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mardi, 08 août 2017

Grosse fatigue !

Publié par Guy Jovelin le 08 août 2017

Rédigé par notre équipe le 07 août 2017.

 
 
 
Trois mois après le début de son mandat, Macron est déjà dans la panade. Les vacances se profilent (100 jours de boulot c’est beaucoup !) et seront certainement l’occasion pour l’exécutif de repenser sa stratégie de communication. Aucun risque de voir le fond être modifié, la France est et restera une marionnette de Bruxelles qui doit se soumettre à tous les diktats du libéralisme mondialisé. Bonnes vacances et n’hésitez pas à les prolonger pour le bien des Français !  

Panne sèche pour Mélenchon 

Il y a quelques jours, BFM TV se moquait de Jean-Luc Mélenchon et de son impérieux besoin de partir en vacances. Le député de Marseille s’est plaint d’une session parlementaire trop longue et de discussions se terminant souvent tard dans la nuit. Décidé à ne pas se faire remarquer par son absentéisme comme au Parlement européen, Mélenchon sait qu’il doit être présent et volubile pour espérer jouer encore un rôle sur une scène politique française qui a été nettoyée de nombreux apparatchiks.

Et le terme apparatchik colle très bien à la peau de celui qui a pantouflé au Parti socialiste pendant plus de trente ans et qui s’est constitué un bas de laine appréciable en tant que sénateur pendant près de vingt longues années. Ce même homme qui avait voté « oui » à Maastricht pour finalement le dénoncer des années plus tard (lorsqu’il faut se positionner pour l’élection française). Le fait est que pas habitué à bosser, Mélenchon réclame haut et fort des vacances ! Monsieur est en campagne depuis plus d’un an ? Il est vrai qu’il faut du temps pour se refaire une virginité et se donner le rôle de grand défenseur des ouvriers et des prolétaires…

Mélenchon fatigué, cela aurait pu donner plus d’espace à certains, mais à les écouter, ils sont tous « claqués ». Les trois derniers mois se sont fait à un rythme dense pour notamment voter le texte sur la soi-disant moralisation de la vie politique. Une poudre de perlimpinpin qui aura nécessité des heures de débat pour aboutir à un grand vide. Soit une parabole parfaite de l’action d’Emmanuel Macron depuis son arrivée catastrophique (pour les Français) en politique. Finalement les parlementaires seront en vacances mercredi soir, tout comme les pieds nickelés qui servent de ministres.

Macron à la recherche du souffle perdu

La presse se délecte désormais de savoir qui part où pour y faire quoi et rappelle ainsi son inutilité dès lors qu’il s’agit d’informer les citoyens. Les subventions publiques servent à écrire ce qui est accessoire pour mieux occulter l’essentiel. La pause permettra aux équipes de Macron de recharger leurs batteries et de trouver de nouveaux artifices pour mieux faire avaler une pilule que le patient France ne veut pas. Dommage que le médecin Macron ait été choisi… En plongeon dans les sondages (comme quoi même les plus gros mensonges finissent pas ne plus tenir), Macron fait savoir qu’il recadre ses ministres et ai plus déterminé que jamais à poursuivre la route qu’il a mollement présenté lors de la campagne présidentielle.

Perte de confiance, scandales, lois mal écrites, reniements et mensonges éhontés, la liste des sujets de préoccupation est longue pour l’exécutif. Embobiner le gogo le temps d’une campagne est une chose, le faire pendant cinq longues années en est une autre. Le fils de François Hollande suit la trajectoire de son père à une cadence encore plus soutenue. Imaginer son état de décomposition dans cinq ans fait froid dans le dos, mais le plus inquiétant concerne la France, car rien ne lui sera épargnée lors de ce mandat mené explicitement par une oligarchie financière qui exulte de voir la mort programmée des Etats et des peuples.

