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jeudi, 02 mars 2017

Marine Le Pen n'est plus protégée par son immunité parlementaire

Publié par Guy Jovelin le 02 mars 2017

Par latribune.fr  |   
La levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen se limite aux faits incriminés et ne concerne pas l'affaire des assistants FN au Parlement européen.
La levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen se limite aux faits incriminés et ne concerne pas l'affaire des assistants FN au Parlement européen. (Crédits : © Christian Hartmann / Reuters)
Le Parlement européen a levé l'immunité de la candidate frontiste dans le cadre d'une affaire pour "diffusion d'images violentes". Elle fait l'objet d'une enquête ouverte en France pour l'envoi, en décembre 2015, de tweets contenant des photos d'exécution menées par Daech.

| Article publié le 01/03 à 10h59, mis à jour le 02/03 à 12h04.

Depuis de longs mois dans le viseur de la justice, Marine Le Pen devra prochainement rendre des comptes. Les députés européens se sont prononcés jeudi pour la levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen, demandée par la justice française pour "diffusion d'images violentes". Ce vote confirme le vote préliminaire de la commission des affaires juridiques ayant eu lieu deux jours plus tôt.

Pour mémoire, la candidate à l'élection présidentielle fait l'objet d'une enquête ouverte en France pour l'envoi, en décembre 2015, de tweets contenant des photos d'exécution menées par Daech (acronyme arabe de l'autoproclamé État islamique), dont celle du journaliste américain James Foley. Après une journée de polémique, la dirigeante du FN avait finalement retiré de son tweet la photo.

Jusque trois ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende

La levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen se limite aux faits incriminés et ne concerne pas l'affaire des assistants FN au Parlement européen, pour laquelle Marine Le Pen a refusé d'être entendue par la police la semaine dernière. Mais elle n'est pas sans risque pour la candidate FN, les faits qui lui sont reprochés étant punis de trois ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.

Le député FN Gilbert Collard est également visé par une enquête pour diffusion d'images violentes après avoir publié sur Twitter des images d'une victime de Daech. Là aussi, une demande de levée de l'immunité parlementaire a été transmise à l'Assemblée nationale française. Cette demande a été rejetée la semaine dernière par le bureau de l'Assemblée, qui a estimé qu'elle n'était "pas suffisamment" précise.

Ces deux affaires ne sont pas les seules dans lesquelles le Front national ou ses membres sont impliqués. Outre l'affaire des assistants parlementaires, le parti d'extrême droite est notamment visé par une enquête concernant la surfacturation de prestations pour la campagne présidentielle de 2012 impliquant le "Bygmalion" frontiste, Riwal, ainsi qu'une seconde affaire d'emploi fictif, concernant cette fois-ci Jean-Marie Le Pen

 

Source : latribune

À Toulouse, les policiers testent des caméras-piétons pour filmer les contrôles d'identités

Publié par Guy Jovelin le 02 mars 2017

Les policiers de Toulouse testent, dès le 1er mars et pour un an, l'enregistrement vidéo lors des contrôles d'identité dans deux quartiers. Le dispositif fera l'objet d'un rapport.

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Deux Zones de sécurité prioritaire (ZSP) de Toulouse ont été désignées pour tester les caméras-piétons, lors des contrôles d'identité. (photo d'illustration © Fotolia)

Deux quartiers de Toulouse, classés Zones de sécurité prioritaire (ZSP), testeront le dispositif en avant-première. Mercredi 1er mars 2017, le ministère de l’Intérieur a annoncé le début de l’expérimentation de l’enregistrement vidéo, qui pourrait devenir obligatoire lors des contrôles d’identité. Désormais, les policiers seront équipés de caméras afin de filmer les contrôles d’identités auxquels ils procèderont.

Ce dernier sera testé pendant un an, puis suivi d’un retour sous trois mois. Les résultats de ce retour donneront le feu vert – ou non – pour généraliser le système au pays entier. Actuellement, le dispositif fait l’objet d’un décret, en cours d’examen par le Conseil d’État.

Les Izards et le Mirail concernés

Dans la Ville rose, deux Zones de sécurité prioritaire (ZSP) testeront le système dès mercredi matin : les Izards et la zone mixte du Mirail. Les policiers seront dotés de caméras, qui filmeront les contrôles d’identité, comme le prévoyait la loi Égalité et citoyenneté. «

En tout, 23 sites ont été retenus pour tester de dispositif. En plus des deux zones de Haute-Garonne, on en retrouve à Paris (intra-muros, en petite et grande couronnes) et dans les Alpes-Maritimes.

