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mercredi, 06 juin 2018

Le Gouvernement ferme la porte aux handicapés

Publié par Guy Jovelin le 06 juin 2018

Rédigé par notre équipe le 05 juin 2018.

Débrouillez-vous seuls ! C’est en résumé ce que disent le Gouvernement et la majorité aux personnes en situation de handicap. L’article 10 de la loi Evolution du logement, de l’aménagement et du numérique (ELAN) est un grave retour en arrière pour l’insertion des handicapés. Seuls 10 % des logements neufs devront être obligatoirement accessibles aux personnes handicapées alors que la loi prévoyait jusqu’à aujourd’hui un taux de 100 %. Un coup dur pour tous ceux qui avaient gobé les grands et généreux discours de Macron.  

Comment est-on passé d’un discours grandiloquent sur la veuve, l’orphelin et l’handicapé à une loi inique qui met au ban de la société 24 % des actifs ? La recette est aussi simple que terrible : après les promesses, place à la réalité. Lors du débat de l’entre-deux tours, Macron avait pris soin de ratisser large et dans les dernières secondes, il avait utilisé sa « carte blanche » pour dire comment la vie avec un handicap deviendrait bien plus simple sous son quinquennat. Un discours convenu qui se révèle aujourd’hui inique au regard de la législation que vient de voter En Marche.

Un Gouvernement sans humanité

Alors que la loi exigeait que l’intégralité des nouveaux logements soient construits de telle façon à ce qu’ils soient accessibles aux personnes en situation de handicap, Macron a peut-être cru aider la cause en ramenant ce chiffre à un piteux 10 %. Que le président et ses sbires n’aient pas eu l’intention de se fouler pour mieux intégrer les handicapés est un fait, mais de là à rendre leur situation plus difficile encore… Il y a un gouffre insupportable que s’est empressé de franchir le locataire de l’Elysée. Un palais accessibles aux fauteuils roulants ? Peu importe, Macron marche sur ses deux jambes vers un libéralisme toujours plus débridé.

Les vieux, les jeunes, les chômeurs et maintenant les handicapés. Tous ceux qui ne sont pas prêts ou pas assez en forme pour suivre la France start-up sont priés de se trouver un bout de trottoir. Le bus Macron n’accepte que les « winners » ! Cette fois donc, ce sont les personnes handicapées qui se retrouvent démunies face à la perversité présidentielle. Ils ne pourront plus compter sur des logements neufs adaptés à leur situation.

Scandale crie le Gouvernement ! L’article inique qui a été voté ne veut pas du tout dire ça ! Alors oui, on passe bien de 100 % de logements adaptés à seulement 10 %, mais les 90 % seront « évolutifs ». Explications de Sophie Cluzel, la Secrétaire d’Etat soi-disant en charge des personnes handicapées : « Qu’est ce que ça veut dire un appartement évolutif ? Tout simplement que des travaux pourront être faits très facilement, à moindre coût, pour le moduler, et pas à la charge des personnes pour tout ce qui ressort des logements sociaux ». Le concept est tellement clair qu’il devra être défini par un décret…

Mais de quoi se plaignent donc les handicapés ? La Secrétaire d’Etat n’a-t-elle pas assuré que les parties communes seront accessibles ? La grande majorité qui n’aura pas de logement adapté sera ravie de passer son temps dans le hall d’entrée… Les associations mangent leur chapeau et voient que la concertation n’existe que pour balancer des idioties comme « Vive la démocratie participative ! ». Les associations ont dit non, le Gouvernement a pris note et vient de condamner des millions de personnes handicapées. Peut-être qu’avec leur précarisation en marche, ces dernières éviteront de voter Macron la prochaine fois ! D’ici là bonne chance à elles, car le salut ne viendra pas de ce pouvoir (pourtant) aveugle et sourd.

 

Source : 24heuresactu

mardi, 05 juin 2018

Drogue introduite en prison : une élue FN d'Albi interpellée à la maison d'arrêt de Rodez

Publié par Guy Jovelin le 05 juin 2018

Par Fabrice Valery

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L'élue albigeoise Glawdys Ramadji a été interpellée et entendue après la découverte de drogue sur son compagnon suite à une visite qu'elle a fait au parloir à Rodez. En 2017, elle avait déjà été l'objet d'une enquête et avait reconnu avoir introduit un téléphone portable en prison. 

