Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 24 décembre 2018

Pacte de Marrakech : une trahison signée Macron

Publié par Guy Jovelin le 24 décembre 2018

Rédigé par notre équipe le 24 décembre 2018.

Emmanuel Macron s’est fâché tout rouge il y a peu. Notre cher président n’est pas encore habitué à se faire houspiller en public. Brigitte qui fait sa crise entre quatre murs pourquoi pas, mais que des officiers s’attaquent à sa Majesté dans une lettre ouverte, là c’est trop ! Pourtant le terme de « trahison » est bien choisi à la lecture d’un Pacte de Marrakech signé des deux mains par un Macron toujours prompt à dépecer un pays qu’il méprise tant.

Le Pacte de Marrakech s’est hissé dans l’actualité au cours de ces deux dernières semaines. Un exploit tant tout avait été fait pour que personne ne s’intéresse à ce sujet et n’en vienne donc à le critiquer. Rédigé sous la férule de l’ONU qui préfère parler migration plutôt que de traiter des guerres (comme au Yémen) qui entraînent des… migrations, ce texte d’une quarantaine de pages constitue un véritable état de l’art du progressisme mondialisé. L’objectif de ce Pacte serait de rendre les « migrations sûres, ordonnées et régulières ». Finies les embarcations de fortune qui traversent la Méditerranée et laissent des corps sans vue. Place à la coopération entre Etats. Ceux qui veulent envoyer leurs pauvres vers des pays du nord qui n’en veulent pas, mais qui s’y soumettent sous la pression délirante de leurs gouvernements pourront le faire.

Et les clandestins deviennent des migrants légaux…

Renoncement à un pan de souveraineté ? Le Pacte de Marrakech y ressemble fortement. Confrontée à une immigration illégale massive, la France comme plusieurs autres pays européens croit (ou veut faire croire qu’elle va) régler le problème en plongeant la tête la première dans un cadre onusien. Les Français estiment majoritairement qu’il y a trop d’immigration en France alors leur président s’empresse de signer un texte qui sous prétexte de « coopération internationale » va obliger, à terme, à accepter tous les migrants qui exigent une place dans notre pays.

Signé par 152 pays membres de l’ONU, ce « Pacte pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » est un bijou de bien-pensance. A l’heure où les vagues migratoires s’intensifient, l’ONU pense régler le problème de l’immigration illégale en la rendant légale. Il fallait y penser comme les gauchistes et le faire comme l’ONU. A lire le texte, le problème serait que les pays ne collaborent pas assez sur le sujet. Alors certes, quand l’Italie intercepte un navire affrété par une ONG qui a indûment fait monter des migrants au nez et à la barbe des gardes-côtes libyens, il y a un vrai problème de coopération puisque Paris détourne les yeux le temps qu’un autre pays se propose finalement d’accueillir des centaines de nouveaux migrants…

Ce genre de cas est toutefois très minoritaire puisque on nous répète que l’immense majorité de l’immigration se fait entre pays du sud. Pourquoi, dans ce cas, signer un Pacte pour un problème qui ne nous concerne qu’à la marge ? Pourquoi l’immense majorité des pays du sud se sont-ils précipités pour signer un tel Pacte ? Pourquoi des pays comme l’Italie, la Hongrie, la Slovaquie, la Slovénie, la Suisse, la république tchèque, la Pologne, Israël ou encore les Etats-Unis et l’Australie ont-ils refusé d’entrer dans ce cirque ? Tout simplement parce que le Pacte en question est la première étape vers une obligation à l’immigration subie.

Mais non répète-t-on dans les médias. Ce texte n’a pas de caractère « contraignant ». Heureusement puisque un signataire comme les Emirats arabes unis interdit toute immigration (illégale) et revoie manu militari les quelques gogos qui n’auraient pas entendu le message. Les Emirats pourront continuer à fermer leurs frontières tandis qu’un pays comme la France, aveuglé par les Lumières et assommé par les ONG sera tenu d’accueillir encore plus de migrants qu’il ne le fait déjà. Cela s’appelle bien un renoncement à sa propre souveraineté et les douze officiers qui ont signé une lettre ouverte au chef de l’Etat n’ont pas tort lorsqu’ils dénoncent un acte de « trahison ».

