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mercredi, 07 février 2018

+46 % en un an : le nombre de travailleurs détachés explose !

Publié par Guy Jovelin le 07 févrizer 2018

Mis à jour le 6 février 2018 Auteur par Pierrot

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Rien ne semble pouvoir freiner l’afflux de travailleurs détachés en France. Selon le Bilan intermédiaire du plan national de lutte contre le travail illégal, que Le Monde a pu consulter, leur nombre a augmenté de 46 % l’an dernier pour atteindre 516.000, hors transport routier. Observée sur dix ans, la hausse est encore plus spectaculaire : en 2007, on en dénombrait tout juste 96.000.

Charges sociales au rabais

Le travail détaché est une directive européenne qui permet à une entreprise d’envoyer ses salariés travailler dans un autre pays d’Europe. Tant qu’ils sont « détachés », ces salariés bénéficient des conditions de travail locales : temps de travail, salaire minimal, conditions de sécurité, etc. En revanche, leur employeur paye les charges sociales et patronales du pays d’origine. Le problème, c’est que ce mécanisme a créé une forme de « dumping social » : des milliers de salariés venus de pays où le coût du travail est faible travaillent en France, en Allemagne ou en Belgique, où il est beaucoup plus élevé.

C’est ainsi que les trois premiers contingents de travailleurs détachés en France sont les Portugais (un peu plus de 74.000), suivis des Polonais (61.000) et des Roumains (44.000). Paradoxe, le rapport dénombre également 37.000 travailleurs détachés originaires de… France. Pour diminuer leurs frais, de nombreuses sociétés d’intérim s’installent en effet à l’étranger, au Luxembourg notamment, d’où elles fournissent de la main d’œuvre tricolore à des entreprises françaises, plombant au passage les comptes de la sécurité sociale.

De moins en moins de contrôles

Face à cela, l’inspection du travail peine à exercer ses missions de contrôle. L’an dernier, ses enquêteurs ont effectué un peu moins d’un millier de contrôles, contre 1330 en 2016. Et si les amendes en cas d’abus se multiplient, les montants restent dérisoires, et certainement pas de nature à faire changer les comportements : un peu moins de 6 millions d’euros ont été recouvrés l’an dernier.

Source :  VA via contre-info

Chine : des chrétiens envoyés en camp de rééducation

Publié par Guy Jovelin le 07 février 2018

 Lu dans Christianophobie Hebdo :

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Michel Janva

 

Source : lesalonbeige

mardi, 06 février 2018

Fusillade et meurtre en Italie. Selon que vous serez noir ou blanc…

Publié par Guy Jovelin le 06 février 2018

Mis à jour le 6 février 2018 Auteur par admin4

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« Il est plus grave de blesser à l'arme à feu 4 migrants que d’assassiner et de démembrer une jeune femmeC’est en tout cas ce que laisse penser le traitement médiatique de ces deux événements dramatiques qui ont eu lieu à quelques jours d’intervalle dans la même ville italienne. Déferlement et logorrhée dans le premier cas, silence presque absolu dans le second.

S’il fallait encore une – énième et définitive – preuve que toutes les victimes ne sont pas égales, le double épisode de Macareta serait très certainement celle-ci. Car c’est en effet un cas d’école de l’instrumentalisation journalistique, de la partialité et du parti-pris idéologique des médias dominants.

Un « migrant » nigérian tue et dépèce une jeune fille italienne, blanche:  ce crime d’une rare abjection n’est traité que comme un banal fait-divers, regrettable certes, mais sans grande importance ni signification. Il s’agit d’un acte isolé qu’il ne faut bien évidemment en aucun cas mettre en lien ou en rapport avec une quelconque problématique migratoire, ni avec la moindre question ethno-culturelle. Ce serait un inacceptable « amalgame ».

Un « jeune homme d’extrême droite » blanc tire et blesse plusieurs immigrés extra-européens : c’est un geste abjecte et abominable que l’ensemble du monde doit condamner et pleurer  dans l’instant, il est le révélateur des pulsions racistes latentes au sein de la population italienne de souche, tendances odieusement entretenues par des partis populistes xénophobes qui sont finalement les responsables indirects de la tragédie. D’ailleurs toute personne « d’extrême droite » ou même simplement « anti-immigration » est, au fond, potentiellement un tueur.

