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samedi, 24 novembre 2018

MACRON ET FACEBOOK S’ALLIENT CONTRE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION

Publié par Guy Jovelin le 24 novembre 2018

Publié le 23 novembre 2018 | Étiquettes : 

LA FRANCE VEUT FRANCHIR UN NOUVEAU PALIER DANS SA LUTTE CONTRE LES « DISCOURS DE HAINE » SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX. UN JOURNALISTE DE L’OBSERVATOIRE ÉTAIT PRÉSENT AU FORUM SUR LA GOUVERNANCE DE L’INTERNET (TENU À L’UNESCO À PARIS) LE LUNDI 12 NOVEMBRE 2018, JOUR OÙ L’UNION SACRÉE FACEBOOK/ÉTAT FRANÇAIS POUR LA RESTRICTION DES LIBERTÉS FONDAMENTALES A ÉTÉ ANNONCÉE PAR EMMANUEL MACRON. OUVERTURE DES SCELLÉS.

GROUPE DE TRAVAIL EXPÉRIMENTAL POUR LA CHASSE AUX CONTENUS

Le président a parlé de « méthode coopérative », unissant les capacités technologiques de Facebook et les capacités répressives (en forte progression) de l’Etat français. Un groupe d’une dizaine de personnes sera constitué à parité entre les deux entités, la privée et la publique. Du côté réseau, des cadres dirigeants. Du côté public, que du beau monde : le CSA (responsable des contenus), l’Arcep (responsable des télécoms et de la régulation technique, les contenants), la Disic (direction interministérielle des systèmes d’information et de communication) et le secrétariat d’Etat au numérique qui coordonne.

UN PÉRIMÈTRE INCERTAIN MAIS QUI POURRA AUGMENTER

Cette « expérience pilote pour six mois » permettra en théorie aux agents de l’État d’avoir accès aux méthodes de Facebook. Et qui sait à une partie juteuse de ses précieuses bases de données auxquelles déjà la CIA et la NSA peuvent accéder sur simple demande d’un juge américain. Oubliez la confidentialité de vos données, elle n’existait que peu de toutes façons, le réseau social se faisant piller régulièrement, elle sera réduite à bien peu lorsque la Dilcrah, la délégation interministérielle contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti LGBT (vous pouvez compléter la liste) mettra son grand nez dans vos comptes sur le réseau social.

CONTRE LA HAINE

Comme disait ma grand-mère, l’enfer est pavé de bonnes intentions. La genèse de ce joli projet remonte au mois de mais 2018 au sommet Tech for Good tenu à Paris. La Technologie (majuscule) pour le Bien (autre majuscule). Les puissances du Bien oeuvrent contre les puissances du Mal de la haine (nous avons hésité pour la majuscule à haine, finalement non). Comme elles sont le Bien, le Beau, le Vrai, le Riche (aussi) elles peuvent dire de manière précise ce qu’est un discours de haine : tout discours s’opposant à leurs intérêts matériels et moraux.

De manière quasi naïve et charmante un article du Monde (mercredi 14 novembre 2018) note :

« Plus largement, Emmanuel Macron cherche à montrer qu’il n’est pas inactif face aux géants du numérique, dans la perspective des élections européennes de mai 2019 » (sic).

Faute avouée n’est pas toujours pardonnée, le projet commun est bien un projet politique pour encadrer ceux qui pensent mal, écrivent mal, lisent mal, regardent mal, écoutent mal et surtout votent mal. La loi anti fake news/infox votée au Parlement français va en ce sens. Comme également le rapport de la député d’origine africaine En Marche Laetitia Avia qui préconise la création d’un régulateur spécifique avec des pouvoirs rapides et coercitifs (sans doute donnés au CSA) contre le racisme et la haine. Vous êtes prévenus.

 

Source : ojim

vendredi, 16 novembre 2018

Macron coule sur le Charles de Gaulle

Publié par Guy Jovelin le 16 novembre 2018

Rédigé par notre équipe le 15 novembre 2018.

