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samedi, 09 juin 2018

9 juin 721 : Quand Eudes d’Aquitaine arrêtait la conquête musulmane à Toulouse

Publié par Guy Jovelin le 09 juin 2018

 

Eudes d'Aquitaine
 
Le 9 juin est une date méconnue bien que victorieuse pour la ville de Toulouse. En effet, c’est à cette date qu’en 721, les troupes d’Eudes d’Aquitaine stoppèrent l’invasion arabo-musulmane dans le sud-ouest de la France.

Suite à la conquête de l’Espagne et du Portugal, formant le califat d’Al-Andalus, les Sarrasins prennent le parti de remonter dans le Sud de la France. Ainsi Narbonne est conquise en 718, de même qu’Agde, Béziers et Nîmes, mais Eudes d’Aquitaine se mettra en travers de leur chemin à Toulouse…

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Le cas de Toulouse est très particulier dans cette période : une fois ces villes tombées, Toulouse demeurait le dernier rempart contre l’invasion de l’Aquitaine et, au delà, du royaume franc. L’année 721 sera décisive : le siège de Toulouse et la défaite de l’Émir Al-Samh ibn Malik devant ses remparts vont entraîner la chute de l’occupation sarrasine sur notre sol.

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La bataille de Toulouse n’aurait jamais été remportée sans Eudes d’Aquitaine : fils du duc de Gascogne Bodogisel et de Sainte Ode de Francie, son autorité s’étend de la Loire aux Pyrénées, jusqu’au Rhône à l’est. Alors que l’armée de l’Al-Andalus entame sa conquête, les royaumes francs d’Austrasie, dirigé par Charles Martel, et de Neustrie, dont le maire du palais est Rainfroi, se livrent une guerre sans merci dans laquelle intervient Eudes en 717. Cette lutte de pouvoir facilite grandement l’avancée musulmane sur les terres franques.

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Lorsque débute le siège de Toulouse par 5 000 musulmans en novembre 720, la cité s’épuise rapidement. Eudes planifie une sortie héroïque le 9 juin 721 : en sous-nombre mais profitant d’un effet de surprise absolu, il met en fuite l’armée de l’émir Al-Samh ibn Malik par une charge de 2 000 hommes sur ces paroles légendaire : « Sur mon honneur, je vous le dis, jamais on ne parlera l’arabe ici ! ». L’émir, bien qu’il ait rapidement fui devant le courage des Francs, est rattrapé et tué. Inspirés par cette victoire, les Wisigoths d’Espagne se soulèvent à leur tour, appuyés par Eudes qui poursuit le général maure Ambiza. En 726, il parvient à massacrer entièrement cette armée entre Toulouse et Narbonne.

« Longue est la plainte des arabes car leur cœur est bien lourd. Les Francs chantent leur petite victoire à Poitiers, mais nous, nous pleurons notre immense défaite devant Toulouse. Et nous implorons Allah d’accueillir au paradis, nos morts restés sur la chaussée des martyrs. »

Ibn Hayyan ben Abou Djebbala (fakys du khalife Omar au VIIIe siècle), cité par l’historien El Maqqari El Tlemcani (1591-1632)

Malgré leurs rivalités politiques, Charles Martel et Eudes s’allient en 731, pour consolider leur pouvoir et bâtir une armée afin de vaincre et déjouer les prochaines invasions. Devant l’avancée des armées de Charles Martel et d’Eudes de Gascogne réunies, Abd el-Rahmann, émir de Cordoue arrête sa progression entre Poitiers et Tours le 17 octobre 732. C’est à Moussais, sur la commune de Vouneuil-sur-Vienne, que se font face les ennemis. Le 25 octobre 732, qui est aussi le premier jour du mois de Ramadan, les musulmans se décident à engager la bataille. Abd-er-Rahman meurt au combat et la nuit suivante, ses hommes se retirent. L’armée musulmane est ainsi définitivement stoppée.

