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mardi, 08 mai 2018

De Washington à Canberra, Macron ou la stratégie de l’esquive

Publié par Guy Jovelin le 08 mai 2018

Rédigé par notre équipe le 07 mai 2018.


Bien heureux comme un président français hors de France. Après son voyage aux Etats-Unis qui a laissé songeur plus d’un observateur averti, Macron a passé une semaine en Océanie où il notamment assuré travailler à un rapprochement « stratégique » avec l’Australie. Ces vacances auraient dû lui redonner un peu d’allant à son retour à Paris, mais les casseurs du 1er mai et les difficultés présidentielles avec la langue de Shakespeare ont annihilé ce plan de comm’ bien travaillé.

La magie de l’étranger n’opère plus avec autant d’efficacité qu’autrefois. Tous les présidents l’ont compris, l’Elysée est une cage dorée contre laquelle tous les mécontents viennent taper. Et avec les politiques qui se suivent et se ressemblent étrangement depuis 40 ans, les mécontents sont nombreux et de plus en plus énervés. La solution est simple, on prend un avion à 20 000 euros de l’heure (pas encore d’Air Force One car Macron n’a pas réussi à imposer son rêve d’imitation béat des Etats-Unis) et on part tourner de belles images dans des contrées exotiques.

Du vide oui, mais de dimension internationale !

Cette fois-ci, c’est l’Australie qui a eu l’honneur d’accueillir un président français désireux de fuir le spectre des grèves et du mécontentement. Une arrivée qui pourrait paraître précipitée tant la hotte du père Macron était bien vide. Il aura fallu ramer et montrer que la France et son économie vont bien en signant des contrats dans le domaine de l’armement. La gentille France qui veut la paix partout dans le monde ne dit jamais non à un contrat à la finalité létale.

Contrats signés, chèques espérés, mais c’est un peu court pour faire de ce long déplacement un succès. Alors, Macron joue au stratège et explique doctement que l’axe Paris-Delhi-Canberra est essentiel pour contrecarrer l’hégémonie d’une puissance bien connue dans la région. Macron aurait-il enfin décidé d’arrêter de jouer au valet de Trump ? Que nenni, le président français vise la Chine et non pas les Etats-Unis. Une pique que n’a pas apprécié Pékin et qui l’a fait savoir d’emblée.

Les Chinois n’ont pas peur de dire ce qu’ils pensent contrairement à un Macron qui n’ose critiquer son nouveau meilleur ami : Donald Trump. Ce dernier a pris le temps de mimer les exécutions perpétrées par les terroristes au Bataclan. Un mauvais sketch fait devant une NRA attaquée par certains citoyens américains traumatisés les dernières tueries aux Etats-Unis. L’exemple du Bataclan avait déjà servi au président américain sans que son ami Macron lui dise de le laisser de côté pour régler les problèmes inhérents aux Etats-Unis. La lâcheté de Macron se répète grossièrement puisque (peut-être coupé du monde en Océanie), il est le seul responsable politique français à ne pas avoir réagi.

Macron est bien sous la coupe de Trump et non pas l’inverse. Lors de son voyage à Washington qui n’a débouché sur rien, les équipes de Macron ont tout fait pour distiller dans les médias, l’idée que le président américain est friand des conseils de son homologue français. Emmanuel serait le bon génie de Donald en lui soufflant quelques idées sur le plan international. Est-ce Macron qui a soufflé l’idée de bombardement en Syrie ? La stratégie est simple du côté de l’Elysée. Si Trump prend une décision jugée positive alors c’est la voie macronienne qui a été entendue. Si une décision est jugée désastreuse alors le silence radio se fait. La témérité présidentielle est bien faible.

Le temps du retour à Paris est venu. Il va falloir se pencher sur les cheminots, les grévistes d’Air France, les retraités, les chômeurs, les pauvres, les étudiants, les classes moyennes en voie de disparition… En un mot il va falloir s’occuper des Français ! Dure tâche qui va appeler de nouveaux voyages un peu partout à l’étranger pour ne pas se salir les mains. Comme dirait l’un des députés de la majorité, Macron a été élu pour faire ce qu’il veut et non pas pour s’emmerder avec un pays de ploucs. Quand même !

