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dimanche, 05 novembre 2017

St-Pierre-Montlimart (49) : des habitants veulent créer des « milices communales » pour se protéger des migrants

Publié par Guy Jovelin le 05 novembre 2017

L’arrivée de 40 migrants, mi-novembre, fait débat à Saint-Pierre-Montlimart.

L’État et l’association en charge du dossier sont venus sur place faire de la pédagogie, jeudi soir, devant 200 habitants.

Il s’agit de « 40 jeunes hommes quasi exclusivement isolés » qui vivent actuellement dans des campements un peu partout en France.

Lors du débat, des habitants n’ont pas hésité à faire part de leurs craintes pour leur sécurité, certains appelant même à créer « des milices communales ». Un autre a assuré qu’il ne ferait « pas de cadeau ».

Courrier de l’Ouest via fdesouche

Budget 2018 : incompétence ou complot ?

Publié par Guy Jovelin le 05 novembre 2017

Budget 2018 : incompétence ou complot ?

4 NOVEMBRE 2017 | POLÉMIA

L’Imprécateur ♦ La question pourrait être posée autrement : ces gens supposés intelligents, sont-ils incapables de lire un budget, ou suivent-ils un plan visant à la destruction économique de la France selon la stratégie du « en même temps » ?


Augmentation (et non diminution) de la masse salariale de l’État en 2018 !

Un exemple très clair : partout, la presse subventionnée et les soi-disant experts politiques des émissions télévisées répètent à l’envi que 1.600 suppressions d’emplois sont prévues dans la fonction publique. En réalité, on découvre en lisant le budget que, « en même temps », le gouvernement va créer plus de 16.000 emplois en titularisant fonctionnaires d’actuels emplois « d’avenir » !

Du coup, la masse salariale de l’État, déjà la plus importante d’Europe, augmente de 2,4% dès 2018.

Dès lors, on comprend mieux les annonces de Macron disant qu’il faut mutualiser les budgets européens, ce que les autres États dont les chefs ont une intelligence claire, et non pas tarabiscotée comme celle de notre président, refusent obstinément. Angela Merkel en tête.

Les Diafoirus de la politique budgétaire

Mais comment l’État-énarque s’y prend-il pour dissimuler ses fourberies ? Par le miracle de la logorrhée du charabia technique des fonctionnaires du ministère des Finances, entre parenthèses () la traduction : « Le schéma d’emplois prévu pour 2018 contribue à hauteur de – 682 («  682 donc une baisse) équivalents temps plein travaillés (ETPT) à l’évolution des plafonds annuels d’autorisations d’emplois des ministères. Toutefois (= en même temps) ceux-ci augmentent de 16.008 ETPT (donc en réalité 16.000 de plus) par rapport aux plafonds autorisés par la loi de finances initiale pour 2017 (donc, une augmentation hors-la-loi ?) car ils intègrent également les éléments suivants :

  • « des mesures de transfert et de périmètre (?) à hauteur de 6.347 ETPT, correspondant pour l’essentiel à la poursuite du plan de déprécarisation des contrats aidés du ministère de l’éducation nationale. La transformation de ces contrats en contrats d’accompagnement d’élèves en situation de handicap (AESH) à hauteur de 6.400 ETPT, ainsi que leur prise en charge directe dans la masse salariale de l’État (= +2,4%) conduisent, en effet, à leur intégration sous le plafond d’emplois ministériel. Hors opérations de transfert et de périmètre, la hausse des emplois autorisés s’élève donc à 9.661 ETPT.
  • « l’effet en année pleine des hausses d’effectifs intervenues en 2017 (+ 10.392 ETPT). Cet effet report est particulièrement prononcé au ministère de l’Éducation nationale (+ 7.774 ETPT), où les recrutements interviennent en septembre et pèsent pour les deux tiers sur l’année suivante. » etc…

CQFD. Mais comment voulez-vous que les députés LREM qui ont à voter ce budget (dont le QI moyen est plutôt faible) le comprennent

De même, l’article concernant dans l’ISF la scission du capital mobilier exonéré et l’immobilier qui reste soumis à l’ISF occupe 12 pages, là où trois lignes claires auraient suffit !