Après un an et demi de réparations et d’entretien, le porte-avions Charles de Gaulle est prêt à reprendre la mer. Après un an et demi à l’Elysée, le président Macron est à bout de souffle. La semaine de vacances suivie de celle consistant à aligner les discours creux n’auront pas suffi à requinquer le jeunot. Macron est si fatigué qu’il en vient à admettre des erreurs sur la forme. Pour le fond, c’est un sans-faute à en croire un président qui dit écouter, mais qui n’entend rien.  

Quand on est nu et affaibli, il faut prendre un air martial pour faire peur à ses ennemis. Jupiter voit toujours tout en grand pour lui, alors ce fut une interview sur le porte-avions Charles de Gaulle à laquelle ont eu droit hier les téléspectateurs branchés sur TF1. Macron est le chef des Armées, quand même ! Une armée qui n’a pas eu le droit de défiler pour le 11 novembre et dont le seul porte-avions n’a pas navigué depuis un an et demi. Mais ça, c’est une autre histoire…

Les pseudo mea culpa lancés à la plèbe

Une fois rassuré grâce à ce décor qui présidentialise, Macron a pu suivre à la lettre la stratégie de communication forgée avec ses équipes. Un président à l’écoute qui comprend les Français, mais qui ne changera pas de politique… Cela passe par des phrases sur lesquelles les journaleux s’extasient depuis près de 24 heures. Je n’ai pas réussi à réconcilier le peuple français avec ses dirigeants. […] Cette réconciliation entre la base et le sommet, je considère que je n’ai pas réussi à le faire, et c’est pour moi au cœur de ce qui m’attend dans les mois à venir (…) C’est un vaste programme, mais il requiert la mobilisation de toute la nation » affirme le président.

Pour une fois, le constat fait par le président est le bon. Il n’y a pas eu de réconciliation entre les élites et le peuple. Sauf que personne ne l’a chargé d’une telle mission. Son travail est de remettre la France sur de bons rails économiques, de protéger les Français contre l’immigration massive et l’aveuglement bruxellois. Des missions d’une importance capitale qui sont en plein échec. Si seulement Macron comprenait dans quel sens marcher, il pourrait viser à terme une réconciliation avec les Français. Son ADN politique est étranger à la majorité du peuple et il est incapable d’entendre malgré ses efforts pour affirmer qu’il est bien à l’écoute.

Ainsi, la colère qui monte dans le pays lui est devenue visible, mais ce n’est pas sa faute. L’homme dit avoir été élu pour réformer la France, alors il fait les poches de tout le monde (sauf des plus riches) pour financer les réformes. Si les automobilistes et les 10 millions de Français qui se chauffent au fioul ne peuvent plus se payer leur essence, ce n’est pas « la faute de bibi ». L’ex-Jupiter déclare : « Les trois-quarts de la hausse du carburant, ce sont les cours mondiaux. Les taxes du gouvernement sont légitimes, je les assume complètement ». Est-il légitime de paupériser des millions de Français déjà en souffrance ? Est-il légitime de leur faire les poches sans toucher aux profits colossaux des grandes entreprises et à leurs montages fiscaux ?

En fait, Macron ose d’ire qu’il n’a pas le choix. Il doit continuer sa politique, car il est le seul à pouvoir sortir le pays de la crise. Les autres ne feraient que « mentir » et « manipuler » les Français. Etrange… Ces deux termes collent parfaitement à la baudruche Macron depuis son lancement à la présidentielle de 2017… A quoi servent des mea culpa si c’est pour conclure que rien ne doit changer ? La voiture En Marche a déjà touché le mur, mais le frein ne sera utilisé que lorsque le coffre aura rejoint l’habitacle défoncé.

