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samedi, 02 septembre 2017

Pourquoi « le chef » Macron est déjà mort

Publié par Guy Jovelin le 02 septembre 2017

1 Bis Emmanuel Macron Je Veux Rendre Hommage Au General De Villiers

Pourquoi « le chef » Macron est déjà mort

♦ Jean-Henri d’Avirac, essayiste.

Ce qui a fait élire Macron est précisément ce qui va le détruire… C’est ce que nous révèle J.H. d’Avirac en pénétrant dans les coulisses du pouvoir et en décryptant les stratégies mises en œuvre. Jusqu’où et jusqu’à quand le marketing politique pourra-t-il vendre du vide ?… Une analyse sans concession.
Polémia


« Je suis le chef »

N’est-il pas singulier de voir le président de la République se hisser sur la pointe des pieds à la veille du 14 juillet pour déclarer au général de Villiers, à l’armée et à la terre tout entière : « Je suis le chef » ? « Chef », il l’est assurément et incontestablement : chef de l’Etat, chef des armées… Mais cette déclaration sonne comme un aveu de faiblesse. Devoir ainsi rappeler une telle évidence n’est pas, c’est le moins qu’on puisse dire, une marque d’assurance personnelle et d’autorité politique.

Capricieux, véhément, cet homme ne semble plus accepter la contradiction en voyant, dépité, s’effriter autour de lui un état de grâce dont la fragilité était pourtant bien prévisible. Emmanuel Macron est déjà mort mais il ne le sait pas encore. Le champion de Rothschild, LVMH, Niel, Drahi et Parisot, le chouchou de BFM, du Monde et de France Info, fut lancé très exactement comme une nouvelle savonnette ou un paquet de biscuits. Un « fast moving consumer good », diraient les marketeurs américains, c’est-à-dire un produit de grande consommation à rotation rapide et durée de vie limitée.

Courbe de vie et bons génies

Ils sont tous issus de sciences-po, HEC, Havas Worlwide et de la Fondation Jean-Jaurès. Ils ont puisé dans leur double culture (politique et marketing) les ressorts de la machine à faire élire dans un système néophile où règne en maître l’obsolescence programmée. Ils ont mis au point une stratégie implacable, sondé au cœur des cibles qualifiées, monitoré la démocratie participative, packagé le candidat, ajusté les thèmes de campagne et les éléments de langage.

Ils maîtrisent réseaux sociaux, communication d’influence, e-militantisme, porte-à-porte digital, études socio-comportementales, mail-marketing et networking.

Comme Google, ils savaient déjà hier ce que vous désirerez demain.

« Ils », ce sont ces hommes de l’ombre qui ont remisé au musée des conseillers en tout genre les Seguelas et autres Saussez. Faiseurs de roi, mi-publicitaires mi-conseillers politiques, ils règnent en maîtres sur les codes, les médias et l’opinion. Il y a quelques années les Gilles Finchelstein et autre Stéphane Fouks avaient déjà le dessein de propulser DSK en haut de l’affiche en utilisant recettes et techniques de la campagne d’Obama. Mais ceci c’était avant le drame !… avant que le président du FMI ne se prenne les pieds dans sa braguette.

Leur fils spirituel Ismael Emelien est aujourd’hui à la manœuvre. Il fut, sous le regard bienveillant de ses mentors, le marketeur de « En Marche ». Même parcours (de sciences-po à Havas), même recettes… Un cocktail qui se révèlera gagnant et pour lequel il se verra grassement récompensé par « le chef » : une nomination en qualité de conseiller spécial du président de la République. A peine trentenaire, le voici donc dans le costume d’un Jacques Attali ou d’un Henri Guaino, c’est dire le poids de cet ancien disciple du directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, également directeur des études de Havas Worldwide (ex-Agence de communication euro RSCG).

Dès l’automne 2015 notre jeune loup est sur le pont et probablement le premier « marcheur ». « Il faut que t’aies à chaque fois la caresse et la claque, sinon t’es pas audible », conseille-t-il déjà au futur candidat qu’il dote d’une potion magique, subtile mixture de singularité rassurante, d’innovation apparemment radicale et de détermination sereine. A la manière d’un industriel de l’agro-alimentaire il dose au maximum le taux de sucre afin de créer plaisir et accoutumance sans franchir le « bliss point », point limite au-delà duquel se développent écœurement et rejet. Il comprend très vite que son nouveau produit de grande consommation n’a pas vraiment besoin d’exprimer un programme qui pourrait être par essence clivant. Lorsqu’une marque lance une nouvelle tablette de chocolat sous un packaging appétant, vous ne cherchez pas nécessairement à décortiquer la liste des ingrédients !… Achat d’impulsion, achat plaisir, votre cerveau limbique est à la manœuvre et rien d’autre.

