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mardi, 15 janvier 2019

« Éloge de l'héritage »

On lui doit d'avoir théorisé la stratégie invitant la gauche française à rassembler les différentes minorités identitaires et les élus de la mondialisation dans une nouvelle majorité politico-idéologique, censée convertir la France d'hier au génie de la société diversitaire. Les classes populaires devenues culturellement conservatrices étaient abandonnées. Il fallait liquider une France nostalgique de son identité passée et en faire naître une nouvelle, mieux adaptée aux appartenances hybrides, à la fluidité identitaire et à la mondialisation. Telle serait apparemment la loi de l'hypermodernité: rien ne devrait plus être comme avant.

Il faut garder cela à l'esprit quand on se penche sur la nouvelle contribution du think-tank à un « grand débat » dont les termes demeurent étrangement incertains. Terra Nova vient ainsi de proposer dans un rapport une augmentation massive de l'impôt sur les successions, comme le notait Virginie Pradel le 8 janvier dans Le Figaro . Je n'entends pas ici revenir sur les aspects techniques de la proposition de Terra Nova, mais sur l'arrière-fond philosophique qui pousse les « progressistes » à favoriser une fiscalité confiscatoire en matière de succession au nom de la lutte contre les inégalités.

Dans la perspective progressiste, un monde juste serait un monde mis à plat régulièrement, empêchant que ne se forment au fil des générations des hiérarchies toujours condamnables. On trouve ici une utopie qui sans cesse se recompose, celle d'une société capable de remettre le compteur à zéro à chaque génération, autrement dit qui parvienne à faire table rase en étendant sans cesse l'application du principe égalitaire. On comprend que la grande obsession de Terra Nova est de liquider le vieux monde, comme si nos sociétés devaient renaître en abolissant le principe de continuité.

Faut-il le dire, c'est aussi dans cet esprit qu'on a assisté, depuis plus d'un demi-siècle, à la déconstruction progressive de l'école et de l'éducation. Selon le vocabulaire consacré, il fallait abolir la figure de l'héritier, comme si la modernité devait correspondre à une perpétuelle nuit (d'abolition) des privilèges. On connaît le résultat: plutôt que relever le niveau culturel des milieux défavorisés, c'est l'idée même de culture générale qu'on a fait exploser. Une société en guerre contre l'héritage est en lutte contre elle-même, et se prépare à se confier à des planificateurs sociaux à l'imagination hasardeuse.

Mais c'est la nature humaine qu'on heurte ainsi. Le progressisme se laisse aller à une agression anthropologique. Il réduit le désir de transmettre à une forme d'égoïsme pathologique, lié à la persistance de valeurs familiales régressives qui rendraient l'homme étranger au bien commun. Un homme ne devrait plus se soucier de sa lignée ou chercher à transmettre plus qu'il n'a reçu. Il ne devrait plus travailler pour céder un monde meilleur à ses descendants puisqu'il contribuerait ainsi à l'injustice sociale. Pour le dire autrement, il ne devait travailler qu'à l'horizon de sa propre vie. La modernité, ici, révèle sa tentation nihiliste.

Une véritable ascension sociale

La transmission du monde est la condition de sa sauvegarde, et rien ne dure sans le désir de durer. Qui veut sectionner les liens entre les générations lacère en fait le lien social. Dès lors, on ne saurait œuvrer consciemment à la neutralisation programmée de la transmission familiale sans condamner la société à un double mouvement de collectivisation aliénante et d'individualisation abstraite. L'individu détaché de ses appartenances, coupé de sa communauté, éloigné de sa famille, se retrouve finalement bien seul devant une administration qui prétend mieux savoir que lui comment gérer sa vie et le voit comme un pion dans son système. Cette société planifiée quadrillant tout le réel pour éviter que quoi que ce soit ne lui échappe est au fond d'elle-même hostile aux libertés les plus fondamentales.

La lutte contre les inégalités est essentielle et la colère révélée par les « gilets jaunes » rappelle que la réactivation de l'ascenseur social est une nécessité vitale. Le combat pour la justice sociale rappelle aux hommes qu'ils forment une communauté où chacun est appelé au bien commun et qui donne aux enfants de tous les milieux l'occasion d'une véritable ascension sociale. Nul n'est assez bête, non plus, pour croire qu'elle repose sur le seul mérite individuel, sans que ne pèsent sur elle de puissants déterminismes sociaux. Chacun doit contribuer selon ses moyens à la construction d'institutions valables pour tous.

Mais rien de tout cela ne doit obligatoirement se penser à l'aune de l'utopie de la table rase, qui pousse la quête égalitariste à jeter à terre tout ce qui l'entrave, en créant une horizontalité morne, qui rapetisse l'homme en croyant le libérer.

