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mercredi, 11 octobre 2017

700 kilos saisis et des barons de la drogue arrêtés : un énorme trafic démantelé à Toulouse

Publié par Guy Jovelin le 11 octobre 2017

700 kilos de drogue, des voitures de luxe, des armes, un pactole et 11 individus arrêtés… C'est le bilan d'un énorme trafic de drogue, démantelé en octobre 2017, près de Toulouse.

 

Après des mois d’enquête, un vaste trafic international de drogue a été démantelé ces derniers jours au sud de Toulouse (©Gendarmerie nationale)

C’est un énorme coup de filet que vient de réaliser la gendarmerie nationale, aux portes de Toulouse. Après plusieurs mois d’enquête et d’investigations, agissant sur Commission rogatoire de Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Bordeaux, les militaires de la Section de recherches de Toulouse, appuyés par les unités de la Région de gendarmerie d’Occitanie, ont interpellé pas moins de 11 individus. Des barons de la drogue qui sont déjà, pour la plupart d’entre eux, derrière les barreaux… Ils seraient tous impliqués dans un gigantesque trafic, en provenance du Maroc, par l’intermédiaire de deux convoyeurs autonomes. La gendarmerie de la Haute-Garonne assure :

Il s’agit d’un trafic international de stupéfiants, alimentant entre autre la ville de Toulouse et ses environs.

LIRE AUSSI : Toulouse. 25 000 euros par jour, 60 kg de cannabis saisis : un réseau de trafic de drogues démantelé

Avec l’intervention du GIGN et d’un hélicoptère

L’opération a été rondement menée par les forces de l’ordre ces derniers jours, en deux temps.

D’abord, jeudi 5 octobre 2017, un premier convoi de véhicules a été intercepté à Portet-sur-Garonne (Haute-Garonne), au sud de Toulouse, avec l’intervention de l’antenne du GIGN de Toulouse, mais aussi du Groupe d’observation et de surveillance (GOS) et de la Section aérienne de Toulouse, qui avait déployé un hélicoptère.

Deux jours plus tard, samedi 7 octobre 2017, rebelote : un deuxième convoi a été intercepté par les enquêteurs à Cugnaux (Haute-Garonne), toujours au sud-ouest de la Ville rose.

Lors de ces deux arrestations, quelques barons du milieu de la drogue sont tombés. Notamment le patron du trafic et son bras droit. Deux hommes qui jouissaient d’un sacré train de vie dans la banlieue de Toulouse.

LIRE AUSSI : Toulouse. Le gardien de prison fournissait les détenus en drogue et téléphones portables

Un énorme bilan à la clé

Après des mois d’enquête, un vaste trafic international de drogue qui a été démantelé ces derniers jours au sud de Toulouse, des caïds ont été arrêtés (©Gendarmerie nationale)

À l’arrivée, le bilan de cette opération judiciaire est colossal : les 11 individus qui ont été interpellés, ont tous été mis en examen. Six d’entre eux ont d’ores et déjà été placés en détention provisoire et « d’autres déférements sont en cours », indique une source proche du dossier.

Dans le même temps, quelque 654 kilos de résine de cannabis et 43 kilos d’herbe de cannabis ont été saisis à bord des véhicules, mais également 45 000 euros en numéraire, 10 véhicules de luxe, ainsi que des armes de poing et un fusil.

 

Source : actu.fr/occitanie/toulouse

Gard : la nationalité française refusée après 25 ans de vie sur le territoire

Publié par Guy Jovelin le 11 octobre 2017

 Gard : la nationalité française refusée après 25 ans de vie sur le territoire

 
 

Antje Wichmann vit en France depuis 25 ans et travaille à l'office de tourisme.

Résidant en France depuis 25 ans, fonctionnaire territoriale stagiaire, on lui refuse la nationalité française. Antje Wichmann est Allemande, en couple avec un Français, et son fils est Franco-Allemand.

Par choix personnel, elle a souhaité acquérir la nationalité française après avoir pris connaissance d'un accord franco-allemand facilitant les naturalisations entre les deux pays et dont a bénéficié Daniel Cohn-Bendit.

Sa demande ajournée

Elle a formulé sa demande en 2016, car elle se sent plus proche de ce pays que de l'Allemagne. Antje travaille, elle a passé dix ans à l'office du tourisme des Saintes-Maries-de-la-Mer, a fondé une société qui a retenu l'attention d'Arte, puis est devenue fonctionnaire territoriale stagiaire à l'office du tourisme de Roquemaure lorsqu'il a été repris par le Grand Avignon, stage d'un an obligatoire qui devrait voir, à terme, sa titularisation en janvier.

