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mercredi, 10 janvier 2018

Et si l’on donnait la parole aux Français… et aux autres Occidentaux ? (XXI)

Publié par Guy Jovelin le 10 décembre 2018

Et si l’on donnait la parole aux Français (XVII)

Chronique de Michel Geoffroy, essayiste, contributeur régulier de Polémia.

En France, la macronmania c’est bien fini

57% des personnes interrogées se disent choquées par les mots utilisés par Emmanuel Macron, lors d’un déplacement mercredi 4 octobre 2017 à Egletons (Corrèze) (sondage Harris Interactive pour RMC et Atlantico du 5 octobre 2017).

La cote de popularité d’Emmanuel Macron s’établit à 42% des personnes interrogées, soit 20 points de moins depuis son élection en mai 2017 (baromètre BVA pour La Tribune et Orange réalisé les 24 et 25 octobre 2017).

Selon le sondage ifop réalisé du 10 au 28 novembre 2017, elle remonterait à 46% d’opinions favorables, soit toujours moins d’un Français sur deux.

Seulement 35% des personnes interrogées se déclarent satisfaites du début du quinquennat d’Emmanuel Macron, contre 59% qui s’affirment « mécontentes ». Seules 27% des personnes interrogées lui font confiance pour accroître le pouvoir d’achat et 26% pour « rassembler les Français » (sondage Harris Interactive du 2 au 3 novembre 2017).

Les Français inquiets pour leur avenir et leurs libertés

72% des internautes interrogés se déclarent inquiets quant à la sécurité de leurs données personnelles en ligne (sondage de l’institut BVA réalisé pour Le Figaro les 24 et 25 octobre 2017).

67% des personnes interrogées estiment que la liberté d’expression est menacée dans les médias traditionnels en France et 67% pensent qu’elle est menacée dans la société en général (sondage IFOP Fiducial, pour CNews et Sud Radio, des 19 et 20 décembre 2017).

76% des personnes interrogées jugent la société française comme inégalitaire, 22% affirmant même qu’elle est « très inégalitaire », tandis que 20% seulement considèrent qu’elle est au contraire « égalitaire ». Les inégalités perçues comme les plus graves concernent l’accès aux soins (57%), l’emploi (53%), le logement (46%), l’éducation (32%) (étude PEP/Kantar réalisée du 9 au 23 octobre 2017).

63% des personnes interrogées estiment que leur avenir personnel est aujourd’hui « bouché » (sondage Ipsos du 10 au 17 octobre 2017).

Les Occidentaux contre le multiculturalisme

50% des Australiens interrogés sont d’accord pour dire « qu’ils se sentent parfois dans un pays étranger ». 74% des personnes interrogées pensent que l’Australie n’a pas besoin de plus de personnes. 54% veulent un arrêt de l’immigration, tandis que 55% sont d’accord pour dire que l’Australie « risquait de perdre sa culture et son identité » (sondage TAPRI réalisé du 31 juillet au 17 août 2017).

55% des Américains blancs interrogés pensent que « la discrimination contre les personnes blanches existe aux Etats-Unis aujourd’hui » (sondage NPR/Robert Wood Johnson Foundation/Harvard T.H. Chan école de santé publique, du 26 janvier au 9 avril 2017).

90% des 18-24 ans en Hongrie comptent voter pour des partis anti-immigration aux prochaines élections (sondage Europe Elects du 2 au 15 novembre 2017).

57% des personnes interrogées sont hostiles à la construction de nouvelles mosquées en France et 79% sont opposées à l’autorisation du burkini sur les plages (sondage Ipsos du 10 au 17 octobre 2017).

Michel Geoffroy
22/12/217

 

Source : polemia

Annulation de la circulaire qui demandait aux hôpitaux psychiatriques de dénoncer leurs patients sans-papiers

Publié par Guy Jovelin le 10 décembre 2018

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, avait demandé à l'ARS de Paca de retirer sa lettre directive.
Révoltés par une circulaire de l’Agence de santé régionale de Paca demandant aux hôpitaux psychiatriques de participer à l’expulsion de leurs patients sans-papiers, les syndicats du secteur viennent d’obtenir son annulation.

