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vendredi, 26 octobre 2018

Pourquoi les vrais chiffres du brevet des collèges sont inquiétants

Publié par Guy Jovelin le 26 octobre 2018

Par  le 25/10/2018

 

87% de réussite ? Non : 47% si l’on prend en compte les seuls résultats aux épreuves terminales.

Tout le monde ou presque obtient son brevet ? Oui… mais grâce au contrôle continu ! Les 87.1% de collégiens lauréats de la session 2018, (dont 64.5% avec mention) cachent une réalité un peu plus inquiétante. Soit un taux de réussite aux épreuves finales du brevet de tout juste 47% ! C’est ce que révèle ce mercredi 24 octobre la toute dernière étude du Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco), cette instance poil à gratter que le ministre Jean-Michel Blanquer a décidé – hélas – de supprimer.

Dans son « Panorama des inégalités scolaires d’origine territoriale dans les collèges d’Ile-de-France », le Cnesco est allé chercher un indicateur fiable du niveau des élèves en fin de 3e. Il a donc collationné les résultats bruts du brevet – que tout le monde connaît, et qui prennent en compte le contrôle continu à 50% – et ceux, jamais publiés, de l’examen à proprement parler, composé d’un oral et de quatre épreuves de maths, de français, de sciences et d’histoire-géo.

Et surprise : ces résultats ne coïncident aucunement ! Alors que le taux de réussite du brevet en Ile-de-France est officiellement de 87.3% (chiffres 2017), les candidats de l’enseignement public obtenant la moyenne aux épreuves terminales ne sont que 42.8% ! Ce qui témoigne, au choix, du peu d’implication des élèves dans cet examen sans enjeu ou de la schizophrénie des enseignants, capables de noter sèchement des copies anonymes, tout en surnotant leurs propres élèves tout au long de l’année.

Les chiffres du Cnesco, qui a opéré une analyse très fine des résultats, collège par collège, indiquent par ailleurs que les performances et les pratiques de notation varient considérablement selon les établissements. Si le contrôle continu ne permettait pas de redresser les notes, le taux de réussite aux épreuves atteindrait 57% dans les collèges favorisés de Paris ou des Hauts-de-Seine (ce qui est déjà très peu…), mais ne dépasserait pas 25% dans les territoires les plus défavorisés : 23% dans le Val-de-Marne et la Seine-Saint-Denis, 21% en Essonne, 19% dans le Val-d’Oise et même 15% dans les Yvelines !

Est-ce à dire que 85% des jeunes habitants de Trappes, Mantes ou les Mureaux ne maîtrisent pas les connaissances et compétences de base du socle commun ? Non, puisque le contrôle continu permet de rattraper miraculeusement les choses.

jeudi, 25 octobre 2018

Clichy – Silhouettes de poilus vandalisées et piétinées

Publié par Guy Jovelin le 25 octobre 2018

La ville de Clichy avait pris une initiative sympathique dans le cadre des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale. Trente silhouettes de poilus avaient été installées dans les rues de la commune afin de rendre hommage aux 2.391 soldats clichois morts ou disparus entre 1914 et 1918 sur les 9.000 hommes de la commune envoyés au front.

Chacune de ces silhouettes faisait 1m60 de hauteur et avait été fixée au sol la semaine dernière. Sur la poitrine de chaque silhouette figurait un nom et une adresse d’un jeune homme ayant perdu la vie au cours de cette guerre.

Hélas, c’était sans compter le manque de respect de la faune qui peuple aujourd’hui nos quartiers. En peu de temps, ces silhouettes honorant nos ancêtres qui ont tant souffert durant la Grande Guerre, ont été vandalisées. Et plusieurs d’entre elles ont fini au sol, couchées et piétinées par des badauds indifférents.

En désespoir de cause, la ville de Clichy a pris la décision de les regrouper au Pavillon Vendôme ainsi qu’à l’hôtel de Ville.

 

Source : medias-presse.info

Loto du patrimoine : Stéphane Berné par Macron

Publié par Guy Jovelin le 25 octobre 2018

Rédigé par notre équipe le 24 octobre 2018 

 

Il faut sauver le patrimoine, mais la priorité est de remplir les caisses vidées par le pouvoir. C’est ainsi que pourrait être dressé le bilan de la formidable opération de communication menée par Stéphane Berne sous l’autorité de Jupiter. Le Loto du patrimoine a beau ne pas être « la poule aux œufs d’or », il est caractéristique d’un pouvoir avide d’argent qui promet beaucoup pour mieux décevoir ensuite. 

La France possède un patrimoine exceptionnel. Un patrimoine en danger faute d’argent et surtout d’une gabegie qui ne peut pas dire son nom en raison d’un pouvoir autoritaire qui n’admet pas la moindre critique. Stéphane Berne, simple animateur de télévision et accessoirement ami du couple Macron pensait avoir trouvé la solution. Propulsé Monsieur Patrimoine par le fait du prince, Berne avait fait semblant de faire le tour d’Europe pour y trouver ses solutions innovantes. Finalement, ce n’est que la petite fiche remise par les communicants de l’Elysée qui avait servi et c’est sur le Loto du patrimoine que s’est concentrée « l’action » de l’auto-proclamé spécialiste de la monarchie britannique.