Augmentation de la dépense publique et de la pression fiscale

Finalement, tout le budget étant ainsi construit, la loi de finances 2018, présentée comme une baisse des dépenses publiques et des impôts, se fonde en réalité sur une augmentation des dépenses et des emplois publics, et un alourdissement de la fiscalité. En complète contradiction avec les promesses du candidat Macron qui avait promis un budget équilibré, une baisse de la dette et bien d’autres choses qui étaient fort séduisantes mais, « en même temps », ne seront pas tenues.

Ce doit être ça une « intelligence trop complexe ». L’homme de théâtre est capable de tenir sur la scène le rôle du chevalier blanc, mais en coulisses fait tout autre chose.

Un plan d’augmentation jusqu’en 2020 !

Cela n’a pas échappé à la Commission de Bruxelles. Faute de pouvoir y remédier, elle met le budget français 2018 sous surveillance, la trajectoire de finances publiques dégagée par la France la mettra systématiquement, même si elle est respectée, en position de « risk of non-compliance ».

Le gouvernement, par la voix de son ministre du budget Gérald Dar-gamin (c’est son surnom dans les couloirs du ministère) annonce « une baisse en volume », mais la loi de finances annonce « en même temps » une augmentation méthodique chaque année jusqu’en 2020.

Ah mais oui ! J’allais oublier de vous le dire, la loi est celle du budget 2018, mais « en même temps » engage les finances de la France jusqu’en 2020. Pour le comprendre, il faut une intelligence réelle plus que complexe (synonymes de complexe : compliquée, embrouillée, nébuleuse, obscure, sibylline, ténébreuse, trouble − source : Dictionnaire des Synonymes).

Où la fourberie du projet apparaît, c’est quand on lit dans le budget qu’en 2020 Macron annoncera que grâce à l’intelligence complexe de sa politique budgétaire il va pouvoir réduire la charge fiscale des Français de 5 milliards, 2020 étant comme par hasard l’année des élections municipales. Il ne dit pas qu’il sera nécessaire − trajectoire enclenchée en 2018 et obligations européennes obligent − d’augmenter le budget d’autant sinon plus dès 2021 pour compenser, quitte à annoncer « en même temps » un nouveau cadeau en fin d’année 2021 pour préparer la vaseline pour la présidentielle de 2022.

Vers une dette publique record de 2.500 milliards d’euros en 2022 !

Cela explique que la dette cumulée de la France actuellement de 2.243 milliards atteindra probablement les 2.500 milliards en 2022, dépassant les 100% du PIB, puisque, selon l’Agence France Trésor, elle sera de +185 milliards dès 2018, entraînant une charge de la dette de plus de 45 milliards (actuellement 43), alors qu’elle est déjà le deuxième poste de charges du budget avec 11% (10,9 pour être précis) juste derrière l’Éducation nationale.

Retenez que toutes ces magouilles n’ont qu’un objectif : faire payer plus les contribuables pour engraisser plus l’État et ceux qui vivent de nos impôts, en premier lieu les politiciens.

Réduire le revenu disponible par les taxes diverses…

Exemples tirés du budget 2018 :

+ 25% sur les rentrées d’amendes sur les automobilistes grâce à cent radars « bien placés » supplémentaires.

Du côté des ménages, la baisse de la taxe d’habitation pour − 3 milliards est plus qu’effacée cette année par la charge nette qu’induit le basculement inachevé des cotisations sur la CSG (+3,7 milliards). À quoi il faut ajouter la fiscalité du tabac (+0,5 milliard) soit 1,2 milliard d’accroissement des impôts pour les ménages en tout.

Sans compter l’alourdissement de 3,7 milliards de la fiscalité énergétique, qui se répartit sur tous les contribuables, mais pèse davantage sur les ménages.

… et baisse des redistributions

Autre arnaque : le gouvernement met en avant l’augmentation de l’allocation de garde des enfants de familles monoparentales et des primes à la naissance et à l’adoption (alors que ces dernières étaient bloquées depuis quatre ans). Le tout coûtera environ 40 millions mais, bien entendu, le gouvernement ne communique pas sur le hold-up qu’il va commettre à partir d’avril 2018. Il va diminuer de près de 10% le remboursement des frais de garde des jeunes enfants (PAJE). Pire : il va diminuer les plafonds modulant cette allocation.

Jusque-là, 20% des ménages en étaient exclus ; ils seront maintenant 26% et un couple « richissime » avec deux enfants (les deux parents gagnant ensemble 3.300€/mois) verra sa prestation s’effondrer ! Il touchera désormais par enfant 84,51 € par mois au lieu de 184,62 € perdant in fine 2.400 € par an !