Le jeune Ismael savait sans doute déjà que ce qui ferait élire son candidat serait un jour précisément ce qui le tuerait. En bon marketeur, il savait qu’un produit lancé sur une promesse purement néophile, répondant à une demande pré-identifiée, obéit à la logique du cycle de vie du produit… La fameuse courbe de Gauss, cette courbe en cloche sur laquelle tout brand manager qui se respecte essaie de retarder le plus possible la phase descendante.

« Représidentialisation » de façade et gadgets politiques

Pour retarder cette chute inéluctable, « le chef » pourra ainsi compter sur une artillerie lourde à double détente :

  • « une représidentialisation » du discours politique devenu plus rare et « Jupitérien ». Diffusant, chez ce pur produit des lumières et du business, un parfum très Ancien Régime ;
  • mais surtout une multiplication de gadgets politiques donnant l’illusion d’un changement profond, multipliant les postures nouvelles (sans pour autant inscrire de nouveaux positionnements), afin de remobiliser l’attention de l’opinion et des médias.

Nous aurons donc à vivre d’autres « Poutine à Versailles » et d’autres « Trump à la Concorde »… Jusqu’à quand ce Jupiter en plastique recyclé fera-t-il vibrer nos chaumières et les cougars du monde occidental ? La forme est un fond qui remonte à la surface ; s’il n’y a plus de fond, les vernis se craquellent, le rimmel coule, les silicones migrent. Aussi lissée et apprêtée soit-elle, l’enveloppe s’effondre sur un vide abyssal.

Après 2020, nos concitoyens en transit entre deux écrans publicitaires, en transat entre deux cures minceur, tétanisés entre deux attentats islamistes, lessivés entre deux pornos en réalité virtuelle, auront à choisir de nouveaux candidats comme on choisit entre une voiture hybride, une voiture électrique ou un dinosaure diesel. Leur dépendance à la nouveauté et son corollaire, la pléonexie (addiction au « toujours plus » et à l’insatisfaction permanente) devraient atteindre des sommets car nous sommes bien là sur la problèmatique d’une drogue dure et d’une pathologie dominante infiniment plus redoutable que les idéologies dominantes.

Dans ce contexte, la tête de gondole Macron aura-t-elle suffisamment renouvelé son offre pour séduire à nouveau et engranger un nouveau quinquennat ? Il est vraiment permis d’en douter ! Mais il est aussi permis d’espérer que sous les gifles de l’histoire les peuples dépassent ce bien médiocre statut de consommateur.

Nous crierons ainsi avec Nietzsche que « accepter d’autrui qu’il subvienne à des besoins nombreux et même superflus, et aussi parfaitement que possible, finit par vous réduire à un état de dépendance »… Et que crèvent donc ces dealers du système qui ont toujours à leurs lèvres le mot «  Liberté » pour mieux nous enchaîner !

Et que cessent donc ces qualificatifs « Jupitériens » qui estampillent de simples mortels prétentieux sans vision ni projet !

Jean-Henri d’Avirac
23/07/2017

 

Source : polemia

dimanche, 27 août 2017

Emmanuel Macron remis à sa place par le Premier ministre polonais

Publié par Guy Jovelin le 27 août 2017

par   26 août 2017 

Pour qui se prend Emmanuel Macron ? Il peut bien s’imaginer en Jupiter lorsqu’il prend sa douche mais il n’impressionne guère les gouvernements des pays d’Europe centrale.

En quelques jours, la politique diplomatique  de la France avec la Roumanie et avec la Pologne a viré au cauchemar par la faute de l’arrogance d’Emmanuel Macron.

Ce fut d’abord un premier échec en Roumanie sur les travailleurs détachés, puis un deuxième échec cinglant en Pologne à la suite des déclarations du président français, vendredi à Varna, affirmant que Varsovie faisait “une nouvelle erreur” en refusant de s’aligner sur la position française de durcir les accords sur les travailleurs détachés, ajoutant que la Pologne se “mettait en marge de l’Europe sur de nombreux sujets”.

Et Macron de déclarer avec mépris “La Pologne n’est en rien ce qui définit le cap de l’Europe” avant de conclure, condescendant, que “le peuple polonais mérite mieux que cela”.