Une trahison qui a coûté son poste au Premier ministre belge qui a perdu le soutien des ses alliés nationalistes flamands. C’est une bonne leçon qui ne changera malheureusement rien au problème. Les Belges vont finir par manger encore plus d’immigration. La seule solution est de mettre en place un Gouvernement qui ose décrire la réalité et la combattre pour le bien de ses concitoyens. Ceci est un oiseau rare dans le champ politique français, mais il n’est pas introuvable.

 

Source : 24heuresactu

vendredi, 21 décembre 2018

Macron, un (petit) président seulement par « beau temps »…

Publié par Guy Jovelin le 21 décembre 2018

Rédigé par notre équipe le 21 décembre 2018

Macron avait prévenu. Il ne serait pas un président normal, à ras des pâquerettes tel un Hollande téléphonant à Leonarda ou rendant visite à un Théodore Luhaka en délicatesse avec l’ordre et la loi. Non, Macron, c’est Jupiter. Il fait tout, il décide de tout, mais il ne rend de comptes à personne et surtout pas aux Français. Pour cela, il y a le Premier ministre. Edouard Philippe est sommé de monter seul au front pour sauver le capitaine Macron. Une mission impossible qui s’achèvera tôt ou tard par la démission du chef du Gouvernement.  

Contrairement à ce qu’il déclarait devant les députés En Marche au moment où le système Benalla-Macron commençait à être percé à jour, Macron est bien un président « par beau temps ». Dès lors que la houle se fait sentir, le président se terre à l’Elysée pour y préparer des discours creux qu’il sert devant ses propres troupes et plus rarement à la télévision. Malheureusement, le vide ne contente personne et surtout pas les Français qui sont en colère, et ils sont nombreux ! Des mesurettes ou petits coups de pouce pour finalement arriver à une vraie-fausse augmentation du SMIC, il aura fallu du temps pour comprendre un peu ce qui se trame aujourd’hui en France.

Président peut-être, et surtout responsable de rien

Le président croit ou veut donner l’impression que le chapitre des gilets jaunes est clos. Pour marquer le coup et se donner l’image d’un président à l’écoute une fois l’accalmie arrivée, ce cher Emmanuel n’a rien trouvé de mieux à faire que de répondre à la pétition sur le site « change.org » qui lui demandait de faire baisser les prix du carburant à la pompe. Le récit présidentiel est reparti. Il faut désormais s’extasier sur le fait que Macron a pris sa plus belle plume pour répondre aux doléances de la gilet jaune Priscillia Ludosky.

Personne ne doute que ce sont les équipes de comm’ qui ont planché sur le sujet un mois après le début de l’épreuve. A l’université, c’est un zéro pointé pour copie blanche, mais en politique tout est possible alors Macron est toujours là, prêt à faire croire qu’il s’intéresse au sort des Français qui ont eu « raison » de l’interpeller. Le président joue la proximité virtuelle après s’être terré comme un lâche au Palais de l’Elysée et surtout à l’étranger quand les gilets jaunes ont investi Paris.

Macron écoute et comprend les Français pendant que son Premier ministre est enfermé dans la technostructure. Si le pouvoir a été si lent à répondre a minima à la grogne, ce serait à cause du seul Premier ministre. Les députés sont de bonne volonté, mais paumés. Le président coupé du peuple par un méchant Premier ministre qui ne veut entendre personne. Ce récit fantasmé se fait entendre depuis quelques jours déjà et Macron promet d’être plus sur le terrain après les fêtes. Mais son « itinérance mémorielle » ne s’est-t-elle pas déroulée juste avant le début de la fronde sans que le président ne remarque rien ? Pour sa défense, il est difficile d’entendre quand on n’écoute pas et que les seules réponses qui fusent sont : « arrêtez de vous plaindre ».

