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mercredi, 11 octobre 2017

Une maison squattée, en l’absence de son propriétaire, prend feu à Toulouse

Publié par Guy Jovelin le 11 octobre 2017

Image d'archive du squat des Arènes à Toulouse, mai 2017. Crédit photo : Infos-Toulouse

Une maison a pris feu dans le quartier des Minimes à Toulouse, lundi 9 octobre. Si l’origine n’est pas encore déterminée, la résidence était squattée depuis quelques semaines. Un phénomène de plus en plus courant à Toulouse, dès lors qu’un propriétaire s’absente. 

Mauvaise surprise pour ce propriétaire. Un incendie s’est déclaré dans une maison du quartier des Minimes, à Toulouse. Lundi 9 octobre, aux alentours de 17 heures, les pompiers ont dû intervenir pour mettre fin au sinistre. Le feu a été rapidement maîtrisé et aucune victime n’est à déplorer. Cependant, l’apparence d’un simple accident domestique ne doit pas occulter la véritable problématique : la maison était habitée par des intrus, depuis l’absence du propriétaire.

Maisons squattées : un problème récurrent

C’est une loi qui est parfaitement connue des « professionnels des squats », mais bien méconnue des propriétaires. Datée du 5 mars 2007, la loi dite du droit au logement opposable stipule que « si après investissement des lieux par des tiers, le propriétaire n’a entrepris aucune démarche dans les 48 heures, les squatteurs peuvent invoquer la loi sur le domicile et revendiquer l’habitation des lieux. » En clair, en cas d’absence du propriétaire, un bâtiment public ou privé squatté depuis plus de 48 heures ne peut plus être évacué par les forces de l’ordre, sans une procédure judiciaire longue de plusieurs mois. Après avoir réalisé un constat d’huissier – établissant le nom des intrus, relevant les éventuelles dégradations – la seule option possible reste, donc, de s’en remettre au tribunal d’instance.

Plusieurs exemples, plus ou moins médiatisés sont à noter ces dernières années. A Rennes, en 2015, une octogénaire se retrouve à la rue pendant de longues semaines, après que son domicile a été squatté durant 18 longs mois. En 2016, à Toulouse, une maison est squattée et dégradée par un cinquantenaire, appelé Khalid. Issue d’un héritage et destinée à la vente, le propriétaire a ainsi dû attendre une décision de justice avant de pouvoir la remettre en l’état. La même année, près de la Médiathèque de Toulouse, un autre propriétaire avait trouvé porte close en revenant de vacances. Violenté par un groupe de squatters organisé, il avait lui aussi dû se tourner vers une procédure judiciaire. En attendant, il logeait chez une amie.

 

Dernièrement, une bâtisse datant du début du siècle dernier était aussi victime d’un squat. Située sur l’avenue des Martyrs de la Libération, à quelques mètres du Jardin des Plantes, la demeure, protégée dans le plan local d’urbanisme serait squattée, selon La Dépêche.

Enfin, il y a un an, en octobre 2016, une autre maison occupée par une quinzaine de clandestins bulgares avait été la proie des flammes, au nord de Toulouse. Trois personnes avaient été légèrement blessées.

 

Source : infos-toulouse

Le dispositif de « participation citoyenne » s’élargit dans le département

Publié par Guy Jovelin le 11 octobre 2017

  

Lancé en mai 2016 pour faire face à l’augmentation du nombre de cambriolage, le protocole « participation citoyenne » regroupe dorénavant une trentaine de communes du département. 

Mercredi 4 octobre dernier, Bruguières était la dernière commune signataire du protocole de « participation citoyenne ». Un dispositif dérivé de l’initiative des « voisins vigilants » qui permet aux riverains de prévenir et déjouer les tentatives de cambriolages. Par cette démarche, les communes signataires souhaitent sensibiliser leurs habitants et les associer directement à la protection de leur environnement. Ainsi, pour contrer la délinquance et plus particulièrement les cambriolages, les habitants sont appelés à surveiller les allées et venues qu’ils jugent suspectes et à en informer les services de police si besoin.

La « Participation citoyenne » pour réduire le nombre de cambriolage

Si la police et la gendarmerie surveillent un peu plus assidûment  les maisons durant les périodes de vacances, avec l’opération Tranquillité Vacances, cela n’empêche pas les cambrioleurs de passer à l’action. En 2016, les cambriolages ont augmenté de 9% avec 12 824 faits constatés en Haute-Garonne. Selon le préfet Pascal Mailhos, ce sont « 100% des communes de la Haute-Garonne » qui sont touchées par le phénomène. « Ce dispositif indispensable mériterait d’être étendu à l’ensemble des communes du département » rajoute-t-il. Et pour cause, les communes qui participent à ce projet de vigilance et d’entraide de voisinage ont vu baisser le nombre de  cambriolages de plus de 40%.

