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mardi, 17 octobre 2017

Il crie "Allahou Akbar" agenouillé devant le palais Niel à Toulouse

Publié par Guy Jovelin le 17 octobre 2017

 L'individu est bien connu des services psychiatriques. / Photo DDM archives

L'individu est bien connu des services psychiatriques. / Photo DDM archives
 
Ce lundi en fin de matinée, un homme a été interpellé alors qu'il était agenouillé devant le palais Niel, le quartier général de la 11ème brigade parachutiste, situé rue Montoulieu Saint-Jacques, en face du Grand-Rond, dans le centre-ville de Toulouse.

L'individu s'est posté devant les grilles du bâtiment aux alentours de 9 heures et a crié plusieurs fois "Allah Akbar", "Dieu est le plus grand" en arabe. Le chef de poste du site aurait tenté de rentrer en contact avec l'homme, en vain. Alertée, la police a immédiatement interpellé l'individu sur place. Une perquistion de la BAC ( brigade anti-criminalité) a eu lieu à son domicile ce lundi matin.

L'homme est bien connu des services psychiatriques, il a séjourné plusieurs fois à l'hôpital Gérard Marchant, à Toulouse. L'individu a été placé en garde à vue au commissariat central de Toulouse ce lundi matin et une expertise psychiatrique a été demandée.

lundi, 16 octobre 2017

Scènes d’émeutes dans le quartier du Mirail, samedi soir à Toulouse

Publié par Guy Jovelin le 16 octobre 2017

   

Des émeutes se sont déroulées dans la soirée du samedi 14 octobre, dans le quartier du Mirail à Toulouse. Les forces de l’ordre ont été pris pour cible par des racailles, le tout sur fond de trafic de stupéfiants. 

L’élément déclencheur s’est produit vers 17 heures, samedi 14 octobre dans le quartier du Mirail. Une patrouille de police croise d’abord la route d’un individu cagoulé au guidon d’une motocross. Connu pour sa participation active dans le trafic de stupéfiants, les agents tentent de l’interpeller. Mais une intervention dans un tel quartier n’est rarement sans incident. Insultes, menaces, le suspect se rebelle et complique la tâche des policiers. Des échauffourées éclatent lorsque des dizaines de complices viennent à la rescousse du présumé trafiquant. Des projectiles sont lancés et les forces de l’ordre sont contraints d’utiliser des grenades lacrymogènes pour tenter de disperser les émeutiers.

Au bout de longues minutes, les policiers ont dû se replier. Mais à 21 heures, alors que l’individu à la cagoule refait son apparition dans le secteur, les fonctionnaires tentent une seconde fois de l’interpeller. Mais les trois heures écoulés depuis la première tentative n’ont pas permis de convaincre le suspect de se plier à l’autorité. Insultes et menaces de mort reprennent de plus belle. Son frère se mêle à la situation et tente de l’aider à se libérer. Le caillassage reprend. Les policiers utilisent alors leurs flash-ball- une arme non-létale qui tire des balles en caoutchouc- que l’homme encagoulé tentait de dérober.

Lire aussi : Dans certains quartiers, tuer du « flic » n’est plus un tabou 

Finalement, deux personnes ont été interpellés, l’homme sur son motocross, âgé d’une trentaine d’années, et son frère. Ils ont été placés en garde à vue, tandis que deux fonctionnaires de police ont été légèrement blessés durant l’opération.

 

Les faits se sont déroulés dans le secteur « Varèse-Messager » dans le quartier du Mirail. Un point connu des services de police pour être une zone à forte activité de trafic de stupéfiants.

 

Source : infos-toulouse

mercredi, 11 octobre 2017

Une maison squattée, en l’absence de son propriétaire, prend feu à Toulouse

Publié par Guy Jovelin le 11 octobre 2017

Image d'archive du squat des Arènes à Toulouse, mai 2017. Crédit photo : Infos-Toulouse

Une maison a pris feu dans le quartier des Minimes à Toulouse, lundi 9 octobre. Si l’origine n’est pas encore déterminée, la résidence était squattée depuis quelques semaines. Un phénomène de plus en plus courant à Toulouse, dès lors qu’un propriétaire s’absente. 

