Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 27 décembre 2018

Urbanisme. Toulouse, future ville verticale ?

Publié par Guy Jovelin le 27 décembre 2018

toulouse

Crédit photo : Wikipedia

Lors de la dernière campagne municipale, Jean-Luc Moudenc avait promis de modérer la densification urbaine tout en prenant en compte le caractère propre de la ville. Pourtant, cette volonté semble s’être effritée au fil des années. De nouveaux projets de construction viennent contredire cet idéal pour parer à l’insuffisance de logements et prévenir l’étalement urbain.

Toulouse est une ville de plus en plus peuplée. En raison de la forte croissance démographique et de l’attractivité de la métropole, 12 à 15 000 personnes supplémentaires s’installent à Toulouse chaque année. Toulouse est connue pour être une ville à basse densité résidentielle avec une majorité de bâtiments en R+3 (rez-de-chaussée accompagné de trois étages). Une ville basse donc mais les constructions s’élèvent progressivement au fil des années. Cette mutation s’opère pour contrebalancer l’étalement urbain et ainsi limiter l’effet « ville dortoir ». Des enjeux environnementaux importants en résultent avec les nombreux déplacements quotidiens des travailleurs entre leur domicile et leur lieu de travail.

Une multiplication des projets de buildings

La limitation de l’étalement urbain entraîne nécessairement une densification urbaine et l’exploitation de tout le potentiel foncier de la ville avec des immeubles toujours plus hauts. La mairie a décidé de maintenir ce cap et prévoit la démolition de 3 000 logements d’ici 2025 pour permettre leur reconstruction à l’échelle de la ville.

Lire aussi : La Mairie de Toulouse s’assoit-elle sur le patrimoine toulousain ?

Parmi les projets les plus connus et contestés, l’Occitanie Tower. Cette tour de 150 mètres de haut dans le quartier Matabiau avec 40 étages de bureaux, logements et commerces devrait voir le jour en 2021. Quartier de la Cartoucherie, c’est un édifice de neuf étages qui devrait longer l’avenue de Grande-Bretagne. Prochainement desservi par une troisième ligne de métro, le quartier Montaudran est également en plein renouveau urbain avec la construction prochaine d’une tour de dix-sept étages et d’un immeuble à titre résidentiel de 100 mètres de haut. Enfin, un futur bâtiment de quatre blocs en R+6 fait l’objet de fortes contestations quartier Saouzelong. Ce type de projets se multiplie à Toulouse et les tours poussent un peu partout les unes après les autres.

Une politique objet de vives contestations locales

Ces projets immobiliers s’accompagnent de nombreuses protestations de la part des toulousains qui ne souhaitent pas voir le cadre de vie de leur ville modifiée. De multiples associations sont constituées pour tenter de freiner cette densification et préserver ce modèle de ville atypique. 50% des permis de construire sont ainsi contestés devant le tribunal administratif.

Lire aussi : On lui doit les quartiers du Mirail et d’Empalot

Les parents d’élèves du groupe scolaire de Saouzelong ont lancé une pétition contre les constructions prochaines dans leur quartier. Ils dépeignent la situation déjà précaire du quartier avec une délinquance en perpétuelle augmentation. La taille des bâtiments est également problématique, fermant la vue sur les espaces naturels tels que le Canal du midi. Une autre association, « Les Petites Toulousaines » se mobilise face à la disparition des toulousaines, ces petites maisons traditionnelles, proies des promoteurs immobiliers. Aisément concédés par la mairie, les permis de construire encouragent les promoteurs à offrir de jolies sommes pour inciter les propriétaires à vendre et remplacer aussitôt les maisons traditionnelles par des tours.

Avec une moyenne de 0,8 places de parking par appartement et avec la surfréquentation des transports en commun, la ville apparaît déjà saturée. La densification mal maîtrisée de Toulouse inquiète de plus en plus les riverains. Ainsi, de futurs enjeux se dégagent déjà en amont des élections municipales de 2020 ; entre nécessité de sauvegarde du patrimoine et de l’identité de la ville et mesures concrètes face à l’attractivité grandissante de la métropole.

Adeline Humbert.

 

Source : infos-toulouse

lundi, 26 novembre 2018

Construction d’une nouvelle mosquée à Toulouse : la première pierre va être posée

Publié par Guy Jovelin le 26 novembre 2018

Par  le 26/11/2018

mosquée,toulouse

Les travaux vont débuter. La pose de la première pierre de la mosquée Rahma (La Faourette-Bagatelle) est prévue le 15 décembre 2018, à Toulouse. Un vieux projet qui se concrétise.