 

Source : 24heuresactu

samedi, 05 mai 2018

Analyse spectrale du marigot !

Publié par Guy Jovelin le 05 mai 2018

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 Le billet de Patrick Parment

Il regarde en haut, il regarde en bas.Il regarde à droite, il regarde à gauche et il ne voit que l’horreur. C’est le drame d’un peuple à un moment donné, il n’y a personne. Henry de Montherlant

Entre les défilés du 1er mai qui ont acté la mésentente des syndicats et la « fête à Macron » initiée par François Ruffin, thuriféraire des Insoumis vivement soutenu par Jean-Luc Mélenchon, on assiste à des manifs d’arrière-garde d’une France qui refuse que ça bouge, d’une France figée. La plupart des participants à ces deux manifs sont des nantis qui ont non seulement la sécurité de l’emploi mais de surcroît les avantages de leur profession qu’il s’agisse des cheminots, des électro-gaziers ou des fonctionnaires divers et variés. A une exception toutefois, les agents hospitaliers qui sont véritablement des laissés pour compte de la fonction publique. Ce qui est proprement scandaleux.

La France périphérique, autrement dit la France profonde qui est la grande victime ou plutôt la grande ignorée des pouvoirs et donc des bonheurs du système libéral, ne figurait pas au rang des manifestants. Pas plus que les immigrés que nos bonnes consciences de gauche s’évertuent pourtant à défendre et à faire descendre dans la rue quand ça sert leurs intérêts idéologiques. Marrant d’ailleurs comme la télévision ignore ces populations hormis les nègres qui parsèment les sujets d’actualité, histoire de montrer que la France est bien un réceptacle multiracial. A ce petit jeu, le pouvoir est bien évidemment complice vu que ça conforte la tambouille libérale.

Donc, il s’agit de marquer une opposition à Emmanuel Macron qui a entrepris de réformer, à sa manière, le pays et ses institutions au sens très large du terme. J’entends bien que quand on n’est pas macro-jupitérien-compatible on ait envie de manifester son opposition en criant au loup ! Mais que nous proposent toutes ces oppositions ? Rien. Que dalle !

A droite la mère Le Pen est en plein délire existentiel car peu remise de sa raclée présidentielle ! Le camarade Laurent Wauquiez s’escrime à asseoir son pouvoir face à une opposition de moins en moins feutrée. Il a remis entre les mains de Luc Ferry et Virginie Calmels le soin d’élaborer un programme ! Autant demander à Groucho Marx de réécrire Le Capital.

A gauche, même Bérézina. Le camarade Mélenchon s’est pris le melon mais n’a aucun programme sérieux et son anticapitalisme ne se manifeste guère en dehors de ses saillies oratoires. Côté Benoît Hamon, on est plein de bonne volonté mais y a personne pour exprimer cette volonté. Quant à Olivier Faure, il gît sur les ruines du socialisme à la sauce hollandaise.

Au final, tout ça donne quoi ? Rien.

Emmanuel Macron peut continuer peinard ses réformes, les Français ne moufteront pas, quitte à en prendre plein la figure. Et si, comme me le suggère un ami, Macron arrive à baisser les impôts d’ici la prochaine échéance présidentielle, il a en poche son ticket pour un deuxième mandat.

 

Source : synthesenationale

mardi, 01 mai 2018

Macron aime les ristournes de campagne

Publié par Guy Jovelin le 01 mai 2018

Rédigé par notre équipe le 30 avril 2018.

