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jeudi, 02 novembre 2017

Flambée de violences, durant la soirée d’Halloween dans les cités de Toulouse

Publié par Guy Jovelin le 02 novembre 2017

   

Incendies volontaires de voitures, de poubelles, attaques de pompiers et de policiers, caillassages d’un bus Tisséo… En tout, 25 faits de violences urbaines ont été dénombrés dans la nuit du 31 octobre à Toulouse. 

Après la répétition générale du 23 octobre dernier, la soirée d’Halloween a donné lieu à la représentation finale d’un théâtre devenu banal à Toulouse. Incendies, caillassages ont rythmés la nuit du 31 octobre dans les quartiers du Mirail et d’Empalot. Une soixantaine de policiers ont été mobilisés pour sécuriser les soldats du feu, attaqués de toute part. 25 faits de violences urbaines ont été décompter et une quinzaine de véhicules sont partis en fumée. Dans la nuit, les interventions des secours ont été placées sous alerte orange « violences urbaines », un plan qui permettent aux pompiers de travailler en synergie avec la police pour sécuriser les opérations.

Des violences de 16 heures à 5 heures

Dès 16 heures, dans le quartier Bagatelle, plusieurs jets de pierres en direction d’une patrouille de police ont été constatés. Les prémices d’une longue nuit agitée pour les fonctionnaires. En effet, pas moins d’une heure plus tard, alors que des policiers procédaient à l’interpellation d’un individu refusant d’obtempérer, la même scène s’est répétée, cette fois au Mirail. A cette occasion, un agent aurait été blessé légèrement à l’œil. Dans la foulée, à Bagatelle, deux véhicules et des poubelles ont été incendiés, juste après qu’un bus Tisséo ait été la proie des vandales, rue de Kiev.

Aux alentours d’une heure, plusieurs feux de poubelles et de véhicules ont encore éclaté simultanément dans les quartiers du Mirail, de Bagatelle et d’Empalot. Un quartier qui n’était d’ailleurs plus desservi par les rames de métro depuis 20h30, après qu’une voiture ait été incendiée devant les portes de la station de la ligne B. Un autre bus Tisséo a connu le même sort qu’à Bagatelle. Une équipe de CRS est venu protéger les pompiers durant toute la durée de l’intervention. Le métro n’a pu s’arrêter de nouveau à Empalot qu’au petit matin.

Le bilan de la soirée est plutôt miraculeux du côté des policiers : « quelques collègues ont été blessés sans gravité après avoir reçu des cailloux et des canettes dans une offensive assez marquée à leur encontre », témoigne Didier Martinez, le secrétaire régional du syndicat Unité-SGP Police.

Le syndicaliste fait état « d’une situation d’impuissance face aux violences urbaines, phénomène qui depuis 20 ans s’est banalisé à Toulouse ». Un « premier défi » que devra relevé la police de sécurité du quotidien, dont la ville est candidate à l’expérimentation.

 

Source : infos-toulouse

dimanche, 29 octobre 2017

A Toulouse, la police vous offre une heure de garde à vue supplémentaire !

Publié par Guy Jovelin le 29 octobre 2017

Insolite

 A Toulouse, la police nationale vous propose une heure de garde à vue supplémentaire !/ Photo DDM illustration, Thierry Bordas

A Toulouse, la police nationale vous propose une heure de garde à vue supplémentaire !/ Photo DDM illustration, Thierry Bordas
La police nationale, à Toulouse, ne manque pas d'humour. Elle a tenu à rappeler à la population le changement d'heure, la nuit prochaine, dans un tweet au message un brin taquin, tout en appelant, bien sûr, à la prudence: "@PoliceNat31 vous propose 1 heure de garde à vue en plus cette nuit à nos côtés en cas d'infraction ! Restez prudents !" Quand prévention rime avec humour... Avis aux amateurs donc !
 

@PoliceNat31vous propose 1 heure de garde à vue en plus cette nuit à nos côtés en cas d'infraction!
Restez prudents!

Le changement d'heure est régulièrement critiqué notamment pour ses effets négatifs. Selon la Sécurité routière, la nuit tombant plus tôt au moment de la sortie des classes ou des trajets travail-domicile, "chaque année, le passage à l'heure d'hiver provoque un pic d'accidentalité routière de +47% pour les piétons en fin de journée", c'est-à-dire sur le créneau 17-19 heures.

 

A ce sujet, une campagne d'information et de prévention des accidents liés à la baisse de luminosité en fin de journée consécutive au changement d'heure a été lancée pour la deuxième année par la Sécurité routière, la Fédération nationale des syndicats d'agents généraux d'assurance (Agéa) et France Bleu.  