Mauvaise surprise pour ce propriétaire. Un incendie s’est déclaré dans une maison du quartier des Minimes, à Toulouse. Lundi 9 octobre, aux alentours de 17 heures, les pompiers ont dû intervenir pour mettre fin au sinistre. Le feu a été rapidement maîtrisé et aucune victime n’est à déplorer. Cependant, l’apparence d’un simple accident domestique ne doit pas occulter la véritable problématique : la maison était habitée par des intrus, depuis l’absence du propriétaire.

Maisons squattées : un problème récurrent

C’est une loi qui est parfaitement connue des « professionnels des squats », mais bien méconnue des propriétaires. Datée du 5 mars 2007, la loi dite du droit au logement opposable stipule que « si après investissement des lieux par des tiers, le propriétaire n’a entrepris aucune démarche dans les 48 heures, les squatteurs peuvent invoquer la loi sur le domicile et revendiquer l’habitation des lieux. » En clair, en cas d’absence du propriétaire, un bâtiment public ou privé squatté depuis plus de 48 heures ne peut plus être évacué par les forces de l’ordre, sans une procédure judiciaire longue de plusieurs mois. Après avoir réalisé un constat d’huissier – établissant le nom des intrus, relevant les éventuelles dégradations – la seule option possible reste, donc, de s’en remettre au tribunal d’instance.

Plusieurs exemples, plus ou moins médiatisés sont à noter ces dernières années. A Rennes, en 2015, une octogénaire se retrouve à la rue pendant de longues semaines, après que son domicile a été squatté durant 18 longs mois. En 2016, à Toulouse, une maison est squattée et dégradée par un cinquantenaire, appelé Khalid. Issue d’un héritage et destinée à la vente, le propriétaire a ainsi dû attendre une décision de justice avant de pouvoir la remettre en l’état. La même année, près de la Médiathèque de Toulouse, un autre propriétaire avait trouvé porte close en revenant de vacances. Violenté par un groupe de squatters organisé, il avait lui aussi dû se tourner vers une procédure judiciaire. En attendant, il logeait chez une amie.

 

Dernièrement, une bâtisse datant du début du siècle dernier était aussi victime d’un squat. Située sur l’avenue des Martyrs de la Libération, à quelques mètres du Jardin des Plantes, la demeure, protégée dans le plan local d’urbanisme serait squattée, selon La Dépêche.

Enfin, il y a un an, en octobre 2016, une autre maison occupée par une quinzaine de clandestins bulgares avait été la proie des flammes, au nord de Toulouse. Trois personnes avaient été légèrement blessées.

 

Source : infos-toulouse

700 kilos saisis et des barons de la drogue arrêtés : un énorme trafic démantelé à Toulouse

Publié par Guy Jovelin le 11 octobre 2017

700 kilos de drogue, des voitures de luxe, des armes, un pactole et 11 individus arrêtés… C'est le bilan d'un énorme trafic de drogue, démantelé en octobre 2017, près de Toulouse.

 

Après des mois d’enquête, un vaste trafic international de drogue a été démantelé ces derniers jours au sud de Toulouse (©Gendarmerie nationale)

C’est un énorme coup de filet que vient de réaliser la gendarmerie nationale, aux portes de Toulouse. Après plusieurs mois d’enquête et d’investigations, agissant sur Commission rogatoire de Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Bordeaux, les militaires de la Section de recherches de Toulouse, appuyés par les unités de la Région de gendarmerie d’Occitanie, ont interpellé pas moins de 11 individus. Des barons de la drogue qui sont déjà, pour la plupart d’entre eux, derrière les barreaux… Ils seraient tous impliqués dans un gigantesque trafic, en provenance du Maroc, par l’intermédiaire de deux convoyeurs autonomes. La gendarmerie de la Haute-Garonne assure :

Il s’agit d’un trafic international de stupéfiants, alimentant entre autre la ville de Toulouse et ses environs.