Pour les entreprises : si on se focalise sur les mesures nouvelles du gouvernement Philippe, on renoue cette année avec la ligne Sarkozy, qui assimilait une politique de l’offre à une politique de baisse du niveau général des impôts favorable à ceux qui détiennent le capital et le recyclent (les plus riches en général). Et l’on rompt avec la ligne Hollande qui avait plutôt privilégié une bascule de l’impôt des entreprises vers les ménages. Finalement, les « enrichis » du capitalisme sont bien les gagnants de ce budget.

L’arnaque de la « flat tax »

Le patronat, souvent naïf * dans sa macronolâtrie, applaudit à la « flat-tax » qui fixe un taux unique à 30% sur les revenus du capital mobilier (actions, participations, etc.). Les tranches supérieures, celles des très très riches genre Dassault, montaient jusqu’à 65%, ils seront donc gagnants. Mais la grande majorité sont les petits et moyens détenteurs d’un petit portefeuille. Ces derniers payaient en moyenne 7% sur leur capital mobilier (statistique Min. Finances).

L’arnaque du gouvernement est la suivante : le taux de 30% se décomposera en 17,2% de CSG, CRDS et autres et 12,8% d’impôt sur le revenu. 12,8% − 7% = 5,8%. L’impôt sur le revenu du capital mobilier augmente de 5,8% ! C’est ce que Macron appelle une « baisse ». Elle permet de compenser avantageusement la suppression de l’ISF sur cette partie de la fortune.

Emmanuel Macron est-il vraiment le président des riches et des entrepreneurs ? Si l’on s’en tient à l’impact de la prochaine Loi de Finances pour la seule année 2018, l’assertion paraît difficilement réfutable.

L’Imprécateur
23/12/2017

 

Source : www.polemia

 

 

Note :
(*) Le plafonnement des indemnités prud’homales de licenciement est abaissé, bravo ! se réjouit le patronat aveugle. Parce que les licenciements jugés par les Prudhommes ne représentent que 6 % des licenciements. Les indemnités des 94% d’autres licenciements sont relevées de 25%, ce qui va coûter très cher aux entreprises. Et Pierre Gattaz diplômé de l’Université Georges Washington n’a pas vu ça ? Les universitaires américains seraient-ils aussi mauvais en finances que nos énarques ?

Source : Minurne Résistance, d’abord la France

Correspondance Polémia – 26/10/2017

Si Henda a été violée par Ramadan, c’est bien la volonté d’Allah, non ?

Publié par Guy Jovelin le 05 novembre 2017

Si Henda Ayari a été violée par Ramadan, c’est bien la volonté d’Allah, non ?

http://resistancerepublicaine.eu/2017/10/31/henda-ayari-p...

Elle ne pourra que dire que c’est la volonté d’Allah ou Inch’Allah http://islamoncoeur.over-blog.com/article-19532371.html. Et que Dieu l’agrée ou soit satisfait de lui.
Les idéologies totalitaires réduisent la pensée à son minimum : quelques formules suffisent. C’est ainsi que l’on procède pour un lavage de cerveau : par la terreur et le rabâchage d’affirmations que le subconscient de la victime doit « digérer » de gré ou de force. C’est pour cela que l’islam fustige tant les « incroyants », car toute remise en question met le système en péril. Ce qui signifie que certains devraient renoncer à des avantages qui leur sont bien agréables. Et les mafieux ne sont jamais vraiment prêts à renoncer à leur « Butin ».

Laveritetriomphera

Le commentaire de Laveritetriomphera ci-dessus m’a interpellée. Bon sang, mais c’est bien sûr !

Vous avez une femme qui porte plainte contre Ramadan en prétendant y voir un lien entre le viol et le fait de ne pas être violée et qui continue de dégueuler son amour pour l’islam, sa fidélité aux principes mahométans.

Or, le lien d’« islammoncoeur » est clair :

– « Aucun malheur n’afflige les hommes sans la permission de Dieu. »
(64-la déconvenues-11)

De quoi elle se plaint, la Henda ? Ce qui lui arrive est permis par Allah.

Si on en croit le Coran, s’il lui sont advenues des choses désagréables, c’est même qu’elle l’aurait mérité eu égard aux textes coraniques :

 « Ceux qui auront, de toute éternité, bénéficié de notre Grâce, seront éloignés du tourment. »
(21-les prophètes-101)

La Henda n’a pas bénéficié de la grâce divine, serait-ce qu’elle ne l’a pas méritée ?