Actuellement, la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Haute-Garonne dispose de 43 caméras », confirme la préfecture. Et ce déploiement s’est fait en deux séquences, explique-t-elle :

Une première expérimentation en mars 2013, avec la dotation de 156 caméras pour les 47 zones concernées, dont celle du Grand Mirail. Et une seconde à l’automne 2016, pour arriver à 43 caméras sur la circonscription de Toulouse.

Au niveau national, les agents de police et de gendarmerie sont équipés de 2 600 caméras-piétons, précise Bruno Le Roux, le ministre de l’Intérieur, qui ajoute que ce chiffre pourrait être « doublé ». L’ensemble des agents de ces 23 zones devraient donc être, dans les prochains mois, équipés de ce nouveau système.

Un dispositif pour apaiser « la relation lors d’un contrôle » ?

En parallèle, le climat est toujours tendu entre les forces de l’ordre et certains citoyens, notamment depuis l’affaire Théo d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), survenu début février. De son côté, le ministère de l’Intérieur soutient que ce dispositif pourrait apaiser « la relation lors d’un contrôle ».

LE « SANS FRONTIERISME » OU LA HAINE DE SA CULTURE

Publié par Guy Jovelin le 02 mars 2017

haine-de-soi

Pourtant les mêmes indignés ne bronchent pas lorsqu'ils se retrouvent bloqués par des contrôles à la frontière marocaine, tunisienne ou algérienne après avoir franchi la méditerranée pour venir dépenser leurs économies dans des complexes touristiques et des marchés exotiques venant ainsi enrichir l'économie du pays visité.

Les adeptes de la libre circulation sont outrés qu'une partie de la population ukrainienne des Dombas n'ait pas envie de passer un contrôle douanier lorsqu'ils désirent aller dans un pays voisin qui parle la même langue qu'eux et qui faisait jadis partie de leur même culture bien avant que les colons européens prennent le territoire de Manhattan aux indiens en échange de quelques kilos de verroteries.

Les citoyens du monde revendiquent le droit aux palestiniens d'établir une frontière entre eux et les israéliens. Ils manifestent pour que les tibétains puissent maintenir une frontière avec leur puissant voisin afin que les chinois n'envahissent pas leur pays et détruisent leur culture « pittoresque et millénaire » en imposant leurs règles, leurs lois et leur culture par la supériorité démographique d'une population étrangère qui les submerge massivement.

Les tenant d'une Europe sans frontières qui nient aujourd'hui les particularités et les différences des substrats culturels propres à chaque pays européens sont souvent les premiers à s'émerveiller devant les cultures et les identités des pays qu'ils vont visiter en Amériques en Asie ou en Afrique heureux d'avoir dégotté sur un étale destiné aux touristes, une statuette Aztéque, une marionnette balinaise, ou un masque baoulé qu'ils pourront exposer dans leur salon en témoignage de ces richesses culturelles pas encore englouties sous le raz de marée consuméristes de l'impérialisme occidental ou l'invasion progressive d'une communauté culturelle voisine.

Les révisionnistes qui tentent de nier l'existence d'une culture propre à un pays européen pour justifier l'éradication de toute frontières sont les mêmes qui déclarent que « c'est vraiment dommage que la culture de l'hospitalité soit en train de disparaître en Mongolie depuis que les chinois y sont de plus en plus nombreux ou de déplorer que les femmes des Célèbes ou des Maldives portent toutes le voile et sont menacées de sanctions sévères si elle parlent à un étranger depuis que les musulmans s'y sont massivement répandus. Ils se félicitent que les pays africains comme l'Algérie aient retrouvé leur indépendances et donc leurs propres constitutions, et par extension, le contrôle de leurs frontières. Ils déplorent aussi souvent, en rentrant de vacances touristiques, que la présence massive du tourisme a perverti les coutumes locales et les mentalités et que c'est ma foi bien triste.

Les opposants au prétendu « renfermement sur soi » incarné par les frontières et le protectionnisme national sont en fait des masochistes suicidaires déterminés à liquider leur propre culture au nom d'un prétendu multiculturalisme qui ne serait finalement destiné qu'à éradiquer toutes racines culturelles, coutumes et particularités propres du pays dont ils sont originaires et qu'ils méprisent profondément dans une sorte de haine de soi ou seul compte finalement le désir de disparaître sous le poids des mixités propagées par les coutumes de « l'Autre » qui ne les intéressent, dans le fond, que lorsque ils les découvrent en tant que touriste de passage. "L'Autre » ce sauveur messianique fantasmé qui les subjuguera dans une soumission repentante et régénératrice que l'on pourrait aussi nommer : Colonialisme culturel.