Par Fabrice Valery 

L'élue municipale FN d'Albi, Glawdys Ramadji a été interpellée il y a une dizaine de jours à la sortie de la maison d'arrêt de Druelle à Rodez, à la suite d'un parloir prolongé avec son compagnon Dylan B. A l'issue du parloir, la fouille sur le détenu a conduit à la découverte de plusieurs barrettes de résine de cannabis. Elle a ensuite été entendue par les gendarmes à Rodez. 

Glawdys Ramadji est ressortie libre de cette audition mais selon nos informations la procédure n'est pas close et l'élue devrait avoir un nouveau "rendez-vous" avec les enquêteurs dans les jours qui viennent. 

Jointe par France 3, Glawdys Ramadji s'est refusée à parler de cette affaire, renvoyant les journalistes vers son avocat.

Contacté par France 3, Maître Philippe Pressecq, a reconnu que sa cliente avait bien été entendue par les gendarmes, selon lui, "pour vérification" car elle avait eu un parloir avec Dylan B. juste avant la découverte de la drogue dans la cellule. Elle a indiqué qu'elle n'était "en rien responsable de ce qui se passe dans les cellules de la maison d'arrêt" de Druelle, près de Rodez. 

Une source pénitentiaire indique cependant que la fouille du prisonnier a eu lieu juste après ce parloir prolongé et que la transmission de stupéfiant n'a pu se faire que pendant cet entrevue.

Déjà en 2017

L'élue avait déjà été mise en cause en 2017, après la découverte d'un téléphone portable dans la cellule de son compagnon. Elle avait reconnu auprès de France 3 avoir elle-même introduit le téléphone dans la prison lors d'un parloir. Une procédure avait également ouverte à cette époque pour introduction de stupéfiants en milieu carcéral. Elle avait été placée en garde à vue. Procédure qui n'est pas terminée. 

A la suite de la publication par France 3 de cette information, l'élue et son avocat avaient poursuivis en justice 18 médias dont France 3. Une procédure annulée par la justice

Ex-championne de boxe thaï, Glawdys Ramadji a été élue conseillère municipale à Albi en 2014 sur la liste FN conduite par Frédéric Cabrolier. Elle est également impliquée dans une bagarre avec un groupe de jeunes en mai 2017 dans le quartier de Lapanouse à Albi, chacun accusant l'autre de l'avoir agressé. 
 
Source : france3-regions.francetvinfo

Ramadan : La Ville de Bergerac accusée par la CAF d’entorse à la laïcité

Publié par Guy Jovelin le 05 juin 2018

Par  le 04/06/2018

Le courrier est signé par Michel Beylot, directeur de la Caisse d’allocations familiales (CAF) de la Dordogne. Rédigé le 28 mai, il a été enregistré à la mairie de Bergerac samedi. Michel Beylot y annonce être « dans l’obligation de suspendre l’agrément […] et les financements qui en découlent » des centres sociaux de la Brunetière et Germaine-Tillon, situés respectivement à La Catte et Naillac, deux quartiers prioritaires avec une importante population musulmane.

Motif : leurs locaux sont « mis à disposition » entre « 22 heures et 1 heure du matin sur la période du ramadan 2018 », avec « réquisition du personnel ». Inadmissible pour le directeur de la CAF, qui y voit un « lien direct avec un contexte purement confessionnel. Les centres sociaux sont soumis au respect des principes de laïcité, de neutralité et de mixité sociale ». Et de conclure : ils « n’ont pas à assurer tout ou partie de la gestion des périodes religieuses ».

« Complètement débile »

« C’est complètement débile de dire cela, réagit Daniel Garrigue. Il n’y a aucun caractère religieux là-dedans. C’est comme si on disait ‘‘à Noël il ne doit rien se passer car c’est contraire au principe de laïcité”. »

Pour le maire, le problème « est plus d’ordre public ». Il explique : « En cette période de ramadan, la nuit tombe tard et donc la rupture du jeûne aussi. Si bien que les gens se retrouvent dehors tard, au risque d’engendrer du bruit, de gêner les voisins, de provoquer des conflits, d’obliger à appeler la police… En leur permettant de se retrouver ailleurs que dans la rue, l’ouverture des centres sociaux absorbe cette vie de nuit. Mais si le ramadan tombe en décembre ou en janvier, nous n’avons pas à faire cela, car la nuit tombe tôt. »

Cette ouverture tardive s’accompagne aussi de « réquisition du personnel » des deux centres sociaux, indique le courrier de la CAF. « Normalement, nous nous appuyons sur des associations, répond Daniel Garrigue. Mais il n’y en a plus beaucoup dans ces quartiers. Des fonctionnaires de la Ville qui y sont impliqués se sont donc portés volontaires à ce titre. Mais comme on ne peut pas les mobiliser tous les soirs, nous avons demandé aux agents, sur la base du volontariat, s’ils étaient prêts. »