 

Source : 24heuresactu

vendredi, 04 août 2017

APL : le macronisme en pleine confusion

Publié par Guy Jovelin le 04 août 2017

Décidément, la clarté n’est pas le fort de la nouvelle équipe au pouvoir. Après l’imbroglio relatif à la vraie fausse peut-être suppression de la taxe d’habitation pour 80 % des ménages, les vrais couacs en série au sujet de la loi de moralisation de la vie politique, voilà que l’exécutif se prend les pieds dans le tapis des aides publiques au logement. Sommé de s’expliquer après l’annonce d’une baisse de 5 euros par ménage et par mois, le Gouvernement commence à faire machine arrière et pourrait même augmenter le nombre de bénéficiaires… 

De quel bois est fait Emmanuel Macron ? Le président jupitérien est-il un socialiste patenté, cru 1981, qui nationalise les chantiers navals STX au nez et à la barbe des investisseurs italiens ou est-ce un dangereux ultra-libérale qui s’attèle au démantèlement de la France à coups de « loi travail » et de retrait des services publics. La rédaction de 24 heures actu ne cache pas que sa lecture des faits la pousse à pencher pour la seconde option même si les farces du style STX ne sont jamais mauvaises pour donner l’illusion d’un président protecteur des ouvriers français. Macron est ce qu’il est, un pur produit du libéralisme qui entend donner un coup d’arrêt définitif à l’Etat providence.

Des bénéficiaires des APL pris pour des fainéants…

Ainsi, la suppression de certaines aides est devenue une priorité. Mais à trop vouloir aller vite, le Gouvernement n’a pas vu venir une gaffe énorme sur le plan électoral. Fier de lui et de sa gestion censée être exemplaire, le Gouvernement a annoncé fin juillet que les aides publiques au logement (APL) allaient être rabotées de 5 euros par ménage et par mois. Une décision forte qui devait montrer à ces charlots de Français que l’assistanat était terminé ! Les députés En Marche avaient bien appris la leçon comme Claire O’Petit qui avait exigé des étudiants d’arrêter « de pleurer » pour cinq euros par mois. Une belle leçon de volonté politique (et de crachat sur le petit peuple) qui semble bien devoir se fracasser dans le mur.

Ridiculisé par Mélenchon et ses acolytes sur les bancs de l’Assemblée nationale, le Gouvernement rétropédale et explique désormais que la mesure sera accompagnée d’une seconde qui prévoit d’abaisser de 15 à 10 euros le seuil en-dessous duquel les bénéficiaires des APL peuvent percevoir ces aides. Car selon une disposition légale du 3 juillet 1978 : « lorsque le montant de l’aide personnalisée au logement est inférieur à 15 euros par mois, il n’est pas procédé à son versement ». Ainsi, la décision de baisser de cinq euros par mois les APL aurait fait jouer l’effet de seuil et 50 000 personnes seraient ainsi sorties du dispositif.

…Qui vont finir par voir leur nombre augmenter

Pas de quoi pleurer comme se plaisent à le dire certains chez En Marche sauf que 50 000 ménages sorties comme des malpropres d’un dispositif qui leur permet d’avoir un toit au-dessus de leur tête, ce n’est pas très social. L’image du protecteur Macron en prend un sacré coup. « En même temps », abaisser le seuil à 10 euros, c’est s’exposer au risque de voir augmenter dès 2018 le nombre de bénéficiaires des APL si la baisse de cinq euros n’était pas confirmée une seconde année. Ou comment passer d’une mesure censée économiser des fonds publics à une nouvelle dépense que l’Etat ne peut pas prendre en charge.

Macron voulait frapper fort avec une mesure plus cosmétique politiquement qu’utile sur le plan comptable. Les 140 millions d’économie risquent de se transformer en boulet et tous ceux qui avaient cru en un président protecteur commencent à comprendre que la vérité n’est jamais montrée dans les JT. Une fois encore (et c’est une performance en si peu de temps), le président et sa « connerie sans nom » s’exposent malgré le silence assourdissant autour de sa personne sacrée. Vivement la rentrée et le cortège de mesures rapidement démenties après un vote raté qui aura débouché sur l’inverse de l’opposé de quelque chose.

