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dimanche, 31 décembre 2017

La réalité française : plus de pauvres, plus de migrants

Publié par Guy Jovelin le 31 décembre 2017

migrants-paris
 
 

En cette fin d'année 2017, le nombre d'allocataires Français percevant le RSA (les plus pauvres qui n'ont aucune revenu) a considérablement augmenté selon les chiffres de la Caisse Nationale d'Allocations Familiales . En effet, près de 2,58 millions de foyers reçoivent le revenu de solidarité active (RSA), un chiffre en progression de 7% sur un an. Une progression constante depuis le début de l'année 2012, «à relier à la situation défavorable du marché de l'emploi, le chômage connaissant une croissance continue sur cette période», commente la Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf).

Sur ces 2,58 millions de foyers, plus de 2,4 millions résident en France métropolitaine, les autres habitant dans les départements d'outre-mer.

sdf-2017

Cette paupérisation croissante de la France est en réalité plus forte. Les plus pauvres des plus pauvres Français ne perçoivent rien du tout, et meurent en silence dans le froid et dans la rue, alors que les migrants et les musulmans intégristes bénéficient de confortables appartements chauffés, ou de châteaux réquisitionnés. notre confrère Riposte Laïque a enquêté sur ces SDF Français qui "crèvent" en silence, et dans l'indifférence générale sur les trottoirs des grandes villes, ou dans des tentes en toile dans les forêts aux abords des villes.

https://ripostelaique.com/sandra-44-ans-meurt-de-froid-dans-la-rue-les-clandestins-dorment-au-chaud.html

Selon une enquête du Figaro, "Fin 2015, le nombre de foyers allocataires du RSA avait dépassé pour la première fois la barre des 2,5 millions en France. Au 31 décembre 2015, d'après les dernières données publiées par la CAF, il y avait en effet 2,53 millions de foyers allocataires du Revenu de solidarité active. C'est 71% de plus que lors de sa création, en juin 2009.....". Tous ces chiffres fournis par les caisses d'allocations familiales masquent une réalité frappante : d'après une enquête de la Dares reprise par le comité d'évaluation du RSA, il n'y a en fait que la moitié des Français (51%) qui sont éligibles au RSA qui le réclament effectivement. Pour le RSA socle seul, c'est environ 35% tandis que pour le RSA activité seul, le «taux de non-recours» grimpe à près de 70%. La principale explication du non-recours? La plupart des éligibles croient qu'ils ne le sont pas. Il y a aussi une fierté des Français les plus pauvres, notamment dans les zones rurales. Pauvre France. Quand va s'arrêter cette descente aux enfers ?

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Francis GRUZELLE / Carte de Presse 55411

 

Source : lesobservateurs

dimanche, 01 octobre 2017

La France du RSA

Publié par Guy Jovelin le 01 octobre 2017

 france,précarité,rsaMême si officiellement le nombre d’allocataires du RSA a baissé de 80.000 personnes en 2016, il n’en reste pas moins que 2,5 millions de résidents sur le territoire français en bénéficient. Officiellement, seuls les Français, les membres de l’Union européenne (plus les pays de l’AELE) et les travailleurs étrangers depuis au moins 5 ans y ont le droit. Les réfugiés et les apatrides y ont également le droit, contrairement à ce que racontent les médias, mais aussi mes personnes bénéficiaires de la protection subsidiaire (Protection accordée à un étranger qui ne remplit pas les conditions pour être reconnu réfugié et qui ne peut être autorisé au séjour pour raisons médicales et qui court un risque réel de subir des atteintes graves en cas de retour dans son pays d’origine). En réalité, certaines familles nombreuses françaises « de souche » sont exclues du RSA sans aucun motif valable. L’Etat sait que personne ne leur viendra en aide médiatiquement…  D’autres familles françaises y ont le droit et ne le savent même pas. Trop rurales et blanches pour qu’on s’intéresse à elles.

Les départements français peuvent être classés en sept catégories en fonction du pourcentage de bénéficiaires du RSA.

– Les 5 départements en grande précarité, avec  plus de 20 % de la population au RSA : Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion et Mayotte.

