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dimanche, 21 mai 2017

Pays-Bas: Le chef de la police d’Amsterdam veut autoriser le voile musulman et la kippa pour les policiers: « La population d’Amsterdam est en train de changer. »

Publié par Guy Jovelin le 21 mai 2017

Pieter-Jaap Aalbersberg

Christian Hofer: A noter que lorsque "l'extrême droite" dénonce ce remplacement de la population, tous les bien-pensants s'offusquent et parlent de "fantasme".

Mais lorsque cela est revendiqué par un chef de police pour modifier l'équipement de la police et le recrutement, cela devient une preuve "d'ouverture". Ou comment les Européens sont pris systématiquement pour des imbéciles...

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Le chef de corps de la police d'Amsterdam a provoqué aujourd'hui une levée de boucliers aux Pays-Bas pour avoir proposé d'autoriser le voile musulman ou la kippa juive pour les policiers.

Au moins six grands partis politiques se sont opposés dans la presse au projet du commissaire Pieter-Jaap Aalbersberg d'introduire le voile pour l'uniforme de police féminin ou de la kippa pour les policiers en vue de diversifier les autorités de maintien de l'ordre public dans la capitale néerlandaise, selon la presse.

M. Aalbersberg avait annoncé hier son intention renforcer le multiculturalisme au sein de la police d'Amsterdam, souhaitant qu'au moins la moitié des nouvelles recrues aient des origines autres que néerlandaises.

Il voulait donc autoriser les agents de police à porter des symboles religieux. "La population d'Amsterdam est en train de changer", a-t-il dit, interrogé par quotidien populaire Algemeen Dagblad. "Cela doit être débattu", selon lui.

Plus de la moitié (52%) des résidents d'Amsterdam sont d'origine non-néerlandaise, selon M. Aalbersberg, ce qui n'est pas reflété dans la composition de la police de la ville où 18% des agents sont d'origine étrangère.

Mais de grands partis politiques, dont les libéraux du VVD, qui ont remporté le plus de sièges aux législatives de mars, les progressistes D66 et le Parti socialiste (SP), sont immédiatement montés au créneaux pour dénoncer le projet.

"Nous soutenons un élan vers plus de diversité, mais autoriser le voile n'est pas la bonne manière de le faire", a réagi la députée VVD Ockje Tellegen. "Il est faux de dire que des tas de femmes écartent une carrière dans la police juste parce qu'elles n'ont pas le droit de porter le voile."

Pour le député SP Ronald van Raak, "Amsterdam ne peut pas décider de faire les choses différemment": "le même uniforme de police est porté à travers tout le pays", a-t-il souligné.

En 2011, la police néerlandaise a adopté un code de conduite qui interdit de porter tout symbole religieux "étant donné que cela ne cadre pas avec la neutralité de la police".

"Il est important qu'un officier de police projette une image de neutralité pour son autorité et sa sécurité", a souligné le ministre sortant de la Justice et de la Sécurité Stef Blok.

Source

« Société civile » : un trompe-l'oeil

Publié par Guy Jovelin le 21 mai 2017

 

La Macronie représente surtout la France d'en-haut : ce qu'à Bruxelles on appelle « société civile » depuis un certain rapport de la Commission. Coup d'œil sur ce gouvernement et ces candidats :   

Qu'est-ce que «la société civile » ?  Aucune définition précise n'en est donnée ; c'est une expression variable dont le sens dépend du lieu, du moment et de l'interlocuteur. Et pour cause : c'est une arme déguisée. L'expression est apparue dans les années 1980, au moment où pointait la grande offensive néolibérale contre « l’Etat ». L'universitaire liégeois Gautier Pirotte analyse cette genèse stratégique dans l'étude qu'il a publiée en 2008 à La Découverte : le mythe d'une « société civile » fut lancé pour persuader l'individu que ses potentialités étaient « bloquées » par « les rouages d'un Etat extrêmement présent ». En 2001, la Commission de l'UE publie un Livre blanc de la gouvernance européenne qui fait avancer d'un cran l'opération : la « société civile », affirme-t-il, sera le pilier de la construction de l'Union ; un pilier de la « gouvernance » destinée à faire pièce aux Etats politiques. Les analystes anti-libéraux ripostent aussitôt que cette « gouvernance » (terme emprunté au management) n'est autre qu'une « manière de gérer le néo-libéralisme » en réduisant le rôle des instances politiques au nom d'une émancipation de la « société civile ». Mais les « instances politiques » n'ont pas été capables de discerner le péril ; ou, l'ayant discerné, s'en sont fait le complice pour des raisons coulissiers...

