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mercredi, 29 mars 2017

Les policiers en colère interpellent les candidats

Publié par Guy Jovelin le 29 mars 2017

 Par Infos Toulouse -

A l’approche du scrutin qui désignera le prochain Président de la République, le CLIP et les policiers en colère interpellent tous les candidats. Ils publient Le livre blanc du malaise des policiers, accompagnée d’une lettre adressée aux prétendants à l’Élysée. Ils entendent recevoir des réponses claires et des engagements concrets d’une classe politique souvent vilipendés durant les manifestations.

« Ce livret n’a pas pour vocation d’exposer une vision exhaustive des problèmes de la Police Nationale, ni la prétention d’indiquer comment les résoudre. Il synthétise, à l’usage de tous et notamment des personnes peu au fait des affaires de la Police, les revendications les plus fréquentes des policiers, celles qu’ils ont à cœur et qui motivent leur mouvement depuis plusieurs mois. A l’appui des propositions faites par les collectifs policiers et notamment d’une demande d’Etats-généraux de la Police, il propose quelques pistes pour une police plus en adéquation avec les missions qui sont les siennes, plus efficace, plus sécure et plus proche des citoyens. »

Signé par l’association mobilisation des Policiers en colère, les collectifs libres et indépendants de la Police 31 et 33, les membres de l’Union des policiers nationaux indépendants, la trentaine de pages traduisent le malaise d’une profession trop souvent dénigré dans le débat public. Analyses d’une situation conflictuelle, revendications et provocations, le livre offre un témoignage poignant du quotidien vécu par les fonctionnaires : violences, considération, réforme des cycles horaires, moyens matériel, justice, état d’urgences, suicides dans la profession…

Pour le consulter

Lire la lettre du Clip 31:

Objet : Demande d’audience – demande de prise de position à l’égard des revendications des policiers de terrain

Madame, Monsieur,

Vous êtes candidat(e) à l’élection présidentielle.

A ce titre, vous briguez l’immense responsabilité de déterminer les orientations fondamentales de la politique de la Nation, et de conduire nos concitoyens vers un avenir qui, cela ne vous aura pas échappé, ne suscite plus aujourd’hui qu’incertitude, crainte ou pessimisme : jamais autant de français n’ont exprimé leur exaspération à l’égard d’une classe politique dont ils considèrent qu’elle ne comprend ni ne défend leurs intérêts quotidiens, ni exprimé la certitude que leurs enfants vivraient moins bien qu’eux.

En vous portant candidat(e), sauf à ce que cela ne soit que l’expression d’une ambition personnelle, d’un désir de toute-puissance ou d’un besoin d’immunité, toutes motivations que ne vous prêtent pas a priori les policiers du CLIP 31, vous faites profession de votre foi en la capacité du pouvoir politique national de faire le bien, de changer les choses, d’améliorer les conditions de vie des Français, de restaurer leur espoir, de leur assurer la paix et la sécurité.

Vous ne réussirez dans cette voie qu’en portant la plus grande attention à l’expression des aspirations du Peuple français.

Le CLIP 31 est constitué de Gardiens de la Paix qui s’honorent de servir au quotidien la population, de secourir ceux qui sont en difficulté, de protéger les innocents contre les agressions injustes, d’assurer l’ordre et la tranquillité nécessaires à la vie en société, au péril de leur intégrité physique, de leur équilibre moral et de leur stabilité familiale, dans le respect scrupuleux des lois de la République, des droits de la défense et des libertés individuelles.

Ces Gardiens de la Paix n’attendent d’autre rétribution de leur engagement sans limites que, de la population, le respect de leur uniforme et de leur personne ; que, de l’État, l’attribution des moyens humains, matériels et juridiques nécessaires à l’exécution de leur mission ; que, de leurs chefs, des instructions claires, cohérentes et de nature à apporter une réponse concrète aux préoccupations de nos concitoyens et aux dangers qui les guettent, et un soutien sans faille à ceux qui les appliquent au mépris de leurs intérêts et confort personnels.

Ces Gardiens de la Paix se sont rassemblés et organisés au sein d’une association apolitique et non syndicale, pour exprimer l’exaspération et le désarroi d’une profession dont les destinées sont soumises au carriérisme de ses chefs, à la compromission de ses représentants « institutionnels » et à la soumission de tous au culte d’une statistique qui ne correspond en rien à une action réelle sur les causes et manifestations de la délinquance.

Conscients de l’étendue des responsabilités qui découlent de leur indéfectible engagement au service de la population, des enjeux auxquels notre société et notre civilisation sont confrontées, irrésignés à voir leur vocation se déliter au même rythme que les moyens mis à leur disposition, ces policiers s’insurgent sincèrement, et respectueusement, contre la fatalité du déclin de notre modèle social.

Dépourvus d’arrières-pensées corporatistes ou catégorielles, ils m’ont convaincu du caractère salvateur et altruiste de leur mouvement, et parce qu’ils sont aussi conscients de leurs devoirs de loyauté, de discrétion et de réserve que de l’impérieuse nécessité de faire entendre le plus largement la voix de la vérité, j’ai, en tant qu’avocat, spécialiste des questions de sécurité et de légitime défense, défenseur des policiers victimes, ancien policier auxiliaire, accepté sans hésiter de devenir le porte-parole du CLIP 31.