Humilié par Trump et la réalité

Vingt minutes d’interview pour dire que la mauvaise série continue sur les mêmes bases, c’est un peu trop. Ah non, il y a deux changements. Fier de ses « réformes structurelles » dont les effets ne seront visibles que lors d’un retournement de conjoncture, Macron plaide pour « une attention accrue au quotidien des Français » avec notamment des déplacements plus fréquents des ministres sur le terrain… Comme si la visite d’une usine allait changer la feuille de route suivie par les sbires de Bruxelles.

Autre changement, plus concret, celui-là, Emmanuel Macron s’écrase désormais platement quand Trump le tance. Après s’être mangée les réflexions moqueuses, mais néanmoins justes du président américain, Macron a rangé son « Make the planet great again » et autres piques dignes d’un adolescent décérébré. Interrogés sur les tweets « déplaisants, inélégants » de Donald Trump, le jeunot pâlot s’est contenté d’un « vous avez tout dit » accompagné d’une soupe insipide : « À chaque grand moment de notre histoire, nous avons été des alliés et entre alliés on se doit le respect. Je ne veux pas entendre le reste, je crois que ce que les Françaises et les Français attendent de moi, c’est de ne pas répondre à des tweets mais c’est de m’attacher justement à ce que nous continuions cette histoire importante ».

Conclusion : quand on remet Macron à sa place, il ne moufte plus. Les Français feraient bien de s’en souvenir.

 

Source : 24heuresactu

mercredi, 14 novembre 2018

Macron ou le cancre de la politique étrangère française

Publié par Guy Jovelin le 14 novembre 2018

Rédigé par notre équipe le 13 novembre 2018 

Regardez tous ces chefs d’Etat et de Gouvernement réunis à Paris grâce à Macron ! Les journalistes se sont exclamés de longues heures durant face à ce parterre de puissants qui n’étaient pas là pour les beaux yeux du président de la République, mais pour commémorer la mémoire des soldats de la Grande Guerre. Certains leaders ont même réussi à faire de la politique étrangère. Macron, lui, a trouvé le moyen de se prendre les pieds dans le tapis (turc) et a démontré une fois encore le cynisme de son gouvernement.

Emmanuel Macron aurait-il trouvé la formule pour agacer tous ceux qu’il côtoie ? Après les Français dont les sentiments balancent entre la colère et l’indifférence, Macron a réussi l’exploit de se mettre à dos deux des plus importants invités des commémorations du 11 novembre. Que les lecteurs se rassurent, Angela Merkel constitue toujours l’horizon indépassable de la Macronie. Non, Macron a suscité la fureur du président Trump et la colère d’Ankara sur deux sujets bien différents. Heureusement que le président russe est arrivé presque en retard et n’a pas eu le temps d’échanger avec Jupiter. Trump et Erdogan ont largement l’envergure pour occuper les journées du petit Emmanuel.

Le delirium de la défense européenne

Les Français ne veulent plus de cette Europe ? Eh bien ils en auront encore plus et cela passe notamment par la constitution d’une armée européenne. Le sujet est mis régulièrement sur la table depuis plusieurs décennies et comme pour la fameuse « Europe sociale », elle est irrémédiablement dégagée par ceux qui n’aiment pas les histoires à dormir debout et ceux encore qui ont encore un minimum de dignité et qui souhaitent garder un symbole de leur souveraineté. Macron, lui, n’aime ni l’un ni l’autre et se plaît à rêver d’une armée européenne capable de donner le change à la Russie, la Chine et même les Etats-Unis.

Une défense européenne signifie la fin de la mainmise américaine sur l’Europe. Aujourd’hui une dizaine de pays européens accueille des bases américaines. Un magnifique exemple de souveraineté et d’indépendance militaire et politique… Mais avec Macron, les choses vont changer ! Quoi, la France renonce à prendre part au commandement intégré de l’OTAN ? Non, la soumission sarkozyste a encore de beaux jours devant elle. Macron veut simplement que ses partenaires européens renoncent aux armements américains au profit de la France… Un message compris et suivi aucunement par la Pologne et la Belgique qui ont annoncé ces dernières semaines qu’elles dépenseraient des milliards de dollars en matériel américain pour rajeunir leurs systèmes de défense.

