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mercredi, 21 décembre 2016

Légitime défense des policiers: "on ne demande pas un permis de tuer, mais de rentrer le soir à la maison"

 

 

Un projet de loi examiné en Conseil des ministres mercredi matin élargit la légitime défense des policiers. Nicolas Pucheu, lui-même policier, raconte pourquoi cette réforme est importante.

France/Allemagne : les mêmes causes produisent les mêmes Charlie

Publié par Guy Jovelin le 21 décembre 2016

20 décembre 2016 par Pierrot 

En Europe, les massacres se suivent et se ressemblent… Des allogènes jihadistes déterminés, plus ou moins bien organisés, se transforment en boucher au nom d’Allah. Ils espèrent ainsi rejoindre la liste des martyres de l’islam et profiter des joies matérielles du paradis islamique. Le lait, le miel, le vin et les femmes (les houris) pour l’éternité.
Ainsi, ils laissent derrière eux un bain de sang, une population d’abord sidérée puis indifférente et des responsables politiques qui remontent dans les sondages…

Les patriotes ne cessent de répéter depuis des décennies, que l’immigration extra-européenne est la source de troubles dont nous ne sommes qu’aux prémices.

Mais dans l’immédiat, en Allemagne comme en France, rien ne changera.
L’ambassadeur allemand vient de déclarer :
« On ne remettra pas en cause un droit fondamental comme le droit d’asile »

 

Source : contre-info

mardi, 20 décembre 2016

Éducation à Toulouse : De la communautarisation à la mixité sociale

Publié par Guy Jovelin le 20 décembre 2016

© Luc Truffert / France 3 Midi-Pyrénées

Mixité sociale et faux-semblants

Le Conseil départemental ne cesse plus de la promouvoir : La mixité sociale s’imposera quitte à ignorer les tendances communautaires qui transcendent les Hommes.

Issue d’une expérimentation lancée par le ministère de l’éducation nationale en faveur de cette sacro-sainte mixité, le département s’apprête à transférer les enfants des quartiers sensibles (notamment Bellefontaine) pour les rues pavées du rutilant collège Pierre de Fermat.

Le dispositif sera mis en œuvre dès la rentrée 2017 et devrait permettre de supprimer certains établissements établis dans ces quartiers, notamment le collège Raymond Badiou.

Le projet ne fait évidemment pas l’unanimité. D’abord l’intersyndicale (CGT Educ’Action, FNEC-FP FO et SUD éducation) s’y oppose arguant le fait que c’est une destruction d’un service de proximité dont les quartiers ont besoin ; en outre, les parents d’élèves du Collège de Fermat émettent leurs plus vives réserves – pour ne pas dire inquiétudes !

Quel ingénieur, parent ou juriste un minimum censé voudrait voir venir un petit de Badiou dans l’établissement de leurs respectables enfants aux poches pleines d’i-phones ?

Cette ré-affectation pose évidemment des problèmes. D’une part parce qu’on éloigne un établissement scolaire du lieu de résidence de ces enfants. D’autre part parce qu’on confronte deux mondes sociaux dont les besoins éducatifs divergent. Les études sociologiques convergent pourtant à dire que ces procédés sont inefficaces. Et pour cause, le retard scolaire des élèves de ces quartiers ne pourrait être traité que par un accompagnement quasi-personnalisé, ce que ne peut évidemment pas fournir un professeur dont la tâche est de s’occuper d’une classe entière aux disparités de niveau effarantes.

Les élèves actuellement au collège Pierre de Fermat, issus de milieux favorisés, devraient-ils voir leur niveau nivelé par le bas pour correspondre aux desseins du ministère ? Être à gauche ne suffira pas à ces parents pour accepter cet état de fait. Avec le temps, ils en viendront à faire ce qu’ils font toujours, c’est à dire fuir vers le privé pour conserver leur hégémonie scolaire et intellectuelle sur la société.

Faux-semblants et communautarisme

Dans le même temps, un appel au financement pour fonder une école « alternative » est en train d’éclore. Se voulant clairement écologique, le projet, réunissant les marginaux boboïsés des environs de la ville compte réunir près de 10.000 euros pour se lancer.

Au programme : L’anarchie « démocratique ». Les enfants auront autant de poids que les adultes dans le choix de leurs activités et pourront se consacrer à des jeux collectifs, du bricolage ou encore de la musique ; tout ceci « au contact de l’environnement ». Ils décideront eux-mêmes de l’emploi de leur temps. Nous ne savons pas encore si l’option tag et caillassage est proposée.

C’est une belle initiative de reproduction sociale qui n’est pas sans rappeler les nombreuses tentatives catastrophiques qui avaient été lancées il y a quelques années. Gageons que ces enfants, qui mangeront des pissenlits par la racine, sauront devenir aussi respectables et responsables que leurs parents.

