Carl Lang est interviewé dans le dernier hors-série du journal Présent. Il défend l'idée d'une droite nationale qui construise sur les valeurs chrétiennes « une synthèse identitaire de nos traditions, cultures et héritages à tous les niveaux : locaux, provinciaux, nationaux, européens. »
dimanche, 05 avril 2015
La Neuvaine : Méditation de Pâques par Mgr Rey
Publié par Guy Jovelin
Mort et résurrection de la France
Au cours de sa visite apostolique en 1980, Jean-Paul II adressait une adjuration pathétique aux chrétiens de France : « France, fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? »
Les peuples, comme les personnes, ont une âme et une vocation à remplir, en toute liberté. Une nation est une famille de familles qui a sa physionomie, son histoire temporelle et spirituelle particulières. L’amour de Dieu est certes le même pour tous les peuples de la surface du globe, même si ces derniers ne Le connaissent pas encore. Mais chacune des nations est aimée d’un amour de prédilection, qui correspond à son « genre de beauté » propre, c’est-à-dire à sa vocation communautaire spécifique.
Le rayonnement de la France à travers le monde s’enracine dans sa vocation chrétienne, source toujours vivante d’une culture riche de poètes et d’écrivains, de philosophes et de théologiens, de penseurs et d’artistes de génie, surgis d’un terreau fécondé par la foi des apôtres et irrigué du sang des martyrs. Notre géographie est recouverte du manteau d’églises, de sanctuaires et de cités, qui souligne combien la foi a embrassé notre histoire.
Cette mémoire chrétienne est pour nous encore référence et espérance pour le futur. Elle est source de responsabilité pour que l’expression de la laïcité et les choix éthiques, sociaux et politiques que notre pays pourra poser dans la construction de cet avenir, n’oublie jamais sa vocation.
Voilà des décennies que l'on annonce la mort de la France. Que ce soit par l'usure du temps, le suicide ou l'assassinat, notre vieux pays vivrait ses derniers instants. Pour certains même, il ne prendrait qu'aujourd'hui conscience de son trépas dissimulé de longue date par des politiciens avides de pouvoir et d'argent. Les vrais amoureux de la France seraient tout aussi convaincus de sa disparition mais n'oseraient le dire pour ne pas désespérer les braves gens. La France comme "société organique" ne serait donc plus : nous ne pourrions qu'en retarder la décomposition, par notamment la défense de sa cellule primordiale, la famille, ou de ce qui reste de sa culture absorbée par la globalisation économique et cyberespace. Quelques fidèles continueraient de s'émerveiller de cet héritage jusqu'à ce que leurs descendants se laissent finalement emporter par l'inéluctable montée du relativisme qui fait le lit du fondamentalisme.
Bien piètre perspective qui hélas, ne manque pas d'éléments de crédibilité ! Quoi qu'il en soit, pouvait-on sérieusement croire à l'immortalité de la France ? Il ne lui a pourtant jamais été promis que les portes de l'Enfer ne prévaudraient pas contre elle, quelles qu'aient été les faveurs innombrables qu'elle reçut depuis son baptême. La question n'est donc pas de savoir si la France est morte ou vive mais si morte ou moribonde, elle pourrait revenir à la vie. En un mot, la France doit-elle craindre la mort ? Oui, comme le Christ a frémi devant l'imminence de sa Passion mais dans l'espérance de la Résurrection.
En crise, non seulement économique et politique, mais aussi morale et spirituelle, la France doit accepter de mourir à elle-même. Elle doit renier une conception de la "liberté au-dessus de toutes les valeurs" qu'elle a enseignée au monde entier : une liberté déifiée au nom de laquelle on s'arroge le droit de blasphémer, de corrompre les intelligences, de dénaturer l'amour humain ou de tuer "légalement" l'enfant et le vieillard. La France doit cesser de regimber sous l'aiguillon et rejoindre l'étendard qu'elle n'aurait jamais du quitter. Nombre de saints et de mystiques, dont bien sûr Jean-Paul II, ont conditionné le renouveau de la France et son relèvement à sa fidélité aux promesses de son baptême.
Le christianisme est l'âme de notre pays mais il s'est laissé depuis longtemps gagner par une profonde acédie qui l'entraîne aujourd'hui dans les pires égarements. Son principe vital s'affaiblissant, le corps naturellement se délite ; mais il se relèverait même du tombeau, si l'âme retrouvait sa ferveur baptismale. Le Salut de notre patrie suppose donc de chacun une conversion concrète et audacieuse, comme nous y appelle aujourd'hui encore l’apôtre Paul : "si vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre" (Col., III, 1-2).