 

Source : 24heuresactu

lundi, 31 juillet 2017

Après l'affrontement entre Macron et le général de Villiers, 15 haut gradés racontent "leur blessure profonde"

Publié par Guy Jovelin le 31 juillet 2017

Jade Toussay Journaliste

Entre le chef de l'Etat et l'armée, le divorce est consommé.

STEPHANE MAHE / REUTERS
Après l'affrontement entre Macron et le général de Villiers, 15 haut gradés racontent "leur blessure profonde"

POLITIQUE - Manque d'humilité, "mépris", "manipulation"... Deux semaines après la déclaration de guerre entre Emmanuel Macron et l'ancien chef d'état-major des armées Pierre de Villiers, qui a abouti à la démission de ce dernier, quinze haut gradés de l'armée ayant quitté le service dressent un bien triste tableau des relations actuelles entre l'armée et son chef.

"La blessure est profonde". Dans une lettre ouverte, publiée dans Capital jeudi 27 juillet, les militaires se défendent de parler "au nom de l'Armée, 'cette grande muette'". "Nous estimons, en revanche, de notre devoir de vous faire part de notre indignation", annoncent-ils. Et de remettre en doute les engagements du nouveau président vis à vis des services militaires.

"L'armée est peut-être muette, mais elle n'est ni sourde ni aveugle, ni amnésique", soulignent ainsi les signataires, en rappelant les différents signaux envoyés par le candidat puis le président Macron au cours des derniers mois. "Mais alors tout cela n'était-il que promesses, paroles et maniement des symboles?"

"Humiliation" publique et vexation

Parmi les premiers reproches adressés au président de la République, le reniement de ses engagements, alors que Emmanuel Macron a usé à plusieurs reprises de ce terme devant les corps de l'armée.

"Nous ne demandons qu'à le croire, mais pour l'instant vous ne les tenez pas", affirment les militaires, avec en exemple la coupe budgétaire annoncée par le président -une "manipulation"- et le "reniement" que représente la démission contrainte de Pierre de Villiers, pourtant été prolongé d'un an au début du quinquennat.

Les signataires de la lettre regrettent également la gestion de la crise par le président, qui avait lui même accusé le général de Villiers "d'étaler certains débats sur la place publique". "Mais alors est-il vraiment digne de réprimander, non seulement en public, mais devant ses subordonnés, un grand chef militaire, au sujet de propos destinés aux membres d'une commission parlementaire, au cours d'une audition censée être confidentielle?", répondent les auteurs du courrier, qui s'insurgent alors contre "une humiliation publique".

Autre motif de tension, toujours pas digéré? Le "Je suis votre chef" d'Emmanuel Macron, lâché la veille du 14-juillet. "Tous les militaires le savent et ils sont vexés que vous le leur rappeliez", répliquent les 15 auteurs de la lettre, qui rappellent que "si la jeunesse" du président est "une excellente chose, elle ne vous a pas apporté l'expérience du Service sous les armes. Personne ne vous le reproche, mais ceci implique un minimum d'humilité (...) Ce défaut d'humilité est une erreur, Monsieur le Président."

"En conclusion, vous aurez compris, Monsieur le Président, que vos paroles publiques visant le Général De Villiers n'ont pas seulement atteint ce grand serviteur de la France et de nos armées mais aussi un grand nombre de militaires qui, comme nous, se sentent humiliés", concluent les militaires, qui critiquent l'opération de "communication" du président à Istres, aux côtés de son nouveau CEMA François Lecointre. "Laissez les symboles et les discours et passez aux actes concrets pour vos militaires. Vous êtes leur chef constitutionnel, soyez-le dans leur vie réelle, écoutez-les, respectez-les."

 

Source : huffingtonpost

vendredi, 28 juillet 2017

«On va aller les chercher» : Macron veut transférer les migrants musulmans directement en France depuis la Libye et le Niger

Publié par Guy Jovelin le 28 juillet 2017 

BREIZATAO – NEVEZINTIOU (27/07/2017) Lors d’une visite d’un centre pour migrants clandestins à Orléans, Emmanuel Macron a annoncé la création de centres en Libye et au Niger afin de les transférer directement vers la France, sans avoir à traverser la Méditerranée.