Emmanuel Macron renouait ainsi avec son discours du 21 juin critiquant ceux qui voient dans l’Europe un « supermarché », c’est-à-dire les pays d’Europe centrale qui voudraient avoir les avantages de l’UE sans s’encombrer de la solidarité, notamment sur l’accueil des réfugiés.

La réplique de Beata Szydlo, premier ministre de Pologne, a été cinglante :

« Peut-être ces déclarations arrogantes sont-elles dues à son manque d’expérience et de pratique politique, ce que j’observe avec compréhension, mais j’attends qu’il rattrape rapidement ces lacunes et qu’il soit à l’avenir plus réservé »

« Je conseille à M. le président de s’occuper des affaires de son pays, il réussira alors peut-être à avoir les mêmes résultats économiques et le même niveau de sécurité de ses citoyens que ceux garantis par la Pologne. »

« Ce n’est ni le président de la France ni aucun autre dirigeant qui décidera personnellement de l’avenir de l’Europe, mais l’ensemble des membres de la communauté. (…) Nous avons les mêmes droits que la France, que les autres pays membres. »

 

Source : medias-presse.info

vendredi, 25 août 2017

La tournée chaotique de Macron dans les pays de l'Est vire à l'incident diplomatique

Publié par Guy Jovelin le 25 août 2017

Le Premier ministre bulgare Bojko Borisov avec Emmanuel Macron. Photo © Vadim Ghirda/AP/SIPA
Le Premier ministre bulgare Bojko Borisov avec Emmanuel Macron. Photo © Vadim Ghirda/AP/SIPA
 

Incident. Emmanuel Macron a créé un incident diplomatique avec la Pologne, quelques jours seulement après avoir contrarié son homologue roumain.

Un incident diplomatique avec la Pologne. Après un premier échec en Roumanie sur les travailleurs détachés, le président de la République avait essuyé un deuxième échec cinglant en Pologne. Mais la violence des déclarations du président français a surpris et choqué la présidence polonaise. Ainsi, Emmanuel Macron n'a pas hésité à dire que Varsovie faisait “une nouvelle erreur” en refusant de s'aligner sur la position française de durcir les accords sur les travailleurs détachés, et a estimé que Pologne se “mettait en marge de l'Europe sur de nombreux sujets”. “La Pologne n’est en rien ce qui définit le cap de l’Europe” a-t-il ajouté pour enfoncer le clou, en concluant que “le peuple polonais mérite mieux que cela”.

Les officiels polonais sous le choc

Les déclarations d'Emmanuel Macron ont été accueillies avec consternation côté polonais. “Peut-être, ses déclarations arrogantes sont-elles dues à son manque d’expérience et de pratique politique, ce que j’observe avec compréhension, mais j’attends qu’il rattrape rapidement ces lacunes et qu’il soit à l’avenir plus réservé” a déclaré, pour lui répondre, la première ministre polonaise.

 

Source : valeursactuelles

Après le coiffeur de Hollande, la facture de maquillage de 26.000 euros d’Emmanuel Macron

Publié par Guy Jovelin le 25 août 2017

PRESTATION DE LUXE L’Elysée devra s’acquitter des 26.000 euros dus à la maquilleuse professionnelle pour ses prestations assurées durant les trois premiers mois de la présidence d’Emmanuel Macron…

A.B. avec AFP

L'Elysée devrait s'acquitter d'une facture de 26.000 euros pour régler les trois mois de prestation de la maquilleuse professionnelle d'Emmanuel Macron.

L'Elysée devrait s'acquitter d'une facture de 26.000 euros pour régler les trois mois de prestation de la maquilleuse professionnelle d'Emmanuel Macron. — CHAMUSSY/SIPA

Camoufler les cernes disgracieux, matifier le teint et assurer une mine radieuse : les maquilleuses professionnelles peuvent accomplir de vrais petits miracles… qui ont un coût conséquent quand le client n’est autre que le président de la République. Emmanuel Macron devrait ainsi 26.000 euros à sa maquilleuse, rapporte Le Point.

26.000 euros de maquillage pour trois mois

Natacha M., 40 ans, assurait déjà le maquillage du candidat Macron durant la campagne électorale. Et le nouveau locataire de l’Elysée a tenu à conserver les services de la maquilleuse professionnelle après son élection. Natacha M. a ainsi adressé deux factures de 10.000 et 16.000 euros, que l’hebdomadaire a pu consulter, au titre de ses prestations pour le président Emmanuel Macron.