Toute résurrection suppose, non pas le rétablissement d'un état antérieur, mais une profonde transformation de l'être jusqu'à son accomplissement. La France doit ainsi renoncer à ce qu'elle fut, pour s'accomplir davantage, à travers les circonstances dramatiques que Dieu permet en vue de ce plus grand bien. A l'image des stigmates du Christ glorifié, nos épreuves, vécues avec courage, dans la foi et l'espérance, seront la gloire de notre patrie transfigurée.
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mercredi, 25 mars 2015
C’est officiel : nous sommes les valets des États-Unis d’Amérique
Publié par Johanna
Dans son édition anglophone, l’AFP a publié un article titré « La France remplace le Royaume-Uni comme allié militaire principal des États-Unis ».
On peut lire : « La France a joué des coude pour devenir le partenaire clef européen de l’armée américaine à la place de la Grande-Bretagne. Les liens croissants entre les deux armées ont été mis en évidence ce mois-ci lorsque le plus haut gradé français, le général Pierre de Villiers, a accueilli son homologue américain, le général Martin Dempsey, à bord du porte-avions de la France, le Charles de Gaulle. Le fleuron français, qui est arrivé dans le Golfe en février pour participer à des frappes aériennes sous commandement américain sur le groupe État islamique, opère sous commandement américain – une première pour les forces navales françaises. »
Comme le souligne le Réseau Voltaire : « Depuis la réintégration de la France dans le commandement militaire de l’Otan, la France a participé activement à la destruction de la Jamahiriya arabe libyenne et à la tentative de destruction de la République arabe syrienne. En outre, elle combat au sol les touaregs du Mali et a offert au Pentagone son porte-avion Charles-De-Gaulle pour intervenir en Irak. »
Conclusion
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vendredi, 13 mars 2015
ÉCONOMIE : LA FRANCE, DROIT DANS LE MUR
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mardi, 03 mars 2015
Carl Lang : « La France ne se réduit pas à la république »
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mardi, 24 février 2015
La généalogie bientôt interdite ? (par Robin de La Roche)
Nous entendons régulièrement parler d’enfants qui reviennent attristés de l’école en expliquant entre deux sanglots : « Moi, je n’ai pas d’origine. » Cette lamentation intrinsèquement idiote est le résultat de la pression des allogènes qui se moquent de ces petits babtous qui ne peuvent se revendiquer de ces sommets de la civilisation que sont l’Algérie, le Maroc, la Tunisie.
La solution pour ces enfants français de France doit venir de nous, leurs parents. Et l’une des solutions s’appelle généalogie ! Cette passion bien de chez nous bénéficie de manière extraordinaire des avancées de la technologie. Les registres des archives départementales sont désormais tous en cours de scan et de mise en ligne. Les données se croisent et se vérifient sur Geneanet, etc.
Et l’histoire des familles françaises, jusqu’aux plus modestes, s’inscrit dans le roman national. Chacun trouvera ses héros morts en 14-18, son décapité à la Révolution, son petit seigneur local, etc. Et pourquoi pas une ascendance capétienne, ce qui ouvre des perspectives immenses au rêve commun familial !
La généalogie pratiquée en famille est un exercice toujours ludique, qui s’apparente aux enquêtes policières et qui, par définition, est sans fin.
Seulement voilà…
Dans le monde post-1984 que construit la gauche de Taubira à Juppé, rien n’est plus insupportable qu’une origine familiale, surtout si elle est de France : c’est le summum de l’inégalité !
Et ne parlons même pas de ces enfants nés « de deux papas » ou « de deux mamans ». Il va bien falloir qu’un jour on leur dise la vérité vraie : non, le monsieur qui embrasse ton papa n’est pas ton géniteur ; en vérité, tu as eu une maman, mais ces deux hommes ont décidé de t’en priver… Cher petit, sèche tes larmes et direction le psy pour les vingt prochaines années.
On le voit : la généalogie entre en conflit frontal avec cette société hors-sol que construisent les monstres qui tentent de nous gouverner. C’est donc une parfaite raison pour développer cette discipline, en faire la promotion autour de nous et y passer du temps en famille.
Avant que Taubira ne l’interdise…
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