 
Emmanuel Macron serait-il le génie de la finance, le gestionnaire génial qu’il prétend être ? Rien dans sa politique ne le laisse supposer, mais il semblerait que lorsqu’il s’agit de défendre son intérêt propre, Macron est d’une redoutable efficacité. Sa curieuse campagne présidentielle constitue un parfait exemple de la machinerie macronienne. L’organisation de meetings à prix imbattables voire même gratuits. Le charme de Macron n’a pas fait effet que sur les électeurs… 

La montée en puissance d’Emmanuel Macron en 2016-2017 n’a pas été tout à fait orthodoxe. Parti de rien, le ministre qui a échoué aurait convaincu un à un les futurs marcheurs lesquels auraient fini par rallier des millions de votants. Même histoire avec l’argent. Macron dans sa déclaration de patrimoine est sans le sou, mais il n’a eu aucun mal à rassembler des millions issus de donateurs très généreux. Son dîner londonien avait suscité des interrogations légitimes, plusieurs candidats s’étaient étonnés du cash qui coulait à flots. Mais les rumeurs et questions ne devaient en rien changer la trajectoire gagnante alors tout a été mis de côté jusqu’à aujourd’hui.

GL Events n’aime pas l’argent

C’est ainsi que Mediapart publie une enquête – plus d’un an après les faits et deux semaines après l’interview qui n’a accouché de rien. Elle révèle que le candidat Macron a bénéficié d’une grande générosité de la part de la société GL Events. Une société lyonnaise spécialisée dans l’organisation d’événements qui a pour particularité d’avoir un dirigeant proche de Gérard Collomb. Avant d’être ministre de l’Intérieur, ce bon Gérard fut le premier soutien politique à encourager Macron à voler de ses propres ailes. Faire travailler les amis pourquoi pas ? Mais les faire travailler à perte ? L’amitié a ses limites…

Ainsi, Mediapart débarque et estime bien longtemps après les faits que Macron a bénéficié de ristournes démentielles afin que sa campagne puisse être lancée et respecte bon an, mal an les règles en la matière. Ainsi, pour lancer le monstre, le meeting à La Mutualité à Paris en juillet 2016 aura coûté la modique somme de zéro euro. Coût de la location de la salle : zéro euro. Une belle négociation suivie d’une réduction de 15 000 euros. Coût total donc : zéro euro ! Voilà l’homme qu’il faut à la France. Un homme capable de négocier une salle réputée accueillant du public (socialiste à l’époque) avec toute la logistique pour aucun frais ! La classe.

La scène se répète quelques mois plus tard Porte de Versailles avec une ristourne de seulement 9 000 euros sur le matériel. Deux affaires dont se défend la société GL Events qui parle de « geste commercial ». Une prestation devenue gratuite n’a plus rien d’un geste commercial, mais il faut faire semblant d’y croire sinon on est vite relayé dans le camp des fake news. Pourquoi réaliser des prestations à perte ? Peut-être pour être bien introduit dans les cercles du pouvoir une fois la mascarade réussie. Là, les bourses pourraient se détendre un peu plus, car il ne s’agit plus d’argent privé…

Tout cela n’est qu’ignoble suspicion. Il est important d’oublier tout ce qui a été lu ici et se concentrer sur l’essentiel : le couple Macron paye sa taxe d’habitation comme tout le monde. Ils ont beau se vautrer sous les ors de la République, ils payent de leur propre denier. L’information issue de l’Elysée à des fins de propagande est encore une fois grotesque. Arrivé il y a un an, ils ne recevront leur avis de taxe d’habitation qu’à la fin de l’année… Entre mensonges et fausses nouvelles, le pouvoir s’emmêle de plus en plus les pinceaux !

 