Si le mouvement des policiers en colère est un mouvement national, mouvement de fond et non d’humeur, le CLIP 31 a à faire entendre un certain nombre de revendications locales spécifiques :

Qui sait, et qui accepterait, s’il le savait, qu’à Toulouse, 4ème ville de France, bien souvent, il n’y a aucun véhicule police-secours, parce que les effectifs des brigades ont été divisés par deux en 10 ans, et que les quelques policiers disponibles sont accaparés par des tâches indues de gardes statiques à l’hôpital, au Palais de Justice, ou de sécurisation d’évènements privés ?

Qui sait qu’en appelant le 17 pour une urgence, c’est en moyenne 22 minutes que les toulousains attendent l’arrivée du premier policier ?

Qui sait qu’à Toulouse, une plainte sur 2 est classée sans suites, soit dès sa réception par le service, soit parce qu’après plusieurs mois ou années en attente d’un début de prise en charge, étant « non prioritaire », elle est considérée comme devenue caduque ?

Qui sait qu’à Toulouse, 4ème ville de France, il y a 300 fonctionnaires de police de moins qu’à Bordeaux, pour une population couverte supérieure de 200 000 habitants et un taux de criminalité de 10 % supérieur ? Et ce alors que Toulouse occupe le deuxième rang après Paris en termes de manifestations de voie publique, et donc de services d’ordre policiers, et compte plus de 300 islamistes radicaux suivis par les services de renseignement ?

Qui sait qu’à Toulouse, chaque année, près d’un policier sur deux est blessé en service ?

Madame, Monsieur, à l’aube d’une échéance électorale cruciale pour notre Pays et pour les Valeurs qu’il diffuse dans le Monde, prenez le temps de nous recevoir et de nous entendre. Nous serons honorés de vous présenter nos revendications et propositions, toutes sincères, concrètes et réalisables.

Permettez-nous enfin de citer et de soumettre à votre réflexion cette phrase d’Albert Einstein, qui définit parfaitement l’enjeu de l’entreprise dans laquelle vous vous êtes lancé(e) :

« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire ».

Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, Madame, Monsieur, à l’expression de nos patriotiques et républicaines salutations.

                                                      Le CLIP 31

 

Source : infos-toulouse

L'incitation financière au retour des migrants aurait pour effet de les encourager à venir en Europe

Publié par Guy Jovelin le 29 mars 2017

L'incitation financière au retour des migrants aurait pour effet de les encourager à venir en Europe
Source: Reuters
Image d'illustration - Un centre de transit pour migrants au sud de l'Allemagne
 
La Commission européenne estime que certains migrants choisiraient les pays les plus généreux dans leur aide au retour, espérant toucher ces sommes pouvant atteindre jusqu'à 5 000 euros en Allemagne, une fois parvenus sur place.

La politique d'aide financière aux migrants pour les inciter à rentrer dans leur pays aurait-elle pour effet pervers de les attirer vers les pays les plus généreux en la matière ? C'est ce que semble craindre la Commission européenne, qui a publié une note le 2 mars dernier à ce sujet.

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En baisse dans les sondages, le gouvernement déclare que 300 000 seront «rapidement expulsés» https://francais.rt.com/international/34227-allemagne-veut-expulser-300-000-migrants-demande-asile-rejetee  

Mises en place dans plusieurs pays, ces aides qui se veulent «incitatives» auraient un effet d'autant plus contre-productif qu'elles sont loin de faire l'objet d'une harmonisation au niveau européen. En Allemagne, celles-ci peuvent atteindre jusqu'à 5 000 euros, note le site Politico, contre 2 500 euros en France, ou 1 000 euros au Royaume-Uni. Dans d'autres pays, au contraire, comme la République tchèque, ces aides sont tout simplement inexistantes. Les migrants, avant de gagner l'UE, prendraient donc ces critères en compte pour arrêter leur choix de destination.

Face à cet effet d'aubaine non désirable, la Commission suggère une harmonisation du montant de ces versements entre les pays – une politique difficile à mettre en application. Pour autant, le principe même de l'aide au retour ne semble pas prêt d'être remis en cause. Lors d'un conseil européen des ministres des Affaires étrangères lundi 27 mars, Carmelo Abela, ministre des Affaires étrangères de Malte, Etat qui détient la présidence du Conseil européen actuellement, a certes concédé que «les mesures telles qu'elles existent n'[étaient] pas efficaces». Il a néanmoins estimé qu'il fallait «s'assurer que l'aide contribue à encourager les retours» des migrants dans leur pays.

La stratégie dite du «départ volontaire» est au cœur des réflexions des instances européennes depuis plusieurs années. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a récemment déploré que seul un tiers des immigrants dont la demande de séjour dans les pays de l'UE a été refusée ne regagnent leur pays, soulignant que «les retours volontaires» devaient être «la part essentielle de la politique de reconduite aux frontières» de l'Europe.