LIRE AUSSI : Toulouse. 25 000 euros par jour, 60 kg de cannabis saisis : un réseau de trafic de drogues démantelé

Avec l’intervention du GIGN et d’un hélicoptère

L’opération a été rondement menée par les forces de l’ordre ces derniers jours, en deux temps.

D’abord, jeudi 5 octobre 2017, un premier convoi de véhicules a été intercepté à Portet-sur-Garonne (Haute-Garonne), au sud de Toulouse, avec l’intervention de l’antenne du GIGN de Toulouse, mais aussi du Groupe d’observation et de surveillance (GOS) et de la Section aérienne de Toulouse, qui avait déployé un hélicoptère.

Deux jours plus tard, samedi 7 octobre 2017, rebelote : un deuxième convoi a été intercepté par les enquêteurs à Cugnaux (Haute-Garonne), toujours au sud-ouest de la Ville rose.

Lors de ces deux arrestations, quelques barons du milieu de la drogue sont tombés. Notamment le patron du trafic et son bras droit. Deux hommes qui jouissaient d’un sacré train de vie dans la banlieue de Toulouse.

LIRE AUSSI : Toulouse. Le gardien de prison fournissait les détenus en drogue et téléphones portables

Un énorme bilan à la clé

Après des mois d’enquête, un vaste trafic international de drogue qui a été démantelé ces derniers jours au sud de Toulouse, des caïds ont été arrêtés (©Gendarmerie nationale)

À l’arrivée, le bilan de cette opération judiciaire est colossal : les 11 individus qui ont été interpellés, ont tous été mis en examen. Six d’entre eux ont d’ores et déjà été placés en détention provisoire et « d’autres déférements sont en cours », indique une source proche du dossier.

Dans le même temps, quelque 654 kilos de résine de cannabis et 43 kilos d’herbe de cannabis ont été saisis à bord des véhicules, mais également 45 000 euros en numéraire, 10 véhicules de luxe, ainsi que des armes de poing et un fusil.

 

Source : actu.fr/occitanie/toulouse

samedi, 23 septembre 2017

La ville de Toulouse candidate pour la nouvelle police de proximité

Publié par Guy Jovelin le 23 septembre 2017

Source photo : Wikipedia

Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, s’est dit prêt à expérimenter la « police de sécurité du quotidien », autrement dite : la police de proximité, promise par Emmanuel Macron. Dans une lettre ouverte publiée le 15 septembre dernier, il a de nouveau demandé une augmentation du nombre de policiers.

Comme l’avait annoncé Emmanuel Macron, la police de proximité verra bien le jour et ce « dès la fin de l’année » selon le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb. Cette police de la sécurité du quotidien est un dispositif crée en 1998 par Jean-Pierre Chevènement, permettant à de petits groupes de policiers de sanctionner directement les petites infractions. Le projet finit par être supprimé en 2003 par Nicolas Sarkozy après une visite à… Toulouse. L’ancien président de la république avait même rappelé à l’ordre les policiers : « Vous n’êtes pas des travailleurs sociaux et la police n’a pas vocation à jouer au rugby avec les délinquants !« . Aujourd’hui, c’est pourtant la Ville Rose qui compte parmi les villes pilotes de la police de proximité puisque depuis début juin déjà, une douzaine d’agents y ont étés répartis.

« Il s’agit de remettre les policiers sur le terrain » explique Gérard Collomb. A Toulouse, difficile d’y croire tant les effectifs sont faibles et le mécontentement se fait ressentir au sein de la police. Il faut dire que les manifestations policières ont étés nombreuses durant ces derniers mois… « Cette annonce de police de la sécurité du quotidien est prématurée » regrette Luc Escoda, du syndicat Alliance, majoritaire chez les gardiens de la paix de Toulouse. En 2010, des brigades spécialisées de terrain (BST) avaient vus le jour dans la ville pour contrer la délinquance et les trafics de stupéfiants. Résultat : « ces brigades se sont fondues dans les effectifs du service général pour pallier le manque de policiers » ironise un policier.

Reste donc à voir si ces nouvelles brigades arriveront à enrayer une délinquance toujours plus accrue à Toulouse et à combler le manque d’effectif dans la police.

L.N

 

Source : infos-toulouse