Bien que symbolique, la pose de la première pierre de la mosquée Rahma aura lieu samedi 15 décembre 2018 en présence de Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse.

Mais à l’image de la mosquée d’Empalot, pour laquelle treize années furent nécessaires entre la pose de la première pierre et l’inauguration officielle, l’édifice religieux risque de mettre quelques années avant de sortir définitivement de terre. Faute de financement.

Un permis de construire accordé

L’association Rahma, à l’initiative du projet, est déjà propriétaire du terrain d’une surface de 3 892 m². Ce terrain situé place de la Réunion, à proximité de la rue du Cher, a été acheté en 2017 à la mairie de Toulouse au prix de 234 000 euros.

« À l’époque de Pierre Cohen (Ndlr : maire de 2008 à 2014), un accord avait été trouvé pour construire sur un terrain situé rue Henri Desbals », rappelle Mejdoub Kassous, le secrétaire de l’association Rahma. « Après les élections municipales, le nouveau maire Jean-Luc Moudenc est revenu sur cet accord en nous proposant ce terrain place de la Réunion ».

La première phase est estimée à 304 000 euros. « Il nous manque 134 000 euros pour financer les premiers travaux », révèle Mejdoub Kassous. « Nous comptons sur la journée du 15 décembre et la pose de la première pierre pour récolter de nouveaux dons ». […]

actu.fr via fdesouche

vendredi, 02 novembre 2018

Communiqué de Guy Jovelin Membre du bureau politique du PdF

Publié par Guy Jovelin le 02 novembre 2018

guy jovelin,halloween,toulouse,violencesLes violences survenues la nuit « d'Halloween » dans le département de la Haute-Garonne ont été relatées  par la presse et les médias locaux (aux ordres) comme des incidents mineurs.

Soit seulement :

2 policiers municipaux toulousains blessés et hospitalisés

10 voitures brûlées

17 feux de poubelles

Des incendies et du vandalisme dans plusieurs villes du département.

Les autorités locales contribuent par leur laxisme à entretenir ces actes de terreur perpétrés en toute impunité par les casseurs et racailles de tout genre.

Le Parti de la France de la Haute-Garonne se prononce pour une tolérance zéro et seule la « droite nationale populaire et sociale » de Carl Lang est en mesure d’apporter une solution à ces problèmes récurrents.

Guy Jovelin

Membre du Bureau Politique du Parti de la France

Délégué d’Occitanie (Midi-Pyrénées)

samedi, 20 octobre 2018

Un dispositif anti-pipi contre ceux qui urinent dans la rue à Toulouse

Publié par Guy Jovelin le 20 octobre 2018

nuisances odorantes,toulouse,urine

Pour lutter contre les nuisances odorantes, des dispositifs anti-urine sont placés à certains endroits stratégiques du centre-ville par les agents municipaux.

Qui ne s'est jamais pincé le nez en passant dans certaines rues du centre-ville ? Les odeurs d'urine constituent un véritable problème dans la Ville rose, en particulier à proximité des lieux festifs comme les boîtes de nuit. Pour y remédier, la mairie de Toulouse a souhaité accentuer la répression : la police municipale peut dresser une amende forfaitaire de 68 € contre les personnes indélicates, tandis qu'une brigade contre les incivilités a été créée au printemps (voir encadré).

Elle a également mis en place un dispositif original : les plaques de tôle. Ce dispositif expérimenté depuis trois ans dans trois lieux de la Ville rose : les Carmes, la Daurade, la rue des Trois journées et rue du Taur a montré son efficacité selon Emilion Esnault, vice-président en charge de la propreté. Les plaques sont placées de façon ponctuelle à certains endroits problématiques et ne coûtent pas grand-chose puisqu'elles sont fabriquées par les agents municipaux. Un «point noir» rue des Filatiers en a été doté dernièrement. «Ce dispositif a un effet dissuasif, sur le principe de l'arroseur/arrosé. On le déploie surtout dans les «points noirs». Dans certains endroits, les produits que les agents mettent ne suffisent pas à masquer les odeurs, dans d'autres, l'urine entre dans les parties privatives, notamment les garages», souligne le vice-président.

Si le dispositif anti-urine a effectivement un effet repoussoir, cela ne résout pas le problème de fond. «Ça repousse le problème ailleurs, nous allons continuer à déployer ce dispositif, mais il est hors de question de couvrir tous les murs de Toulouse. C'est simplement un outil validé, qui marche pour dissiper les endroits problématiques.»