De l’amalgame interdit à l’amalgame obligatoire, la mécanique journalistique est bien rodée. D’autant plus quand approchent des échéances électorales… »

Source : A Moy que Chault via contre-info

Réfugiés : la France à la rencontre des demandeurs d’asile en Afrique

Publié par Guy Jovelin le 06 février 2018

immigration-invasion1

Pour tenter d'éviter les traversées qui font chaque jour de nouveaux morts en Méditerranée, l'Office français de Protection des Réfugiés et Apatrides (Ofpra), chargé d'accorder le droit d'asile, se déplace désormais directement au Niger, en Afrique, pays de passage avant la longue remontée vers l'Europe. Comment s'organise leur travail sur place ? Reportage.

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Damien Le Guay : « Que disent tous nos pistoléros des Droits de l’Homme […] pour nos discriminés des Ehpad? «

Publié par Guy Jovelin le 06 février 2018

Par  le 05/02/2018

Qui ira faire la une des journaux contre l’actuel sort que nous réservons aux vieux en France? Qui publiera une diatribe contre l’actuelle gérontophobie qui pousse loin des yeux, loin du cœur, tous ceux qui sont atteints par l’âge et dépendent de nous pour vivre? Personne. Personne. Et ceux qui parlent un peu ne sont pas entendus. Il y a toujours un Yann Moix de service pour écumer les médias et parler d’indignité et d’insulte à la condition humaine quand il est question des migrants. Il y a toujours une «belle âme» gluckmanienne pour demander «justice» face aux «exactions» des «forces de l’ordre». Il y aura toujours une Sandrine Bonnaire, avec son dernier film, pour vous expliquer qu’il faut être généreux avec les exilés venus d’ailleurs et qu’il faut ouvrir ses frontières et son cœur. Il y a des armées d’intellectuel.l.es pour demander l’abolition, dans la langue, de la dictature du masculin et l’avènement égalitaire de l’écriture inclusive. Les protestataires contre les discriminations faites aux femmes, aux Maghrébins, aux LGBT sont légion. Nous sommes saturés de luttes contre l’homophobie, la mixophobie, l’islamophobie, la négrophobie. […]

S’il s’agit de dénoncer des différences de traitement injustifiées ou des conditions indignes, ou des maltraitances régulières aux dépens d’une personne ou d’un groupe, il est évident que les «petits vieux» sont les plus discriminés de tous. Ils le sont en nombre avec 728 000 vieux qui sont aujourd’hui en Ehpad […]. Ils le sont en promesses non tenues […]. Ils le sont en manque de personnel. Si nous voulions faire aussi bien que les pays nordiques, il faudrait presque doubler le nombre d’aides et d’assistants. […]. Ils le seront de plus en plus, avec un nombre croissant de vieux dans les décennies à venir. […]

Quand des intellectuels agitent le chiffon rouge d’un «racisme d’État» pour mieux agonir la France et la dissoudre dans la haine (comme on dissout un trésor dans de l’acide), personne jamais n’évoque cette forme de «maltraitance institutionnelle» contre nos vieux […]. Les personnels sont épuisés. Mal payés, pas assez nombreux, ils n’arrivent pas à tout faire, à prendre le temps de l’écoute et, malgré eux, à contrecœur, négligent souvent l’attention, le soin et la propreté qui seraient à la hauteur des beaux principes dont nous nous targuons. […]

Alors, la posture est belle de tous ces Zola aux petits pieds qui aiment à envoyer à la figure du président de la République la «Fraternité» – ce si beau principe qui ne serait bafoué qu’à Calais. La pose est prise. Mais que disent tous nos pistoléros des Droits de l’Homme pour nos proscrits de l’intérieur, pour nos migrants du troisième âge, pour nos discriminés des Ehpad? Edwy Plenel, proclame un «devoir d’hospitalité». Il faut donc ouvrir les frontières, faire plier le droit français devant le «devoir d’humanité» – qui doit enfoncer tous les principes nationaux. Il trouve même «mesquins» ceux qui viennent lui dire que les Français souffrent aussi et que nombreux sont ceux qui ont besoin de générosité publique et meurent à petit feu du manque de solidarité nationale. Alors, n’assistons-nous pas là à une sorte de préférence pour le lointain au détriment du proche? Que faisons-nous, sinon pour mieux le fouler au pied, du premier de tous nos devoirs d’hospitalité, celui d’une gratitude d’héritage vis-à-vis de nos parents, de nos aînés, de ceux qui ont fait la France avant que nous en héritions pour mieux la transmettre à nos enfants?

[…]

Damien Le Guayînés,

Le Figaro via fdesouche