– Les 9 départements en précarité, avec plus de 10 % de la population au RSA : Ardennes, Aude, Bouches-du Rhône, Gard, Nord,  Pas-de-Calais,  Pyrénées-Orientales, Paris et Seine-Saint-Denis.

– Les 11 départements en relative précarité avec plus de 8 % de la population au RSA : Aisne, Ariège, Aube, Charente, Cher, Hérault, Seine-Maritime, Somme, Tarn-et-Garonne, Vaucluse et Territoire de Belfort .

– Les 15 départements en moyenne haute avec plus de 7% de la population au RSA : Allier, Lot-et-Garonne, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Nièvre, Orne, Tarn, Var, Vienne, Haute-Vienne, Vosges, Yonne, Val de Marne et Val d’Oise.

– Les 24 départements en moyenne basse avec plus de 6% de la population au RSA : Alpes-de-Haute-Provence, Calvados, Charente-Maritime, Creuse, Dordogne, Doubs, Drôme, Eure, Haute-Garonne, Gironde, Indre, Loir-et-Cher, Loire, Loiret, Marne, Moselle, Oise, Puy-de-Dôme, Hautes-Pyrénées, Bas-Rhin, Haut-Rhin, Rhône, Haute-Saône et Sarthe.

– Les 17 départements relativement prospères avec plus de 5 % de la population au RSA : Alpes-Maritimes, Ardèche, Haute-Corse, Eure-et-Loir, Gers, Indre-et-Loire, Isère, Landes, Loire-Atlantique, Lot, Maine-et-Loire, Paris, Pyrénées-Atlantiques, Saône-et-Loire, Seine-et-Marne, Deux-Sèvres et Essonne.

– Les 14 départements prospères avec plus de 4 % de la population au RSA : Hautes-Alpes, Cantal, Corrèze, Corse-du-Sud, Côte d’Or, Côtes d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Jura, Haute-Loire,  Lozère, Manche, Mayenne et Morbihan.

– Les 6 départements très prospères avec moins de 4 % de la population au RSA : Ain, Aveyron, Savoie, Haute-Savoie, Vendée et Yvelines.

Notons que les régions les plus prospères sont à prendre dans le cadre du RSA et non dans l’indice économique absolu.

Hristo XIEP

 

Source :medias-presse.info

mercredi, 17 mai 2017

Bordeaux: ils avaient fraudé 2,7 millions d'euros de RSA

Publié par Guy Jovelin le 17 mai 2017

Par AFP | Publié le 16/05/2017

L'escroquerie portait sur plusieurs années et concernait des dizaines de personnes. Photo Julio Pelaez
L'escroquerie portait sur plusieurs années et concernait des dizaines de personnes. Photo Julio Pelaez
 
 Un autoentrepreneur bordelais a été condamné à 18 mois de prison ferme pour avoir organisé un réseau de fraude aux aides sociales au profit de dizaines de Bulgares.
 
Au total, depuis 2011, près de 300 personnes auraient perçu 2,7 millions d’euros d’allocations indues, selon le quotidien Sud-Ouest.

Quatre personnes condamnées

Absent à l’audience, l’instigateur de cette fraude a été condamné lundi par le tribunal correctionnel de Bordeaux, de même que trois Bulgares qui s’étaient déclarés comme commerçants ambulants au centre de formalités des entreprises de la Chambre de commerce, ce qui leur avait permis de percevoir des prestations sociales.

Des dizaines de dossiers suspects

En octobre 2014, la chambre de commerce avait prévenu le parquet après avoir remarqué que plusieurs dizaines de dossiers d’autoentrepreneurs et commerçants ambulants avaient été déclarés à la même adresse et au même nom, celui de l’organisateur de cette escroquerie.

Enregistrés comme commerçants ambulants

Selon Sud-Ouest, cet auto-entrepreneur se présentait régulièrement avec des Bulgares qui s’enregistraient comme commerçants ambulants pour vendre sur les marchés. Ces derniers donnaient systématiquement comme attestation de domiciliation un appartement situé à Cenon (Gironde), près de Bordeaux, loué par l’organisateur de ce système.