La France et les autres pays de l'Union européenne vont revenir à l'heure d'hiver dans la nuit de samedi à dimanche, offrant une heure de sommeil en plus. Dimanche à 3 heures (heure d'été), il sera 2 heures (heure d'hiver) en France. Il faudra donc penser à reculer d'une heure les horloges à réglage manuel. En France, le dispositif existe depuis 1976.

jeudi, 26 octobre 2017

Toulouse. Un squat pour clandestins toléré par les pouvoirs publics

Publié par Guy Jovelin le 26 octobre 2017

   
 

Pendant que la mairie de Toulouse livre bataille contre les squats sauvages, un hôtel désaffecté au nord de la ville (75, Rue de la Glacière) a été réquisitionné le dimanche 15 octobre par le collectif AutonoMIE afin d’y loger… des mineurs isolés étrangers. Pour ne pas dire clandestins. 

C’est face à un véritable cercle vicieux que l’on se retrouve désormais à Toulouse. Dès qu’un squat est évacué ou qu’un campement illégal est démantelé, il est immédiatement remplacé par un autre, quand ce n’est pas plusieurs. Ainsi, le moindre bâtiment vide ou vacant est pris d’assaut et occupé illégalement… Tel est le cas de cet ancien hôtel de deux étages maintenant habité par près de 70 personnes ! Sur la page Facebook du collectif, les organisateurs sont ravis : « La négociation avec la police a pu se faire sans stress. Tous les voyants sont au vert pour que le lieu se pérennise… mais on reste vigilants tant que la procédure n’est pas officiellement déclenchée !« . Sous couvert d’une « grande aventure collective« , comme ils nomment cette occupation illégale d’une propriété privée, le collectif AutonoMIE se réjouit donc de l’aide qu’il apporte à ces mineurs étrangers. Une trentaine de chambres sont maintenant nettoyées, réhabilitées et mises à disposition de ces jeunes personnes.

Faux mineurs isolés étrangers. Vrais clandestins

« Par cette action, le collectif souhaite, non seulement donner un toit à ces mineurs étrangers, mais surtout porter à l’attention médiatique la situation de ces jeunes. Alors que le département a pour obligation de prendre en charge et de scolariser les mineurs isolés quelle que soit leur nationalité, la Haute-Garonne a mis en place depuis 2016 un système de discrimination visant à mettre les migrants à l’écart de l’Aide Sociale à l’Enfance » précise le collectif AutonoMIE. Sur le papier, leurs revendications pourraient sembler louables si leurs données n’étaient pas -volontairement- tronquées. Effectivement, dès qu’ils arrivent dans notre département, les mineurs isolés étrangers sont orientés vers le Dispositif Départemental d’Accueil, d’Evaluation et d’Orientation des Mineurs Isolés (DDAEOMI). Cette structure se doit d’évaluer les personnes étrangères se présentant comme mineures et de procéder à un vrai cas par cas quant à leur prise en charge… Et le nombre de « faux mineurs » ne cesse de s’accroître. En réalité, les 70 personnes qui squattent, en ce moment l’hôtel désaffecté de la Rue de la Glacière n’ont pas été reconnus comme mineurs par le département. De plus, il est catégoriquement faux de dire que les personnes qui se voient refuser le statut de « mineur » sont délaissées et se retrouvent seules puisque ces dernières sont prises en charge dans des structures habilitées à l’aide sociale et à l’enfance. Des centres d’accueils existent et ces personnes peuvent y loger dans l’attente d’une décision du juge des enfants. Quand on sait que 1 427 000 euros par an sont utilisés pour le bon fonctionnement du DDAEOMI, les raccourcis que font les membres d’AutonoMIE apparaissent un peu faciles et témoignent d’une mauvaise foi militante, servant leur idéologie « sans-frontiériste ».

Un deux poids, deux mesures souvent favorable aux clandestins

La tolérance des pouvoirs publics et des policiers envers ce collectif occupant illégalement un bâtiment privé est à mettre en contraste avec l’initiative menée par le Bastion Social cet été à Lyon. Occupant et réhabilitant un bâtiment public laissé à l’abandon depuis plusieurs décennies, c’est sous le slogan « les nôtres avant les autres », qu’ils ont tenté d’offrir un toit aux français mal-logés ou en situation de précarité. Les médias se sont offusqués, la justice a été bien plus expéditive que lorsque qu’une résidence privée est squatté et le Bastion Social a été délogé après seulement 3 semaines. Conséquence : Denise, retraitée handicapée, qui n’a pas menti sur son âge, s’est de nouveau retrouvée à la rue lorsque les policiers ont procédé au délogement. Du côté de Toulouse, aucune procédure d’expulsion n’a encore été enclenchée contre les squatteurs de l’hôtel, propriété de Toulouse-Métropole depuis quelques mois… Deux poids, deux mesures.

