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dimanche, 15 avril 2018

Incapable de mater 100 zadistes et 50 bloqueurs de fac, Macron veut attaquer la Syrie !

Publié par Guy Jovelin le 15 avril 2018

Avionsyrie.jpg

Jacques Guillemain Riposte laïque cliquez ici

Non à une frappe en Syrie.  Ce serait une pure folie qui déclenchera à coup sur la vengeance d’Assad contre notre pays.

La France n’a pas à s’impliquer militairement dans une guerre civile qui ne nous concerne pas.

La Syrie ne menace pas la France, contrairement à  l’Etat Islamique.

Où sont les preuves d’une attaque chimique sur la Ghouta orientale ?

Qui a filmé les images qui tournent en boucle sur nos écrans ?

Les déclarations des ONG ne remplacent pas une enquête officielle.

Et si ce bombardement présumé est avéré, rien ne prouve la culpabilité d’Assad.

Depuis 2013, il est notoire que les stocks d’armes chimiques que les Russes devaient détruire, ont été dispersés chez les rebelles anti Assad.

Depuis le début du conflit, plus de 25 attaques chimiques ont été identifiées à travers le pays. (Chlore, gaz moutarde, sarin, phosphore)

Une frappe commune des Américains, des Britanniques et des Français ne règlera rien. Pourquoi frapper aujourd’hui et pas hier ?

Le dossier syrien se règle entre Russes, Iraniens, Syriens et également les Turcs.

Les Occidentaux sont aux abonnés absents pour s’être trompés d’ennemis depuis le début du conflit.

La France est hors jeu depuis le début du conflit car elle n’a rien compris aux enjeux et Macron espère revenir sur la scène à coups de missiles air-sol. Renversant !

On ne lance pas un bombardement sur un pays étranger sans un feu vert de l’ONU et sans preuves irréfutables.

On en est loin.

Macron veut lancer ses Rafales sur les installations syriennes sur de simples présomptions, affirmant sans preuves qu’Assad est coupable.

Quelle folie de vouloir frapper, même seul, le régime de Damas, dans le seul but de faire respecter une stupide ligne rouge décidée en son temps par Obama.

Lequel n’a pas donné suite à sa menace en 2013, d’ailleurs.

Annoncer des  représailles en cas de franchissement d’une ligne rouge est une faute majeure, une décision dangereuse.

Car soit on ne met pas sa menace à exécution et on perd toute crédibilité comme en 2013, soit on respecte sa parole et c’est le risque d’une escalade incontrôlée.

La France n’a pas une armée suffisamment puissante pour jouer les gendarmes du monde. Et nos intérêts ne sont pas ceux de l’Amérique.

Dans cette affaire, nous avons tout à perdre.

Car Assad ne sera pas un ingrat envers la France et ne restera pas les bras ballants.

Et s’il lance ses services secrets pour préparer un attentat chez nous, ce sera d’un autre niveau que ceux de Daech.

Nous n’aurons pas affaire à des amateurs ou des loups solitaires armés d’un couteau.

Certains semblent avoir oublié les attentats de Lockerbie et du désert du Ténéré, qui virent deux gros porteurs se désintégrer en vol en faisant 440 morts.

(Un Boeing 747 de la Pan Am et un DC 10 d’UTA)

Travail des services secrets libyens.

C’est le risque que nous prenons en bombardant la Syrie.

Et les services secrets syriens sont d’une autre dimension que ceux de Kadhafi…

D’ailleurs, rien ne dit que les Emirats Arabes Unis et la Jordanie, pays où sont stationnés nos Rafales, donneront leur accord pour une mission de guerre contre le régime syrien.

Nos Rafale devront partir de France et ravitailler en vol.

Leurs missiles longue portée permettent d’éviter le survol de la Syrie.

Reste l’option “Marine” avec des missiles tirés d’une Frégate.

Mais dans tous les cas il conviendra de définir un objectif limité et d’aviser les Russes et les Iraniens pour éviter les dommages collatéraux.

Macron joue avec le feu et Moscou a prévenu que toute menace contre ses soldats entrainera la mise en œuvre des défenses sol-air russes.

« En cas de menace pour nos soldats, les forces militaires russes prendront des contre-mesures aussi bien contre les missiles que leurs vecteurs », a prévenu en mars le chef d’état-major des armées russes, le général Valeri Guerassimov, cité par le site d’informations Sputnik.

Il est regrettable qu’une fois de plus, la France et ses alliés aient misé sur le mauvais cheval.

Assad est le dernier rempart contre les islamistes qui cherchent à prendre le pouvoir dans tout le Moyen-Orient.

La politique de la canonnière que mènent les Occidentaux est un chapelet de fiascos.

La guerre d’Irak et l’élimination de Saddam Hussein ont désintégré le Moyen-Orient.

La guerre en Afghanistan n’a rien réglé et les talibans sont plus forts que jamais.

Les bombardements de la Serbie et son dépeçage en déclarant l’indépendance unilatérale du Kosovo, au mépris du droit international, ont donné naissance à un Etat mafieux au cœur de l’Europe, avec trafic d’armes, de drogue et prostitution à grande échelle.