Elle pensait mériter de devenir française, mais l'administration en a décidé autrement et a ajourné sa demande de deux ans car “l'examen de votre parcours professionnel, apprécié dans sa globalité, ne permet pas de considérer que vous avez réalisé pleinement votre insertion professionnelle”.

Antje ne comprend pas cette décision : “Ma démarche est purement personnelle et ne m'apporte aucun avantage particulier. La France et l'Allemagne sont mes deux pays. Dans le contexte des événements actuels, je me sens même plus proche de la France, c'est pour cela que cette décision me touche autant.”

Sans remettre en question la décision de la préfecture, son désarroi interpelle, car qui peut alors prétendre acquérir la nationalité française si des candidatures comme la sienne sont rejetées ?

 

Source : midilibre

mardi, 10 octobre 2017

La France accueillera 10 000 réfugiés d’ici à octobre 2019

Publié par Guy Jovelin le 10 octobre 2017

La France s'est engagée à accueillir 10 000 réfugiés d'ici à octobre 2019, a annoncé ce lundi le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb.

La France s'est engagée à accueillir 10 000 réfugiés d'ici à octobre 2019, a annoncé ce lundi le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb. | AFP

La France s’est engagée à accueillir 10 000 réfugiés d’ici à octobre 2019, a annoncé ce lundi le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb.

Quelque 10 000 réfugiés seront accueillis en France d’ici à octobre 2019, dont 3 000 issus de missions de protection au Niger et au Tchad, dans le cadre des programmes de réinstallation de migrants. C’est ce qu’a annoncé ce lundi soir Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur.

Lors d’un mini-sommet avec plusieurs pays européens le 28 août à Paris, le président Emmanuel Macron avait proposé « d’identifier » au Niger et au Tchad les ressortissants « qui ont droit à l’asile » pour « les mettre en sécurité le plus rapidement » possible, sans toutefois donner de chiffres.

Des missions au Niger et au Tchad

La France va démarrer « dans les prochaines semaines » des missions au Niger et au Tchad pour identifier des personnes pouvant bénéficier du droit d’asile, sur des listes proposées par le Haut-Commissariat de l'ONU pour les Réfugiés (HCR), a annoncé Emmanuel Macron lundi.

Ces missions menées par l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) visent aussi à « mieux prévenir la situation depuis le Niger et le Tchad pour prévenir un afflux de migrants économiques » non éligibles au droit d’asile, a expliqué le président, après avoir reçu à l’Élysée le président du HCR Filippo Grandi.

Au total, la France « ouvrira sur les deux prochaines années 10 000 places » pour ces réfugiés « réinstallés » depuis le Niger, le Tchad, mais aussi de Turquie, du Liban et de Jordanie, a annoncé le président.

Des centres d'accueil en Libye

Parmi ces 10 000 réfugiés, 3 000 seront issus des « missions de protection avancées » de l’Ofpra au Niger et au Tchad qui débuteront « dans les prochaines semaines », a précisé le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb dans un communiqué.

Paris estime par ailleurs impossible pour l’instant d’installer en Libye des centres d’accueil en raison de l’insécurité sur place.

Cette décision de principe avait été actée fin août lors d’un mini-sommet à l’Élysée avec les dirigeants de plusieurs pays européens, du Niger et du Tchad.

Des modifications législative à venir

En septembre, l’envoyé spécial du HCR pour la Méditerranée centrale, Vincent Cochetel, avait demandé que la France « clarifie au plus tôt » son engagement sur le nombre de réfugiés qu’elle compte aller chercher au Niger et au Tchad, estimant le nombre de « personnes vulnérables » ayant besoin d’un transfert à « 83 500 au Tchad et 10 500 au Niger ».

La France compte aussi réaliser des « modifications législatives et réglementaires dans les prochaines semaines » pour rapprocher sa politique d’organisation de l’asile avec celle d’Allemagne, des réformes auxquelles « le HCR sera associé », a poursuivi M. Macron.

Il a rappelé que la France voulait mieux accueillir ceux qui ont droit à l’asile mais expulser de manière « beaucoup plus rigoureuse » les migrants économiques, qui eux n’ont pas droit à ce statut.

« Un espace commun de protection et de solidarité »

« Je souhaite qu’on accueille mieux ceux qui peuvent demander asile, qu’on accélère les délais administratifs qui sont inhumains et inefficaces, avoir des programmes d’intégration à la langue, au logement, au travail et qu’on soit aussi beaucoup plus rigoureux dans la reconduite aux frontières de ceux qui n’ont pas droit à cette procédure », a détaillé Emmanuel Macron.