La mairie LR de Compiègne (60) finance le repas du Ramadan. Appel à la prière qui résonne dans le quartier, agent municipal proche des salafistes…

Publié par Guy Jovelin le 05 juin 2018

Par  le 04/06/2018

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L’appel à la prière résonne dans le quartier du Clos-des-roses, à Compiègne. Mouhssine Assiz, en khamis, la longue tunique, et barbe drue, annonce ainsi le coucher du soleil et la rupture du jeûne. À 21 h 50, ce samedi 2 juin, l’Iftar, ce repas du soir pris durant le mois du Ramadan, peut débuter.

 

« C’est comme un repas de quartier ; il n’y a pas d’acteurs religieux ; je suis moi-même un simple croyant, ingénieur, directeur d’une usine Saint-Gobain à Thourotte », précise ce trentenaire. À deux pas de lui, un bidon métallique fait office de barbecue, les tablées pour plus 200 convives sont dressées sur la place du marché, par une douzaine de jeunes gens. « Le deuxième service événementiel de Compiègne », loue Benjamin Belaïdi, à l’origine de la première édition.

Ce dîner est soutenu par la municipalité : logo de la Ville sur les affiches, matériel communal mis à disposition, présence d’animateurs des quartiers, subventions aux associations organisatrices… Compiègne en fait-elle trop au regard de la loi de 1905, aux textes sur la laïcité et de la jurisprudence du conseil d’État ?

« Pour Noël, c’est naturel de faire un repas. L’Iftar doit devenir aussi naturel. Pas seulement entre musulmans. L’an passé, une association catholique était présente », revendique Abdoulaye N’diagye, secrétaire de Jeunesse Avenir Doré, association née dans le quartier. « C’est plus culturel que cultuel », se dit convaincu Romain Rayez, membre de l’UDI et coprésident du Conseil de développement pour Compiègne.

(…) Un banal banquet républicain, alors ? Pas vraiment. Aux beignets et jus de bissap, concoctés par les mères de famille africaines, s’ajoutent, par exemple, les faitouts fumants de boulgour, cuisinés par les bénévoles de l’une des mosquées de Compiègne, celle des turcophones. À table, les convives échangent ainsi sur leurs pratiques religieuses : la prière à 23 heures à la mosquée, le dernier thé avalé juste avant les premières lueurs du jour, parfois les horaires du travail aménagés pour ce mois de carême…

Et Mouhssine Assiz ne cache pas son espoir qu’un tel repas soit de nature « à montrer les vraies valeurs de l’islam ». Désir louable pour des croyants, mais assez peu neutre. « Je ne suis pas soumis à la neutralité. Je ne suis pas là en tant qu’agent du service public, mais comme militant associatif », argumente Benjamin Belaïdi, salarié municipal et déjà à l’origine d’une marche pro-Gaza et d’une collecte pour Barakacity, une ONG réputée salafiste.

De son côté, le maire Philippe Marini (LR) banalise volontiers et la manifestation, et la contribution de la ville « C’est une sorte de fête des voisins. La Ville rend service. C’est tout à fait justifié. » Et s’il n’était pas présent sur la place Baudelaire, samedi soir, c’était qu’il était à la mosquée, celle quai du Clos-des-roses. « L’imam m’invite, il a la courtoisie de le faire, j’y réponds. C’est pour manger un couscous et il est plutôt bon, en général », commente le maire sur le même ton patelin.

 

Aulnay-sous-Bois: Théo Luhaka et quatre membres de sa famille en garde à vue

Publié par Guy Jovelin le 05 juin 2018

Par  le 05/06/2018 
 

Mickaël Luhaka, 34 ans, avait été convoqué en mars dernier par la police judiciaire (PJ) de Seine-Saint-Denis mais ne s’était pas rendu à la convocation par négligence. Cette fois, la justice a choisi d’aller le chercher au domicile de ses parents à Aulnay-sous-Bois, tout comme son frère Théo et trois autres membres de leur famille.
(…)

L’enquête de la PJ porte sur le fonctionnement trouble de trois associations et sur l’utilisation de plusieurs centaines de milliers d’euros de fonds publics par le biais de contrats d’accompagnement à l’emploi (emplois aidés). (…)

 

Le Parisien via fdesouche