A. de Bermont.

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vendredi, 01 juin 2018

Le Conseil constitutionnel confirme la fermeture de l’école coranique Al-Badr

Publié par Guy Jovelin le 01 juin 2018

 
   
al-badr
Après une longue bataille juridique de deux ans, le Conseil Constitutionnel vient de confirmer la fermeture de l’école coranique Al-Badr, dans le quartier de Bellefontaine à Toulouse. Le rectorat avait ordonné sa fermeture en 2016, mais la justice avait autorisé sa ré-ouverture le lundi 4 septembre 2017.

Fermée depuis le début de l’année 2017, le tribunal administratif de Toulouse avait rendu, le 4 juillet de la même année, deux jugements en faveur de l’école hors contrat du quartier Bellefontaine. Le rectorat de l’académie était pourtant l’instigateur de sa fermeture après un avis défavorable émit en 2016. Mais selon les juges, les motivations pour fermer cette école étaient insuffisantes et ils ont donc annulé l’interdiction d’ouverture de l’école Al-Badr, qui accueillait une cinquantaine d’élèves de la sixième à la troisième.

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La décision du rectorat se justifiait après inspection, que l’instruction dispensée au sein du groupe scolaire « n’était pas conforme au droit ». Des faits contestés par le directeur de l’établissement Al-Badr, Abdelfattah Rahhaoui, qui fût condamné à 4 mois de prison avec sursis et une interdiction de diriger un établissement d’éducation. Gérée durant cette année scolaire par deux autres responsables ayant présenté un projet éducatif différent, le tribunal administratif avait donc donné son feu vert. L’école est aujourd’hui toujours dirigée par cette association, dont l’imam Rahhaoui est membre.

Pour l’occasion, l’établissement avait décidé de changer de nom et se nomme désormais « Avicenne », en référence au philosophe et scientifique persan, de l’époque médiéval qui influencera grand nombre de savants musulmans.

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L’école Al-Badr et son directeur bien connu par la justice

L’école Al-Badr s’était déjà fait connaître par le passé. En décembre dernier, le tribunal correctionnel de Toulouse a ordonné la fermeture de cette école condamnant son directeur de l’époque à 2 mois de prison avec sursis pour des violences sur deux enfants de moins de 15 ans entre 2013 et 2014. S’en est suivi un bras de fer long de plusieurs mois, puisque malgré la condamnation de justice, l’école ouvrait encore ses portes jusqu’en février 2017, en toute illégalité.

La décision du Conseil Constitutionnel

Le Conseil Constitutionnel a confirmé le 1er juin au matin le texte de loi par lequel la justice a ordonné la fermeture de l’école, et condamné son directeur, Abdelfattah Rahhaoui, pour « enseignement non conforme ». Cette décision fait suite à une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par Abdelfattah Rahhaoui à la suite de son jugement. Cette QPC visait l’article du code pénal concernant les écoles hors contrat.

 

Source : infos-toulouse

vendredi, 18 mai 2018

Toulouse: il fonce en voiture sur les policiers lors d’une opération anti-drogue au quartier du Mirail. 5 fonctionnaires blessés.

Publié par Guy Jovelin le 18 mai 2018

Par  le 17/05/2018

Cinq policiers ont été blessés mardi soir à Toulouse, dans le quartier de la Reynerie. Selon le syndicat Unité-SGP Police, une équipe était en surveillance « d’un point de trafic de stupéfiants » dans ce secteur du Mirail et en a profité pour contrôler les véhicules.

Vers 19h40, un conducteur a refusé d’obtempérer, préférant renverser l’un des policiers qui lui intimaient l’ordre de s’arrêter. Le chauffard a pris la fuite, percutant plusieurs véhicules. Surtout, il a foncé « frontalement » sur une voiture de police qui venait en renfort. Quatre policiers étaient à bord de ce véhicule, « détruit » dans la collision.

Le passager de la voiture folle a été interpellé en premier, son conducteur a été rattrapé alors qu’il tentait de s’enfuir en courant. « Connu des services de police », il conduisait sans permis.

Sur les cinq policiers blessés lors de cette course-poursuite, quatre sont toujours en arrêt de travail ce mercredi. Unité SGP Police demande « la plus grande fermeté à l’encontre des individus (…) qui ont délibérément mis en danger la vie de plusieurs fonctionnaires et des autres usagers ».

