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jeudi, 15 mars 2018

Illettrisme, absentéisme, paupérisme

Publié par Guy Jovelin le 15 mars 2018

 
POSTÉ LE 13 MARS , 2018, 11:00
 
 

absentéisme,illettrisme,macron,paupérismeEmmanuel Macron est en forme. Il réforme, il transforme. Alors pratiquement ? Eh bien, pratiquement rien ! On en reste au cadeau Hollande-Macron : 1 118 euros d’impôts supplémentaires par foyer fiscal en 2017 et à l’augmentation de la CSG prélevée à la source, ce qui diminue sensiblement le pouvoir d’achat, baisse durement ressentie par les plus modestes. Une étude de l’INSEE estime que, globalement, le pouvoir d’achat des ménages sera, au final, amputé en 2018 de 4,5 milliards d’euros. De façon générale, aucun indice sérieux ne peut être trouvé qui puisse faire penser que les choses iront mieux, pour preuve les causes fondamentales, parmi d’autres, de cette situation ci-après évoquée : l’illettrisme, l’absentéisme, et le paupérisme.
L’illettrisme. 6 millions d’adultes rencontrent en France des difficultés dans la maîtrise de la langue française, et 9 millions avec l’écrit, ce qui place la France parmi les plus mauvais élèves de la classe internationale. L’illettrisme gangrène évidemment le monde du travail et rend quasi inatteignable l’objectif officiel de diviser par deux le taux d’illettrisme à l’horizon 2025.

1,5 million de personnes ayant un emploi sont concernées par ce handicap. Comment pourrait-il en être autrement dans un pays où se trouvent quelque 14 millions d’immigrés, en majorité arabo-africains, et où il en arrive en moyenne 300 000 nouveaux chaque année ?

L’absentéisme. C’est 28 jours par an dans la fonction publique et 16 jours dans le privé. Des médecins « spécialistes » demandent directement au « patient » : « Combien voulez-vous ? 3 jours ? 6 jours ? » et, bien sûr, les vacances restent la priorité absolue, à tel point que nombreux sont les parents qui prennent désormais autant de vacances que les enfants. Par ailleurs, jours de congé officiels et RTT, c’est 43 jours par an dans le public et 27 dans le privé. À ce florissant farniente, s’ajoutent les 3 millions de jours de grève annuels et comme, souvent, ces jours de grève sont payés, pourquoi s’en priver ?
Le paupérisme. Cette fuite devant le travail organisée et entretenue par les syndicats, largement subventionnés par l’argent public, comme chacun le sait, engendre logiquement la pauvreté, et dans bien des cas la misère. C’est ainsi que le nombre des personnes vivant sous le seuil de pauvreté a augmenté d’un million depuis la crise de 2008, pour atteindre près de 9 millions, dont 39 % d’immigrés. La proportion de ménages sans aucune ressource a augmenté en France de 5 points par rapport à 2010, pour atteindre 19 % en 2016, dont 53 % d’immigrés. Ils survivent parce qu’ils sont assistés, mais certains qui ont faim ne viennent pas vous le dire.

On sait aussi qu’une majorité de paysans – agriculteurs et éleveurs –, après avoir travaillé toute leur existence depuis 5 heures le matin, sans avoir jamais pris un jour de vacances (les heures de repos étant consacrées à répondre à la paperasse administrative exigeant, par exemple, de prouver qu’il n’y a pas dans l’écurie de mouton à 5 pattes, réponse à remettre en 12 exemplaires) – eh bien, ces travailleurs-là arrivent avec peine à obtenir une retraite de 500 euros par mois !
Les mal-logés en ville se comptent par millions, alors que 45 milliards d’euros ont été investis dans la « politique de la ville » depuis 12 ans et que l’aide au logement s’est élevée en 2017 à 17,9 milliards d’euros.

Je dois avouer que je ne parviens pas à comprendre comment, dans un pays comme la France, dont la gouvernance consacre chaque année plus de 700 milliards d’euros au « social », on en est arrivé à une telle situation, alors que, lorsqu’on sort de chez soi à Paris, on rencontre des mendiants à tous les coins de rue. À Paris même, le nombre de SDF serait de 5 000 individus, en majorité des Roms et des immigrés venus de l’Est de l’Europe.