«L’idée est de créer en Libye des hotspots afin d’éviter aux gens de prendre des risques fous alors qu’ils ne sont pas tous éligibles à l’asile. Les gens, on va aller les chercher. Je compte le faire dès cet été», a annoncé Emmanuel Macron à Orléans.

«Je veux envoyer des missions de l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides) dans les hotspots italiens et je suis prêt à en envoyer en Libye», a-t-il précisé, évoquant aussi la possibilité de créer de tels centres au Niger.

«D’ici la fin de l’année, je ne veux plus personne dans les rues, dans les bois», a déclaré jeudi le président Emmanuel Macron dans un discours sur l’accueil des migrants, lors d’une cérémonie de naturalisation à la préfecture d’Orléans.

«La première bataille: loger tout le monde dignement. Je veux partout des hébergements d’urgence. Je ne veux plus de femmes et hommes dans les rues», a-t-il ajouté.

(Source : breizatao via Russia Today)

lundi, 24 juillet 2017

Au président de l’actuelle République , chef des armées : Monsieur Emmanuel Macron.

 

Au président de l’actuelle République , chef des armées : Monsieur Emmanuel Macron.

Le 14 Juillet 2017.

téléchargement.jpgLettre ouverte d’Alexis Arette , 24 La Carrère .64230 MOMAS
Paysan, combattant volontaire, Chevalier de la Légion d’honneur

Monsieur le Président,

Je viens d’assister sur le petit écran, aux cérémonies commémoratives de notre fête nationale, et je vous ai quelque reconnaissance de la façon parfaite dont elles se sont déroulées, jusqu’au moment ou vous avez pris la parole pour clôturer les cérémonies.

En effet, vous avez cité comme date représentative de ce qu’a voulu le peuple Français, le 14 Juillet 1789. Or ce 14 Juillet 1789 fut un sanglant malentendu attisé par les fausses accusations  portées par des révolutionnaires comme Camille Desmoulins, avec l’appui des bas-fonds, et, selon Marat,  une bande d’émeutiers Allemands. Les défenseurs de la Bastille qui s’étaient rendus sur la promesse de la vie sauve furent égorgés ; 7 prisonniers furent libérés : Quatre faussaires qui attendaient leur jugement, deux qu’il fallut ré-interner, et un incestueux qui avait violé sa sœur. Je ne pense absolument pas Monsieur le Président que vous ayez voulu célébrer cette libération.

Après ces tristes évènements, la sagesse sembla prévaloir, et le 14 Juillet 1790, la fête de la Fédération, parut ouvrir une ère nouvelle, celle d’une monarchie Constitutionnelle. C’est cette date qui fut retenue en 1880, comme notre fête Nationale. Le Symbole fut cependant trahi, et la République ne fut jamais fédérale.

Il est vrai que le fête  de la Fédération ne put contrer le travail des sectes , et ce fut, avec les guerres de religion, l’épisode le plus honteux de notre histoire que l’instauration de la terreur sous l’égide de la déesse Raison : Ce fut donc le génocide de la Vendée, avec les premiers fours crématoires, la persécution anti-Catholique, la guillotine pour les suspects,  et le  pillage de l’Europe par les soldats de l’an II,  avant que la révolution bottée de Napoléon n’inaugure de plus vastes charniers.

Je pense Monsieur le Président que vous devriez reconnaître votre erreur de datation, et ne point laisser penser que les atrocités de 1789, furent dans l’esprit de ce qui fut tenté lors de la fête de la Fédération. Peut-être même est-ce de cette dernière que vous devriez vous inspirer.