L. Fandor

 

Source : infos-toulouse

mardi, 24 octobre 2017

Toulouse : plusieurs feux de voitures la nuit dernière à la Reynerie, une enquête en cours

Publié par Guy Jovelin le 24 octobre 2017

Plusieurs voitures ont pris feu, au quartier de la Reynerie, à Toulouse, dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 octobre 2017. Des poubelles auraient été incendiées.

 

Plusieurs voitures ont été incendiées dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 octobre à La Reynerie à Toulouse. (©Photo envoyée par un internaute d’Actu Toulouse, AZ)

C’est dans les quartiers sensibles de Toulouse que les feux ont pris dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 octobre 2017. 14 véhicules ont pris feu cheminement Louis Auriacombe, dans le quartier de la Reynerie. L’incendie a pris à un véhicule et s’est propagé aux treize autres autour. Une enquête est en cours.

Selon la police, le feu aurait pris à une voiture et se serait propagée aux autres. (©Photo envoyée par un internaute d’Actu Toulouse, AZ)

Selon les pompiers, d’autres incendies ont pris dans d’autres quartiers sensibles de la ville rose, notamment à Empalot et aux Izards. Plusieurs poubelles auraient été incendiées. Un poids lourd aurait aussi été détruit. La police n’était pas en mesure de confirmer à 8 h 30.

Les pompiers ont été appelés une première fois aux alentours de 1 h 30. Ils n’ont ensuite pas arrêté pendant deux heures.

Source : actu.fr/occitanie/toulouse

vendredi, 20 octobre 2017

Toulouse : L’individu qui scandait « Allah Akbar » avait déjà agressé un militaire, deux jours auparavant

 Publié par Guy Jovelin le 20 octobre 2017

   

Palais Niel, Touloue. Source : Wikipédia

Le profil de l’individu qui scandait « Allah Akbar » devant les grilles du Palais Niel se précise. L’enquête a démontrée qu’il avait déjà agressé un militaire deux jours avant son acte. 

La thèse de la crise de démence se fragilise. L’individu, arrêté lundi matin, alors qu’il effectuait une prière musulmane devant le palais Niel, ne serait pas un déséquilibré, comme son passé psychiatrique pouvait le laisser entendre dans un premier temps. En effet, non seulement il possédait un couteau lors de son interpellation, mais il a surtout agressé un gendarme deux jours avant les faits.

L’individu semble ne pas supporter l’uniforme militaire

Dans la nuit de vendredi à samedi, l’individu s’était posté devant un ensemble de logement destiné aux gendarmes. Alors qu’un militaire regagnait son domicile, une altercation a éclaté. Insultes et menaces ont été proférées par le suspect qui a réussi à prendre la fuite.

L’homme arrêté serait âgé de 30 ans et serait inconnu, jusqu’à samedi, des services de police et de justice. Cependant, il a déjà séjourné à l’hôpital Gérard-Marchant à Toulouse, un centre spécialisé pour les problèmes psychiatriques. Placé en garde à vue lundi, il a été présenté au juge de la liberté et de la détention (JLD) qui a ordonné son incarcération. Le parquet de Toulouse a décidé d’ouvrir une information judiciaire à son encontre. Toutefois, le fait que le juge ait décidé d’écrouer le suspect, laisse à penser qu’il aurait été responsable de ses actes et ne serait donc pas un déséquilibré.

Ces faits interviennent dans un contexte particulier. Il y a plus d’une semaine déjà, plusieurs individus s’étaient introduits dans l’enceinte de l’Université Paul-Sabatier, diffusant des chants islamiques à l’aide d’un micro. Les plaisantins ont semé la panique parmi les étudiants. En août dernier, un homme a subitement agressé des passants et des policiers au hasard, scandant « Allah Akbar » dans le quartier des Minimes. Surtout, ces dernières semaines sont marquées par le procès d’Abdelkader Mérah, le frère de Mohammed, qui avait assassiné des militaires et des enfants à Toulouse et Montauban en mars 2012. Ce procès fait la une de l’actualité et tente de déterminer les éventuelles complicités dont aurait pu bénéficier Mohammed Mérah. Le procès met à jour le vivier salafiste présent et influent dans la région toulousaine.

 

Source : infos-toulouse