle. L’impression de malaise devant un comportement si marqué par l’adolescence incite à la réflexion. À quel Président les Français ont-ils confié leur destin ? À quelle personnalité ? Et dire que certains croyaient que Macron incarnerait avec sérieux et dignité le renouveau de la fonction présidentielle !

Mais si, voyons, l’autorité est bien au rendez-vous. L’autorité ? Non, l’autoritarisme !

Autoritarisme. Le « Je suis votre chef » rappelé maladroitement aux militaires, comme si ces hommes et femmes capables du sacrifice suprême avaient besoin de cette inutile et obscène piqûre de rappel. Un vrai chef n’a nul besoin de préciser qu’il est le chef. Hélas, sa scolarité à l’ENA n’a pas appris au jeune Macron cette évidence humaine.

Autoritarisme quand on met à pied, au mépris de toutes les règles, un ambassadeur respecté et efficace, coupable de dire ce qu’il pense d’un gouvernement brillamment réélu. Ah, mais le gouvernement hongrois de Viktor Orbán fait partie de ce que l’on qualifie hypocritement de « vent mauvais ». Éric Fournier, ambassadeur de France, a juste commis un délit d’opinion, si curieusement révélé par Mediapart.

Toutefois, mettons au défi Macron d’être aussi brillamment réélu qu’Orbán dans quatre ans. Et mettons-le au défi de se remettre en cause à mi-mandat, comme l’a annoncé le nouveau président mexicain Andrés Manuel López Obrador.

Ces défis-là ne seront jamais relevés. Car les autoritaristes sont des faibles ; seule leur inconscience les protège de leur propre ridicule.

 

Source : synthesenationale