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vendredi, 12 décembre 2014

ET MAINTENANT LES FUNÉRAILLES LAÏQUES. LA LAÏCITÉ, NOUVELLE RELIGION D’ÉTAT ?

Publié par Guy Jovelin

Mariage civil, baptême républicain, morale laïque à l’école, et bientôt les funérailles... Tout porte à croire que le République Française s’est choisi une nouvelle religion officielle : la laïcité.


Et maintenant les funérailles laïques. La laïcité, nouvelle religion d’état ?

Elle avait déjà instauré un mariage laïc depuis la loi du 20 septembre 1792 qui instaura le mariage civil en mairie, devenu alors le seul valable aux yeux de la loi. Ce mariage laïc doit en France obligatoirement précéder toute cérémonie religieuse sous peine de commettre un délit puni par la loi. 
 

S’est aussi développé depuis plusieurs années un nouveau sacrement laïc : le baptême civil. Appelé aussi baptême républicain, il se pratique à la mairie mais n’a aucune valeur légale (une proposition de loi avait cependant été déposée en 2008). Il a pour but de remplacer par un acte laïc la symbolique chrétienne du baptême et la désignation des parrains et marraines de l’enfant. Il est lui aussi un héritage direct de la révolution française puisque celle-ci instaura par le décret du 20 prairial an II (8 juin 1794) un parrainage républicain, remplaçant le baptême religieux. 
 

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Rassemblement rose marine : Florian Philippot « outé » par Closer

 

Publié par Guy Jovelin

L’information était connue de beaucoup, particulièrement dans le petit monde politico-journalistique parisien : Florian Philippot est l’un des désormais nombreux cadres du Front national homosexuel. L’information, dans un parti dont les principaux élus au comité central se nomment Briois, Bay, Bilde, Rachline ou Sanchez, serait anodine si elle ne révélait également une autre dérive de la PME lepéniste : son ralliement au Système, à ses normes, à ses cadres.

L’homme pris en photo avec Florian Philippot, et dont l’image apparaît – floutée – dans le numéro de Closerde ce jour, est en effet un journaliste travaillant pour la télévision. Cela rappelle pour ceux qui l’avaient oublié que de contestataires et potentiellement révolutionnaire, le néo-Front National est devenu le dernier rempart du Système, défendant à présent le communautarisme homosexuel, la République maçonnique et ses antivaleurs, l’immigration légale, etc.

L’identité du journaliste qui fait la paire avec Florian Philippot n’est pas révélée par le journal. Cela n’a pas empêché la totalité du monde journalistique qui répand à longueur de journée les pires informations, les plus vulgaires, les plus attentatoires à la vie privée, de se découvrir de soudaines vertus et pudeurs forcément outragées par Closer révélant aux Français ce que les médias voulaient garder pour eux, en l’occurrence la collusion d’un parti avec le Système, qui prétend avoir été rejeté par les banques françaises alors qu’il a tout fait pour être refusé pour trouver une excuse pour se rapprocher d’un État étranger, et dont l’un des principaux cadres – qui n’est arrivé que 4e lors de l’élection au comité central où il était certain d’être premier ou second – a pour frère un individu dirigeant un institut de sondage du système et pour paire un journaliste du système.

Au-delà des réactions faussement indignées des invertis et de leurs (nombreux) soutiens, dont la vulgarité est pourtant une seconde nature et qui n’hésitent pas à recourir aux plus basses attaques contre les défenseurs de la famille, l’article de Closer révèle également qu’au-delà des affaires intimes, la déviance de Florian Philippot a un impact direct sur la vie politique, puisque, selon le journal, c’est lui qui a convaincu Marine Le Pen de ne plus faire de la défense de la famille une priorité et, par exemple, de ne pas participer aux rassemblements de La Manif pour Tous, ratant une occasion historique de se rapprocher de millions de Français.

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jeudi, 11 décembre 2014

LE DESSIN DU JOUR !

LE DESSIN DU JOUR !

Ignace - Les jumeaux de Monaco : un gars et une fille

Le fondateur de gaylib au FN ?

