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mercredi, 13 décembre 2017

TANDIS QUE MACRON RÊVE, L’INDUSTRIE FRANÇAISE CONTINUE DE « CREVER » !

Publié par Guy Jovelin le 13 décembre 2017

 

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 Marc Rousset

Macron, ce technocrate rêveur de l’ÉNA, nous parle de l’Europe qui protège d’une façon abstraite avec des mots enchanteurs, mais la triste réalité, c’est que l’industrie européenne continue de « crever » sous les coups du libre-échange mondialiste.

ArcelorMittal et les sidérurgistes européens sont montés tout dernièrement au créneau pour lutter contre le dumping chinois et ont obtenu, dans le cadre de l’Union européenne, des protections tarifaires ainsi qu’une réduction des surcapacités chinoises de production. Mais le festival continue dans d’autres secteurs industriels.

Dans l’aluminium, la Chine connaît des surcapacités de production qu’elle subventionne, grâce à son emprise étatique, en vendant l’énergie chinoise à des prix ridicules, ce secteur étant un très gros consommateur d’électricité, ce qui est déterminant pour le prix de revient. Alors que les droits de douane américains sont très élevés et susceptibles encore d’augmenter, les droits de douane européens ne sont que de 7,5 %.

50 % des bobines et profilés en aluminium sont aujourd’hui importés et le nombre de sociétés productrices en Europe est passé de 40, en 1990, à 15, en 2017. Ce secteur industriel va donc avoir à se battre tout comme celui de l’acier européen.

Le secteur européen du silicium, qui sert à fabriquer les batteries de voiture électrique, doit faire face lui aussi à la surcapacité chinoise et au dumping chinois. Alors que la Chine produit 4,6 millions de tonnes par an, la consommation mondiale n’est que de 2,7 millions. Tandis que les États-Unis ont un droit de douane de 139 % et que le Canada l’a même porté à 235 %, les braves Européens en sont toujours à 16,8 % !

Les règles de l’OMC et de Bruxelles pour contrôler et calculer le dumping chinois sont mises à mal en Chine, tant les intérêts de l’État, du parti et des entreprises privées chinoises sont étroits et interpénétrés. Là encore, tout comme pour le droit-de-l’hommisme en matière d’immigration, la naïveté technocratique européenne n’a pas de bornes.
 
Et le bouquet, c’est que l’Union européenne vient de changer ses méthodes d’analyse du dumping, ce qui aura pour effet de diminuer encore davantage la protection douanière de « l’Europe qui protège » de monsieur Macron. Il suffirait donc que les prix baissent encore très légèrement pour que tous les emplois industriels dans le secteur du silicium en Allemagne, France (1.000 emplois) et Espagne soient perdus définitivement, avec en plus la perte définitive de technologie.

Et, en même temps, l’Union européenne, dont c’est la seule raison d’exister semble-t-il, continue à passer des accords libre-échangistes avec le Canada et la Corée du Sud pour achever le patient industriel européen. La seule lueur d’espoir vient, paradoxalement, de Trump qui fait tout pour mettre à mort la machine infernale libre-échangiste de l’OMC à Genève. Trump, par exemple, se refuse à nommer des juges pour les organes d’appel des différends entre pays, afin de paralyser l’OMC.

Pour nous sortir d’affaire avec un taux de chômage minimum réel en France de 20 %, Macron ne pense qu’en termes de jeunes pousses, alors qu’il faut penser bien évidemment aux emplois à venir des jeunes pousses, mais d’abord et aussi à préserver les emplois industriels ainsi que les technologies existantes.

Il est peu probable que les emplois futuristes à venir des sciences de la vie et des technologies nouvelles comblent les trous béants de nos emplois industriels, de la disparition complète d’industries telles que l’industrie du textile. Le marché de dupes de la pensée unique, c’est que pour calmer les craintes des peuples, on nous avait assuré depuis le Kennedy Round en 1967, avec des menteurs bien rémunérés du style Pascal Lamy, que l’Europe aurait les emplois rémunérateurs d’avenir et que les pays émergents auraient seulement les emplois industriels mal payés, polluants du passé.

La vérité, c’est que la Chine va mettre toute l’Europe au chômage en ayant même plus d’emplois d’avenir que l’Amérique des GAFA si les Européens ne réagissent pas avec des murs douaniers – ce qu’a très bien compris Trump -, d’autant plus qu’on ne compte plus la disparition des sièges sociaux et des groupes industriels en France (Alcatel, Pechiney, Lafarge, Sacilor, Alstom, Technip…).

 

Source : synthesenationale

mardi, 12 décembre 2017

Sale temps pour les escrocs!

 Publié par Guy Jovelin le 12 décembre 2017

 

 Emplois fictifs : le Front national mis en examen
 

Le Front national a annoncé avoir été mis en examen pour complicité et recel d'abus de confiance dans le cadre de l'enquête sur les emplois fictifs présumés de certains assistants de ses députés européens.

Alors que sa présidente, Marine Le Pen, avait déjà été mise en examen dans l'affaire des emplois présumés fictifs d'assistants parlementaires du Front national (FN) au Parlement européen, c'est le parti qui, en tant que personne morale, a été à son tour mis en examen pour « complicité et recel d’abus de confiance ».