Patrimoine en danger, l’Etat n’est là que pour taxer 

C’est d’ailleurs au Royaume-Uni que l’idée d’un Loto du patrimoine a été pompée. Le système est simple, on organise un Loto et les recettes sont utilisées pour restaurer et préserver le patrimoine. Même un type comme Berne avait compris le principe ! Mais c’était sans compter sur un pouvoir fauché qui a déjà donné un pognon de dingue aux très riches et qui peine à boucler les fins de mois malgré le racket pratiqué sur les retraités. Ainsi, le ministre de l’Action et des Comptes Publics a révélé hier que seulement une petite partie de l’argent engrangé irait bien au patrimoine…

Enfin un élan de sincérité tout droit issu du Gouvernement ! Comme quoi les questions au Gouvernement apportent parfois leur lot de surprises et de démocratie. Quand les accords ne se règlent plus dans les alcôves entre un président arrogant et un animateur à la dérive, la vérité a parfois une chance d’être exprimée au grand jour. Cette performance est due à Gérald Darmanin qui a pris soin d’expliquer la mécanique jupitérienne pour faire du pognon tout en prétendant sauver le patrimoine : « Les recettes qui viennent directement du jeu mis en place par la Française des jeux sont affectées à ce qui était prévu, c’est-à-dire le patrimoine. Après on a fait un loto, qui — comme tous les autres jeux — crée des taxes. Et ces taxes, elles, sont touchées par l’État ». Et le ministre prend soin de conclure pour se couvrir que ces taxes « sont objectivement peu nombreuses, ce n’est pas du tout la poule aux œufs d’or que certains veulent évoquer ».

Roulé dans la farine, Berne s’est souvenu qu’il avait encore un peu de dignité et a envoyé un tweet qui ne laisse place à aucune interprétation : « tout doit aller au patrimoine en toute transparence ». Un message qui a fait peur à son propre auteur qui s’est empressé de dire au Figaro « On a toujours su qu’il y aurait des prélèvements, et c’est même indiqué sur les tickets. Mais ce qui compte, c’est le mouvement. Le loto est un très grand succès populaire, et les travaux ont même démarré dans plusieurs sites ». Autrement dit tout va bien et pour être certain que l’enfarinade ne prendra pas de trop grandes proportions, Berne est attendu avec Macron et le nouveau ministre de la Culture au Salon international du Patrimoine. Une venue toute en communication qui ne changera pas des autres sorties « sur le terrain » d’un président qui a raconté tant d’histoires qu’il pourra un jour prétendre à une place aux côtés de Victor Hugo. C’est sa prof de français qui sera fière !

 

Source : 24heuresactu

mercredi, 24 octobre 2018

Revalorisation de l’allocation pour demandeur d’asile de 1.6% en 2019 et de 0.3% pour les allocations familiales !

Publié par Guy Jovelin le 24 octobre 2018

Auteur : Pierrot
contre-info

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C’est proprement scandaleux. Alors que Macron et sa clique rognent sur toutes les dépenses, l’allocation pour demandeur d’asile est 5 fois plus revalorisée que les allocations familiales en 2019. Les familles françaises seront gratifiées d’une augmentation de 0.3%, tandis que l’aide des migrants suivra le cours de l’inflation…

Conclusion : les familles perdent en pouvoir d’achat, les migrants, non.

Pour dégager des économies et ainsi respecter le seuil de 3% de déficit du produit intérieur brut (PIB) exigé par la Commission européenne, le gouvernement a décidé d’indexer la majeure partie des prestations en-dessous de la hausse des prix à la consommation. Ainsi, les retraites de base, les allocations familiales et les aides au logement (dont l’APL) vont être revalorisées de seulement 0,3% en 2019 et 2020, sachant que l’inflation (hors tabac) est attendue à 1,6% en 2018. Les bénéficiaires de ces prestations vont donc perdre en pouvoir d’achat durant les deux prochaines années.

Pour ne pas pénaliser les Français les plus modestes, cette désindexation ne va pas s’appliquer aux minima sociaux. Comme Emmanuel Macron s’y était engagé durant la campagne, la prime d’activité, le minimum vieillesse et l’allocation aux adultes handicapés (AAH) vont même bénéficier de revalorisations exceptions (voir plus loin). Au final, ne seront pas concernées par la sous-indexation de 0,3% les prestations suivantes :

– L’allocation de veuvage

– L’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA), le remplaçant du minimum vieillesse

– L’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI)

– Le revenu de solidarité active (RSA)

– L’allocation de solidarité spécifique (ASS)

– L’allocation pour demandeur d’asile (ADA)

– L’allocation temporaire d’attente (ATA). 

Source

Il y a 62 ans, Budapest se soulevait contre la dictature communiste

Publié par Guy Jovelin le 24 octobre 2018

 

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Lorsqu'il y a 62 ans, fin octobre 1956, les chars soviétiques écrasaient l'insurrection de Budapest, les nationalistes hongrois étaient sans doute loin d'imaginer que, 62 ans plus tard, leur pays serait le phare de la renaissance européenne... Comme quoi, il ne faut jamais douter, ni se laisser décourager.

Pour mieux comprendre la Hongrie :

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