«Ma rue est un véritable urinoir»

Un dispositif anti-urine, Philippe, gérant d'un commerce de gaufres rue du Taur, aimerait en avoir un dans sa rue. «Là où je vis, rue de l'Esquile, c'est un véritable urinoir, il y a un bar à côté de chez moi, je suis donc obligé de jeter des seaux d'eau de javel tous les matins, mais ça ne suffit pas ! Je pense qu'il faudrait plus de toilettes publiques, les gens qui passent devant mon commerce demandent très souvent à aller aux toilettes. Et il y a également la pisse de chien à prendre en compte», soupire-t-il. Benoît et ses collègues ouvriers, attablés autour d'une bière, à quelques mètres de là, approuvent : «C'est vrai que dans certains endroits du centre-ville, surtout le soir, on patauge dans l'urine. Il faudrait placer des toilettes publiques vers les boîtes de nuit, ça éviterait ce genre de problème !» Pour Jean-Guillaume, barman rue du Taur, la mairie devrait surtout privilégier la prévention via des campagnes de communication. «Ce dispositif n'est pas une façon de résoudre le problème. Les gens iront juste faire pipi un peu plus loin !»

Une amende pouvant atteindre 450 euros

En avril dernier, le maire et président de la Métropole, Jean-Luc Moudenc, et Emilion Esnault, vice-président en charge de la propreté, ont officialisé la création d'une «brigade contre les incivilités». 25 agents en civil sont désormais habilités à sanctionner les infractions quotidiennes.

Uriner sur la voie publique en fait partie, mais cela concerne également le fait de jeter un mégot, une canette par terre ou ne pas ramasser les déjections de son chien par exemple. Pour toutes les incivilités mentionnées, la police municipale peut dresser une amende forfaitaire de 68 €. Les agents de la brigade contre les incivilités établissent, eux, un procès-verbal qu'ils adressent ensuite à l'Officier du ministère public. C'est au terme de cette procédure judiciaire que le montant de l'amende est établi. Pour une miction, une déjection canine, un jet de mégot ou de déchets, le montant de la contravention peut atteindre jusqu'à 450 €. Emilion Esnault indique que de nombreux procès-verbaux ont déjà été dressés depuis le printemps : «Plus de 1500 à la fin du mois de septembre, soit le double par rapport à l'an dernier». Une grande part d'entre eux concerne le fait d'uriner sur la voie publique. Rappelons que le nettoyage des rues coûte 45 M€ par an à la Métropole.


Le chiffre : 1 500

procès-verbaux > dressés à la fin du mois de septembre. par la brigade contre les incivilités mise en place en avril pour lutter contre les infractions quotidiennes, et notamment le fait d'uriner sur la voie publique.

lundi, 15 octobre 2018

Toulouse (31) : « figure du salafisme local », le directeur d’une école privée musulmane placé en garde à vue

Publié par Guy Jovelin le 15 octobre 2018

Par  le 14/10/2018

 

Le fondateur du groupe scolaire Al-Badr à Toulouse (Haute-Garonne) a été placé sous contrôle judiciaire en attendant une audience correctionnelle convoquée en janvier prochain. Imam salafiste, hostile à la violence, Abdelfattah Rahhaoui, il avait été interdit d’enseigner « pour enseignement non conforme » en 2016.

C’est un nouvel épisode de l’affrontement qui dure depuis 2013 entre l’école religieuse du quartier Bellefontaine, à Toulouse, d’une part, le parquet et l’Éducation nationale d’autre part. Le fondateur du groupe scolaire a été placé en garde à vue jeudi matin. Il a été déféré devant le parquet de Toulouse après 36 heures de retenue. Il a été placé sous contrôle judiciaire en attendant une audience correctionnelle convoquée en janvier prochain. L’information a été confirmée au Point par le parquet de Toulouse et par maître Samim Bolaky, l’avocat du mis en cause.

La justice lui reproche de ne pas s’être soumis à une interdiction d’enseigner prononcée par jugement en 2016. Il est également poursuivi pour travail dissimulé. Le jugement de 2016 est frappé d’appel, mais une QPC [question prioritaire de constitutionnalité] plaidée devant le Conseil constitutionnel a ralenti la procédure. L’appel doit finalement être jugé en novembre. […]

Abdelfattah Rahhaoui est une figure du salafisme local. En 2012, il avait participé à l’enterrement du terroriste Mohammed Merah tout en se démarquant publiquement et fermement de ses meurtres. Les services de renseignements locaux le considèrent comme un prosélyte du salafisme. Il n’a jamais fait l’objet de poursuites liées au terrorisme. […]

news.yahoo  via fdesouche