Les prochaines sorties présidentielles vont être difficiles à préparer, car trouver des gusses encartés En Marche va être compliqué (malgré les propos délirants comme quoi les adhésions explosent depuis la crise des gilets jaunes). Il va falloir se confronter à des vrais gens et cela promet un festival de réponses vachardes et malveillantes de la part de Macron. De beaux feux de joie qui permettront d’occulter les coulisses d’un pouvoir à genoux et qui devra se trouver un nouveau Premier ministre. La « République des fusibles » est bien de retour ou plutôt elle n’est jamais partie. Macron ne pourra plus détruire avec autant de facilité que lors des dix-huit premiers mois, alors une nouvelle tête s’impose à la direction du Gouvernement. Mais qu’Edouard Philippe ne panique pas. Cela prendra bien longtemps avant qu’un godillot n’émerge et lui chipe la place. Le remplacement ubuesque de Gégé Collomb a fini de montrer qu’il n’y avait personne de compétent au sein d’En Marche. La preuve, Castaner est le premier flic de France…

 

Source : 24heuresactu

dimanche, 16 décembre 2018

Macron : du sauveur de l’UE au boulet intégral

Publié par Guy Jovelin le 16 décembre 2018

Rédigé par notre équipe le 15 décembre 2018 

Enfermé dans son bunker élyséen samedi dernier, Emmanuel Macron s’est peut-être repassé L’hymne à la joie afin de couvrir la gronde du peuple de France. Une musique qu’il affectionne tant, lui cet Européen convaincu qui a décidé de prendre en main une Union européenne malade, mais toujours plus destructrice. Pourtant rien n’y fait, Jupiter pensait se couronner roi de l’Europe, il n’est qu’un jeune maigrichon mis à poil et couvert de peinture jaune. Alors que les Européens faisaient une tape dans le dos au président français en lui disant poliment « cause toujours ! », Macron est si nul que personne ne souhaite être vu en sa présence… Difficile de faire passer ses (mauvaises) idées dans de telles conditions.

Il faut garder les apparences en toutes circonstances. Macron le sait et a fait le boulot en sortant du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement européens ce vendredi. « Des étapes importantes ont été franchies » clame le président français. Le genre de phrase passe-partout dont il s’est fait une spécialité faute de mieux. Pourtant, son ambition était grande puisqu’il voulait transformer l’Union européenne en donnant toute sa mesure au libéralisme sauvage et en effaçant les derniers restes de sentiment national. Sauf que ce dernier existe dans tous les pays européens et que celui qui émane de la France lui crie de dégager le plancher (ou plutôt sa moquette hors de prix).

Emmanuel qui ?

Le Sommet européen s’est conclu sur une promesse de quelque chose dans six mois ou peut-être plus tard, qui sait ? Mais pour Macron, il s’agit d’un grand succès puisqu’a été acté l’idée de la création d’un budget pour la zone euro. Une mesure qui doit faire passer Macron pour le parangon du petit bruxellois. La mesure vise aussi – dans un laps de temps plus important – à dissoudre les Etats dans un soi-disant collectif budgétaire. En fait les ministres des Finances vont avoir six mois pour voir quoi faire de cette idée. Un Budget pour la zone euro, mais un refus net quant à le voir « une fonction de stabilisation » en cas de crise. Chacun ses problèmes et les Européens ont bien raison quand ils voient ceux créés par Macron. Il aime tant les boulets qu’il se confond désormais avec et est aujourd’hui complètement inaudible.

C’est d’autant plus rageant qu’il y avait un boulevard pour le petit suppôt de Bruxelles. Merkel tire peu à peu sa révérence et prie pour terminer son mandat sans être déposée. Le Royaume-Uni lutte contre l’UE et son cerbère de Macron au sujet de sa sortie. Il ne restait plus que la France comme grand pays pour porter la bonne parole de Bucarest à Madrid en passant par Tallinn. Ça, c’était avant que Jupiter ne tombe de son nuage après seulement moins d’un mois de contestation populaire. Il disait aux Français de venir le chercher à l’Elysée, et a pris peur dès lors que les gilets jaunes ont investi les Champs-Elysées.