Il a enfin annoncé une augmentation de 10 millions d’euros des concours de la France au HCR et à l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), notamment pour appuyer leurs actions en Libye pour une protection des personnes « au plus près des zones de conflits ».

« L’Europe doit construire un espace commun de protection et de solidarité en créant un Office européen de l’asile et un programme commun d’intégration et de formation des réfugiés », a répété M. Macron.

 

Source : ouest-france

Dhimmitude : le prêtre écrit aux imams pour éviter que son église soit vandalisée

Publié par Guy Jovelin le 10 octobre 2017

Auteur : Pierrot

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L’histoire peut paraître anecdotique, mais elle illustre parfaitement les grands mouvements (de populations, religieux, sociaux) qui s’opèrent en France. Un prêtre catholique, dans un pays (jadis ?) catholique, qui écrit aux représentants d’une religion étrangère pour demander assistance et protection…

Le prêtre et les fidèles de la paroisse Saint-Paul, dans le quartier de la Paillasse à Montpellier (Hérault), sont inquiets. “L’édifice religieux installé au cœur du quartier est devenu, ces derniers temps, la cible d’incivilités et de petites dégradations. Un projectile, notamment, a été lancé contre l’une des fenêtres du presbytère, tandis qu’une intrusion dans le lieu de culte a été relevée” détaille le Midi-Libre qui révèle l’affaire.

Le prêtre écrit aux responsables musulmans

Face aux incivilités et au vandalisme, le père Cathala, prêtre référent de la paroisse, a adressé un courrier à l’ensemble des responsable religieux musulmans du quartier : “Veut-on faire complètement partir les chrétiens de La Paillade ? Nous avons besoin de votre soutien et de votre amitié” écrit-il dans son courrier

Source : contre-info

BARCELONE : DEFERLANTE ANTI INDEPENDANTISTE

Publié par Guy Jovelin le 10 octobre 2017

mardi 10 octobre 2017par Michel Dantan 

.Les « unionistes » ont massivement démontré dimanche dernier que le monopole de la rue n’appartenait pas qu’aux partisans de l’indépendance. A l’appel de la Société Civile Catalane (SCC), plusieurs centaines de milliers de catalans ont battu le pavé à Barcelone, depuis la place Urquinaona jusqu’à la station de chemin de fer de France, pour crier haut et fort leur volonté de préserver l’unité de l’Espagne. Scandés sur l’air des lampions, le slogan « nous sommes catalans et espagnols » a résonné tout au long de cet après midi ensoleillé, relayé par d’autres formules moins amènes, notamment s celles qui s’adressaient au Président de la Géneralitat, invité par foule à poursuivre son action politique derrière des barreaux. Il faut dire que pour les catalans qui estiment représenter la majorité silencieuse, le comportement du personnage ainsi que celui de son entourage avait atteint de tels sommets d’arrogance et de mépris à leur égard que l’heure de la revanche devait sonner tôt ou tard. Ce dimanche 8 octobre aura donc enfin été l’occasion pour ceux ci de dire tout le mal qu’ils pensaient de l’action entreprise par les politiciens du cru prêts à sacrifier selon eux l’avenir de la Catalogne sur l’autel de leurs ambitions leet à prendre le risque d’entraîner l’Espagne divisée sur l’inévitable voie de la décadence. Cette démonstration de force suffira t-elle à faire reculer le Président Puigdemont ? Pour l’heure rien n’est moins sûr. L’homme reste fortement encré sur ses positions et ne cesse de répéter devant ses partisans que la proclamation unilatérale d’indépendance aura lieu le moment venu dés l’annonce des résultats définitifs du référundum du 1er octobre dernier. Qualifiée de coup d’état par ses détracteurs, une formule que l’écrivain péruvien Mario Vargas Llosa présent parmi les personnalités politiques qui participaient à cette journée, n’a pas hésité à reprendre à son compte lors d’une intervention à la tribune officielle, l’opération Indépendance si elle devait être conduite jusqu’à son terme, risque fort d’ouvrir une crise pouvant déboucher sur le pire des scénarios, celui de l’affrontement civil que tout le monde souhaite éviter, à commencer par les catalans eux-mêmes qui dans leur grande majorité croient encore que le dialogue entre catalans de bonne fois reste possible.


Photo DR

Source : national-hebdo