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mercredi, 20 décembre 2017

Faux certificats à des migrants : des médecins mis en examen, des présidents d’associations pro-migrants se faisaient 5000 euros par demande

Publié par Guy Jovelin le 20 décembre 2017

Par  le 19/12/2017 
 

Cinq médecins ont été mis en examen pour avoir délivré de faux certificats médicaux à des étrangers leur permettant de rester en France légalement et escroqué l’Assurance maladie à hauteur de près de 3,9 millions d’euros, a-t-on appris mardi de sources concordantes. Deux présidents d’associations à vocation humanitaire et deux de leurs rabatteurs ont également été mis en examen notamment pour « aide au séjour irrégulier en bande organisée, escroquerie et abus de confiance ». Les neuf suspects, arrêtés en Ile-de-France entre le 10 octobre et le 28 novembre, ont été placés sous contrôle judiciaire, a précisé une source judiciaire.

Les enquêteurs de la sous-direction de la lutte contre l’immigration irrégulière, rattachés à la préfecture de police de Paris, avaient débuté leurs investigations à la suite d’une dénonciation de l’Agence Régionale de Santé (ARS) à l’encontre de plusieurs médecins. L’enquête « démontrait que ce réseau sévissait depuis au moins 2012 avec la complicité de présidents d’associations et de rabatteurs, permettant à des étrangers d’Afrique de l’Ouest et du Maghreb en situation irrégulière de rester en France en faisant valoir un statut de personnes malades », explique une source policière.

Contactés par de nombreux étrangers déboutés de leurs demandes de titres, les deux présidents d’associations montaient des dossiers de régularisation, en faisant état de pathologies mentales. Pour chaque demande, ils touchaient 5.000 euros qu’ils partageaient parfois avec certains rabatteurs. Les médecins, dont trois psychiatres, délivraient moyennant quelque centaines d’euros des certificats médicaux faisant état de fausses pathologies mentales et en profitaient pour escroquer massivement les caisses d’assurance maladie en déclarant notamment des consultations fictives. 

L’un des médecins avait déclaré jusqu’à 27.000 consultations par an, soit 74 par jour, avec un pic à 800 consultations en un jour. Un autre praticien du réseau, surfacturait 867 fois de plus que la moyenne les actes médicaux à l’Assurance maladie. Plus de 489.000 euros, quatre appartements d’une valeur de 1,285 million d’euros, des articles de luxe et deux voitures ont été saisis par les enquêteurs, assistés des effectifs de la PIAC (Plate-forme d’identification des avoirs criminels). (…)

 

Le Drian : les vérités du père la morale

Publié par Guy Jovelin le 20 décembre 2017

Rédigé par notre équipe le 19 décembre 2017

Jean-Yves Le Drian est un ministre aussi discret qu’inefficace. Son attachement indéfectible au Parti socialiste peut expliquer ce triste constat. Ministre de la Défense tout au long du quinquennat Hollande, il a troqué l’uniforme pour celui de costume de diplomate sous Macron. Malheureusement, le nouveau locataire du quai d’Orsay est aussi mauvais que ces prédécesseurs et peut-être même plus menteur. 

En marge d’une rencontre avec des hommes d’affaires russes réunis à Damas le 18 décembre, Bachar el-Assad a remis les points sur les « i » concernant l’attitude de la France dans ce conflit barbare. Le chef de l’Etat syrien a déclaré que « la France n’avait pas le droit de s’ingérer dans les affaires syriennes » étant donné son lourd passif. Plus explicitement  « Celui qui soutient le terrorisme n’a pas le droit de parler de paix et n’a pas le droit de s’ingérer dans les affaires syriennes ». Ceci est la moindre des choses, mais à rappeler certains faits, le président syrien a mis à mal la politique française en Syrie.

La diplomatie par le (bon) bout de la lorgnette

C’est alors que ce cher Jean-Yves Le Drian sort de sa boîte et répond sèchement à un homme qui ne « mériterait pas d’être sur Terre » (selon son prédécesseur Fabius). Devenu président du Conseil constitutionnel et non pas Dieu, Fabius n’a toutefois pas de craintes à avoir tant la diplomatie française continue de se fourvoyer. La France a joué un bien vilain rôle au Levant et au moment où Daesh s’écroule en tant que construction étatique, Paris tente de mettre la poussière sous le tapis.

Le discours officiel est clair : la France est intervenue pour faire barrage à la sauvagerie. Une appellation bien générale qui permet de taper sur les uns, un peu moins sur les autres et pas du tout sur certains. Il faut croire que les terroristes d’al-Nosra font partie de cette dernière catégorie vu qu’ils faisaient « du bon boulot » (dixit Fabius). La France a prétendu combattre Daesh et le régime d’Assad simultanément sans aucun résultat probant. Quand les Russes ont décidé de s’impliquer, le recul des forces terroristes a été sensible et désormais presque achevé.