 

Source : infos-toulouse

Foot : les fédérations britanniques sanctionnées d'une amende par la Fifa pour avoir exhibé le coquelicot commémoratif

Publié par Guy Jovelin le 20 décembre 2016

Les fédérations anglaise, écossaise, galloise et nord-irlandaise sont condamnées pour avoir exhibé le coquelicot commémoratif des soldats morts pendant la guerre de 14-18, lors de matchs disputés autour du 11 novembre.

Des supporters gallois forment un coquelicot dans les tribunes du match opposant le pays de Galles à la Serbie, le 12 novembre 2016, à Cardiff (Royaume-Uni). 
Des supporters gallois forment un coquelicot dans les tribunes du match opposant le pays de Galles à la Serbie, le 12 novembre 2016, à Cardiff (Royaume-Uni).  (JAMES MARSH / BACKPAGE IMAGES LTD / AFP)
 

Les fédérations britanniques de football ont été sanctionnées d'amendes, lundi 19 décembre, par la Fifa, pour avoir exhibé le coquelicot commémoratif des soldats morts au combat lors de matchs disputés autour du 11 novembre, jour anniversaire de l'armistice de la première guerre mondiale.

 Un coquelicot est épinglé sur le maillot d'un joueur d'Everton, le 30 octobre 2016 à Liverpool (Royaume-Uni), lors d'une rencotnre de Premier League contre West Ham. 

Un coquelicot est épinglé sur le maillot d'un joueur d'Everton, le 30 octobre 2016 à Liverpool (Royaume-Uni), lors d'une rencotnre de Premier League contre West Ham.  (PAUL GREENWOOD / BACKPAGE IMAGES LTD / AFP) 

 

La fédération anglaise a écopé d'une amende de 45 000 francs suisses (environ 42 000 euros) et la fédération écossaise de 20 000 francs suisses (environ 18 600 euros) pour avoir notamment "exhibé un même symbole politique" lors du match Angleterre-Ecosse (3-0) disputé le 11 novembre dans le groupe F des qualifications européennes au Mondial 2018. Ces deux fédérations avaient annoncé que leurs joueurs afficheraient le fameux poppy, comme c'est la tradition le 11 novembre dans les îles britanniques. Les deux équipes étaient entrées sur le terrain sous les applaudissements avec le brassard autour du bras gauche.

La Fifa interdit aux équipes d'arborer des symboles politiques, religieux ou commerciaux pendant les matchs et avait prévenu l'Angleterre et l'Ecosse qu'elles pourraient faire face à des sanctions si elles n'obtempéraient pas.

Des sanctions pour des "poppies" dans les gradins

L'Irlande du Nord et le pays de Galles avaient, eux, renoncé à faire arborer le poppy à leurs joueurs dans leurs matchs des qualifications du Mondial 2018, de peur de sanctions. Ils avaient opté pour des démonstrations n'impliquant pas les joueurs, en déposant des couronnes en dehors du terrain et avec des supporters brandissant des mosaïques en forme de coquelicots, lors des matchs pays-de Galles-Serbie et Irlande du Nord-Azerbaïdjan. 

La fédération galloise a donc écopé d'une amende de 20 000 francs suisses et celle d'Irlande du Nord de 15 000 francs suisses (environ 14 000 euros). La fédération irlandaise a été sanctionnée d'une amende de 5 000 francs suisses (environ 4 600 euros) pour "l'exhibition d'un symbole politique sur le maillot" durant un match amical contre la Suisse.

"Sur le terrain, seul le sport a sa place"

"Avec ces décisions, nous n'entendons pas juger ou questionner des commémorations spécifiques puisque nous respectons pleinement le sens de tels moments pour les pays concernés, chacun ayant sa propre histoire et ses antécédents", a expliqué le président de la commission de discipline de la Fifa, Claudio Sulser.

"Cependant, sachant que les règlements doivent être appliqués d'une manière neutre et juste pour les 211 fédérations membres de la Fifa, l'exhibition, entre autres, de tout symbole politique ou religieux est strictement interdit, a-t-il ajouté. Dans le stade ou sur le terrain, seul le sport a sa place, rien d'autre."

 

Source : francetvinfo

Vaucluse : "J'étais policier, aujourd'hui, je suis fonctionnaire de police"

Publié par Guy Jovelin le 20 décembre 2016

Les raisons de la colère qui secoue les commissariats depuis plusieurs semaines sont nombreuses. Des "flics de terrain" vauclusiens ont accepté de témoigner de leur quotidien, entre rage et résignation