Les sans-papiers traqués jusque dans leur lit d’hôpital. Une circulaire, émise par l’Agence régionale de santé (ARS) de Provence-Alpes-Côte-d’Azur le 7 décembre dernier, sollicitait les directeurs d’hôpitaux psychiatriques du sud de la France pour obtenir leur appui dans l’expulsion de certains patients en situation irrégulière. Après la fronde des deux principaux syndicats de psychiatrie, jugeant ces consignes "inacceptables", la voici finalement "annulée" ce vendredi 5 janvier, selon les informations de LCI.

Obligation de quitter le territoire à faire signer au patient

Une annulation obtenue en partie grâce au soutien de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Alertée par les syndicats, celle-ci a désavoué jeudi 4 janvier l’ARS en lui demandant de retirer sur-le-champ la lettre directive. Jugeant là "une initiative malheureuse", d’après les propos de son entourage rapportés par la chaîne d’information.

Dans son courrier adressé aux hôpitaux, l’Agence justifiait son initiative par l’objectif de "prévenir l’ordre public". Elle précise que "le suivi des hospitalisations sans consentement fait l’objet d’une attention particulière de la part des autorités préfectorales", alors elle poursuit : "Dans la mesure où ces patients sont pris en charge par vos équipes, je vous informe que mes services vous communiqueront en même temps l’arrêté préfectoral de levée des soins sans consentement, la décision de l’obligation de quitter le territoire ainsi qu’une notification à faire signer par le patient."

En d’autres termes, il revenait donc aux professionnels de santé de faire signer à leurs patients leur obligation de quitter le territoire avant de la transmettre aux services compétents, comme indiqué à la suite du courrier.

"Collusion regrettable"

"Notre rôle est de soigner, non pas de regarder les papiers", peste le docteur Alain Mercuel auprès de Libération, président de la commission médicale d’établissement de l’hôpital Sainte Anne de Paris. Un avis partagé par l’Union syndicale de la psychiatrie (USP) et le Syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH).

Dans un communiqué publié le 29 décembre dernier, les deux organisations s’inquiétaient d’une "collusion regrettable entre des agences chargées de la santé et des décisions de police intérieure." Selon elles, "la consigne donnée aux personnels soignants (est) de devenir des agents administratifs pour le compte du ministère de l’Intérieur". Et d’avertir : "Nous n’avons pas l’intention de collaborer à de tels mélanges des genres." Avec la suppression de cette circulaire, ce bras de fer a son vainqueur.

 

Source : marianne

Les enfants gâtés

Publié par Guy Jovelin le 10 janvier 2018

 

Dans l’univers du spectacle en général, celui de la télé et du cinéma en particulier ou dans le monde du football, les enfants gâtés pullulent. Quelques-uns sont “fils ou fille de”. Après tout, ce n’est pas une tare, notamment quand certains d’entre eux révèlent un réel talent. Cela dit, c’est assez facile d’être un honnête bateleur, quand on se sent protégé et que l’on sait que son patronyme va rassurer les producteurs. Pour les autres, n’ayant aucune disposition particulière, l’ascension sociale se fera tout de même sans encombre : les relations, ça aide ! Tant mieux pour eux. Et si la plupart gagnent beaucoup d’argent en s’amusant, il n’y a là rien de répréhensible. Par contre ce qui est moins sympathique, ce sont leurs déclarations intempestives que le système utilise comme si elles étaient des vérités incontestables. Surtout, le plus déplaisant, c’est quand ces enfants gâtés deviennent méprisants et pontifiants, alors qu’ils ne sont que des clowns, et qu’ils se prêtent au jeu en finissant par croire, eux-mêmes, qu’ils sont les nouveaux philosophes des temps modernes. Plutôt que de donner des leçons de savoir-vivre à tous ceux qui sont les véritables piliers économiques et culturels du pays, qui triment chaque jour pour que la France reste un pays où il fait bon vivre, ils feraient mieux de se taire. Et quand ils insultent des policiers, en les traitant de “bâtards”, quelles que soient les circonstances, là, on frise l’indécence. Car, on connaît l’habituelle compassion des “fils et filles de”, envers les nouveaux “damnés de la terre”, délinquants en tous genres et autres dealers des cités, pauvres “victimes des brutalités policières”…