 

Source : francais.rt

Paris : « La mixité sociale oui… mais pas dans le collège de mes enfants ! »

Publié par Guy Jovelin le 29 mars 2017

Par le 28/03/2017

La décision de la mairie de Paris de rassembler les secteurs de deux collèges, à quelques centaines de mètres l’un de l’autre, n’est pas comprise par certains parents.

(Rediff) : Extrait d’un reportage datant de mai 2011, consacré au contournement de la carte scolaire par certains parents:

(Merci à C’)

 

Source : fdesouche

Policiers grimés en Noirs lors d'une soirée: Le Défenseur des droits demande des sanctions

Publié par Guy Jovelin le 29 mars 2017

JUSTICE Un manquement à « leur devoir d’exemplarité », selon le Défenseur des droits…Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, le 26 février 2016 à Paris

Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, le 26 février 2016 à Paris - Geoffroy Van der Hasselt AFP

20 Minutes avec AFP

Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a recommandé que des sanctions disciplinaires soient prises contre cinq policiers que des photos postées sur Internet en 2014 montraient grimés en Noirs lors d’une soirée privée, a-t-on appris ce mardi auprès de ses services.

Le Défenseur « recommande l’engagement de poursuites disciplinaires » à l’encontre des cinq policiers « pour avoir manqué gravement à leur devoir d’exemplarité » et « manqué de discernement » en « publiant sur les réseaux sociaux des photographies à caractère raciste », selon cette décision.


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Vous vous souvenez de la "soirée négro" organisée par des policiers du 94 en juin 2014 ? Le Défenseur des Droits vient de rendre sa décision

Les faits remontent à juin 2014, lors d’une soirée au cours de laquelle ces policiers du commissariat du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), en civil et hors service, s’étaient grimés en Noirs avant de diffuser les photos sur le réseau Facebook. Des associations s’étaient alors indignées de cette « soirée Blackface », un terme désignant les caricatures théâtrales de Noirs.

Le Conseil représentatif des associations noires de France (Cran), rappelant les « postures simiesques » et les « bananes à la main » des protagonistes, s’est félicité de voir que « le Défenseur des droits reconnaît que ces policiers ont commis un acte raciste ». A l’époque, l’avocat de l’une des mis en cause, Me Abraham Johnson, avait balayé ces accusations, assurant à l’AFP que « tout cela est un jeu, certes ce n’est pas très glorieux mais ce n’est en aucun cas du racisme ».

Le « blackface », une pratique raciste

Le Cran a, par ailleurs, relevé que « le Défenseur des droits reconnaît de fait que le blackface est une pratique raciste ». « Tous ceux qui se griment de la sorte en se retranchant derrière l’art ou l’humour le sauront désormais », a souligné dans un communiqué Louis-Georges Tin, président du Cran qui « se chargera de poursuivre tous ceux qui s’y adonnent ».

Une enquête préliminaire pour « incitation à la haine raciale » avait été ouverte en 2014 mais « le parquet, se fondant sur l’enquête de l’IGPN (Inspection générale de la police nationale), avait classé l’affaire sans suite », a rappelé le Cran.

 

Source : 20minutes

mardi, 28 mars 2017

Le conseil départemental inaugure un lieu pour les migrants mineurs

Publié par Guy Jovelin le 28 mars 2017

Crise des migrants

Georges Méric, Président du conseil départemental, visite le futur bâtiment du DDAEOMI, en compagnie du directeur Gérard Castells./DDM Julien Percheron

Le Dispositif départemental d'accueil, d'évaluation et d'orientation des mineurs isolés s'étend. Alors que les travaux touchent à leur terme, cet organisme spécialisé dans la prise en charge des mineurs isolés étrangers va bientôt disposer de lits supplémentaires pour faire face à l'afflux de jeunes migrants à Toulouse. Au nombre de 34, les chambres dont le DDAEOMI dispose à ce jour sont assez limitées. Depuis sa fondation en juillet 2016, l'institution accueillait 400 jeunes ; en 2017, ce sont entre 500 et 600 migrants qui sont attendus par les équipes spécialisées.

«Toutes les personnes qui se présentent à nous sont soignées et mises à l'abri» explique Gérard Castells, directeur du DDAEOMI. «Nous avons ensuite cinq jours pour étudier leur cas. Si elles sont mineures, ces personnes sont accompagnées vers les services adaptés.» Les jeunes sont reçus par une infirmière, reçoivent un soutien psychologique et un suivi scolaire. «En moyenne, un jeune reste dans nos locaux pendant 13 à 14 jours», avant d'être réorienté vers des dispositifs permanents.

«Le DDAEOMI est un lieu de bienveillance pour ceux qui sont dans le besoin» selon Georges Méric, président du conseil départemental de Haute-Garonne, pour qui l'agrandissement des locaux est le signe d'une «pente vertueuse» dans laquelle le département s'est engagé. «C'est un travail délicat que d'accueillir ces personnes dans le respect et la dignité» ajoute Georges Méric. Un travail délicat, et pourtant accompli.