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samedi, 04 novembre 2017

Chronopost ne livre plus dans certains quartiers de Saint-Denis

Publié par Guy Jovelin le 04 novembre 2017

Ivan Capecchi|03 novembre 2017, 20h18

Saint-Denis. Le quartier du Franc-Moisin fait partie des zones qui ont connu des problèmes de livraison ces derniers mois. LP/G.B.

Depuis plusieurs mois, des habitants ayant utilisé le service Chronopost se plaignent de ne pas être livrés à leur domicile. « Priorité à la sécurité de nos chauffeurs », répond en substance l’entreprise qui a blacklisté les zones qu’elle juge sensibles.

Cité du Franc-Moisin, quartier Delaunay-Belleville… Depuis plusieurs mois, des habitants de Saint-Denis se plaignent de ne pas recevoir, à leur domicile, des colis commandés via Chronopost. Dans un courrier adressé à la mairie à l’été, courrier que nous nous sommes procuré, le PDG de cette filiale du groupe La Poste s’en explique. Il invoque des problèmes d’insécurité : « Durant l’année 2016, sur le territoire national, 51 de nos chauffeurs ont été victimes de vols avec violence(s) ». Et de préciser que, le 4 janvier 2017, un chauffeur a été « agressé par trois individus » à Saint-Denis. « Ceinturé » puis « immobilisé contre un mur », le livreur aurait reçu des coups de poing, avant d’être défaussé d’une partie de sa marchandise. Pour prévenir de tels risques, l’entreprise aurait dressé une « liste » de quartiers jugés sensibles à éviter.

Madjid Messaoudene, conseiller municipal délégué à l’égalité des droits, ne se satisfait pas de cette explication. Même s’il dit entendre l’argument sécuritaire, il ne peut constituer la « seule réponse ». « On ne peut pas, dit-il, condamner tout un secteur parce qu’un livreur a été agressé. » « Pourquoi devrait-on payer pour les bêtises des autres ? », renchérit Aïcha*, une habitante du quartier Franc-Moisin. Elle aussi a connu des problèmes de livraison. La première fois, c’était il y a environ un an et demi. Après avoir passé une commande, elle finit par « recevoir un message lui disant qu’elle devait récupérer son colis dans un point relais » alors qu’elle avait « bien précisé qu [’elle] souhaitait le recevoir chez [elle] ».

Situation similaire pour Thomas, un habitant du quartier Delaunay-Belleville. Par deux fois, il a tenté de commander des couches sans qu’elles ne parviennent jusqu’à chez lui. Le 16 mars, il a décidé d’interpeller la société via Twitter afin de réclamer la « liste officielle » des quartiers considérés comme sensibles. En message privé, l’entreprise lui rétorque que « cette liste n’est pas à la disposition [des] clients dans la mesure où elle est en constante évolution ».

Un peu court pour Madjid Messaoudene qui, lui aussi, demande l’accès à cette fameuse liste. Ne serait-ce, dit-il, que pour avoir un aperçu de l’étendue des problèmes. De son côté, Thomas a saisi Christian Raoult, délégué du Défenseur des droits en Seine-Saint-Denis, pour qu’il statue sur son cas. Si le défenseur des droits ne peut pas rendre d’avis contraignant, il émet une expertise juridique ainsi que des recommandations. « Nous nous réservons le droit de saisir, nous aussi, le défenseur des droits », réagit pour sa part Madjid Messaoudene. Contacté, Chronopost n’a pas été en mesure de répondre à nos questions.

*Le prénom a été modifié.

Comment l’entreprise définit ses zones sensibles

Dans son courrier adressé à la mairie pour justifier la réduction de ses services, Chronopost donne un début d’explication quant à la façon dont elle détermine une zone à risques pour ses livreurs. L’entreprise indique par exemple que sa « Direction Sûreté, régulièrement en relation avec les autorités de police, est amenée à vérifier […] les risques potentiels ou réels des opérations de livraison ». Si restriction de services il y a, Chronopost assure toutefois en limiter l’impact « à une ou plusieurs rues, […] en évitant de l’étendre à des quartiers entiers ». « Notre entreprise et nos chauffeurs, précise toutefois la société, ne peuvent […] feindre d’ignorer la réalité de terrain, et les risques qui sont en rien hypothétiques. »

 

Source : leparisien

Foot racaille : Patrice Evra décoche un coup de pied à la tête d’un supporteur

Publié par Guy Jovelin le 04 novembre 2017

Ecrit parLéo Kersauzie

Patrice Evra, défenseur de Marseille (et ancien capitaine des Bleus), devait être remplaçant lors du match de Ligue Europa de l’OM sur la pelouse du Vitoria Guimaraes jeudi soir, au Portugal.

Lors de l’échauffement, des supporteurs marseillais passés par dessus les barrières ont réclamé son départ. Patrice Evra s’est dirigé vers eux et tout a vite dérapé façon racailles. Insultes et bousculade puis Patrice Evra a décoché un coup de pied à la tête d’un des supporteurs qui l’insultait.

Plusieurs autres joueurs ont éloigné Patrice Evra des tribunes et il est rentré aux vestiaires. Il a été sanctionné d’un carton rouge avant même le coup d’envoi de la rencontre et n’a pas pris place sur le banc de touche.

Selon le statisticien Opta, Patrice Evra est «le premier joueur à se faire expulser avant le début d’un match dans l’histoire de la Ligue Europa», depuis sa formule actuelle de 2009-2010.