L’Elysée devra donc régler une note salée de 26.000 euros de maquillage pour trois mois. « Nous avons fait appel à un prestataire dans l’urgence », confirme l’Élysée, qui précise que ce poste de dépense « a vocation à être réduit significativement ».

La maquilleuse de François Hollande, salariée par l’Elysée, percevait quant à elle un salaire de 6.000 euros par mois, alors que le salaire mensuel de son coiffeur s’élevait à 9.895 euros brut.

 

Source : 20minutes

mercredi, 09 août 2017

Les cent jours d'Emmanuel Macron

Publié par Guy Jovelin le 09 août 2017

 

18 brumaire an VIII 

2910916609.3.jpgTrois mois auront donc suffi - c'est ce que nous apprennent médias et sondages - pour que la popularité d'Emmanuel Macron - supposée plus que réelle, orchestrée plus que sincère ou spontanée - prenne le chemin de celle de ses prédécesseurs. Le chemin des profondeurs.

 

Nous doutons qu'il y ait jamais eu pour lui, de la part des Français, ni véritable adhésion, ni empathie, respect ou affection.

Mais plutôt une sorte de sidération mêlée de quelque respect pour la soudaineté et la fulgurance de son ascension, une certaine admiration pour la prise de pouvoir à marche forcée de ce trentenaire inconnu hier, enfin, disons-le une forme de délectation pour l'audacieuse façon dont ont été éliminés en trois petits mois la plupart des vieux briscards de l'ancien régime chiraquien, sakozyste ou hollandais. Ministres, députés, partis dits de gouvernement ont été brisés, éclatés, et, selon le mot en vogue,« dégagés ». Ainsi, Lucien Bonaparte avait-il évacué en moins de deux, pour le compte de son frère, le conseil des cinq-cents, au 18 Brumaire, et mis en fuite désordonnée les conseillers en panique. Toutes proportions gardées, il y a de cela dans la prise de pouvoir de Macron. Et il n'y a pas eu grand monde pour plaindre les exclus.

Est venu ensuite ce qui a plu, presque à tout le monde. En vrac : un style plus digne dans l'exercice de la fonction présidentielle : après Sarkozy et Hollande, il est vrai que ce n'était pas très difficile ; mais il est vrai aussi que, tout à trac, avec Macron, les Français n'ont plus eu honte de leur président. Les journalistes tenus en respect, remis à leur place, cela a plu aussi, tant les Français ont de mépris pour cette caste orgueilleuse et monochrome, trop uniformément orientée pour être crédible. Il y a eu ensuite la rencontre virile avec Trump à Taormine; la réception royale de Poutine à Versailles, où fut lavée la stupide gaffe de Hollande, refusant de recevoir le président russe pour l'inauguration de la nouvelle cathédrale orthodoxe de Paris... Positif encore de la part d'Emmanuel Macron, du moins pour nombre d'observateurs, le refus des « Etats faillis » tels la Libye et, le cas échéant, la Syrie, raison pour laquelle, Macron, à juste titre, ne fait plus du départ de Bachar El Assad un préalable à une solution politique en Syrie. Sans entrer dans le détail, de nombreux Français comprennent que ce sont là des positions de bon sens.

Hé bien, cela ne suffit pas à assoir une popularité, ne garantit pas sa durée ; n'empêche pas son effondrement.

La loi travail est impopulaire, si l'on peut dire d'origine, car elle ne fait que prolonger la loi El Khomri ; les 5 Euros / mois rabotés sur les APL ont fait monter la colère ; surtout, le traitement autoritaire, injuste et brutal réservé au général de Villiers, et, à travers lui, à nos armées, a soulevé l'indignation. Les Français aiment l'autorité mais détestent l'autoritarisme ; ils ont de l'affection et du respect pour l'armée qui les protège et qui défend le pays. Enfin, il détestent l'injustice et ont désapprouvé celle, manifeste, qui a frappé nos soldats.

En quelques jours, peu de chose, la chute de la popularité d'Emmanuel Macron a reposé la lancinant problème de la gouvernabilité du pays. Comment faire, si l'élection présidentielle ne garantit jamais à l'élu qu'un minimum de popularité de quelques très courts mois ?

La vérité est que - du moins en France - l'élection présidentielle ne confère au vainqueur désigné par le suffrage plus aucune légitimité. Seulement une maigrichonne légalité. Et que, tout simplement, dans de telles conditions, même si l'on s'emploie à sauver les apparences, la France n'est plus ni gouvernée ni gouvernable.

 

Source : lafautearousseau