Tout cela est le résultat d’une incurie exceptionnelle, où l’on voit une partie de l’aide octroyée absorbée par ceux qui sont chargés de la distribuer, où l’on voit aussi 28 associations qui militent pour l’invasion de la France par toute la misère du monde, certaines d’entre elles étant subventionnées par l’argent public. Je rappelle à ce propos que 4,5 milliards d’euros sont remis chaque année par l’État à des centaines de milliers d’associations – les associations « amies » en tête.

« Ne vous fatiguez à essayer de comprendre, m’a dit un brave Français au salaire modeste, amputé de 750 euros par an en règlement de la CSG. Tant que la France sera administrée par des partis divisés et dérisoires et des syndicats démagogues et destructeurs, engraissés par des milliards d’euros chaque année, tirés de la poche du contribuable, ça ne marchera pas ! »

 

Source : les4verites

mardi, 06 mars 2018

Chômage : les promesses du candidat Macron partent en fumée

 Publié par Guy Jovelin le 06 mars 2018

Rédigé par notre équipe le 05 mars 2018.

Avec Macron comme président, le chômage ne serait plus qu’un mauvais souvenir. Pour les quelques malheureux qui y seraient encore confrontés, l’Etat serait un prince. De quoi enthousiasmer l’électeur-gogo, mais les belles promesses ne tiennent que le temps de la campagne… Dès lors qu’il faut faire les comptes, l’élan de générosité est beaucoup moins important. Le texte présenté par Muriel Pénicaud sur l’assurance-chômage se charge de rappeler cette réalité.

On regrette déjà le temps de la campagne présidentielle. A l’époque on pouvait croire avec raison qu’un vrai vent de changement allait pousser Hollande et tous ses sbires sur la touche. C’est pourtant son protégé Macron qui a raflé la mise. Depuis, il enterre une à une les promesses qui ont pu laisser croire que demain serait mieux qu’hier. Le dernier enterrement en grande pompe concerne le chômage. Ce dernier se porte malheureusement toujours aussi bien malgré le silence assourdissant qui ponctue les publications mensuelles. L’enterrement concerne plutôt les promesses relatives à l’assurance chômage… Le hasard, certainement…

Promesses et belles paroles

« Nous permettrons à tous les travailleurs d’avoir droit à l’assurance-chômage. Les artisans, les commerçants indépendants, les entrepreneurs, les professions libérales, et les agriculteurs disposeront, comme les salariés, de cette protection ». Autrement dit, Macron dans son programme imprimé noir sur blanc et relayé avec fanatisme par les médias promettait une « assurance-chômage universelle ». Il faut croire que la réalité jupitérienne est moins attrayante que les promesses électorales puisque la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, est sortie du bois avec un texte au rabais.

Les non-salariés pourront toujours prier pour avoir le droit à une assurance-chômage digne de ce nom, car la ministre a concocté une petite potion bien indigeste. Seuls les indépendants placés en liquidation judiciaire auront le droit à une assurance-chômage. Et ce n’est pas fini, car pour y avoir droit, il aura fallu tirer un bénéfice annuel autour de 10 000 euros. Cela revient à gratifier d’une assurance-chômage quelques milliers d’indépendants. La révolution macronienne a des accents de lilliputiens.

Cela se vérifie encore avec la mesure phare qui est tellement rapiécée qu’elle pourra à peine éclairer une cave sordide qui servira de logement à une prochaine victime du macronisme. Les salariés démissionnaires pourront bénéficier une fois tous les cinq ans des droits à l’assurance chômage. Cette promesse est respectée sauf que les conditions qui lui sont associées sont si drastiques que les heureux élus seront encore une fois très peu nombreux.

Ainsi, il faudra justifier de cinq années de travail sans interruption (un petit mois sans boulot et on peut dire adieu au chômage) et avoir un « projet d’évolution professionnelle » qui devra être jugé « réel et sérieux » avant même la démission. C’est à la commission paritaire régionale compétente de dire ce qui est sérieux ou non… Quand les planqués du service public passent au crible le sérieux d’une offre privée, des cheveux vont être arrachés… Cerise sur le gâteau, il faudra que le projet réponde « raisonnablement aux besoins du marché du travail ». Le tribunal de l’Inquisition aura tout loisir de découper en rondelles les projets qu’il n’aime pas.

Les promesses macroniennes sont donc très loin d’être respectées et les jeux parlementaires finiront de détruire un texte minable au regard de l’annonce électorale. Les politiques nous ont habitué aux reniements, mais avec Macron tout devait changer… Ceux qui ont cru à cette fable ont cru toutes les belles promesses du banquier. Maintenant il va falloir compter les retournements de veste. Un travail à plein temps qui pourrait peut-être créer de l’emploi !