Source : 24heuresactu

mercredi, 25 avril 2018

A Washington Macron s’est couché devant Trump – Vidéo

Publié par Guy Jovelin le 25 avril 2018

macron,trump,ue

Trump a littéralement fait crouler Macron sous les flatteries, disant à plusieurs reprises que Macron était le meilleur président de France de tous les temps: « Vous avez là avec Macron le meilleur président de tous les temps. » Évidemment du point-de-vue du président américain, Macron est un très bon sous-président puisqu’il s’est couché devant lui. Le président français s’était rendu aux USA se faisant fort de défendre la position de l’UE sur l’accord nucléaire avec l’Iran, c’est-à-dire de ne surtout pas l’abroger.  Cet accord que Trump, très remonté depuis sa campagne électorale, s’apprête à déchirer.  Or lors de la conférence de presse commune (voir ci-dessous) il s’est avéré que les deux présidents s’étaient finalement entendu, de l’aveu de Macron et de Trump, sur… la rupture de l’accord. Vous avez bien lu: il n’y a pas eu de statu quo, pas de constat de mésentente, NON! pas du tout, mais  la plus belle reculade diplomatique qui ait été donnée à voir en un temps si réduit. Une reculade complète de Macron qui s’est avoué en faveur de la rupture de cet accord, précisant que les points-de-vue s’étaient rapprochés… Certes, ils se sont rapprochés et même rejoints, mais c’est Macron qui a tout cédé!

Cela avait commencé lors de la brève intervention qu’Emmanuel Macron a faite sur sur la porte du Bureau Oval, devant la presse. Intervention où, suite à la question d’un journaliste il a répondu avec culot et fermeté, brûlant la politesse à Donald Trump, qu’il était absolument et définitivement  opposé  à la rupture de l’accord nucléaire avec l’Iran. Il n’avait pas plutôt fermé la bouche que Donald Trump l’a mis KO debout; un Donald Trump furibond qui a dit avec force adjectifs colorés toute sa haine de cet accord infâme qui avait coûté des sommes fabuleuses aux USA. Macron à ses côtés n’en menait visiblement pas large. Il semble que durant l’heure et demi de discussion qui s’en est suivie, Macron se le soit tenu pour dit. Lors de la conférence de sortie de discussion, Macron avait complètement oublié qu’il était venu pour convaincre Donald Trump, au nom de l’UE dont il se targue d’être le représentant, de ne pas toucher à cet accord. Il l’avait tellement oublié qu’à la question d’un journaliste français qui lui demandait s’il avait cédé aux instances de Trump il s’est justifié en arguant du fait qu’une discussion était destinée à rapprocher les points-de-vue puisque Donald Trump avait fait la concession de rompre l’accord mais avec le projet d’en faire un autre qui inclurait le Yémen et la Syrie…

D’une part : quel rapport y a-t-il entre la situation au Yémen qui se fait bombarder par l’aviation saoudienne et la Syrie maintenant quasiment complètement libérée, et le nucléaire ?

D’autre part: quand on sait combien l’accord existant a coûté en diplomatie pour aboutir, un éventuel autre accord élargi ne sera certes pas conclu durant la présidence de Trump ni celle de Macron et entre-temps le Moyen-Orient risque fort d’être à nouveau plongé dans un chaos encore pire que celui qui règne actuellement, si toutefois ce chaos ne s’étend pas au monde entier. L’Iran ayant promis en cas de rupture de reprendre ses recherches nucléaires.

Enfin, Cet additif d’élargissement d’un très éventuel accord nucléaire au Yément et à la Syrie n’est de toute évidence qu’un os que Trump a donné à ronger à son toutou pour qu’il ne perdre pas tout-à-fait la face. Quant à un rappel de retour aux règles de l’OMC dont Trump se moque éperdument, il n’y a pas eu la moindre concession américaine, et pour ce qui concerne l’accord de Paris sur le climat, il n’en a même pas été question.

Mais Jupiter peut  rouler les mécaniques, Trump l’a caressé, embrassé, cajolé et l’a intronisé meilleur président de France de tous les temps avec un paternalisme dégoulinant.

Les prétentions européistes de M. Macron sont mal parties

La leçon a tirer de cela c’est qu’Emmanuel Macron qui voulait s’affirmer en chef de file de l’Union européenne au cours de ce voyage, a d’énormes progrès à faire s’il veut être crédible. Et ainsi, peut-être que Donald Trump, indirectement, a donné sa pierre contre les prétentions fédéralistes de l’UE dont Macron se voudrait le chef.