 

Source : lafautearousseau

lundi, 14 janvier 2019

État des lieux Le Parti de la France : le recours

Publié par Guy Jovelin le 14 janvier 2019

 
 
 
 
 

14 janvier 

 
   
 
État des lieux 
Le Parti de la France : le recours
 
 
 
Dans un entretien publié par l'hebdomadaire Valeurs Actuelles paru jeudi dernier, Marine Le Pen faisait le constat de l'existence de convergences initiées à la faveur du mouvement des Gilets jaunes entre le Rassemblement national et la France Insoumise, convergences dont elle se félicitait tout en regrettant que Jean-Luc Mélenchon ne s’engage pas encore sur la voie du refus de l'immigration incontrôlée.
Il faut voir dans ces propos, quoique très mollement atténués le lendemain soir au JT de France2, le reflet d'une inclination personnelle ancienne, profonde et constante qui fait de Marine Le Pen une femme de gauche aux aspirations socialoïdes fortement ancrées.
Si l'on en croit les dictionnaires de référence, une convergence est le fait de permettre de se diriger vers un même but.
Le but de La Présidente du RN serait donc toujours, malgré le départ de Philippot et comme elle-même l'a toujours appelé de ses vœux, un dépassement des clivages dans un regroupement national-bolivariste avec les Chavez français de LFI qui, au demeurant, n'en veulent évidemment pas. Une cohérence qui a poussé vendredi Mélenchon à mettre les points sur les i en dressant la liste de tout ce qui le sépare de Marine Le Pen.
Il n'en reste pas moins que la dérive de cette dernière continue donc et ceux qui pensaient pouvoir discerner depuis quelques mois une redroitisation de l'ex Front National et un retour aux fondamentaux en seront pour leurs frais non compensés par le ralliement opportuniste de deux LR battus aux dernières élections législatives en quête d'un mandat européen.
La droite… Arlésienne de la vie politique française que seul Jean-Marie Le Pen avait su faire resurgir des abîmes où l'avaient perdue ses fossoyeurs régimistes, en portant haut les valeurs de civilisation et de libertés sur lesquelles s'est fondée notre existence nationale, en menant une lutte acharnée contre le communisme et ses épigones, en refusant toute forme de socialisation de notre société et en donnant le tocsin devant la menace migratoire.
Dans Droite nationale, il y a Nation. Mais il y a aussi Droite, paradigme essentiel qui conduit un mode de pensée, et d'agir.
C'est en abandonnant les principes de la droite que la mouvance libéralo-républicaine s'est égarée à jamais. C'est en y renonçant que le Rassemblement national de Marine Le Pen risque de s'engager dans des alliances contre nature et des aventures qui ne mèneraient qu'au chaos.
Dans les temps difficiles que nous traversons, il est nécessaire de bannir les idées fausses et de sortir de la confusion.
La Droite française et surtout la Droite nationale française à une histoire, des traditions, une vision constante. Elle est le mouvement de l’autorité de l'État, de la sécurité, du lien Armée/Nation, de la cohésion nationale, de l'équité sociale, du travail, de l’initiative et de l’énergie entrepreneuriale, des équilibres territoriaux, du respect des coutumes et des usages, des spécificités provinciales dans le maintien de l'unité de la Nation, des valeurs européennes et chrétiennes de civilisation, de l'innovation et de la recherche scientifiques, de l'amitié européenne et de la grandeur française. Elle est aussi le parti des libertés en même temps que celui de l'ordre et de la contre-révolution bonaldienne.
Autant de principes qui ne peuvent s'accorder à la recherche de convergences avec la gauche de la gauche, héritière des sans-culottes et nostalgique des massacres de septembre.
Au moment où le Pays est une nouvelle fois traversé par l'esprit de guerre civile accentué par les provocations du pouvoir et attisé par les menées de l’extrême gauche, le tout sous le regard menaçant de l'Étranger qu'il soit de l'extérieur ou de l'intérieur, la droite de résistance et de combat politique doit prendre ses responsabilités.
Tandis qu'un gouvernement de hasard, incapable de répondre aux justes revendications sociales et au désarroi civique, s’avère tout autant inapte à l'exercice du pouvoir régalien de maintien de l'ordre (Carl Lang rappelait le 11 janvier que « s'en prendre aux forces de sécurité, c’était rendre service au pouvoir qui joue la radicalisation » et que, si « le PDF soutenait le peuple des Gilets jaunes depuis le premier jour, il était aux côtés des forces de l’ordre contre les casseurs »…), la droite française doit se faire entendre et répondre aux nécessités du moment.
Un retour aux urnes – et pas pour on ne sait quel référendum/récupération – est probable à plus ou moins brève échéance après dissolution de l'Assemblée nationale, voire démission de Macron.
Dans le désert politique de notre camp, le Parti de la France doit être en mesure de relever le défi de la reconstruction d'une droite nationale forte comme le fit Jean-Marie Le Pen au début des années 1980.
Cela nécessite l'engagement de tous dans la discipline ; le refus de toute tentation groupusculaire activiste, la méfiance à l’égard de tout comportement marginal et le rejet de tout ce qui serait susceptible de nous couper du monde tel qu'il est. Nous ne sommes pas une amicale de nostalgiques. Nous sommes un parti politique responsable, déterminé et ambitieux pour la France.
Cela implique aussi un développement des aides financières consenties.
Cela implique bien sur une intensification du recrutement.
Cela implique enfin que nous sachions briser le mur du silence médiatique atour de Carl Lang.
Devenons ce que nous sommes : un recours.