Non seulement Assad n’est pas un ennemi de la France, mais ses services de renseignements pouvaient nous rendre de précieux services dans la lutte anti terroriste.

Nous avons tout détruit et nous persistons dans l’erreur.

Car frapper Assad, c’est soutenir les rebelles islamistes.

Sans Poutine, la Syrie serait une république islamique.

Nous n’avons aucune vision claire au Moyen-Orient.

La Syrie et le Liban furent sous mandat français de 1920 à 1946.

Mais 70 ans plus tard, le monde musulman nous est devenu étranger.

Toute notre politique et nos alliances sont à revoir.

Et pour conclure, je citerai un blogueur qui résume à merveille le manque de jugement de Macron.

“Quand on n’est pas capable de virer 50 gauchistes dans une université et 100 zadistes à Nantes, on n’attaque pas la Syrie !”

 

Source : synthesenationale

samedi, 14 avril 2018

Après sa frappe illégale au profit des djihadistes en Syrie, Macron écrit en arabe sur Twitter en signe de soutien aux islamistes

Publié par Guy Jovelin le 14 aveil 2018 

 

BREIZATAO – POLITIKEREZH (14/04/2018) Révélateur de l’influence grandissante des pétromonarchies musulmanes pro-islamistes sur le gouvernement français, Emmanuel Macron a tenu à envoyer un message en arabe à destination des nombreux musulmans qui soutiennent les forces djihadistes anti-Assad après les frappes françaises de cette nuit.

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Emmanuel Macron
 
@EmmanuelMacron  

السبت ٧ نيسان/ابريل ٢٠١٨ في دوما، وقع عشرات الرجال والنساء والأطفال ضحايا مجزرة بالسلاح الكيميائي. لقد تم اجتياز الخط الأحمر. بالتالي امرت القوات الفرنسية بالتدخل.

Une politique dont l’origine est claire.

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Emmanuel Macron
 
@EmmanuelMacron

Un objectif commun : la stabilité du Moyen-Orient.
À l'@Elysee avec le Premier ministre libanais Saad Hariri et le Prince-héritier d'Arabie Saoudite Mohammed bin Salman.

vendredi, 13 avril 2018

Sibyle Veil, camarade de promotion à l’ENA d’Emmanuel Macron, nommée présidente de Radio France

Publié par Guy Jovelin le 13 avril 2018

Par  le 12/04/2018

 

Elle faisait figure de favorite et avait fait valoir devant les Sages sa bonne connaissance du groupe dont elle est directrice déléguée depuis 2015. Sibyle Veil, actuellement directrice déléguée en charge des opérations et des finances du groupe audiovisuel, a été nommée ce jeudi présidente de Radio France.

Elle a été choisie parmi six candidats pour succéder à Mathieu Gallet.

Cette camarade de promotion d’Emmanuel Macron à l’Ena succède à Mathieu Gallet, qui fut révoqué en janvier après sa condamnation à une peine de prison avec sursis pour favoristime lors d’attribution de marchés publics, au temps où il présidait l’INA.

 

mercredi, 21 mars 2018

A marche forcée vers la fin du chômage

Publié par Guy Jovelin le 21 mars 2018

Rédigé par notre équipe le 20 mars 2018.

 

Pour être élu et réélu en France, il faut prendre à bras le corps le problème du chômage. Véritable fléau depuis trente ans, aucun gouvernement n’a trouvé le moindre début de solution. De droite comme de gauche, les emplois aidés et les formations ont plu avec abondance sans autre résultat que de sortir – un temps – quelques milliers de chômeurs des statistiques officielles. Macron a une toute autre manière de procéder : la radiation nette et sans bavure. Les chômeurs vont devoir accepter le premier boulot venu s’ils ne veulent pas finir sur les listes noires d’un Etat de plus en plus autoritaire.  

La chasse aux chômeurs va bientôt s’ouvrir et en cette première saison jupitérienne le permis de tirer est quasiment illimité. Les gouvernements de droite ont souvent brandi la menace sans ne jamais rien faire. Macron, lui n’a pas peur de froisser les plus de dix millions de chômeurs. Ces exclus de la mondialisation heureuse ne constituent pas son premier marché électoral et leur mettre un coup sera un bon signe envoyé à tous les privilégiés qui ont voté Macron par conviction (oui, il en existe quelques un quand même). Les chômeurs vont devoir se retrousser les manches sinon l’Etat supprimera leurs allocations.

Chasse aux abus ou chasse aux statistiques ?

Ce discours est utile et doit être appliqué pour mettre fin aux abus, mais les contours pris par le projet du Gouvernement tend à faire de tous les chômeurs des profiteurs de la pire espèce. Ainsi, un chômeur qui délaisse une « offre raisonnable d’emploi » sera sanctionné avec un mois sans allocation. Une deuxième offre raisonnable d’emploi refusé et c’est deux mois sans allocation. Au troisième refus, c’est quatre mois sans rien. Autant dire qu’au troisième « délit », le chômeur sera envoyé presque automatiquement dans la case de ceux qui ne cherchent plus de travail. Un bon moyen de faire des économies et de sortir des cohortes de chômeurs des statistiques.