Mais pas question de devenir un shérif ! Le dispositif essaie de mettre en avant la solidarité dans le voisinage. Surveillance, vigilance, réflexes sont les maîtres de mot de la convention. Les témoins de comportements suspects sont invités à prendre tous les renseignements possibles, sans se mettre en danger (plaque d’immatriculation, signalement, nombre de suspect…). Après la prise de renseignement, les riverains sont invités à prendre le réflexe de prévenir les forces de l’ordre (police national, municipal, gendarmerie).

Les communes signataires du protocole « Participation Citoyenne »

Baziège, Bazus, Blagnac, Bruguières, Caslenau-d’Estretefonds, Frouzins, Grenade-sur-Garonne, Labastidette, Montastruc-la-Conseillère, Plaisance-du-Touch, Pompertuzat, Revel, Saint-Clar-de Rivière, Saint-Jory, Saint-Julien-sur-Garonne, Tournefeuille,
Villeneuve-Tolosane sont les dernières communes à avoir rejoint le dispositif, fin septembre 2017. Elles se sont jointes aux 17 autres l’ayant lancé avec la préfecture en 2016, dont Seysses, Toulouse, Balma, Merville, Bouloc, Launaguet et Quint-Fonsegrives.

 

Source :infos-toulouse

 

Alexis Corbière et Raquel Garrido n'ont toujours pas quitté leur HLM

Publié par Guy Jovelin le 11 octobre 2017

Info BuzzFeed - Les insoumis Alexis Corbière et Raquel Garrido occupent toujours le HLM qu'ils s'étaient engagés à rendre. Et ils ne répondent pas aux courriers de leur bailleur social. L'organisme a dû envoyer un huissier pour les leur remettre. L'élu affirme toutefois que les démarches sont en cours.

 MIGUEL MEDINA/JEAN-FRANCOIS MONIER/AFP / Getty Images
 
Il y a un peu plus de trois mois, le député de la France insoumise Alexis Corbière avait promis de quitter le logement social qu'il occupe depuis 2003 avec l'avocate et chroniqueuse Raquel Garrido. «C'est compliqué de trouver en deux semaines, mais oui, je vais habiter dans ma circonscription. Est-ce que ça aura lieu dans trois, quatre ou cinq mois, je ne peux pas vous dire», assurait-il à L'Obs en juin dernier. Mais, selon nos informations, quatre mois plus tard, non seulement il y habite toujours mais en plus, il ne répond pas aux courriers de son bailleur social.

La polémique est née en 2011 lorsque Le Monde a révélé qu’Alexis Corbière, alors premier adjoint de la maire PS du 13e arrondissement de Paris, louait un logement social. Elle a été relancée sur les réseaux sociaux en pleine campagne présidentielle, alors que Corbière et Garrido étaient tous deux porte-parole de Jean-Luc Mélenchon. Puis juste après l'élection du député élu en juin dernier dans la 7e circonscription de Seine-Saint-Denis, la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP), bailleur social propriétaire de leur logement, a décidé de réagir.

Le 21 juin 2017 en effet, la RIVP a envoyé un courrier simple et un recommandé pour demander au couple de quitter le F4 (quatre pièces) de 80m2 situé dans le 12e arrondissement, dans lequel ils vivent avec trois de leurs enfants. La procédure est classique depuis 2009. Dès qu'une personne est élue ou devient ministre, les bailleurs sociaux de la ville de Paris doivent lui demander de quitter son logement.

«C'est du jamais vu, nous avons dû envoyer un huissier»

La lettre est signée par la présidente de la RIVP et maire du 20e arrondissement de la capitale, Frédérique Calandra (PS). «Comme pour tous les ministres ou parlementaires, je souhaite qu'à un horizon raisonnable, vous laissiez votre appartement à une famille parisienne», écrit en substance l'édile, selon une source proche du dossier. Mais cet été, ni Alexis Corbière ni Raquel Garrido ne sont allés chercher le recommandé. Le député était pourtant présent à Paris puisqu'il travaillait à l'Assemblée nationale jusqu'au 9 août.

 
 
L'interphone du couple dans le 12e à Paris / Via David Perrotin/ BuzzFeed News

Sans réponse, la RIVP a dû envoyer un huissier remettre le courrier en main propre le 1er août à 7h30. Contactée, la régie confirme nos informations, mais ne souhaite pas faire de commentaires.

«C'est du jamais vu. Envoyer un huissier, nous n'avions jamais fait cela auparavant avec des élus», lâche tout de même une source au sein de la RIVP. Et depuis, le couple n'a toujours pas donné de nouvelles: «Nous n'avons reçu ni lettre de courtoisie ni préavis de départ», regrette notre source, qui précise qu'un nouveau courrier sera envoyé le mois prochain si la situation reste toujours figée.

