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samedi, 06 septembre 2014

Cet égoïsme monstrueux et assassin… (par Marie Delarue)

 

Publié par Guy Jovelin

 

Se tenir, et tant qu’à faire se tenir bien. Se retenir surtout. Être maître de soi, de ses fureurs, de ses instincts. Par respect de soi-même et des autres, éviter les débordements et les cris. Voilà ce qu’on nous enseignait autrefois. Voilà, au temps des tweets et du triomphe de l’impulsion, ce qui n’existe plus.

Les faits du jour : sauvagerie à tous les étages. Des parents qui assassinent leur enfant et se livrent pendant dix jours à une mise en scène macabre, promenant une poupée dans son landau, chauffant des biberons pour la galerie avant d’inventer une fumeuse histoire d’enlèvement. Un adolescent qui se précipite en sang chez les voisins, dénonçant dans des propos incohérents un « crime de rôdeur » des plus improbables. Et puis une ex-première dame qui fait sous elle, qui chie sa haine en 300 pages comme l’autre lâche ses coups sur un nourrisson qui pleure, comme le frère exaspéré – ou jaloux lui aussi – a poignardé ses frère et sœur.

On peut juger le rapprochement osé. Il ne l’est pas. Tout cela relève du même mal : l’incapacité de tous ceux-là à penser plus loin que soi-même. Le père qui cogne le petit Loan, la mère qui s’en débarrasse comme on met les déchets au compost, l’adolescent de Moernach (Haut-Rhin) qui supprime ceux qui le gênent comme il le fait sur l’écran, Trierweiler qui confond l’État et la télé-réalité.

Interrogée par Yves Calvi sur RTL, la psychologue Sophie Marinopoulos assurait que l’assassinat du petit Loan témoigne de « la carence affective » des parents, soulignant qu’aujourd’hui « la famille est le lieu le plus violent de la société française ». La famille, ou le couple : je cogne, donc je suis.

Pour reprendre l’image prêtée au Président, la famille du petit Loan appartient aux « sans-dents ». Celles de madame Trierweiler sont immaculées et bien rangées. Le tribunal populaire accordera peut-être aux premiers le manque de discernement. Pas à la seconde.

Le petit Loan attend sa sépulture. Ses parents sont en prison, ses grands-parents disent qu’ils n’ont pas les moyens de payer les obsèques. La petite fille de Moernach est aujourd’hui sur la table d’autopsie. Son frère de 8 ans se bat contre la mort. Madame Trierweiler a eu un époux dont elle porte encore le nom et qui n’en demandait pas tant ; elle a trois fils, aujourd’hui de jeunes hommes qui doivent certainement, à l’heure qu’il est, affronter les quolibets. François Hollande a quatre enfants nés de son compagnonnage avec Ségolène Royal. Tous adultes, certes, mais qui doivent eux aussi subir la honte de cet étalage obscène d’une intimité qu’ils n’avaient pas à connaître.

Le commun dénominateur ? L’égoïsme, monstrueux. L’assouvissement immédiat des pulsions qui ne connaît rien d’autre que soi-même. L’ignorance de ce qui, au fil des siècles, a forgé la civilisation. La barbarie, en somme, chez les Groseille comme chez les Lequesnoy.

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vendredi, 05 septembre 2014

Des caméras embarqués sur les policiers toulousains

Actualités

Publié le 05/09/2014 à 03:54, Mis à jour le 05/09/2014 à 07:59

Les policiers estiment que ces caméras vont faciliter leur protection en cas de litige lors d'une intervention./ Photo DDM, illustration

Les policiers estiment que ces caméras vont faciliter leur protection en cas de litige lors d'une intervention./ Photo DDM, illustration

Expérimentées, les caméras piéton vont bientôt équiper toutes les patrouilles de police. 4 500 caméras ont été commandées. «Un progrès» selon les syndicats.

«Moi je n'ai rien dit, Madame le président. Je vous le jure. C'est eux qui m'ont insulté !»

Dans le box du tribunal correctionnel, le prévenu se défend avec une candeur presque aussi remarquable que ses nombreux antécédents. Sur leur banc, deux policiers en uniforme, dont l'un a la main prise dans un impressionnant bandage, se désolent. «Dès que nous avons voulu l'interpeller, les insultes ont fusé, puis les coups…», détaille un des fonctionnaires qui a laissé son pouce dans la bataille.

Ce dialogue, courant notamment lors des audiences de comparutions immédiates, va-t-il bientôt appartenir au passé ? Sans doute. En effet d'ici 2017, les patrouilles de police vont être équipées de caméra piéton. De petits appareils capables d'enregistrer pendant 6 heures d'affilée et qui, quand ils sont déclenchés, enregistrent même les 30 secondes précédant le top départ.

Ce projet remonte à l'époque où Nicolas Sarkozy occupait un bureau place Beauvau. Manuel Valls, encore ministre de l'Intérieur l'a relancé, en même temps que les matricules d'identification que policiers et gendarmes doivent porter sur leur uniforme. Cette caméra portative pour filmer les interventions de police, et dont le projet avait fait grincer bien des dents en interne, va bien débarquer dans les commissariats. Première livraison dès 2015 et jusqu'en 2017. À terme, chaque patrouille en opération à l'extérieur sera équipée.