Les rares avions français n’ont fait aucune différence sur le terrain d’autant qu’ils doivent depuis plusieurs années déjà quémander des bombes au grand frère américain. Quid du budget de l’armée M. Le Drian ? Incapables de se payer un arsenal digne de ce nom, la France n’est qu’un drapeau dans la lutte contre le terrorisme en Syrie. Une lutte inefficace contrairement aux agissements souterrains qui ont même été évoqués sur BFM TV par Harold Hyman du temps où ce « journaliste » soi-disant spécialiste des relations internationales expliquait naïvement que des barbouzes travaillant pour le compte de la France faisaient passer dollars et armes de la Turquie à la Syrie. Du matériel pour tuer et des millions de dollars pour qui ? Pour des « rebelles modérés » fantasmés ?

La France a choisi le pire camp depuis le début du conflit et la note est déjà salée sur notre propre territoire. Il faut pleurer les innocents fauchés en France par des terroristes, mais applaudir ses derniers lorsqu’ils mettent la Syrie à feu et à sang ? La schizophrénie n’aide pas à bien gouverner… Et maintenant, Le Drian prend des airs effarouchés et tente de cacher le rôle de la France en parlant du sang sur les mains d’Assad. Il n’y a plus que Le Drian pour croire que quelqu’un autre qu’Assad lui-même affirme qu’il n’a pas de sang sur les mains. Mais ce n’est pas en dénonçant les crimes des autres que l’on peut se refaire une virginité.

Un diplomate doit savoir parler. Le Drian parle peu et dès qu’il le fait, il se ridiculise. La France qui rayonne et qui inspire n’est pas prête de se relever. M. Le Drian, laissez les pourparlers de paix se poursuivre

 

Source : 24heuresactu

En adultes, FPÖ et ÖVP ont trouvé un terrain d’entente sur l’UE

Publié par Guy Jovelin le 20 décembre 2017

 De Jean Rouxel dans Les 4 Vérités à propos de l'alliance de droite en Autriche :

Images-2"[...] Il est, au passage, intéressant de noter que la question européenne, souvent avancée par les médias et les politiciens français pour justifier l’ impossibilité de toute alliance, n’a pas été un obstacle déterminant pour l’alliance autrichienne. Pourtant, le FPÖ est très hostile à l’UE, tandis que l’ÖVP continue à soutenir la construction européenne.

Simplement, tous deux, en adultes civilisés, ont trouvé un terrain d’entente: aucune nouvelle compétence pour l’UE et, de son côté, le FPÖ a accepté de ne pas organiser de référendum sur la sortie de l’UE.

C’est-à-dire une sorte de moratoire que nous sommes, nous aussi, nombreux à réclamer en France. Décidément, pour l’Europe, l’aube se lève à l’Est, si je puis dire. Après l’indépendance politique, le refus de l’immigration massive, l’attachement à la culture chrétienne, et le rejet du nihilisme libertaire des anciens pays communistes, l’Autriche nous montre le chemin.

Et les temps changent : le même scénario en 2000 avait entraîné des sanctions réclamées par la gauche comme la «droite» européennes contre l’Autriche. Aujourd’hui, cette alliance apparaît simplement normale!"

 

Michel Janva

 

Source : lesalonbeige

RUSSIE SERBIE : QUE DU BLEU A L’HORIZON

Publié par Guy Jovelin le 20 décembre 2017

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mardi 19 décembre 2017par Michel Dantan

A ceux qui a Bruxelles reprochent à la Serbie d’être assise entre deux chaises en raison du refus de ses dirigeants de rallier la politique de sanctions contre la Russie tout en continuant à nourrir l’ambition de devenir membre de l’UE, le Président Vucic a déjà répondu que sa chaise était en Serbie, le meilleur endroit pour y défendre les intérêts de son pays. Autrement dit que la politique étrangère de la Serbie n’était pas négociable et que sa marque de fabrique resterait son indépendance. Le voyage de trois jours que le Président serbe vient d’entamer en Russie devrait confirmer la position d’équilibre que la Serbie entend maintenir entre l’UE et la Russie. Plusieurs projets qui concernent directement l’indépendance de la Serbie tant dans les domaines de la défense que de l’économie seront évoqués au cours de la rencontre prévu entre le Président serbe et son homologue Vladimir Poutine. Les ministres de la défense et de l’économie, Alexandre Vulin et Goran Knezevic feront parti de la délégation serbe. Le système de défense anti aérien russe Buk-2 qui équipera l’armée serbe dés l’an prochain et la participation de la Serbie à la construction du gazoduc Turkish Stream qui à terme devrait acheminer du gaz russe jusqu’en Europe, sont les principaux dossiers sur lesquels les deux parties devraient conclure des accords. La Serbie entend bien faire la démonstration qu’elle garde la maitrise de sa politique étrangère et assurer pas ses propres moyens la défense de son territoire, notamment dans un contexte régional où l’état-OtAN fantoche du Kosovo fait résonner des bruits de bottes en menaçant Belgrade de se doter d’une armée, ce à quoi le ministre serbe de la défense A.Vulin s’est catégoriquement déclaré opposé. En conclusion de sa rencontre avec le Président russe, le Président serbe s’est exprimé dans la langue de Tolstoï, preuve s’il en est que les liens qui unissent la Serbie et la Russie sont aussi d’ordre culturel.