«Ça ne se fait pas en claquant des doigts»

Juridiquement, le bailleur social n'a aucun moyen de faire pression sur le couple «insoumis». Comme l'a démontré Libération, les deux soutiens de Jean-Luc Mélenchon n'enfreignent aucune règle en habitant ce F4 dont le loyer s'élève à 1200 euros environ. Mais pour la RIVP, leur départ est maintenant «une question morale», car depuis 2009 la mairie de Paris fait pression sur tout élu ou ministre locataire d'un HLM.

Le revenu du couple a d'ailleurs nettement augmenté. Alexis Corbière gagne 7142 euros brut par mois depuis qu'il est député contre 2350 euros lorsqu'il était enseignant. En plus de ses honoraires d'avocate, Raquel Garrido perçoit une rémunération pour ses chroniques sur C8. Selon son nouvel acolyte, Jeremstar, elle percevrait 7200 euros par mois pour ces chroniques, un chiffre qu'elle a démenti.

Joint par BuzzFeed News, Alexis Corbière affirme qu'il «a été victime d'une campagne de calomnie». Mais il assume ne pas avoir répondu à la RIVP. «J'avais déjà reçu le courrier. Je n'étais pas au courant pour le recommandé, je faisais des sessions parlementaires jusqu'à 1h du matin», se défend-il critiquant la régie «qui aurait pu l'appeler». Et de plaider:

«Cette lettre n'appelait aucune réponse et il faudrait peut-être que je trouve un logement d'abord. Depuis des mois, mon honneur est sali, j'ai dit à la presse que j'allais quitter ce logement. Je vais le faire. Je suis en train de chercher un logement, mais avec une famille de trois enfants, ça ne se fait pas en claquant des doigts.»

Interrogé par BuzzFeed News sur cette situation, l'adjoint au logement à la ville de Paris, Ian Brossat, se montre en tout cas agacé: «La dignité voudrait qu'ils s'en aillent», affirme l'élu communiste qui estime que des familles parisiennes aux revenus bien plus modestes sont privées d'un logement social pendant ce temps.

Jean-Pierre Chevènement toujours en HLM

Dans le passé, des élus ou ministres ont refusé de quitter leur HLM. Jean-Pierre Chevènement avait été épinglé en 2011 parce qu'il disposait d'un logement social de 120m2dans le quartier chic du Panthéon, moyennant un loyer de 1519 euros mensuels. Un logement qu'il occupe toujours à ce jour, selon nos informations, ce que nous a confirmé sa propre assistante à la Fondation de l'islam de France, l'organisme que dirige Jean-Pierre Chevènement. Malgré les courriers de la RIVP lui demandant de quitter son logement, il n'a pas déménagé. Il a seulement accepté une augmentation du loyer, porté à 2000 euros par mois, selon nos informations. Ni M. Chevènement ni son assistante n'ont répondu à BuzzFeed sur ce point. Le loyer de l'ancien ministre s'élèverait à près de 3500 euros s'il habitait dans le parc immobilier privé.

Enfin, Fadela Amara, aujourd'hui inspectrice des affaires sociales, avait aussi refusé de résilier le bail de l'appartement de 55 mètres carrés qu'elle loue 1000 euros par mois dans le 13e arrondissement alors qu'elle était secrétaire d'État à la politique de la ville.

 

Source : buzzfeed

Suicides : l’inquiétude monte chez les agriculteurs

Publié par Guy Jovelin le 11 octobre 2017

 
 

Une cérémonie d’hommage aux centaines d’exploitants qui se sont donné la mort cette année se tenait ce dimanche, à Sainte-Anne-d’Auray, dans le Morbihan.

Ce dimanche a eu lieu au sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray, dans le Morbihan, la troisième édition de la journée commémorative rendant hommage aux centaines d’agriculteurs qui se suicident chaque année en France. Venus de tout le pays, des proches endeuillés sont venus assister à une messe très émouvante présidée par le père André Guillevic. Dans son homélie, ce dernier a insisté sur l’impérieuse nécessité de «trouver des solutions» pour prévenir ces drames sans chercher à «désigner des coupables».

Le suicide est la troisième cause de mortalité chez les agriculteurs, après les décès par cancer et par maladies cardiovasculaires. Il touche toutes les régions et les productions agricoles françaises. Il n’épargne aucun paysan, même pas ceux qui sont bien investis dans la profession.