 

Source : 24heuresactu

vendredi, 02 mars 2018

Santé publique : le cynisme de Macron

Le mépris du paysan français

Il n’a pas se départir ni de sa morgue ni, surtout, de son cynisme lorsque ses interlocuteurs lui faisaient part de leur crainte quant à la politique du gouvernement, qu’il s’agisse de l’interdiction programmée du glyphosate ou du traité de libre-échange avec le Mercosur. Cynisme, puisque, d’un côté  il a joué, non sans motif, la carte de l’écologie et de sa responsabilité en tant que chef d’Etat en matière de santé publique pour justifier l’interdiction prochaine du glyphosate, sans pour autant que cette sortie soit préparée, tout en n’hésitant pas, de l’autre, à considérer sans aucune pudeur que le dogme libre-échangiste de l’ouverture des frontières devient subitement plus important que la santé publique lorsqu’il s’agit d’importer de la viande bovine d’Amérique latine, élevée dans des conditions sanitaires qui sont loin d’offrir toutes les garanties qu’on impose, avec raison du reste, à nos propres éleveurs — il en est d’ailleurs de même du glyphosate, puisque, tandis que les paysans français ne pourront bientôt plus en utiliser, toutefois, Bruxelles continuera d’imposer sur nos étals, avec la complicité du pays légal républicain, des produits contenant des traces de l’herbicide réputé cancérigène…

Le mépris de l’éleveur français

S’agissant du traité avec le Mercosur, ce seront plus de 100 000 tonnes supplémentaires de viandes qui arriveront en Europe d’Amérique latine, sans compter les importations supplémentaires en provenance du Canada dans le cadre du CETA,  le tout représentant plus de la moitié de la production européenne, si bien que la France « risque de perdre 20 à 25 000 exploitations » si l’Europe signe l’accord, assure Christiane Lambert, présidente de la FNSEA.

Mais les éleveurs dénoncent surtout l’entrée sur le marché européen de viandes produites à des coûts d’autant moins onéreux que les animaux sont gavés aux farines animales, aux OGM ou aux hormones ! Ainsi le même Macron qui, avec des trémolos dans la voix, invoque sa responsabilité de chef d’Etat pour justifier l’interdiction du glyphosate est prêt à oublier cette même responsabilité dans ce qui se révélera sans doute comme un des plus grands scandales non seulement économiques, pour les éleveurs français, mais également alimentaires et sanitaires pour les consommateurs !

Le mépris du consommateur français

« On ne peut pas d’un côté, dans le cadre des états généraux de l’alimentation prôner la souveraineté alimentaire saine et durable et de l’autre côté accepter de la viande issue de productions qui ne respectent en rien tous les critères qui nous sont imposés en Europe », souligne Dominique Langlois, président de l’Association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes. Et ce, alors même que les scandales sanitaires entourant la viande se multiplient, notamment au Brésil. Or Macron — comme pour la SNCF sur laquelle nous reviendrons la semaine prochaine — est, on le sait, un homme très pressé lorsqu’il s’agit de servir les intérêts de l’oligarchie internationale aux dépens des intérêts français. C’est pourquoi, il souhaite boucler cet accord au plus tard d’ici la fin mars, avant le début de la campagne présidentielle au Brésil.

Puisqu’il ose revendiquer non sans cynisme sa responsabilité, eh bien, il ne faudra pas hésiter à la lui rappeler lorsque les scandales sanitaires éclateront : c’est en toute connaissance de cause qu’il les aura favorisés au nom de son dogme ultralibéral et en raison de son mépris à la fois pour la pérennité de l’élevage français et pour la santé des consommateurs français — il est vrai que lui ne mangera pas du bœuf brésilien gavé aux OGM ou aux farines animales  : cette viande-là est d’ores et déjà réservée aux Français « qui ne sont rien ».

lundi, 26 février 2018

Macron fait le coq au Salon de l’agriculture

Publié par Guy Jovelin le 26 février 2018

Rédigé par notre équipe le 25 février 2018


Le Salon de l’agriculture a débuté hier et a d’ores et déjà eu la « joie » de recevoir un président toujours aussi soucieux de baratiner son auditoire pour mieux faire passer la pilule du libéralisme. Chahuté à plusieurs reprises, Macron a perdu son calme. Loin de l’ambiance feutrée des clubs pour ultra-riches, le chef de l’Etat a bien du mal à se faire passer pour ce qu’il n’est pas : le protecteur des travailleurs (de la terre).