Le chef est en carton-pâte et les leaders européens qui en doutaient encore sont aujourd’hui consternés par la pusillanimité du petit président français. Avec ses ministres, le locataire de l’Elysée avait sorti les trompettes pour un budget français enfin en dessous de la sacro-sainte règle de déficit de 3 % et cela pour au moins 3 années consécutives ! Pas de chance ou plutôt mauvais calcul pour Macron. Ses petites promesses pour inciter les gilets jaunes à quitter les rues de France vont coûter au moins 10 milliards d’euros. Des milliards payés… par la dette (et donc par les Français) pardi !

Le Gouvernement tablait sur un déficit de « seulement » 2,8 % en 2019 grâce à une croissance de 1,7 %. Sans surprise, le pouvoir s’est convaincu d’un trop beau scénario. La croissance sera encore plus faible et le déficit aux environs de 3,4 %. Aïe la règle des 3 % est de nouveau violée. Macron n’est pas vierge en la matière puisqu’il a participé au cirque hollandais en toute première ligne. Un cirque dans lequel les budgets étaient déficitaires et toujours revus à la hausse pour ce qui est des dépenses.

La Macronie est de sortie et assure que ce déficit important n’est pas la norme et que cela restera exceptionnel. Personne n’y croit bien entendu et les européistes regardent leurs pieds, un peu rouge de honte. L’Italie à 2,8 % de déficit, c’est la crise et les insultes venues de Bruxelles. La France à 3,4 % de déficit, c’est juste dommage… L’Union européenne fait la preuve que les règles s’appliquent en fonction de la couleur politique des gouvernements. Une belle leçon de démocratie !

Sale temps pour Macron. Hué en France à chaque fois qu’il ose apparaître en public, il est carrément ignoré à Bruxelles. C’est un peu trop pour un tel ego ! Il ferait peut-être bien de démissionner. Cela lui donnerait le temps de nettoyer la peinture qu’il a sur le corps, de se remplumer un peu et de faire du fric dans la banque, un des rares secteurs qui a profité de sa présence au sommet de l’Etat. L’avenir n’est pas à l’Elysée quand bien même on y foule une moquette hors de prix payée par les Français.

 

Source : 24heuresactu

mardi, 11 décembre 2018

l'Etat devait être au service du peuple et non l'inverse.

Publié par Guy Jovelin le 11 décembre 2018 

La crise reste ouverte

Publié par Guy Jovelin le 11 décembre 2018

crise,macron

Le président de la République était attendu comme le Messie. Depuis l'annonce de son intervention, l'impatience de sa parole était universelle. Preuve qu'elle conserve aux yeux de tous et peut-être aux siens propres ce caractère suprême revenant à celui qui détient ou est censé détenir la souveraineté de la nation. Qui est censé incarner le destin de la France en crise. 

Chacun - journalistes, spécialistes, élus de tous rangs, de tous bords, et même ses ministres et ses collaborateurs - avait passé son temps à supputer ce qu'il allait dire. Ce que  d'ailleurs il devait dire. Et même en quelque sorte à le lui dicter. L'autorité du Chef de l' État demeure dans son principe et son essence. Elle se reforme comme par nécessité aux instants cruciaux. Dans la pratique quotidienne il est clair qu'elle est singulièrement affaiblie, dépendante, restreinte et même craintive. On l’a vu, on l’a senti, hier soir, dans le ton, les gestes, les attitudes du Chef de l’Etat. 

Emmanuel Macron a parlé, fait contrition, pris acte de la contestation populaire, affirmé sa légitimité, et reconnu les injustices - dont certaines qu'il a lui-même organisées.  

La révolte qui gronde depuis quatre ou cinq semaines avait soulevé de grandes questions, mis en cause jusque dans ses profondeurs le modèle économique, social et finalement politique qui est aujourd’hui le nôtre. 

Les grands axes de la politique présidentielle échouent, sont utopiques, se heurtent au mur des réalités de l'Europe et du monde et à la réaction des Français. Mais ce sont des dogmes aussi intangibles qu'une sourate du Coran. 

Emmanuel Macron a distribué une douzaine de milliards qui deviendront assez vite quinze ou vingt et creuseront la dette. Le malaise perdurera. La crise reste ouverte pour longtemps. 

D’ailleurs, en même temps, hier, 10 décembre, la France a signé à Marrakech le pacte mondial de l’ONU sur les migrations … 

 

Source : lafautearousseau