Faits divers - Justice - Vaucluse : J'étais policier, aujourd'hui, je suis fonctionnaire de police
4 rassemblements ont déjà eu lieu à Avignon durant l'automne. La mobilisation devrait reprendre après les fêtes de fin d'année.PHOTO ANGE ESPOSITO
Deux mois et demi après l'attaque aux cocktails Molotov d'un véhicule de police à Viry-Châtillon, en banlieue parisienne, la colère des flics n'est pas retombée. En Vaucluse comme dans la plupart des départements, la mobilisation s'est d'abord organisée via Facebook, avant de déboucher sur la création d'une association. Tenus au droit de réserve comme tous les fonctionnaires, les policiers vauclusiens en colère ont choisi un retraité des leurs pour présider leur Collectif libre et indépendant de la police (Clip 84). "Chez nous, il faut toujours attendre qu'un événement tragique se produise pour que ça bouge...", constate, fataliste, l'un des meneurs de la fronde. Acceptant notre sollicitation, il nous a fait rencontrer des collègues issus des commissariats d'Avignon, d'Orange, de Carpentras et de Cavaillon qui, comme lui, ont participé aux quatre rassemblements nocturnes qui ont émaillé l'automne devant le Palais des Papes. Des policiers "de terrain", ceux qui se relaient dans des conditions précaires pour assurer les missions de "police secours". La base de la pyramide hiérarchique, des sous-brigadiers et des brigadiers comptant entre 15 et 25 années de service que la résignation n'a pas encore gagnés. Pas totalement, du moins : "Quand je suis entré dans la maison, j'étais policier, aujourd'hui, je suis fonctionnaire de police", lâche l'un d'eux sur un ton de dépit. "Au mieux, on est démotivé, au pire, certains font un burn out, d'autres vont jusqu'au suicide...", prolonge un autre.

Et ce n'est pas la dérisoire injonction de "sourire" aux policiers récemment lancée à l'adresse des Français par le nouveau ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux, qui va rebooster leur moral. Le soutien du public, de toute façon, ils sont persuadés d'en bénéficier : "Les gens en ont marre de l'impunité. D'ailleurs, on reçoit beaucoup de messages sur les réseaux sociaux, et lors de nos manifs, les civils étaient presque plus nombreux que nous."

 
Agissant hors du cadre des syndicats, ils n'ont pas plus d'estime pour les politiques. Pour ces flics désabusés, les premiers, "subventionnés par le pouvoir pour assurer la paix sociale", "ne se battent que pour l'avancement et les mutations de leurs adhérents". Et reproduisent le jeu de rôles des seconds : "Les deux organisations majoritaires, Unité SGP-FO et Alliance, c'est comme le PS et Les Républicains. À chaque changement de majorité gouvernementale, l'un ou l'autre accroît son influence".

"Les gens en ont marre de l’impunité. D’ailleurs, on reçoit beaucoup de messages de soutien."

Des élus, ils craignent la récupération partisane. Des représentants de la droite et de l'extrême droite ont bien tenté une approche. "On les a refoulés !", assurent-ils en choeur. "Nous sommes apolitiques", insistent-ils. Et de clamer, conscient d'une conviction qui se développe dans l'opinion : "Nous, on ne veut pas de Le Pen, mais au moins quelqu'un qui a des c... !" Une figure qui ne serait ni Nicolas Sarkozy ("c'est celui qui nous fait le plus de mal") ni Christiane Taubira ("sa réforme de la garde à vue a provoqué un énorme malaise dans les rangs"). Les policiers en colère ne veulent plus de "la politique du chiffre" instaurée par l'ex-ministre de l'Intérieur et Président de la République, qui contraint leurs supérieurs. Tout comme ils rejettent les évolutions législatives adoptées sous le mandat de l'ancienne garde des Sceaux, qui "donnent toujours plus de droits aux délinquants, jamais aux victimes".

Désireux avant tout de "travailler dans des conditions dignes", les policiers frondeurs du Vaucluse rêvent entre autres d'un nouveau commissariat à Cavaillon : dans l'actuel, "mis en cause et victimes se croisent dans le même escalier... puisqu'il n'y en a qu'un !" Sans trop se bercer d'illusions, ils se verraient bien, aussi, conduire des véhicules plus aptes à leur faire remplir leur mission que leurs vieux Peugeot Partner en bout de course, "des bétaillères". Et pourquoi pas s'imaginer plus nombreux ? "A Orange, 33 000 habitants, la nuit, il n'y a plus qu'une patrouille de deux qui tourne. Huit ans en arrière, il y en avait quatre." Un fait divers récent dans la Cité des Princes vient illustrer ce renoncement : "Dans une cité, on s'est retrouvé face à une vingtaine de jeunes qui nous jetait des pierres. On a attendu que les renforts arrivent d'Avignon..."

La quasi-absence de formation est un autre motif d'exaspération : "On fait trois séances de tir avec trente cartouches par an. C'est une obligation minimale qui, dans les faits, est devenue un maximum. Forcément, on n'est pas à l'aise avec une arme." Mais dans ce torrent d'amertume, c'est peut-être "la nullité de la réponse judiciaire" qui se fait le plus entendre. "Je n'aime pas m'en prendre aux juges, consent un de nos interlocuteurs, ils font avec des moyens limités eux aussi. Mais il y a moins de risque à être délinquant que policier aujourd'hui."

Laurent Rugiero

 

Source : laprovence