Faite principalement au nom de « l’expertise » (autre élément de langage néolibéral), l'OPA de M. Macron sur l'Etat se fait également au nom de la « société civile ». Plus de la moitié des 526 candidats LREM aux législatives en sont déclarés « issus ». Parmi eux, peu d'employés et de chômeurs ; moins de 10 % de membres des professions intermédiaires (alors qu'ils sont 30 % de la population) ... Mais beaucoup de médecins, d'avocats d'affaires, de cadres du privé et de hauts fonctionnaires ! 68 % des candidats LREM viennent des professions supérieures (comme dans l'Assemblée sortante, mais avec deux fortes progressions : le nombre de « consultants » et de « conseillers en communication », et le nombre de diplômes de grandes écoles jusque chez les rares candidats d'origine étrangère : par exemple celui de la 6e du 93, Alexandre Aïdara, qui a fait Centrale et l'ENA. La « société civile » en Macronie, c'est un club.  

C'est donc - déplore Libération - le « miroir déformant » d'une société « sans chômeurs ni retraités ou presque, sans ouvriers », et où les seuls « représentants de la diversité » faisaient déjà partie de la France d'en-haut... Selon la formule de notre blog avant-hier, le pays qui va mal sera représenté par le pays qui va bien. Exactement comme auparavant. Mais d'un pied plus léger, bien sûr. Et quelle prestance chez notre jeune Président ! der Junge,comme dit la chancelière.

 

Source : lafautearousseau

"AVOIR LES CHRÉTIENS EN ABOMINATION EST UN DEVOIR RELIGIEUX ISLAMIQUE"

Publié par Guy Jovelin le 21 mai 2017

C'est ce que déclare dans une tribune du Monde, le journaliste égyptien Saïd Shuayb :

"Oui, avoir les chrétiens en abomination est un devoir religieux islamique, les mépriser est une nécessité. Ce ne sont pas véritablement des êtres humains. Soit on les pousse à émigrer en dehors des pays musulmans, soit on les tue. Et si on est un musulman noble, on les laisse vivre, mais humiliés, outragés, et on leur fait payer la jiziya, le tribut prévu dans le Coran pour les minorités non musulmanes, pour les rabaisser.


"Avoir les chrétiens en abomination est un devoir religieux islamique"

Ceci est clairement une partie importante de la culture religieuse islamique. Il ne faut pas tomber dans le piège de croire que ce qui est arrivé dans la province d’Al-Miniya, à 240 km au sud du Caire [en mai 2016 dans un village, une femme copte de 70 ans avait été agressée et humiliée par des islamistes], et ce qui est arrivé avant et ce qu’arrivera encore dans d’autres lieux est uniquement causé par des salafistes puritains radicaux ou des wahhabites saoudiens.

C’est une conséquence logique de la façon dont on m’a éduqué en tant que musulman et de ce qui m’a nourri tout au long de ma vie. A la mosquée, à l’école, dans les programmes religieux, dans les médias officiels et indépendants, on nous a bien appris que, conformément à ce que nous a ordonné Dieu, le Très-Haut, pour aller au paradis, il faut commencer par détester, outrager, porter préjudice, et tuer si nécessaire.

Le gouverneur d’Al-Miniya, le préfet, le président de la République et les autres responsables des institutions étatiques sont, tous, le fruit de cette culture raciste et inhumaine.

C’est ce que nomme, mon cher ami, le chercheur Magdi Khalil, « l’Etat islamique profond » – en référence au terme « Etat profond », apparu après la révolution de 2011 pour désigner le système et les personnes qui dirigent le pays sans apparaître sur la scène politique.

Ainsi, le gouverneur d’Al-Miniya, qui avait été bouleversé par la découverte d’un œuf de poule sur lequel était inscrit le nom de Dieu, n’a pas été troublé par le feu mis à la maison d’une femme chrétienne, à son expulsion et aux tortures qu’on lui a infligées.

Cette culture islamique traditionnelle n’est pas seulement dirigée contre les chrétiens, mais aussi contre toutes les minorités. On se rappelle ainsi comment, en 2004, des bahaïs ont été expulsés de chez eux et leurs maisons brûlées [le bahaïsme est une religion monothéiste qui proclame l’unité spirituelle de l’humanité].

En effet, cette culture sauvage utilise sa puissance pour faire la guerre à toute personne de religion différente. Il faut ainsi se souvenir, par exemple, du cheikh chiite Hassan Shahatah. En 2013, on lui a arraché ses vêtements et on l’a lynché. Ceux qui se trouvaient avec lui dans le village de Zawiyyat Abu Mossalam, dans le gouvernorat de Guizeh, il y a quelques années, ont été aussi torturés jusqu’à ce que mort s’en suive.

Cette culture terroriste, j’insiste, n’est pas née du wahhabisme saoudien. Il est vrai que le wahhabisme l’a diffusée, mais Muhammad Ben Abd Al-Wahhab, fondateur de cette école sanglante, n’a pas inventé ce radicalisme. Il en va de même pour l’Etat islamique, pour les talibans et bien d’autres encore parmi les organisations terroristes. Tous se fondent sur :

- Les versets violents du Coran incitant à monter les musulmans contre les « associateurs » (polythéistes) les « Nazaréens » (chrétiens), les juifs et les autres. Et il est demandé au musulman, pour complaire à Dieu, le Très-Haut, et pour entrer au paradis, de devenir terroriste, et de haïrtout ce qui est humain. Ces versets constituent l’échine de l’école sunnite dans toutes ses formes et doctrines. Cette doctrine est enseignée à Al-Azhar, la mosquée et l’institut sunnite officiel, dans les écoles publiques, dans les mosquées, dans les médias et partout ailleurs.