Sans oublier tous ces agriculteurs anonymes dont les nombreux avis de décès sur Internet montrent que ce mal n’épargne ni les jeunes éleveurs bien intégrés dans leur commune, ni les femmes, ni les retraités, qui ne supportent pas de voir leur fils s’enfoncer dans la crise. «Il ne se passe pas un jour sans que l’on me communique un faire-part de décès d’un agriculteur qui s’est donné la mort où que des proches m’appellent au secours», confie Jacques Jeffredo, humble maraîcher retraité de Sainte-Anne-d’Auray, à l’origine de cette cérémonie du souvenir. Il recense environ 600 suicides d’agriculteurs par an, soit quatre fois plus que les dernières statistiques officielles qui datent de… 2011.

Les facteurs poussant ces femmes et ces hommes à commettre l’irréparable sont multiples mais on peut en retenir trois principaux. Le premier d’entre eux est sociétal. Les agriculteurs souffrent du manque de reconnaissance. «Ils s’estiment être les boucs émissaires d’une société qui ne les verrait que par leur prisme de la pollution ou du bien-être animal. Ils sont sujets à des controverses nationales et ne savent pas comment réagir», commente François Purseigle, professeur des universités en sociologie à l’École nationale supérieure agronomique de Toulouse.

(…) Enfin l’aspect économique est aussi important que ces deux autres critères. «La baisse des revenus, la montée des charges et la mise en place des nouvelles contraintes administratives et environnementales» accentuent la difficulté du métier. Pour l’instant, le sujet n’a pas été abordé lors des discussions des États généraux de l’alimentation qui se tiennent en ce moment.

Source :  fdesouche via Le Figaro

700 kilos saisis et des barons de la drogue arrêtés : un énorme trafic démantelé à Toulouse

Publié par Guy Jovelin le 11 octobre 2017

700 kilos de drogue, des voitures de luxe, des armes, un pactole et 11 individus arrêtés… C'est le bilan d'un énorme trafic de drogue, démantelé en octobre 2017, près de Toulouse.

 

Après des mois d’enquête, un vaste trafic international de drogue a été démantelé ces derniers jours au sud de Toulouse (©Gendarmerie nationale)

C’est un énorme coup de filet que vient de réaliser la gendarmerie nationale, aux portes de Toulouse. Après plusieurs mois d’enquête et d’investigations, agissant sur Commission rogatoire de Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Bordeaux, les militaires de la Section de recherches de Toulouse, appuyés par les unités de la Région de gendarmerie d’Occitanie, ont interpellé pas moins de 11 individus. Des barons de la drogue qui sont déjà, pour la plupart d’entre eux, derrière les barreaux… Ils seraient tous impliqués dans un gigantesque trafic, en provenance du Maroc, par l’intermédiaire de deux convoyeurs autonomes. La gendarmerie de la Haute-Garonne assure :

Il s’agit d’un trafic international de stupéfiants, alimentant entre autre la ville de Toulouse et ses environs.

LIRE AUSSI : Toulouse. 25 000 euros par jour, 60 kg de cannabis saisis : un réseau de trafic de drogues démantelé

Avec l’intervention du GIGN et d’un hélicoptère

L’opération a été rondement menée par les forces de l’ordre ces derniers jours, en deux temps.

D’abord, jeudi 5 octobre 2017, un premier convoi de véhicules a été intercepté à Portet-sur-Garonne (Haute-Garonne), au sud de Toulouse, avec l’intervention de l’antenne du GIGN de Toulouse, mais aussi du Groupe d’observation et de surveillance (GOS) et de la Section aérienne de Toulouse, qui avait déployé un hélicoptère.

Deux jours plus tard, samedi 7 octobre 2017, rebelote : un deuxième convoi a été intercepté par les enquêteurs à Cugnaux (Haute-Garonne), toujours au sud-ouest de la Ville rose.

Lors de ces deux arrestations, quelques barons du milieu de la drogue sont tombés. Notamment le patron du trafic et son bras droit. Deux hommes qui jouissaient d’un sacré train de vie dans la banlieue de Toulouse.

LIRE AUSSI : Toulouse. Le gardien de prison fournissait les détenus en drogue et téléphones portables

Un énorme bilan à la clé

Après des mois d’enquête, un vaste trafic international de drogue qui a été démantelé ces derniers jours au sud de Toulouse, des caïds ont été arrêtés (©Gendarmerie nationale)

À l’arrivée, le bilan de cette opération judiciaire est colossal : les 11 individus qui ont été interpellés, ont tous été mis en examen. Six d’entre eux ont d’ores et déjà été placés en détention provisoire et « d’autres déférements sont en cours », indique une source proche du dossier.

Dans le même temps, quelque 654 kilos de résine de cannabis et 43 kilos d’herbe de cannabis ont été saisis à bord des véhicules, mais également 45 000 euros en numéraire, 10 véhicules de luxe, ainsi que des armes de poing et un fusil.

 

Source : actu.fr/occitanie/toulouse