Que la Pologne vive encore dans la crainte du fantasme russe et s’équipe chez le premier marchand d’armes au monde, cela peut se comprendre. Dédouaner la Belgique qui se rue sur des F35 américains alors qu’elle prétend être le cœur de l’Europe (et donc de sa Défense) est un peu plus compliqué. Pourtant, Macron n’a pas moufté quand on lui a annoncé que les Rafales resteraient dans l’usine d’assemblage. Le président français ne trouve rien à redire à la Belgique et préfère taper sur un Trump considéré comme une proie médiatique facile. La France continuera de glaner quelques contrats en Europe et ailleurs, mais elle ne doit pas rêver devenir la colonne vertébrale d’une chimérique armée européenne.

L’Allemagne a beau soutenir du bout des lèvres la France, elle n’est que le pantin des américains. Les bases et les prisons secrètes de l’oncle Sam sur le territoire allemand ne se comptent plus et si jamais Moscou ou Pékin voulaient envahir le pays pour faire main basse sur la production de machines-outils, ce seraient les Etats-Unis qui taperaient du poing sur la table tandis que Macron irait se réfugier dans l’ambassade américaine qui jouxte le Palais de l’Elysée.

Des enregistrements ? Que nenni, l’Arabie Saoudite est un modèle !

De toute manière, le président français ne peut pas faire la guerre, car il n’est au courant de rien. Les Turcs lui font écouter les enregistrements du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, mais la France dénonce un « jeu politique » de la Turquie. La pique est signée du ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, (l’homme qui n’arrive même pas à convaincre la Belgique d’acheter une mitraillette française) et illustre tout le cynisme d’une diplomatie française pourtant gourmande lorsqu’il s’agit de donner des leçons de morale.

Les autorités turques ont partagé les enregistrements de l’assassinat de Khashoggi avec plusieurs capitales occidentales – chose confirmée par le Premier ministre canadien. Or, Le Drian, en plus d’attaquer la Turquie, nie la réalité. « Si le président turc a des informations à nous donner, il faut qu’il nous les donne (…) Notre position, c’est la vérité – les circonstances, les coupables – et ensuite nous prendrons les sanctions nécessaires » affirme le ministre français. Dommage qu’il soit complètement sourd dès lors qu’on lui apporte sur un plateau toutes les preuves d’un assassinat politique… Oui, mais l’Arabie Saoudite achète des armes à la France malgré la modestie de Florence Parly.

Le Drian est ridicule et ridiculisé par le directeur de la communication de la présidence turque qui ne se gêne pas pour enfoncer le ministre et l’ensemble de l’exécutif français : « Je confirme que des preuves liées au meurtre de Khashoggi ont également été partagées avec les institutions concernées du gouvernement français. Le 24 octobre, un représentant des services de renseignement français a écouté l’enregistrement audio » et a eu accès à « des informations détaillées ». Conclusion des Turcs : « s’il y a un problème de communication entre les différentes institutions au sein du gouvernement français, il appartient aux autorités françaises et non à la Turquie de régler ce problème ».

Malheureusement, le problème principal ne réside pas dans la communication interne au pouvoir en France. Le problème est que le pouvoir souhaite être aveugle et sourd pour continuer de vendre des armes aux pires crapules tout en donnant des brevets de droits de l’Homme. Macron est nul en histoire et en géopolitique. Pourquoi ne pas prendre sa retraite dès maintenant pour se remettre au français en écrivant ses « Mémoires d’un banquier devenu président carton-pâte » ?

 

Source : 24heuresactu

mardi, 13 novembre 2018

Le 11 novembre égocentrique d’Emmanuel Macron

Publié par Guy Jovelin le 13 novembre 2018

 

Ces cérémonies du 11 Novembre m’ont fait mal. Mes onze ancêtres « morts pour la France » doivent nous regarder avec beaucoup de pitié depuis leur paradis où la seule Vierge ( pas les 72 de Mahomet ) les a accueillis entre 1914 et 1918.