– « Que me dis-tu, en entrant dans ton jardin : ce que je veux s’accomplit. Il n’y a de force que par Lui ! »
(18-la caverne-38)

Il semble que Tariq Ramadan ait été la main – euh ! le pénis – d’Allah…pour punir la Henda de ses fautes. Quelles fautes ? L’histoire ne le dit pas. Mais c’est une femme, c’est déjà une bonne raison pour la battre et user d’elle sexuellement selon le Coran, non ?

Et puis quoi, Henda ose porter plainte, demander de l’aide à une justice mécréante, et contre un musulman en plus ? Elle contrevient gravement aux ordres coraniques :

« Le Prophète Salla Allahou 3alayhi wa salam dit à Abdallha Ben Abbès :
– Jeune homme ! Je vais t’apprendre des mots : Observe la loi de Dieu, Allah que préservera. Soit lui fidèle, tu LE trouves à tes côtés. Ne demande rien à personne, ni de secours ni d’aide qu’à Lui. Sache que si tout le monde s’unit pour te faire du bien, il ne peut t’accorder que ce que Dieu a réservé. S’il t’accorde à te faire du mal, il ne peut t’arriver que ce que Dieu t’a destiné. Cet arrêt est irrévocable. »

C’est clair, la Henda a fauté, Allah l’a punie…

Et cette conne continue de prier Allah, de le révérer, de se mettre à 4 pattes pour l’honorer.

Quant à savoir si elle a vraiment été violée par Ramadan ou si c’est une mise en scène pour faire vendre son livre…

http://ripostelaique.com/pourquoi-je-nai-pas-une-confianc...

Christine Tasin

 

Source : ripostelaique

Catalogne : le retour du réel

Publié par Guy Jovelin le 05 novembre 2017

Rédigé par notre équipe le 04 novembre 2017.

 

Après avoir bafoué le droit et la morale, les (ir)responsables politiques catalans crient plus que jamais à la dictature. Carles Puigdemont, principal responsable du chaos actuel, appelle à la libération de huit anciens membres du gouvernement catalan placés en détention provisoire. Une nouvelle exigence pour celui qui a pris la poudre d’escampette après avoir placé la Catalogne dans l’impasse d’une pseudo indépendance.

Les événements de Catalogne sont peut-être un exemple des effets d’une baisse du niveau général sciemment mise en place par nos élites. A évacuer la culture et l’esprit civique de l’école, on en arrive à des déclarations ubuesques soutenues par plusieurs centaines de milliers de personnes. Car pour Carles Puigdemont et ses partisans (qui ne représentent même pas la majorité des Catalans), la Catalogne et ses habitants sont opprimés par le pouvoir centrale. Madrid serait une sorte de Franco version new look qui n’aspire qu’à la répression et au malheur de tous ceux qui ont le malheur d’être originaires de Catalogne.

Avec de tels arguments (qui fonctionnent sur certains esprits), il n’est pas très difficile de mesurer le degré d’illégalité qui prévaut dans les actions du gouvernement catalan désormais destitué. Mis au pied du mur par tout un pays, Carles Puigdemont a été obligé de déclarer l’indépendance pour ne pas perdre une seconde fois la face vis-à-vis de ses supporters (ceux-là mêmes qui confondent Rajoy et Franco). Il a gardé la sympathie des catalanistes, mais a sombré dans l’illégalité en déclarant l’indépendance. La tenue d’un pseudo referendum était certes annonciatrice d’une tragi-comédie pour Puigdemont, mais il est toujours curieux de voir un homme s’entêter dans le vide.

Le droit : un jouet pour les indépendantistes

De manière paradoxale, ce dernier a toujours mis le droit en avant sans se soucier une seconde du caractère profondément anti-démocratique et anticonstitutionnel de ses actions. Mais la réalité vient finalement frapper à sa porte. Puigdemont n’a toutefois pas attendu le passage de la justice pour fuir comme un voleur de poule et trouver refuge à Bruxelles… Si l’ancien homme fort de la Catalogne était si sûr de son fait, pourquoi est-il donc parti de sa chère « patrie » enfin devenue indépendante ? La réponse est toute trouvée : la justice espagnole est « politisée »… la preuve, huit membre de son gouvernement sont aujourd’hui en détention provisoire et font l’objet d’une enquête pour « rébellion, sédition et détournement de fonds publics ». Des « prisonniers politiques » clame-t-on du côté des indépendantistes.