Inutile de dénoncer les fanfaronnades des deux présidents à propos de leur attaque contre la Syrie et autres mensonges habituels afférant à leur rôle au Moyen-Orient. Tout cela est dans la vidéo.

 

 

Source : medias-presse.info

vendredi, 20 avril 2018

Elections européennes : la propagande entre en Marche

Publié par Guy Jovelin le 20 avril 2018

Rédigé par notre équipe le 19 avril 2018.

 
 
 
Les politiques pro-européennes et tristement anti-françaises ne connaissent pas de pause. Entre deux lois copiées sur des directives bruxelloises iniques, les responsables politiques font comprendre aux Français qu’ils ne sont pas assez enthousiastes et qu’ils en prendront encore plus pour changer d’avis sur l’Europe et bien voter. Alors que les élections européennes n’auront lieu que dans un an, Emmanuel Macron est déjà entré en campagne. Il faut convaincre l’électeur aujourd’hui pour mieux l’enfoncer demain.

Macron croit-il avoir éteint l’incendie qui menace son château de perlimpinpin ? Il semblerait que ses deux prestations télévisuelles où il n’a cessé de s’auto-encenser aient suffi à lui regonfler un ego surdimensionné. Cette semaine est donc placée sous le signe d’une de ses marottes : l’Union européenne. Invité à prendre la parole devant les parlementaires européens mardi, Macron a ressorti les funestes refrains : l’Europe protège et doit être ouverte à tous les vents et donc à tous les migrants.

L’Europe bruxelloise jusqu’à la lie

Dans le viseur du président, les « démocraties illibérales » ont été vilipendées. Le concept porté par le président hongrois Viktor Orban est la hantise absolue du libéral Macron. Il faut tuer dans l’œuf les espoirs de millions d’Européens et de Français alors on fait mine de s’intéresser au peuple en faisant jaillir l’idée de « consultations citoyennes ». On aurait pu penser qu’une fois lancée à la volée, l’idée retomberait comme un soufflé, mais non. Macron a de la suite dans les idées et lors de son déplacement dans les Vosges ce mercredi, il a mené une première « consultation citoyenne » sur le thème de l’Europe.

C’est à Epinal précisément que cette première a eu lieu. Les Français vont avoir droit à toutes une séries de représentations théâtrales puisque ces fameuses consultations auront lieu jusqu’au mois d’octobre. De quoi bien préparer les esprits avant la campagne officielle des européennes… Et comme d’habitude, les risques pris par le fondateur d’En Marche sont aussi limités que calculés. Trois cent personnes avaient pris place pour écouter sagement le président dérouler son discours. Des Français conquis par Macron et qui étaient là en tant que fans et non pas comme des citoyens concernés par la question européenne.

L’échange était si grotesque que les journaux ont dû le souligner. A quoi sert de bassiner les Français avec des « consultations citoyennes » si c’est pour marcher sur le résultat des referendums (que les politiques se gardent désormais de manier) ? La question est finalement venue (via Internet) et Macron qui l’attendait certainement – était-ce encore une fois préparé ? – a répondu avec gourmandise : « Je comprends le malaise. Certains voulaient l’Europe mais pas celle-là. Avec ces consultations, on rentre dans le détail et on chasse les fausses idées. La responsabilité de la trahison démocratique revient à la France, pas à l’Europe ». Il y a donc eu trahison selon les propres mots du président, mais il serait dommageable de revenir dessus. L’Europe est si belle quand elle se moque éperdument de l’avis et des aspirations des peuples !

Les élections européennes seront un test important pour la macronie. Une victoire écrasante des candidats pro-Bruxelles serait perçue comme un blanc-seing pour saigner la France plus rapidement encore. Les patriotes de tous les pays devront se rendre aux urnes pour donner à l’Union européenne un Parlement qui ne leur fasse pas honte et qui ne travaille pas à leur élimination. Les Européens ont déjà fort à faire avec la Commission, se délester d’un Parlement aux ordres de l’ultra-libéralisme ne serait pas de trop !

 

Source : 24heuresactu