Mal, car ce 11 novembre 2018 n’était qu’un show Macron. Macron partout, mais pas pour tous. Pour lui, pour son ego. Il fallait le voir lire avec lenteur ses discours, le voir arpenter le pavé parisien de son pas lourd comme pour faire durer ce temps mémorable pour lui. Macron le sous-politicien qui a profité de nos millions de garçons sacrifiés par leur mère patrie pour insister sur son ambition démesurée à vouloir rejeter tout idée de francisation de la France au profit d’une patrie élargie à l’Europe. Non au nationalisme somme toute préfigurant le nazisme, oui au multiculturalisme dont la chanteuse a boubou a voulu être le symbole. Oui à la paix pourvu qu’elle soit le fait de la multiculturalité…

La Patrie d’accord. Vous allez me dire que c’est son côté pétainiste cachottier qui ressort mais non, chez notre président, la devise de l’État Français se résume à Travail = chômage, Famillle = PMA et surtout pas d’aide pour que les familles puissent procréer d’avantage à l’exemple de la politique actuelle italienne, Patrie=l’Europe avant tout, en effaçant toute trace de nationalisme.

Et pour ce faire, n’a-t-il pas osé insulter les États-Unis, la Chine et la Russie en les supposant être nos ennemis possibles en face de qui il fallait leur opposer une force armée européenne. J’aurais été Trump et Poutine, je serai reparti direct à la Maison Blanche et au Kremlin. Notre Président s’est vraiment conduit comme un gamin gâté et infatué.

Lui seul existait. Ridicule il était quand il a remonté les Champs-Élysées droit comme un piquet, entouré des dirigeants de la planète, sans leur adresser un sourire et encore moins un mot, et surtout pas à sa voisine polonaise à qui il a récemment menacée de couper les vivres européennes, Ridicule et peu protocolaire le baise-main à Mélanie Trump. Ridicule d’avoir proposé aux chefs d’État, aux rois, aux Premiers Ministres présents de monter à bord de cars comme s’ils étaient redevenus collégiens. Leur offrir le confort d’une Renault, d’une Peugeot ou d’une Citroën made in France aurait été une forte publicité, non ?

Sans les boys venus des États-Unis ou du Royaume-Uni, sans le million de morts russes, il est probable que nous serions allemands sans avoir eu à subir une seconde guerre mondiale. Alors pourquoi avoir été le seul à se mettre en avant. Pourquoi ne pas avoir invité Trump, Poutine, et l’absente Mathilda May qui se serait déplacée si telle avait été l’invitation, à passer les troupes en revue, à prononcer un discours, à participer non pas en spectateurs passifs mais en acteurs à ce centenaire ?

Emmanuel Macron, une fois de plus, aura prouvé qu’il est le plus mauvais diplomate que la France n’ait jamais eu. Uniquement pour défendre son ego, son MOI démesuré.

Je ne suis pas sûr que son itinérance mémorielle ni cette journée du 11 novembre l’ait profondément marqué. Je pense que nos millions de poilus et de soldats étrangers morts pour la France et notre liberté n’étaient pas sa préoccupation première. Hélas.

 

Source : ndf

jeudi, 08 novembre 2018

Macron usurpe les commémorations du centenaire de la Grande Guerre pour lancer ses projets de gouvernance mondiale

Publié par Guy Jovelin le 08 novembre2018

Ecrit par Pierre-Alain Depauw

Emmanuel Macron était doué pour la comédie si l’on en croit les témoignages de ses condisciples lorsque Brigitte était son enseignante et qu’ils travaillaient ensemble à un projet théâtral.