Mais qu’est-ce donc qu’une « offre raisonnable d’emploi » ? Ça c’est un peu à la tête du client. Cela dépend des critères de recherche définit lors du premier entretien avec le « conseiller » de Pôle-emploi. Salaire, distance entre le domicile et le travail, horaires, fonction, tout cela dépendra d’un simple rendez-vous avec un individu qui n’a que vingt minutes à consacrer à chaque nouveau chômeur. Un conseiller attentif et à l’écoute, ce seront des offres d’emplois raisonnables proposées qui ne sont pas déconnectées de la réalité. Mais un conseiller mal luné ou juste incompétent et c’est l’assurance de faire un tour de circuit très rapide dans l’usine à gaz qu’est Pôle-emploi.

L’administration à la carte, c’est ça le monde jupitérien. Qu’une femme de 45 ans bardée de diplômes et avec une expérience professionnelle de cadre supérieure refuse un poste de serveuse chez Starbucks et ce sera une raison suffisante pour lui sucrer ses indemnités chômage. Avec un tel système, les statistiques vont baisser à vue d’œil et faire rougir d’envie l’ancien locataire de l’Elysée. De quoi assurer une future réélection. Macron a bien appris de son échec cuisant auprès de Hollande, mais la leçon n’a été retenue qu’à son seul profit. Les Français vont quant à eux recevoir une leçon au goût bien amer, mais n’ont-ils pas voté Macron pour ses recettes si onctueuses ?

 

Source : 24heuresactu

samedi, 17 mars 2018

Culture • Prendre la francophonie au sérieux

 

francophonie,macron,mondialisation anglo-saxonne

Philippe Couillard, Premier ministre du Québec et Emmanuel Macron 

 

Par  Mathieu Bock-Côté 

TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgDans cette tribune du Journal de Montréal [8.03] Mathieu Bock-Côté plaide pour la francophonie et, en même temps, pour l'identité québécoise. Nous ne pouvons que nous sentir à l'unisson, par raison et par sentiment. Car en la matière les puissances du sentiment qu'invoquait Barrès en son temps comptent encore au nôtre.  LFAR  

Dans le cadre de sa tournée en France, Philippe Couillard a eu l’occasion d’aborder avec Emmanuel Macron la question centrale de la francophonie pour notre siècle.

Devant la mondialisation anglo-saxonne, qui est le vecteur de l’impérialisme américain, quel peut être le rôle des peuples de langue française, et comment peuvent-ils s’organiser pour résister à un mouvement qui pousse à l’homogénéisation du monde et qui risque à terme de dépersonnaliser tous les pays en les réduisant à un triste folklore.

Macron

Emmanuel Macron, comme à son habitude, n’a pas témoigné d’une sensibilité particulière à cette question en disant que la chance des francophones, c’était de parler l’anglais. 

Depuis son arrivée sur la scène politique, on a compris que la question de la francophonie ne se classait pas parmi ses priorités. En janvier 2017, alors qu’il était candidat à l’Élysée, il avait prononcé dans une université allemande un discours en anglais, comme s’il concédait par là que c’est à travers la langue anglaise que les peuples européens sont appelés à se rencontrer et à construire un avenir commun. 

De ce point de vue, Macron représente bien l’anglomanie délirante d’une partie des élites françaises, qui font de leur anglicisation un symbole de leur modernité. On peut n’y voir qu’une coquetterie chez un peuple à ce point assuré de son identité qu’il peut s’amuser à angliciser tous les mots relevant de la technologie ou de l’économie. Une certaine France semble s’imaginer qu’en anglicisant ses élites, elle sera gagnante dans la mondialisation.

Étrange message : est-ce en s’effaçant qu’on s’affirme ?

Les Québécois sont peut-être les meilleurs gardiens de l’esprit véritable de la francophonie.

Depuis plus de 250 ans, nous menons une lutte pour assurer notre survie comme peuple de langue et de culture françaises en Amérique. Enracinés au nord de l’empire américain, enfermés dans une fédération qui les nie, les Québécois incarnent bien le désir des peuples de demeurer eux-mêmes et de poursuivre leur aventure sans se laisser avaler par de puissants voisins.

Et tel est l’esprit de la francophonie aujourd’hui : elle doit incarner la résistance à une mondialisation destructrice qui impose partout la même langue, les mêmes chansons, les mêmes enseignes, les mêmes saveurs.

Québec

Elle doit assurer la promotion de la langue française, mais aussi servir de bannière de ralliement pour les peuples qui ne veulent pas se laisser américaniser en surface et en profondeur.

Le grand écrivain tchèque Milan Kundera a déjà parlé de la condition des petites nations. Il en donnait la définition suivante : une petite nation se caractérise par sa précarité existentielle. Elle sait qu’elle peut disparaître, que sa culture est fragile, mais précieuse. Elle fait de sa défense un projet de civilisation.

Et c’est ici que la France a un rôle immense à jouer. Elle seule peut incarner à l’intérieur du monde occidental une résistance globale à l’empire américain. Encore doit-elle le vouloir. Et pour cela, son président doit en être conscient.