 

Toulouse : la femme qui avait refusé de retirer son niqab condamnée à 6 mois de prison dont 3 fermes

Publié par Guy Jovelin le 18 mai 2018

Par  le 17/05/2018

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Le tribunal correctionnel de Toulouse a condamné ce jeudi à 6 mois de prison dont 3 fermes une femme de 37 ans qui avait refusé le dimanche 15 avril de retirer le niqab de son visage à la demande de policiers. Elle était poursuivi pour outrage, rebellion et menaces de mort envers les policiers. A l’audience, le procureur avait demandé 6 mois de prison dont 2 fermes. Le tribunal a assorti sa peine d’une amende de 100 euros et de 500 euros de dommages et intérêts à chacun des deux policiers parties civiles. Il n’y a pas eu de mandat de dépôt à l’audience. La prévenue a décidé de faire appel.

La jeune femme comparaissait ce 17 mai, un mois après les faits, qu’elle avait contestés. Son interpellation, en pleine après-midi un dimanche sur une place du quartier Bellefontaine, avait été mouvementée. Les policiers s’étaient arrêtés alors qu’elle utilisait des agrès de sport en plein air. Selon la version de la police, il lui avait demandé de dévoiler son visage et de présenter ses papiers. La jeune femme avait présenté une photocopie de mauvaise qualité de sa carte d’identité et avait refusé de montrer son visage. Son interpellation avait alors donné lieu à des tirs de gaz lacrymogène pour éloigner des riverains, en présence d’enfants. Plaquée au sol et menottée après s’être rebellée, la jeune femme avait été ensuite conduite au commissariat et placée en garde à vue.

Cette interpellation, filmée par plusieurs riverains, avait précédé de quelques heures le début des violences urbaines qui dureront 4 nuits à Toulouse mi-avril. Mais selon des sources policières, cet événement n’avait que peut de lien de ces émeutes. Selon le parquet de Toulouse, il faisait cependant partie des « éléments déclencheurs » ainsi que la mort d’un détenu la veille à la maison d’arrêt de Toulouse-Seysses et surtout la lutte contre le trafic de drogue au Mirail.

Quelques jours après sa garde à vue, la jeune femme s’était exprimée, contestant la version de la police et accusant les policiers de violence et de propos déplacés. Elle avait indiqué dans cet interview et à France 3 qu’elle ne portait pas le niqab depuis que cette tenue, qui ne laisse apparaître que les yeux, est interdite dans l’espace public en France.

 

jeudi, 17 mai 2018

Terrorisme : deux suspects interpellés près de Toulouse

Publié par Guy Jovelin le 17 mai 2018

RAID interpellés
Mardi 15 mai au matin, 6 interpellations ont été effectuées dans le Bas-Rhin, en Gironde et en Haute-Garonne. Parmi elles, un couple a été arrêté et placé en garde à vue au commissariat de Toulouse.

Selon les premières informations, révélées par La Dépêche, une vague d’interpellations a été effectuée dans trois départements français, ce mardi 15 mai, notamment dans la communauté tchétchène. Une information ensuite démentie par une source policière. Ces arrestations seraient sans lien avec l’attaque au couteau survenue dans le quartier de l’Opéra à Paris, le samedi précédent, et concerneraient plutôt l’enquête sur les attentats de Barcelone et Cambrils du 16 et 17 août 2017.

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Au total, le RAID a procédé, avec l’appui de la DGSI (Direction Générale de la Sécurité Intérieure), à 6 arrestations dans le Bas-Rhin, en Gironde et en Haute-Garonne, près de Toulouse. Parmi elles, un homme et une femme ont été placés en garde à vue au commissariat de Toulouse.

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Dans le cadre de cette enquête, trois personnes avaient déjà été arrêtées, dans le Gard et le Tarn. La justice espagnole soupçonnait ces interpellés d’être en lien avec Driss Oukabir, membre présumé de la cellule responsable des attentats de Barcelone et Cambrils d’août 2017.

 

Source : infos-toulouse