 Publié par Guy Jovelin

Marine Le Pen s’apprête à l’annoncer dans les prochaines heures : Sébastien Chenu, cofondateur de GayLibet conseiller national de l’UMP, a rallié le Rassemblement Bleu Marine (RBM). Mieux (ou pire) : la présidente du Front national veut lui confier la présidence du Collectif Culture !

Qualifié de « cheville ouvrière du militantisme gay à l’UMP », Sébastien Chenu était, avant que Nicolas Sarkozy n’en soit élu président et ne remodèle l’organigramme, secrétaire national de l’UMP « en charge de l’exception culturelle ». Et peu avant la présidentielle de 2012, il avait été à l’origine d’une tribune libre dans L’Express dans laquelle six jeunes secrétaires nationaux de l’UMP – dont son futur associé Florian Silncki et lui-même –, demandaient à Nicolas Sarkozy d’inscrire le mariage aux couples de même sexe dans son programme. « L’actualité récente, les clins d’œil appuyés du Front national vers l’électorat gay et les promesses électoralistes du candidat socialiste l’imposent », écrivaient-ils.

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Concessions autoroutières, un scandale d’État ! (par Gabriel Robin)

 

Publié par Guy Jovelin

La privatisation des autoroutes, datant de l’année 2005, a depuis constitué un manque à gagner d’environ 10 milliards d’euros pour l’État (un cas qui n’est pas sans rappeler la vente de l’aéroport de Toulouse-Blagnac à un consortium sino-canadien, mais passons). Il faut savoir, comme le rappelait à juste titre Ségolène Royal, que sur 100 euros de péage payés par l’usager, 22 euros sont un bénéfice net pour les sociétés d’autoroute, qui ont engrangé 15 milliards de dividendes depuis la privatisation. Un cruel manque à gagner pour l’État français qui aurait bien besoin d’une telle manne pour combler une dette qui ne cesse de se creuser. Mais ça, peut-être fallait-il y penser avant, car les folles privatisations qui ont commencé sous le socialiste Jospin n’ont rien rapporté aux usagers ou à la France, mais tout aux entreprises privées et aux financiers.

Gilles de Robien, ministre des Transports jusqu’en juin 2005, avait bien tenté de s’opposer à la privatisation des autoroutes, mais le lobby des constructeurs a eu raison de lui et il fut débarqué. En décembre 2005, sous le gouvernement Villepin, Thierry Breton à Bercy et Dominique Perben au ministère des Transports ont fini par valider la transaction et ont signé un contrat indigne, voire illégitime. C’est à se demander si les membres du gouvernement Villepin n’ont pas été soudoyés pour signer un contrat aussi défavorable… Les temps changent, mais les mœurs n’évoluent pas au sommet de la gestion étatique UMPS : trahisons et reniements sont toujours au menu.

En effet, même les rapporteurs de l’Autorité de la concurrence ont eu du mal à croire ce qui se trouve dans les contrats de concession passés à l’époque. Les concessionnaires étaient protégés contre toute modification ou création d’impôts nouveaux (contrairement aux Français de tous les jours, de plus en plus écrasés par l’impôt) ; jusqu’à vendredi, jour au cours duquel les députés ont voté la fin de cet avantage fiscal et de l’absence de plafond pour déduire les charges financières.

Dans ce contexte juridique qui soumet totalement notre État aux groupes privés, et est particulièrement désavantageux pour les Français, l’appel des 152 députés socialistes réclamant le rachat des concessions d’autoroutes sonne creux. Jamais le gouvernement n’aura le courage d’avaliser une telle mesure, jamais il n’aura la force de s’opposer à Vinci et aux autres qui pourront continuer à tondre les usagers et un État trop faible depuis déjà plusieurs années. Et quelle logique y aurait-il à vendre l’aéroport de Toulouse-Blagnac tout en dépensant entre 15 et 20 milliards d’euros pour racheter le réseau autoroutier ? Cela n’a ni queue ni tête.

Le gouvernement privilégie d’ailleurs une renégociation des contrats avec prolongation de leurs durées, en échange de 3 milliards d’euros d’investissements. Nul doute, de toute façon, que Manuel Valls et Emmanuel Macron eussent aussi privatisé les autoroutes s’ils avaient été aux affaires en 2005. Sortons ces incapables.

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