Représenté par son trésorier Wallerand de Saint-Just, le parti a annoncé avoir été mis en examen après avoir été convoqué par la justice, le 30 novembre dernier. « C’est la logique exacte de l’instruction », assène le trésorier du FN dans les colonnes du Monde« J’ai tout à fait contesté que le FN est bénéficiaire à mauvais droit d’argent du Parlement européen », a-t-il déclaré à la presse.

Par un communiqué, le FN a réagi à cette annonce. Estimant qu'il s'agissait d'« un viol supplémentaire du secret de l’instruction », le parti a annoncé avoir demandé la révocation du juge en charge de l'affaire. Il souligne par ailleurs qu'il s'agit d'une mise en examen qui s'inscrit dans le déroulé naturel de la procédure, et assure qu'elle lui permettra de démontrer « que pas un centime n’a été détourné »

Le parti de Marine Le Pen est soupçonné d’avoir utilisé des fonds alloués par le Parlement européen afin de rémunérer des assistants parlementaires qui, en réalité, auraient travaillé pour le parti – et non pour ses eurodéputés. Ces accusations s'appuient sur un rapport que l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) avait transmis à la justice française en juillet 2016. Le préjudice subi s'élèverait à 5 millions d'euros.

Marine Le Pen avait déjà réagi, considérant que « les griefs qui [lui étaient] faits relèv[aient] d’un débat qui excèd[ait] la compétence des juridictions pénales françaises ». Toutefois, Wallerand de Saint-Just, entendu par les enquêteurs en septembre dernier, avait admis qu'il avait pu y avoir « des erreurs commises au regard d'une réglementation très rigide ».

Source : francais.rt

Pologne : un prêtre comme nous n’en voyons pas chez nous. Epoustouflant ! [vidéo]

Publié par Guy Jovelin le 12 décembre 2017

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Video Player lire la vidéo : http://lesobservateurs.ch/2017/12/11/pologne-un-pretre-co...
 
 
 
 

Source

Au collège Jean-Moulin, « depuis l’interdiction du portable, les élèves ont retrouvé le plaisir de jouer ensemble »

Le ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer a annoncé, dimanche 10 décembre, vouloir interdire le téléphone portable à l’école et au collège l’année prochaine. Une mesure déjà appliquée au collège Jean-Moulin, à Paris.

Au collège Jean-Moulin, « depuis l’interdiction du portable, les élèves ont retr...

 

Julie, 13 ans, ne lâche pas son téléphone portable pendant le trajet jusqu’au collège, mais arrivée devant l’établissement elle le range dans son sac, comme tous les élèves. Au collège Jean-Moulin, à Paris, personne ne lui réclamera l’appareil à l’entrée, mais elle sait qu’elle n’aura pas le droit de l’utiliser, même dans la cour de récréation.

« Nous avons interdit les portables il y a déjà deux ans, suite à plusieurs cas de harcèlement et de rumeurs sur Internet, explique Marie-Thérèse Dugenet, la principale. Il s’agit seulement d’une interdiction d’usage, inscrite au règlement intérieur du collège. Nous n’avons pas le droit d’interdire l’appareil et c’est plus simple ainsi car je ne vois pas comment nous pourrions les récupérer à l’entrée. L’utilisation du téléphone portable est un phénomène de société qui dépasse l’école. Les parents n’accepteraient pas que leurs enfants ne soient pas joignables. »

« On est passés de 4-5 portables confisqués par jour à 3-4 par semaine »

La première année, certains élèves ont eu du mal à respecter la consigne, mais elle semble aujourd’hui entrée dans les mœurs de l’établissement. « On est passés de 4-5 portables confisqués par jour à 3-4 par semaine, précise Marie-Thérèse Dugenet. L’interdiction a été assez facile à mettre en place et plutôt bien acceptée. »

Le personnel d’éducation ne peut certes pas surveiller tous les collégiens, dont certains arrivent à « utiliser leur téléphone en cachette », reconnaît la principale, mais le bilan de l’expérience reste « très positif » à ses yeux. « Si nous voyons le portable ou si nous l’entendons, il est immédiatement confisqué et seuls les parents peuvent venir le récupérer. »

Les élèves jouent à nouveau ensemble

La satisfaction de l’équipe éducative est d’autant plus forte que les élèves ont changé de comportement pendant la récréation : « Depuis cette interdiction, ils n’écoutent plus de musique et ont retrouvé le plaisir de jouer ensemble, assure Marie-Thérèse Dugenet. Nous avons ouvert un atelier de jeux de société à l’heure du déjeuner et nous sommes obligés de refuser des élèves, faute de place. »

Si le rôle de l’éducation nationale n’est pas d’interdire la possession du portable, selon la principale de ce collège parisien, l’école ne doit pas pour autant encourager son utilisation et entretenir ce qu’elle considère comme « une addiction ». Sans compter que ces objets de valeur « attisent la convoitise », rappelle-t-elle, et que certains élèves se sont fait agresser devant l’établissement « à cause de leur portable ».

Paula Pinto Gomes
 
Source : la-croix

JEUDI 14 DÉCEMBRE : JEAN-CLAUDE ROLINAT NOUS PARLE DE "LA HONGRIE SENTINELLE DE L'EUROPE" SUR RADIO LIBERTÉS

Publié par Guy Jovelin le 12 décembre 2017

 

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