 

Source : national-hebdo

mardi, 19 décembre 2017

Interview élyséenne : le journalisme ne triche plus

Publié par Guy Jovelin le 19 décembre 2017

Rédigé par notre équipe le 19 décembre 2017.

 

L’interview d’Emmanuel Macron diffusée le dimanche 17 décembre sur France 2 a fait beaucoup réagir depuis 48 heures. Les messages déplorant le fond et la forme ont naturellement fleuri après la prestation hallucinante d’un Laurent Delahousse qui a cru un temps être journaliste. Ses confrères n’ont pas manqué de l’épingler. Delahousse est allé trop loin, n’a pas été assez habile pour cacher son entière soumission au pouvoir. Une erreur qui ne lui sera pas fatale…

Les journalistes français adorent s’envoyer des fleurs. Indépendants, tenaces, ils ont toutes les qualités et font peur au pouvoir. Ça c’est pour amuser la galerie. La vérité est qu’une immense majorité d’entre eux « pensent » la même chose et se couchent devant le pouvoir avec d’autant plus d’empressement quand il est « de gauche » et « humaniste ». Depuis sept mois, cette caractéristique s’est faite bien perceptible, mais le pire était encore à venir. Il a débarqué sur nos écrans un soir de décembre 2017…

En marche vers l’infamie journalistique

En rôle de guest star, Emmanuel Macron, en marche, dans les couloirs de l’Elysée. L’ambiance se veut amicale, presque intimiste, mais pour cela il faut un deuxième larron. Ce sera Laurent Delahousse. Sorte de mannequin pour sous-vêtement tombé dans la marmite du journalisme, le blond fait le bonheur de la rédaction de France 2 depuis quelques années. Autant dire que Macron et son équipe de com’ n’avaient pas misé sur un cador de l’interview politique. Pourquoi s’embêter avec un journaliste quand on peut faire appel à un valet souriant et dévoué ?

Que retenir de l’interview ? En quarante minutes, malgré la faiblesse de l’interviewer, les téléspectateurs restés par mégarde sur France 2 espéraient peut-être apprendre une mesure concrète ou attendaient peut-être des excuses pour les plus optimistes d’entre eux. Mais non, rien. Il n’y eu qu’un vide intersidéral à peine rempli par la marche lente du PDG de l’Elysée. Qu’attendre quand au bout de dix minutes, la question qui tue est lâchée par Delahousse : « c’est votre héroïsme politique qui vient de là ? ».

Quarante minutes de cirage de pompes comme jamais cela n’avait été pratiqué auparavant. Delahousse souhaitait écrire sa propre légende journalistique, il restera dans les mémoires comme le symbole d’une soumission totale et répugnante de toute une corporation. Mais à trop vouloir faire preuve de zèle, ses confrères lui sont tombés dessus. Cirer les pompes du président ? Tous les journalistes le font, mais il faut turbiner avec un minimum de discrétion.

Comme l’on souligné bien des politicards, toute la séquence sentait bon l’ORTF. Questions écrites dans un bureau annexe de l’Elysée avec réponses rédigées de suite dans le bureau mitoyen. Macron a ainsi pu dérouler un discours insipide dont il a le secret. Il est vrai qu’avec des questions d’un niveau de CE2, la lumière ne pouvait être attendue : « Voici le sapin de Noël dans la cour. C’est la fin de l’année, que voulez-vous dire aux Français ? ». Les téléspectateurs n’auront eu que la lumière des guirlandes électriques…

Delahousse a-t-il postulé à un poste dans l’équipe de communication de Macron ? Il n’est pas le premier et pourrait ainsi rejoindre Bruno Roger-Petit qui a enfin sauté le pas en travaillant officiellement à l’Elysée plutôt que dans la pénombre du magazine Challenges. Delahousse a peut-être pris peur lorsque son ami de président lui a confié qu’une « grande réflexion sur l’audiovisuel public » serait lancée « au début de l’année prochaine ». S’il avait un minimum de bon sens, il saurait qu’en restant à sa place de présentateur potiche et d’interviewer carton-pâte, tout porte à croire qu’il sera choyé par France télévisions et ses donneurs d’ordre.

Le seul risque dans la réforme de l’audiovisuel à venir est de voir une armée de Delahousse débarquer sur les ondes. Au moins, les autres font parfois semblant de croire au pluralisme. Cela donne un petit goût de sel dans la soupe servie de force aux Français.

 

Source : 24heuresactu