Dans le monde du football, les enfants gâtés sont rarement des héritiers. Tout au moins, ceux qui sont sur le terrain. Il faut reconnaître que ceux-là transpirent toutes les sueurs de leur corps, pour arriver au sommet d’une carrière. Mais là où ça dérape, c’est justement quand ils y arrivent. Beaucoup, n’ayant aucune éducation et un pois chiche à la place de la cervelle, se muent, très vite, en véritables vauriens capricieux et insolents. Le plus souvent vulgaires et incultes, ne sachant pas prononcer un seul mot en bon français, crachant sur la France à tout-va, ils sont présentés comme des exemples de réussite sociale. Idoles de toute une jeunesse décérébrée qui rêve de devenir célèbre à tout prix, le système ne se prive pas pour porter au pinacle leurs moindres faits et gestes. Bel exemple !

 

Les enfants gâtés aux patronymes prestigieux sont une aubaine pour le néolibéralisme, uniquement préoccupé par la rentabilité immédiate ; la reproduction sociale des élites est plus efficiente que la méritocratie qui mettra trop de temps à porter ses fruits. Pour cela, la consolidation des dynasties est assurée par une savante mise en place de l’entre-soi dès l’école (privée) où se retrouvent tous les enfants de la crème du monde artistique, économique et politique. Et les liens se créeront très vite, naturellement, pour tenir, plus tard, le haut du pavé ! Cela est particulièrement vrai dans le microcosme du cinéma : on ne compte plus les enfants issus de professionnels du spectacle qui ont été consacrés par un César… sans réelle justification. Et qui leur permet de faire des carrières fructueuses. Facilement. Comme il leur est facile de passer pour un bon comédien, devant une caméra, après quinze prises de vue et si le metteur en scène est un peu compétent. Bien sûr, quand on a une solide formation d’acteur, c’est mieux – pour le spectateur – mais ce n’est pas indispensable. Au théâtre, c’est une autre paire de manches. Tous les acteurs connaissent la différence : il vaut mieux éviter, devant les spectateurs, de redire, en rigolant, une réplique ratée. Ici, la désinvolture de l’enfant gâté n’est pas de mise.

Dans le monde économique où la méritocratie est particulièrement en panne, c’est un ancien dirigeant du CNPF (ancien MEDEF) Yvon Gattaz qui, en paraphrasant Marcel Achard, a eu un trait d’humour qui résume bien la condition de cette société élitiste : “Pour la succession des entreprises familiales, les patrons se partagent en deux catégories : ceux qui croient que le génie est héréditaire et ceux qui n’ont pas d’enfants”. Quel que soit le domaine, le génie n’est jamais héréditaire. Mais si l’héritier n’est pas génial, c’est un moindre mal, s’il assume, plutôt bien, son job. Sinon qu’il se taise ! Tout au moins sur la manière d’exercer un métier, mal payé, à ceux qui n’en rigolent pas tous les jours.

 

Source : ndf

Voilà le jésuite qui milite pour modifier le catéchisme afin de le rentre compatible avec les mœurs LGBT

Publié par Guy Jovelin le 10 janvier 2018

 par   9 janvier 2018

 

Le jésuite James Martin, conseiller pro-gay du Vatican, suggère que le catéchisme catholique contribue au suicide des jeunes LGBT !

James Martin est bien connu aux Etats-Unis pour ses prises de position contraires à la doctrine de l’Eglise catholique. Très actif sur les réseaux sociaux, il prend sans cesse fait et cause pour les homosexuels et les transgenres. Il a aussi fait fait une apparition dans une émission de télévision en dansant sur de la musique rock métal et en agitant ses mains en faisant le signe des cornes de Satan.

