Alors qu’une majorité de pays européens a clairement fait comprendre son hostilité à une vague migratoire qui ne cesse guère, le président français continue de faire la sourde oreille. Bien muet dans l’affaire de l’Aquarius jusqu’à son dénouement, Macron sait pertinemment que la politique pro-migrant qu’il mène exaspère les Français. Une politique semblable à l’Allemagne où le nouveau ministre de l’Intérieur a la dignité de s’opposer à la folie de Merkel. Critiqués et esseulés, Macron et Merkel se serrent les coudent et partent en croisade pour une Europe plus libérale encore. Ecœurant !
Vite ! Il faut trouver un nouveau moteur à la sacro-sainte « construction européenne ». Les tensions et le rejet légitime suscités par la politique pro-immigrationniste sont devenus si forts en Europe que les deux principaux « moteurs européens » ont dû changer de partition dans la précipitation. Les Européens ne veulent pas des Syriens et des Africains ? Ils les auront quand même avec une nouvelle monstruosité en prime. Son nom ? Un budget pour la zone euro. L’hydre européenne est décidément increvable avec des promoteurs aussi acharnés qu’une chancelière en bout de course et le dernier né du capitalisme bancaire.
Les Européens méprisés par l’axe Berlin-Paris
Se croyant toujours auréolé (ou faisant mine d’y croire) de son succès en mai 2017, Macron impose aux Français une politique dont ils ne veulent pas. Il en est conscient et c’est pourquoi il a commencé à fustiger l’Italie au sujet de l’Aquarius qu’au moment où il était certain que le bateau rejoindrait l’Espagne. Faux gentil, et vrai méchant, Macron ne veut pas fermer les frontières, mais ne peut pas dire qu’il les laisse grande ouverte… Merkel, elle, n’a pas pris de gants depuis 2014 et a fait savoir aux dizaines de millions de pauvres qui peuplent l’Afrique et le Moyen-Orient que l’Allemagne les accueillera pour en faire des salariés à très bas prix. Mais la révolte gronde finalement outre-Rhin où les violences, le communautarisme et le djihadisme commencent à peser lourd sur les Allemands.
86 % d’entre eux sont favorables à l’expulsion de tous les migrants qui n’ont rien à faire en Allemagne. Merkel est seule contre le peuple allemand et contre son ministre de l’Intérieur qui a appelé à la fin du cirque. Pour s’accrocher au pouvoir, la mère Merkel a dû s’allier avec la CSU qui ne veut plus des ces millions de « chances pour l’Allemagne ». Isolée et au bord du précipice, Merkel se cherche des alliés et vient frapper à la porte de Macron… Il y avait une seule adresse à éviter pour le futur des Européens, et Merkel s’y est précipitée…
Les deux compères se sont retrouvés non loin de Berlin pour décider du sort de l’Europe. Rien ne doit changer. Les nouveaux migrants sont invités à venir rejoindre les cohortes de bouches inutiles et futurs haineux de la France et de l’Europe. Seule garantie laissée aux autres membres de l’UE qui ne font pas de délire pro-migrants : certains migrants seront peut-être amenés sur des « plateformes régionales de débarquement » situées en dehors de l’UE. Une infime partie des migrants sera donc triée ainsi tandis que les ONG et passeurs continueront de déverser le gros des troupes directement en Grèce, Italie et Espagne.
Jamais à court d’idées allant à l’encontre de l’intérêt de leur population, ils décident de concentrer officiellement leurs efforts sur une intégration plus forte au sein de l’UE. Les Allemands n’ont pas voulu des bêtises de Macron, mais dos au mur Merkel a finalement accepté l’idée d’un budget pour la zone euro. Dernière pièce de l’effacement de la souveraineté française, le budget européen consacrera la toute puissance de Bruxelles. La France ne sera plus qu’une région du monstre européen et devra reverser tous ses revenus dans l’espoir d’en récupérer une petite partie. La soumission absolue.
Les Européens ne veulent plus d’immigration. On leur en redonne. Les Européens ne veulent plus de cette Europe qui méprise les Etats et les aspirations de leurs peuples. On les oblige à abandonner le peu de souveraineté qu’il leur restait. Il est temps que les pays sérieux comme l’Italie, l’Autriche, la Pologne et la Hongrie (pour ne citer qu’eux) fassent comprendre à Macron et Merkel que leur toute-puissance ne vaut que si on veut bien croire aux effets de la poudre de perlimpinpin.
Source : 24heuresactu