Internautes et célébrités se mobilisent pour que Mody puisse rester en Indre-et-Loire

Publié par Guy Jovelin le 14 janvier 2019

Par  le 13/01/2019

 

La pétition récolte des milliers de signatures en seulement trois jours. Mody, un jeune malien de 16 ans est en Indre-et-Loire depuis début septembre. Le jeune homme doit rejoindre un foyer à Lille, mais la solidarité s’est organisée en Touraine et le jeune homme souhaite y rester.

Des milliers de soutiens de la France entière, notamment ceux d‘Omar Sy, Antoine De Caunes ou encore de la chanteuse Keren Ann… pour un jeune malien hébergé en Indre et Loire !   Mody, 16 ans, est arrivé en Touraine il y a quatre mois. Le jeune garçon est reconnu comme mineur isolé par l’aide sociale à l’enfance : à ce titre, il est d’ailleurs hébergé à l’hôtel depuis novembre.


Voir l'image sur Twitter
Omar Sy
 
@OmarSy

c’est l’histoire de Mody, 16 ans,
Aujourd’hui en France ...

Ensemble, sauvons l’avenir de Mody.
et essayons de donner l’exemple pour d’autres.

Merci. change.org

[…]

France Bleu via : fdesouche

Les GAFA détiennent 70000 données sur votre enfant

Publié par Guy Jovelin le 14 janvier 2019

Par  le 13/01/2019

 

À l’âge de 13 ans, les parents auront posté en moyenne 1 300 photos et vidéos de leur enfant sur les médias sociaux. Et d’ici ses 18 ans, il y aura, sur la toile, 70 000 publications le concernant, estime un rapport de la commission britannique de protection de l’enfance. Des données personnelles qui sont trop peu protégées et qui pourraient lui nuire.

[…]

Selon un rapport de la Commission britannique à l’enfance, en moyenne, à l’âge de 13 ans, les parents ont posté 1 300 photos et vidéos de leur enfant sur les différents médias sociaux. Cela commence même avant sa naissance avec des photos d’échographie, l’annonce de la grossesse, etc.

« Les enfants publient 26 fois par jour sur les réseaux sociaux »

« La quantité d’informations explose lorsque les enfants eux-mêmes commencent à utiliser ces plateformes. En moyenne, les enfants publient 26 fois par jour sur les réseaux sociaux », écrivent les auteurs du rapport. D’ici ses 18 ans, il y aura 70 000 données à son sujet sur Internet, indiquent-ils.

[…]

Des risques pour l’enfant et son avenir

« Nous devons nous arrêter et réfléchir à ce que cela signifie pour la vie de nos enfants maintenant et à l’impact que cela pourrait avoir sur leur vie future en tant qu’adultes », prévient Anne Longfield, commissaire britannique à l’enfance. « Nous ne savons tout simplement pas quelles sont les conséquences de tout ce flot de données. À la lumière de cette incertitude, devrions-nous être heureux de continuer collecter et partager celles de nos enfants ? Je ne pense pas ».

[…]

Novethic via fdesouche

dimanche, 13 janvier 2019

Essex (G-B) : des parents retirent leurs enfants des cours d’éducation religieuse sur l’islam et refusent les visites scolaires dans les mosquées

Publié par Guy Jovelin le 13 janvier 2019

Par  le 13/01/2019

 

Essex (Royaume-Uni) – Un rapport a révélé que des écoliers sont retirés des cours par leurs parents en raison d’objections à l’enseignement de l’islam.

On s’attend maintenant à ce qu’une enquête soit menée sur le nombre de parents qui refusent de permettre à leurs enfants d’apprendre l’islam dans le cadre de leurs cours d’éducation religieuse, et sur le nombre de parents qui les retirent des voyages scolaires associés et sur les raisons de cette situation.

Les détails ont été fournis dans un rapport du conseil consultatif permanent sur l’enseignement religieux qui est présenté au conseil de Thurrock.

Le rapport met en garde contre les « problèmes d’intégration » et conclut qu’une enquête devrait être lancée sur la « nature et l’ampleur » des retraits.

C’est écrit : « Les parents se sont opposés à l’enseignement de l’islam et ont retiré les enfants des leçons et des visites dans les mosquées. »

« Ces enfants sont sans doute ceux qui ont le plus besoin d’être instruits sur l’Islam ».

« Il n’est pas clair s’il s’agit ou non d’un problème répandu à Thurrock, mais il est clair que le Conseil consultatif permanent pour l’enseignement religieux doit ouvrir une enquête. »

« Les écoles ont le devoir légal de promouvoir la cohésion communautaire. »

(…)

ThurrockGazette.co.uk via fdesouche