Le personnage est tellement hérétique qu’un groupe de prière s’est formé pour prier pour sa conversion au catholicisme.

Mais c’est un tel individu qui a statut de conseiller du Vatican sur les questions LGBT. Du coup, il se sent poussé des ailes et recommande tout simplement de modifier le catéchisme catholique pour le rendre compatible avec les mœurs LGBT…

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Dans une interview récente, James Martin, SJ, a cherché à culpabiliser les catholiques. Le catéchisme, tel qu’il est rédigé aujourd’hui, ferait trop de peine aux jeunes LGBT car leur comportement y est qualifié de désordonné et de «dépravation grave». Il veut que cela change.

Mais comment ce jésuite pourrait-il comprendre le catéchisme alors que tout dans son comportement et ses paroles montre qu’il est lui-même désordonné ?

 

Source : medias-presse.info

mardi, 09 janvier 2018

Agressés et humiliés par certains élèves, les profs du lycée Gallieni de Toulouse sont en grève

Publié par Guy Jovelin le 09 janvier 2018

 

C’est littéralement un « appel au secours » qu’ont lancé, ce mardi matin, une soixantaine d’enseignants du lycée Joseph-Gallieni (sur 120), route d’Espagne à Toulouse. Devant l’entrée de l’établissement qui accueille plus de 1 000 élèves du CAP au bac professionnel et technologique, une large banderole réclame « un plan Marshall ».

Le malaise ne date pas d’hier, mais la coupe est pleine. Les cours ont été suspendus, ce lundi toute la journée, et remplacés par des ateliers pour que la parole s’exprime et atténue les maux d’un lycée qui est devenu un espace de non-droit. Les profs sont au bord de la crise de nerfs, certains pleurent en racontant leur quotidien fait d’incivilités et de violences.

Agressions, vols, bagarres, violences sexistes , trafic de drogues et élèves fichés S

Agressions verbales et physiques « qui se généralisent et se banalisent », « intrusion d’élèves extérieurs qui viennent semer le trouble et commettent des infractions », vols en classe, à l’internat, généralisation de bagarres violentes dans l’enceinte de l’établissement, violences sexistes subies par les filles, élèves et parents qui viennent la peur au ventre, souffrance des enseignants, trafic de stupéfiants, etc. La liste est longue et les moyens pour lutter plutôt aux abonnés absents, considèrent les équipes pédagogiques en colère.

"Des élèves partis pour tenter d’aller faire le jihad"

Le pot aux roses, c’est la découverte de lycéens fichés S. Cette fameuse fiche émise par la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) concerne des individus soupçonnés de visées terroristes ou d’atteinte à la sûreté de l’Etat, sans pour autant qu’ils aient commis de délit ou de crime. Elles peuvent ainsi être attribuées à de simples relations d’un terroriste connu.

« À une prérentrée, un collègue a demandé à la police de connaître les élèves qui ont un casier judiciaire et le policier lui a répondu qu’il ne préférait pas lui donner ces informations, pensant qu’on aurait peur de rentrer dans certaines classes, raconte Virginie, professeur de lettres et histoire. On a eu, une année, des élèves partis pour tenter d’aller faire le jihad. Quand ils sont revenus, le rectorat nous a répondu de faire appel à notre bon sens pour gérer le problème ».

"En cours avec le bracelet électronique"

« Dans les 1 000 élèves du lycée, on a des profils très particuliers, poursuit l’enseignante. Certains sont très volontaires, mais on a aussi une minorité qui relève de structures spécialisées, médicales, ou relatives à la justice : des élèves qui sortent de prison, qui viennent en cours avec le bracelet électronique, d’’autres qui ont un casier judiciaire assez fourni qu’on nous demande d’intégrer. On fait tout pour que la poudrière explose. »

Pour l’heure, Jacques Caillaut, directeur académique des services de l’Éducation nationale (Dasen), assure prendre le problème du lycée Gallieni à bras-le-corps. « Nous apportons déjà des réponses et pas seulement quand les gens se mettent en grève », indique l’inspecteur académique.