Moi, je veux bien qu'on abolisse les frontières dans le monde, mais il ne faudra pas venir se plaindre que l'Inde disparaisse sous une masse de chinois qui finira par imposer ses règles aux Indiens, ou que le chinois devienne la première langue parlée dans un Sénégal contrôlé par des magnats de Beijing ou de Honk Hong, que les russes se répandent et contrôlent tous les commerces ukrainiens, polonais et hongrois ou que la Grande Bretagne devienne la première république islamique d'Europe, avant le Frankistan et le Belgistan.

On peut faire tomber toute les frontières mais il ne faudra pas déplorer que le croissant islamique flotte sur le Vatican transformé en mosquée par des masses d'africains musulmans venus s'installer en Italie et qui auront réduit en poussière le David de Michel-Ange parce que sa nudité est contraire aux dogmes religieux adoptés par la majorité des Italiens qui auront jadis décidé d'ouvrir complétement leurs frontières à des dizaines de millions de citoyens africains en quête d'un Eldorado plus riche et plus clément.

Dominique Bianchi

Journaliste indépendant

Source : lesobservateurs

Grand remplacement et « crasseuses de souche » dans le nouveau clip de rap de Médine

Publié par Guy Jovelin le 02 mars 2017

Par le 02/03/2017

Dès que le cœur d’un grand Homme s’arrête, Paris donne son nom à une artère
Moi j’suis pour qu’le boulevard d’la Villette soit rebaptisé Bouna & Zyed
J’suis du grand Paris sans être trop parisien, c’est le grand remplacement des académiciens
J’fais du son pour les cochons végétariens, on fête les émeutes comme tu fêtes la Toussaint
[...]
La banlieue influence Paname, Paname influence le monde
Le 93 influence Paname, Paname influence le monde
Le Maghreb influence Paname, Paname influence le monde
Oui l’Afrique influence Paname, Paname influence le monde
[...]
Dans ma rue c’est la guerre ça grouille de schmitt, les frères s’embrouillent pour des crasseuses de souche
[...]

Source

Toulouse (31) : Mourad avait traîné un policier sur plusieurs mètres, 3 ans ferme

Publié par Guy Jovelin le 02 mars 2017

Par le 28/02/2017 

« C’est quand même grave ce que vous avez fait Monsieur », s’indigne Didier Suc, président du tribunal correctionnel de Toulouse devant Mourad, 18 ans, Marocain en situation irrégulière.

Jeudi soir, une brigade composée de trois policiers était en mission de surveillance dans le quartier de la Reynerie. Là, ils ont aperçu un chauffard qui roulait à vive allure et qui a grillé un feu rouge sous leurs yeux (nos éditions précédentes). Ils ont décidé de le contrôler mais il ne s’est pas laissé faire. Bloqué à l’avant par le fourgon de police, il a fait marche arrière et s’est lancé dans une folle course-poursuite. À toute vitesse sur un parking, il a heurté les barrières ce qui a entraîné l’arrêt de son véhicule. Les policiers ont mis pied à terre mais l’individu a redémarré.

Dans sa fuite, il a heurté le chef de bord du fourgon de police au niveau du genou et un autre policier au niveau du bras. Ce dernier a même été traîné au sol sur quelques mètres avant de se retrouver coincé entre la voiture du suspect et la barrière de sécurité. Comme si cela ne suffisait pas, une vingtaine d’individus est sortie pour venir « caillasser » les policiers qui ont dû partir séance tenante.

(…)

Ce chauffard est Mourad Ben Allie. Maigre, veste noire et barbe naissante, il jure n’avoir pas reconnu les policiers. « Je n’ai rien contre la police », se justifie-t-il. Toujours est-il que les conséquences sont lourdes pour le policier blessé. Une attelle et six jours d’interruption totale de travail. Ce dernier, ainsi que ses collègues, sont tous présents pour témoigner (…)

Le procureur Patrice Michel s’agace : « Ce comportement n’est pas normal dans une société civilisée et ce dossier est emblématique du travail quotidien et difficile des policiers qui, en plus des violences, se font caillasser, simplement parce qu’ils sont policiers ». Il ne manque pas de relever la mention présente sur le casier judiciaire de Mourad pour refus de se soumettre à une mesure d’expulsion. Il requiert 3 à 4 ans de prison ferme avec maintien en détention.

Me Djammen Nzepa pour la défense plaide plutôt pour un « mauvais choix au mauvais moment ». Le couperet tombe. Trois ans de prison ferme avec maintien en détention.

La Dépêche