Un neuvième devrait normalement les rejoindre en la personne de Carles Puigdemont dont les cours de droit se sont visiblement conclus dans l’antichambre de la salle de classe. Un mandat d’arrêt européen a été émis en bonne et due forme contre lui et si le droit est respecté il devrait être envoyé à Madrid devant les juges. Téméraire mais pas courageux, il se planque en Belgique et pérore : « Je ne vais pas fuir la justice, mais je vais répondre à l’appel de la vraie justice, la justice belge ». Pourquoi réponde à la justice belge s’il n’a rien à se reprocher ?

Puigdemont a-t-il parié sur la faiblesse chronique des Etats qui depuis deux décennies ne sont plus que de vulgaires hombres ? La réaction de l’Etat espagnol est mesurée, mais ferme. Assez pour l’envoyer en prison pendant peut-être 25 ans. Mais dans tous les pays, les quelques esprits indépendantistes (en commençant par l’Ecosse) apprécient cet exemple catalan. Ils savent que le moment n’est pas encore venu, mais ce test grandeur nature n’est que le premier d’une longue série qui doit aboutir à la fin programmé d’un Etat-nation désormais associé à tous les maux pavloviens de certains esprits étriqués. Puigdemont se rêvait en père de la nation catalane, il n’est qu’un vulgaire exilé volontaire à Bruxelles… Notre époque accouche de sacrés héros !

 

Source : 24heuresactu

samedi, 04 novembre 2017

Étudiant tué à Montpellier : l’auteur sortait de prison pour meurtre

Publié par Guy Jovelin le 04 novembre 2017

INFO MÉTROPOLITAIN. Le meurtrier présumé de l’étudiant de 20 ans, poignardé à mort jeudi vers 22h dans la rue Saint-Guilhem, devant la supérette située à l’angle de la rue de la Valfère, dans l’Écusson à Montpellier est âgé de 29 ans. Il n’est pas né en France. Formellement identifié dans la nuit grâce à la caméra de vidéosurveillance de la supérette et au fichier des personnes déjà condamnées, il est déjà connu de la justice, notamment pour homicide volontaire.

En effet, il a été condamné en 2013 à dix ans de réclusion criminelle par la cour d’assises des Hauts-de-Seine et il avait été récemment libéré après avoir purgé une partie de sa peine. Il était venu s’installer à Montpellier, dans un appartement du Plan Cabanes, proche du cours Gambetta, où il a été interpellé ce vendredi à l’aube.

Outre sa condamnation pour meurtre, son casier judiciaire en mentionne d’autres, très nombreuses et notamment des délits de violences volontaires avec arme sur la voie publique.

Coup de couteau pour tuer

Selon l’enquête de police qui a reconstitué les faits, jeudi vers 21h30, l’étudiant et sa compagne qui résident dans le quartier voisin de Chaptal se sont disputés sur un trottoir du quartier de Plan Cabanes pour un motif anodin, une querelle de couple. Témoin de la dispute, un inconnu vêtu d’un jogging bleu, d’un tee-shirt blanc et se déplaçant pieds nus s’en est mêlé, prenant fait et cause pour la jeune femme, ce qui n’a pas été goût de son copain.

Il a vertement fait savoir à cet individu de les laisser régler seuls leur problème et de quitter les lieux. L’individu aurait alors sorti un couteau. La jeune femme a été protégée par des témoins de la scène, tandis que l’étudiant s’est enfui en courant par la rue du faubourg du Courreau, vers le centre-ville, poursuivi par l’inconnu au couteau.

Ce dernier a pu retrouver l’étudiant rue Saint-Guilhem, devant la supérette où il lui a porté deux coups de lame, dont une à bout portant en plein coeur, “un coup avec l’intention de tuer”, selon une source proche de l’enquête. La victime a agonisé jusqu’à l’arrivée des pompiers et d’un médecin du Smur-Samu 34 qui n’ont pas pu le ranimer.

Une autopsie a été ordonnée par le procureur de la république de Montpellier. La garde à vue du meurtrier présumé a été reconduite de 24 heures ce vendredi soir dans les locaux du SRPJ.

 

Source : e-metropolitain