Une caméra par patrouille

«La phase d'essai a mobilisé 160 appareils. Elle est terminée et très positive», annonce Didier Martinez, représentant régionale du syndicat Unité SGP-Fo. Testées notamment en ZSP, les zones de sécurité prioritaire dont celle du Mirail à Toulouse, ces caméras dont les policiers ne voulaient pas ont pourtant vite marqué des points. «L'expérience montre que dans 70 % des cas, la présence d'une caméra calme le jeu et fait tomber la pression», souligne le syndicaliste. «Enfin une décision qui va dans le sens de la protection des policiers. Un plus très intéressant», apprécie Luc Escoda, le représentant régional d'Alliance.

«Aujourd'hui, quand une intervention se passe mal, on nous accuse de tous les maux. On passe notre temps à se justifier. Avec les enregistrements, plus besoin. Il suffira de visionner», apprécie un policier membre d'une unité d'intervention.

Tous les syndicats de gardiens (Alliance, Unité SGP-Fo) ou d'officiers (Synergie, SCSI) se disent favorables. À Toulouse, les caméras sont attendues courant 2015.

Jean Cohadon

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2014/09/05/1945658-une-po...

Italie: des réfugiés refusent de manger des pâtes, et exigent 'la nourriture de notre propre pays'

 
  Publié par Guy Jovelin
 
Un groupe de 40 demandeurs d’asile dans un camp de réfugiés de la province de Belluno, dans la région de la Vénétie en Italie, a organisé des manifestations pendant 2 jours pour se plaindre de la monotonie de ... Lire la suite »

jeudi, 04 septembre 2014

À Puteaux, cartables roses pour les filles et bleus pour les garçons ! (par François Teutsch)

Publié par Guy Jovelin

Heureusement que la presse veille à l’orthodoxie républicano-socialiste et dénonce les scandales comme celui qui vient d’éclater dans les Hauts-de-Seine. En cause, la décision de la mairie de Puteaux d’offrir un cartable aux écoliers de la commune. Rien à redire sur le sujet lorsque l’objet en question est noir. Mais cette année, les objets du délit sont roses pour les filles et bleus pour les garçons. Et, en prime, on offre à ces derniers un livre pour apprendre à monter un robot, tandis que leurs sœurs reçoivent un guide pour créer leurs propres bijoux.

Il faut dire que la théorie du genre, qui n’existe pas sauf dans l’esprit de quelques paranoïaques homophobes et malintentionnés, s’oppose formellement à la perpétuation de tels stéréotypes. D’ailleurs, le très sérieux Point titre « Des fournitures scolaires très “genrées” », tandis qu’un opposant politique confie généreusement à Libé : « Ce n’est pas un message politique contre la théorie du genre. C’est juste du stéréotype bête et idiot. » Mais, on vous le dit, ladite théorie n’existe pas.

Stéréotypes : le mot est lâché. Il est devenu, comme le racisme il y a trente ans, l’hydre contre lequel il faut lutter sans relâche. Pour sauver l’humanité, luttons contre les stéréotypes. Celui selon lequel les filles préfèrent les poupées et les garçons les soldats. Celui selon lequel les femmes ont moins d’accidents que les hommes : désormais, il est discriminatoire d’appliquer des tarifs d’assurance moins élevés pour nos compagnes ! Celui selon lequel les déménageurs qui montent les pianos au huitième sans ascenseur sont plutôt des hommes costauds. Celui selon lequel un catho est forcément homophobe, doublé d’un imbécile s’il est de droite… Pardon ? Ce n’est pas un stéréotype ? Ah, je suis confus, je ne recommencerai pas.

C’est bien, le stéréotype : ça fait moderne, un peu savant, et personne n’a rien contre le fait qu’on voie les choses telles qu’elles sont plutôt qu’au travers d’un cliché, non ? Mais ça dépend desquels. Parce que, comme pour le racisme, il y a le bon et le mauvais stéréotype. On pourrait en faire un jeu pour s’entraîner de façon ludique. À chaque expression, répondez « bon » ou « mauvais ». Exemples : socialiste généreux ; femme coquette ; curé pédophile ; romanichel trafiquant ; homme qui fait bouillir la marmite ; musulman intégriste ; etc.

À Puteaux, le maire ne semble pas avoir compris l’importance d’un tel combat. Pourtant, nous disait France Intox le 2 septembre, l’édile ne semble pas particulièrement proche de la Manif pour tous. Tiens, en voilà encore un. Un bon, évidemment.

On en viendrait à regretter Jacques Chirac : sous sa présidence, personne ne se serait étonné de la création d’une Haute Autorité de lutte contre les stéréotypes, dont la présidence aurait été confiée à une personnalité socialiste bien en vue. C’est désormais inutile. Non seulement les chiens de garde veillent, mais encore l’égalité hommes-femmes a fait de grands progrès. Ainsi, trois jeunes filles ont torturé une des leurs parce qu’elle regardait un peu trop leurs petits amis. De vrais comportements de garçons. Des Mesrine en puissance.

Najat peut se réjouir : mission accomplie !

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Fréjus : Marine Le Pen fait pression… pour la construction d’une mosquée

Publié par Guy Jovelin

 Fréjus : Marine Le Pen fait pression… pour la construction d’une mosquée

A Fréjus, où le maire David Rachiline (FN), avait fait campagne contre l’implantation d’une mosquée, le ton a changé depuis la fin des élections. Lire la suite