Permettez-moi d’ajouter une remarque à la liberté dont j’ai usé pour vous reprendre. J’ai appartenu, et aux postes les plus exposés, à cette armée Coloniale, suspecte d’avoir soutenu cette colonisation dont vous avez dit tout le mal que vous pensiez à Monsieur Boutéflika, qui en pense autant, au point qu’il a trouvé juste de faire crever les filles pied-noires dans ses bordels, après avoir dépecés et les avoir émasculés  un certain nombre de nos soldats prisonniers. J’ai totalement désapprouvé vos propos. Il est vrai que vous êtes le chef des armées, donc maître de la stratégie républicaine, mais en tant qu’amateur assez éclairé de la chose, je pense avoir un mot à dire : L’un de mes petits- Fils à qui j’ai pu, en tant qu’ancien, remettre la fourragère à St Maixent, 60 ans après y avoir reçu la mienne, n’a pas renouvelé son engagement, après avoir vécu le désarroi d’une armée, dont la crapule socialiste avait entrepris le démantèlement. Ce n’est pas nouveau. La gauche Française n’a jamais aimé nos soldats. C’est Clémenceau qui,  lors des révoltes des « Poilus » en 1917, proposait d’en fusiller un sur 10 ! Pour l’exemple !

De même, lors de la guerre d’Indochine, mes camarades parachutistes du 5e Bataillon, durent  se faire effectuer à leurs frais les cartouchières correspondantes aux chargeurs de leurs armes, celles livrées étant des vieilleries conçues pour d’autre dimensions. Il fallut attendre le général de Lattre pour mettre de l’ordre. Mais le général avait les pleins pouvoirs. C’est vous aujourd’hui qui les détenez. Et vous en usez vis-à vis de notre armée de la façon qui convient le plus à nos ennemis !

C’est-à-dire Monsieur le Président que je partage entièrement la position du Général de Villiers, en fonction de cette solidarité qui unit les hommes décidés à mettre leur peau au service de la patrie.

C’est immédiatement que vous devriez rogner sur les dépenses festives de la République,  rabattre les émoluments de vos députés, de vos hauts fonctionnaires, supprimer les honteuses faveurs et les prébendes sectaires du gouvernement précédent,  et ramener le tout au niveau nécessaire  pour donner au budget de  notre armée les moyens de sa mission.

Sinon ?

Et bien Monsieur le Président cela me rappelle une opération dans les monts du Tonkin, ou un chef de bataillon imbécile nous avait engagés, dans une gorge qui me rappelait le val de Roncevaux. Légitimement inquiet de ce qui pouvait survenir du haut des pitons, je demandai son avis à l’adjoint au chef de section,  mon camarade Rafaldi qui avait déjà une longue expérience : « Franchement, qu’en pensez-vous Rafaldi ? ». Il tourna vers moi un visage tragique, et fut précis : « Je pense que nous allons nous faire couper les couilles ! »

Nous sûmes le lendemain, que les bataillons Viets qui tenaient les hauteurs avaient reçu l’ordre de se réserver pour l’attaque générale du Jour suivant. Ce qui ne fut pas triste.

Je crains, Monsieur le président, que nos soldats n’ayant pas les moyens de leur mission, soient exposés au pire quand les ennemis le décideront. Et je crains qu’après nos soldats, comme nous en a averti le massacre de Nice, ce ne soit la population civile qui paie les frais de notre gabegie. Je crains encore que dans le désastre économique qui se prépare pour l’Algérie,  nous ne puissions résister au déferlement de millions de jeunes Algériens sur notre sol. Car la guerre, et la guerre de défense immédiate, monsieur le Président, ne se fait pas avec de l’humanisme en bouche, mais avec en main de bonnes armes !

Au cas où votre majorité faiblirait devant les sacrifices nécessaires, il vous sera facile de la remplacer !  Tant d’aspirants attendent au portillon : Mais vous ne remplacerez pas une armée découragée. Les gens qui acceptent de risquer leur vie ne courent pas les rues.

Vous ayant dit ce que j’ai cru devoir vous dire  en qualité de vétéran désireux d’épargner le pire à ses jeunes camarades et a la nation, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à mes meilleurs souhaits pour l’exercice de vos hautes fonctions.

Alexis Arette.