- Les hadiths [parole de Mahomet non retenue dans le Coran, reconnue comme authentique et qui fait force de loi pour les croyants] appelant clairement à tuer et à terroriser l’ennemi, y compris les musulmans non sunnites.

L’histoire du califat de Quraysh (que je ne considère pas islamique, comme le califat ottoman et d’autres encore) était celle de l’occupation d’autres peuples et des razzias innombrables. Elle ressemble, bien sûr, à celle de tous les empires antérieurs : soumission, dictature, despotisme, discrimination, crimes. Il n’a jamais existé une histoire idéale. Même l’histoire d’« Al-Andalus » était plutôt celle d’une occupation colonialiste. [...]"

Michel Janva

21 mai 1681 : ouverture du canal du Midi

Publié par Guy Jovelin le 21 mai 2017

Le canal du Midi ou canal des Deux-Mers est un canal français, long de 321 km, qui relie la Garonne à la mer Méditerranée. Il fut considéré par ses contemporains comme le plus grand chantier du XVIIe siècle. Sous le règne de Louis XIV, Pierre-Paul Riquet supervisa ce projet aux allures d’improbable défi, et fit preuve d’une grande largesse à l’égard des ouvriers et artisans (12 000 au total), posant d’indiscutables avancées sociales.

Il ne verra pas la fin de l’oeuvre débutée en 1666, rendant l’âme en 1680. Le canal fournit, avec le canal latéral à la Garonne, une voie navigable de l’Atlantique à la mer Méditerranée.

Il a été prolongé par le canal du Rhône à Sète. D’abord nommé canal royal en Languedoc, les révolutionnaires le rebaptisent en canal du Midi en 1789.

Prisé des vacanciers, il est l’un des plus anciens canaux d’Europe encore en fonctionnement, .

 

Source : contre-info

samedi, 20 mai 2017

[Squat des Arènes] Une semaine après, les riverains témoignent de l’enfer vécu

Publié par Guy Jovelin le 20 mai 2017

Une semaine après l’évacuation du plus grand squat Toulousain, le squat des Arènes, où vivait plus de 400 clandestins dans des conditions dégradante et où l’insécurité était permanente dans le quartier depuis quelques mois. Nos équipes d’Infos-Toulouse se sont rendus sur place pour interroger les habitants et constater les traces laissées sur les lieux. 

Mercredi 10 mai dès 8 heures du matin un important dispositif policier se déployait au tristement célèbre «Squat des Arènes» occupé illégalement depuis plusieurs mois.

Au cours de l’année écoulée de nombreux méfaits avaient été constaté par les habitants, les médias et bien entendu Infos-Toulouse : un important incendie ravageant une partie du squat, l’intervention du RAID suite à la découverte d’armes de guerre et un homme tué par balles pour ne citer que les faits divers marquants.

Deux jours plus tard, en arrivant par le métro, le squat n’est pas visible mais seul deux minutes de marche permet de nous rendre sur les lieux et voir apparaître un grillage surplombé d’un fil barbelé. Le bâtiment n’est qu’à quelques mètres et une odeur nauséabonde se dégage déjà. A côté deux pancartes de la mairie annonce la démolition du bâtiment.

En continuant le long du grillage on arrive à l’endroit principale où l’on remarque de l’autre côté d’un parking le bâtiment principal où des ouvriers s’activent avec des engins autour de ce dernier.

Le lieu est surveillé par une agence privée et l’on peut remarquer les nombreux déchets ainsi qu’une épave de voiture brûlée sur le parking.

Puis en poursuivant notre tour du quartier nous rencontrons Maryse, habitant du quartier depuis des dizaines d’années et nous raconte le quotidien vécu aux côtés du squat.

« Témoignage de Maryse, voisine du squat des Arènes »
Lecteur audio  1. « Témoignage de Maryse, voisine du squat des Arènes »
 

En plus des incidents graves relatés plus haut, les cambriolages étaient quotidiens et vraisemblablement à l’initiative des squatteurs. Les personnes âgées n’osaient plus sortir le soir, ni ouvrir les volets pendant la journée en été. « Les clandestins n’avaient aucune notion du gaspillage de l’eau ou de l’électricité » que la mairie, aux frais des contribuables, offrait gratuitement.

Le lieu sera détruit. Mais qu’en est-il des clandestins qui ne seront pas expulsés hors des frontières nationales ? Ils ne peuvent pas être logés gratuitement ad vitam aeternam par la mairie. Les habitants craignent un retour de certains perturbateurs.

 

Source : infos-toulouse