Fort de leur statut d’autoentrepreneur, ils pouvaient vivre légalement en France en justifiant de ressources, celles du revenu de solidarité active (RSA). Certains bénéficiaient aussi de la CMU (couverture maladie universelle).

 

Source : ledauphine

mardi, 09 mai 2017

Les clandestins toucheront désormais le RSA

Publié par Guy Jovelin le 09 mai 2017

8 mai 2017 par Pierrot
Alors que la fiscalité et les taxes diverses ne cessent d’alourdir le budget des Français, la République continue de dépenser sans compter lorsqu’il s’agit des étrangers…

Les bénéficiaires actuels de l’allocation temporaire d’attente auront notamment accès, « dans des conditions plus favorables en termes de montant et de durée », au revenu de solidarité active.

L’allocation temporaire d’attente (ATA), prestation versée à certaines catégories d’étrangers et à des personnes temporairement confrontées à un problème d’insertion tels que les anciens détenus, sera supprimée au 1er septembre, selon un décret publié dimanche au Journal officiel (JO).

D’autres aides en remplacement. Les bénéficiaires actuels de cette prestation auront accès, « dans des conditions plus favorables en termes de montant et de durée », au revenu de solidarité active (RSA), à la garantie jeunes ou au parcours d’accompagnement contractualisé vers l’emploi et vers l’autonomie (Pacea), précise le décret, pris en application de la loi de finances 2017.

Source : contre-info via FDS

vendredi, 07 octobre 2016

Toulouse : l'islamiste radical Farouk Ben Abbes perçoit le RSA

Publié par Guy Jovelin le 07 octobre 2016

Thibault Raisse|07 octobre 2016, 7h00

Brienne-le-Château (Aube), juin dernier. Farouk Ben Abbes avait été déplacé de Toulouse dans cette ville pendant l’Euro.

PHOTOPQR/MAXPPP/« L’EST ECLAIR »/JEROME BRULEY
Farouk Ben Abbes, assigné à résidence, va bénéficier à nouveau des minima sociaux.

Légalement bordé, certes, mais moralement discutable. Selon nos informations, l'islamiste radical Farouk Ben Abbes perçoit le RSA (revenu de solidarité active) depuis le 1 er juillet dernier. Déjà bénéficiaire du RSA avant son assignation à résidence, il bénéficie à nouveau du dispositif depuis cet été, après une interruption entre mars et mai due à son incarcération... pour manquement à ses obligations d'assigné à résidence.

Ce Belge de 31 ans, qui vit dans le quartier de la Reynerie à Toulouse (Haute-Garonne), a bouclé fin juillet son dossier de demande de RSA auprès de la Caisse d'allocations familiales de Haute-Garonne. Constatant la régularité de sa demande, le conseil départemental lui a signifié mi-septembre l'octroi du RSA, avec effet rétroactif au 1 er juillet.

Proche de Fabien Clain

« Il remplissait toutes les conditions, notamment celle d'être ressortissant de l'Union européenne. Sa dangerosité supposée ne fait pas partie des critères prévus par les textes », constate une source proche du dossier. Figure de l'islamisme radical, le nom de Farouk Ben Abbes est cité une première fois à propos de l'attentat du Caire (Egypte) en 2009 qui a coûté la vie à une lycéenne française, Cécile Vannier.

Son nom apparaît un an plus tard dans un projet d'attentat contre une salle de spectacle. Le Bataclan, déjà. Mais en 2012, il bénéficie d'un non-lieu. Il est par ailleurs proche de Fabien Clain, converti français qui a revendiqué la tuerie du 13 Novembre au nom de Daech dans une vidéo. Il est assigné à résidence dans la foulée des attentats de Paris et de Saint-Denis. En mars dernier, Farouk Ben Abbes avait déjà touché de l'argent public, en percevant 21 650 € de l'Etat à la suite de deux mois d'incarcération jugée abusive par la cour d'appel de Paris, décision confirmée par la Cour de cassation. Une somme qui comportait un trop-perçu de près de 15 000 €. La chancellerie en a engagé le recouvrement auprès du Trésor public local.
 
Source : leparisien