 

Source : medias-presse.info

vendredi, 03 novembre 2017

Toulouse : ivre, il hurle des slogans à la gloire de Merah et de l’État islamique

Publié par Guy Jovelin le 03 novembre 2017

Un homme hurlant des slogans favorables à l'État islamique et à Merah a été interpellé, vendredi 3 novembre 2017, en centre-ville de Toulouse. Il a été placé en garde à vue.

Publié le 3 Nov 17 à 18:25

L’homme a été interpellé. (©Actu.fr)

Un homme a été interpellé ce vendredi 3 novembre 2017, place Arnaud-Bernard, à Toulouse. L’individu était ivre et criait à qui mieux mieux dans les rues. Et les slogans qu’il hurlait étaient loin d’être innocents. C’est en effet aux cris de « Vive Daesh », « Vive l’État islamique », « Je vais égorger les Français » et « Vive Merah ! » que l’homme a été repéré, et ce seulement quelques heures après la fin du procès d’Abdelkader Merah, le frère du tueur au scooter auteur des attentats de Toulouse et Montauban.

LIRE AUSSI : Attentats de Toulouse et Montauban : Abdelkader Merah condamné à 20 ans de prison

Placé en garde à vue au commissariat

Lorsque les policiers l’ont interpellé aux alentours de 2h45, l’homme a réitéré ses propos haineux devant les fonctionnaires.

Il a été placé en garde à vue au commissariat central de Toulouse.

Un policier des Ulis : «J’éprouve un gros sentiment de colère»

Publié par Guy Jovelin le 03 novembre 2017

Viry-Châtillon (Essonne), dimanche 8 octobre 2017.Un an après l’attaque aux cocktails Molotov de leurs collègues, et à l’appel de l’association « Mobilisation des policiers en colère », quelques policiers et badauds s’étaient rassemblés devant la mairie. Certains ont parlé face caméra. Ils sont aujourd’hui convoqués. LP/Guillaume Georges

Jean-Marie, policier aux Ulis, a pris la parole face caméra le 8 octobre dernier lors du rassemblement organisé à Viry-Châtillon en hommage aux quatre agents brûlés 1 an plutôt dans une attaque au cocktail Molotov. Aujourd’hui, il est convoqué devant l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).

Propos recueillis

Ils sont quatre policiers, membres de l’association Mobilisation des policiers en colère (MPC), à être convoqués ce vendredi devant l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) dans le XIIe arrondissement. Guillaume, policier en bac (brigade anticriminalité) dans les Hauts-de-Seine, Maggy, également en bac dans les Yvelines, un autre fonctionnaire affecté à l’unité d’appui judiciaire du même département et Jean-Marie, policier en tenue aux Ulis vont devoir s’expliquer. Ils participaient le 8 octobre dernier à Viry-Châtillon à un hommage à leurs collègues grièvement blessés un an plus tôt dans une attaque au cocktail Molotov à l’entrée de la Grande Borne. Jean-Marie, 12 ans de carrière, nous a accordé une interview avant de passer sur le grill de la police des polices.

Que vous reproche-t-on exactement ?

On me reproche d’avoir pris la parole, face caméra, le 8 octobre dernier à Viry-Châtillon, sans avoir demandé l’autorisation à ma hiérarchie. Je suis passé sur BFM, TF1, France 3 et LCI pour expliquer pourquoi on avait organisé ce rassemblement devant la mairie de Viry-Châtillon. Les journalistes nous ont aussi demandés si on pensait que les choses avaient changé en un an dans nos conditions de travail. J’ai répondu qu’on devait gérer au quotidien avec le manque d’effectifs. Parfois, sur le secteur des Ulis, il n’y a qu’une seule patrouille pour trois communes et après les gens s’étonnent si nous mettons beaucoup de temps pour arriver sur des interventions.

Rien n’a changé ?

On a bien reçu des couvertures antifeu mais il n’y en a qu’une par véhicule. Puis, dans mon unité, nous demandons à avoir une formation taser (pistolet à impulsions électriques NDLR). Sur 18, seul un collègue est habilité. Quant aux véhicules, ils ne sont toujours pas adaptés au terrain.

Quelle est votre réaction à cette convocation devant l’IGPN ?

J’éprouve un gros sentiment de colère. C’était un jour particulier pour nous. Ce rassemblement devait rendre hommage à nos collègues et il avait été déclaré en préfecture. Quand, après l’attaque de Viry-Châtillon, nous avons organisé des manifestations de nuit dans l’Essonne puis dans Paris, l’administration nous a demandé de nous constituer en association pour nommer un porte-parole. Nous avons donc créé le MPC. Et maintenant, on va nous sanctionner parce que nous prenons la parole dans les médias. Nous ne parlons pas d’affaires en cours, nous parlons juste du malaise qui existe dans la police.

Pourquoi avez-vous choisi l’association plutôt que le syndicat ?

Je n’ai été syndiqué qu’une seule fois en début de carrière. Les représentants, on ne les voyait qu’au moment de renouveler l’adhésion ou quand ils mettaient des tracts sur les tables. Faire partie de cette association était pour moi un autre moyen de m’exprimer.

Que risquez-vous ?

Ça peut aller du simple rappel au code de déontologie à la révocation.

 

 Nicolas Goinard 02 novembre 2017
 
 
Source :  leparisien
 

Parents de gauche

Publié par Guy Jovelin le 03 novembre 2017

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Source : leblogalupus