C’est sans doute ce qui explique l’air solennel qu’il peut prendre durant ses visites sur les lieux les plus marquants des combats de la Première Guerre mondiale en France, comme aux Eparges, commune de la Meuse qu’il a visitée avec son maire, le Colonel Xavier Pierson, ancien directeur du Mémorial de Verdun.

Mais le même Emmanuel Macron a choisi la date ô combien symbolique du 11 novembre 2018 pour ouvrir à Paris un Forum dont l’objectif est la mise en place de la gouvernance mondiale !

Sous le nom passe-partout de Forum de Paris sur la paix, c’est bel et bien le Nouvel Ordre Mondial qui se dessine.

Et pour qu’on ne vienne pas dire que nous exagérons, concentrons-nous simplement sur ce que chacun peut lire sur le site web officiel de ce Forum.

« Le premier Forum de Paris auquel nous vous inviterons le 11 novembre prochain sera aussi l’occasion de réfléchir à l’organisation du monde en marge des commémorations de la fin de la Grande Guerre pour bien souligner quelle est notre responsabilité collective à nous qui devrions savoir mieux que tous nos prédécesseurs ce qui a conduit l’humanité au malheur dans le passé et ce qui pourrait causer sa perte à l’avenir. »

Emmanuel Macron, le 4 janvier 2018

Autre extrait :

Le Forum de Paris sur la Paix est une organisation indépendante dont l’initiative a été lancée par le président Macron au cours de l’été 2017. La première édition du Forum de Paris sur la Paix se tiendra du 11 au 13 novembre 2018 à La Grande halle de La Villette à Paris. Elle sera inaugurée par les chefs d’État et de gouvernement des pays invités par le président de la République française à la suite des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale.

Présentation des lieux :

L’espace des débats : des idées et initiatives y seront discutées et développées dans des formats de discussion innovants pour aboutir à des conclusions opérationnelles.

L’espace des solutions : des projets de gouvernance mondiale y seront présentés par des organisations et des individus qui ont été retenus à la suite d’un appel à candidatures.

L’espace de l’innovation : un hackathon portant sur la transparence des données financières y sera mené en collaboration avec des challengers et des mentors.

Et lorsque le lecteur clique sur projets de gouvernance mondiale, il peut lire :

Le Forum de Paris sur la Paix est la plateforme annuelle des projets de gouvernance mondiale. Conçue comme une réponse aux tensions croissantes dans le monde contemporain, il est fondé sur la conviction qu’une paix durable ne peut être atteinte que par une coopération transnationale. Le Forum de Paris sur la Paix vise ainsi à être le lieu de toutes les solutions de coopération dans les domaines de la paix et de la sécurité, de l’environnement, du développement, des nouvelles technologies et de l’économie inclusive. Chaque année, il convoquera jusqu’à 20 000 personnes issues de la politique, de l’économie, des universités, des médias et de la société civile pour discuter et faire progresser les projets de gouvernance dans ces domaines.

Le Comité de sélection du Forum de Paris sur la Paix a reçu près de 900 candidatures issues de 116 pays. Parmi celles-ci, 119 projets ont été sélectionnés pour être présentés dans le cadre de la première édition du Forum de Paris sur la Paix qui se déroulera du 11 au 13 novembre 2018 à La Grande Halle de La Villette à Paris.

Pour les porteurs de projet sélectionnés c’est l’occasion unique de rencontrer des acteurs de la gouvernance mondiale, de faire connaître et de discuter de leurs idées avec des experts ou des décideurs et de faire avancer leurs initiatives.

Le Comité de sélection a étudié toutes les candidatures et a fait son choix au regard de la qualité des projets ainsi que d’une représentation géographique équilibrée. Les porteurs de projet sélectionnés représentent les acteurs clés de la gouvernance mondiale, notamment les organisations internationales ainsi que la société civile et, plus particulièrement, les ONG, les fondations, les think tanks, les universités et les entreprises.

C’est Jacques Attali qui doit être fier de son Macron.

 

Source : medias-presse.info