Passage obligé pour tous les présidents, le Salon de l’agriculture est un bon moyen de prendre la température de la France. Une France dont on ne parle jamais vraiment sauf entre un sujet entre le froid qui arrive en hiver et les chutes de neige trop ou pas assez abondantes dans les stations de ski. La France rurale se meurt et cela fait des années que ça dure. Chirac aimait les agriculteurs, mais n’a pas fait grand-chose pour eux, Sarkozy les méprisait, Hollande s’en foutait comme de tout (sauf pour remplir sa bedaine) et Macron ne les entend même pas.

Tous les accords ne se valent pas

Déambulant dans les stands à la recherche de l’image sympa qui tournera dans toutes les rédactions pendant 48 heures, le président de la République a dû discuter avec les culs-terreux qui se plaignent. Et ils sont nombreux ! Des revenus indigents, des retraites inexistantes et des lois qui les tuent à petit feu. Sans surprise, on constate que les jeunes générations ne se bousculent pas pour reprendre un flambeau plus que vacillant. Les agriculteurs et les éleveurs ne sont plus que des esclaves de la mondialisation et ils ont l’idée saugrenue de venir se plaindre à un Macron qui ne mérite que des lauriers pour son formidable travail.

De quel travail parle-t-on ? Un agriculteur ou un éleveur travaille quinze heures par jours, passe un temps interminable à remplir de la paperasse pour rassurer Bruxelles et doit remercier ses bienfaiteurs pour les 400 euros qu’il peut se payer à la fin du mois. Le taux de suicide est démentiel et les politiques font semblant de se pencher sur le problème. On réunit les acteurs de l’agroalimentaire, on scelle des accords mort-nés et on attend que les agriculteurs et éleveurs remercient nos chers adorateurs du marché mondial pour les accords, eux, qui sont mis en œuvre à leurs détriments.

L’accord avec le Mercosur pour que la viande sud-américaine envahisse les rayons français ? Ce n’est pas ce qui a mis les éleveurs dans la panade entend-on de la bouche présidentielle. Que cela empire encore les choses ne traverse pas l’esprit d’un Macron dont le seul objectif est l’ouverture totale des frontières. Il se félicite de la fin programmée du glyphosate, mais n’a pas compris que les cancers, les vrais, vont venir avec les hormones de croissance et les OGM du continent américain.

Hué, chahuté, Macron s’en est pris à certains contestataires de l’ordre ultra-libéral en leur gueulant dessus. L’objectif est de montrer un président combattif à des Français qui ne comprennent pas que la mort de leurs agriculteurs signifie la disparition d’un pays entier. Mais hurler des « ça va aller mieux ! Attendez un peu ! » ne change rien à la situation dramatique de nos paysans.

Que les Franciliens se pressent au Salon de l’agriculture, car dans quelques années, il ne restera plus rien de ceux qui ont fait la France pendant des siècles. Le progrès libéral sera passé par là et tous ceux qui l’auront contesté seront enterrés depuis longtemps.

 

Source : 24heuresactu

lundi, 19 février 2018

La popularité d’Emmanuel Macron s’effondre

Publié par Guy Jovelin le 19 février 2018

Publié le 19 février 2018 Auteur par Pierrot
contre-info.com

Où s’arrêtera la chute d’Emmanuel Macron ? Comme le révèle le Journal du Dimanche ce 18 février, les français mécontents de l’action menée par le chef de l’Etat sont désormais majoritaires.

Le dernier sondage Ifop pour le JDD indique en effet que le président de la République enregistre une perte de 6 points (44%).  « C’est un coup d’arrêt pour le couple exécutif », explique Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop dans les colonnes de l’hebdomadaire.

-17 points chez les classes moyennes

Emmanuel Macron paye notamment l’augmentation de la CSG pour les retraités. Sa chute est ainsi significative dans la catégorie des classes moyennes (-17 points). « L’enjeu du pouvoir d’achat gagne en intensité, précise Frédéric Dabi. Il y a un effet déceptif de la politique menée, avec un décalage entre le discours de Macron et la promesse d’augmenter le pouvoir d’achat, d’une part, et les effets réels de sa politique, d’autre part. Par ailleurs, on perçoit des premières critiques sur le réel changement du pays. »

Le sondage Ifop a été réalisé du 9 au 17 février auprès d’un échantillon représentatif  de 1953 personnes âgées de 18 ans et plus.

Source : VA