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jeudi, 16 mars 2017

Des détenus pourront-ils voter en prison aux législatives ? Le gouvernement l'envisage

Publié par Guy Jovelin le 16 mars 2017

Par Marina Cabiten, France BleuMardi 14 mars 2017 

Certains détenus pourraient voter aux prochaines législatives, depuis la prison - illlustration
Certains détenus pourraient voter aux prochaines législatives, depuis la prison - illlustration © Maxppp - Thibaud MORITZ

Le ministre de la Justice a annoncé ce mardi qu'une étude allait être lancée pour une "éventuelle" expérimentation du vote en prison de personnes détenues, aux élections législatives de juin prochain.

"Une étude de faisabilité va être menée", a expliqué mardi le garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas, qui envisage le vote en prison de certains détenus pour les élections législatives, en juin. 

Le ministre de la Justice souligne pour cela la nécessité d’une "concertation avec le ministère de l’Intérieur et le maire de la commune où se situerait l’expérimentation". Jean-Jacques Urvoas a insisté sur son attachement à promouvoir la participation des personnes détenues aux processus électoraux, à l’issue d’une rencontre sur ce thème lundi, avec le député écologiste Sergio Coronado, des avocats, et l’association Robin des Lois, qui se bat pour que les 50.000 détenus qui ne sont pas déchus de leurs droits civiques puissent voter en prison.

Cette association a porté cette question devant la justice administrative, qui doit se prononcer mercredi.

 

Source : francebleu

Toulouse : transfert d’élèves de la Reynerie vers les collèges favorisés : Acte 2

 Publié par Guy Jovelin le 16 mars 2017

Comme annoncée préalablement dans nos colonnes, la fermeture du collège Raymond-Badiou, situé dans le quartier sensible de la Reynerie, aura bien lieu ! Mais à en croire les opposants au projet, cela ne sera pas sans difficulté. On attend en effet près de 150 élèves, répartis sur 5 établissements du centre-ville, à savoir : Les Chalets, Jean-Rostand, Léonard-de-Vinci (Tournefeuille), Bellevue et enfin Pierre-de-Fermat.

Le but étant de favoriser la mixité sociale, les effectifs seront évidemment répartis : On annonce ainsi entre 4 et 6 élèves issus de la Reynerie pour chaque classe de 6ième des collèges dits « favorisés » qui ont été sélectionnés. C’est à dire, en moyenne, 20 % de l’effectif d’une classe, si l’objectif de 25 élèves pour chacune d’entre elles est tenu, comme le souhaite l’inspection académique.

En outre, pour ces élèves venant de quartiers difficiles, une aide au devoir supplémentaire sera offerte afin de ramener le taux de réussite au brevet des collèges de ces élèves au niveau de celui que connaissent déjà les établissements dits « favorisés ».

À terme, près de 46 millions d’euros seront consacrés à la mixité sociale dans les collèges du département. Et ce chiffre n’est qu’un minimum puisqu’une part croissante du budget est allouée à la reconstruction de collèges dans des zones plus fréquentables.

Tandis que certains parents d’élèves de collèges dits « favorisés » s’élèvent contre ce qui apparaît à leurs yeux « un risque particulier pour le bien vivre des établissements concernés », les associations soutenant le maintient du collège Raymond-Badou dénoncent la fermeture de ce dernier et proposent au contraire que ce soit les enfants « favorisés » qui se déplacent en banlieue et subissent donc la durée de transport supplémentaire (pouvant aller jusqu’à 35 minutes!).

Pour autant les risques semblent mal évalués et les plus fins observateurs du concept de mixité sociale craignent particulièrement les effets pervers de ce système : recours au privé pour les élèves ayant les moyens et replis communautaire pour les élèves abandonnés dans des établissements dont la culture scolaire est si différente. Jamais la mixité n’aura autant divisé !

 

Source : infos-toulouse

mercredi, 15 mars 2017

Trois familles de clandestins relogés à l’hôtel

Publié par Guy Jovelin le 15 mars 2017

Avenue Etienne Billières, trois familles de nationalité Albanaise ont investi le trottoir de la veille sociale en campant illégalement depuis dix jours. Ils ont été pris en charge et relogés à l’hôtel, aux frais des contribuables.

C’est une information que les sans-abris doivent prendre au sérieux. Pour la seconde fois, le trottoir attenant aux locaux de la veille sociale a été squatté par plusieurs familles de demandeurs d’asile albanais.

En septembre dernier déjà, plusieurs dizaines de migrants s’étaient installés dans un campement illégal. Depuis dix jours, trois familles venues d’Albanie se sont invitées devant les locaux du 115 à Toulouse, avenue Etienne-Billières. Elles ont été prises en charge dimanche soir et logées provisoirement à l’hôtel, où leur chambre est payée par le contribuable.

Au total 12 personnes ont donc été relogées et espèrent bénéficier d’une prise en charge dans un Centre d’Accueil et d’Orientation (CAO) ou un Centre d’accueil de demandeurs d’asiles (CADA). Mais le collectif organisant ces campements laissent les tentes sur place afin d’y abriter de nouvelles familles, afin d’obliger les autorités locales à les prendre en charge.

 

Source : infos-toulouse

Les squats Toulousains inquiètent Médecins du Monde

Publié par Guy Jovelin le 15 mars 2017

© Radio France - Vanessa Marguet

Après l’incendie de mercredi dernier, Médecins du Monde s’inquiète sur l’avenir du plus grand squat de France, situé dans le quartier des Arènes à Toulouse. L’ONG veut alerter les autorités publiques pour que des solutions soient trouvés, notamment en terme de salubrité et d’hygiène, avant que surgisse un drame humain. 

Les bâtiments vacants ou abandonnés ne le sont pas pour tout le monde à Toulouse. On remarque effectivement une recrudescence du phénomène de « squat », que ce soit en centre-ville ou dans l’agglomération. Même si la plupart sont de petites tailles et n’accueillent que très peu de personnes (à l’image de l’ancienne discothèque « Le Studio One » sur l’Île du Ramier), d’autres au contraire sont très importants et interpellent en haut-lieu…

Le squat des anciens bureaux Cegelec aux Arènes en fait partie. Celui-ci est de nouveau dans l’actualité depuis l’incendie qui s’y est déclaré mercredi dernier et les tirs d’armes à feu constaté par des voisins cet hiver. Ce campement de fortune fait partie des sept squats que l’association Médecins du Monde a décidé de suivre sur Toulouse et pour elle la situation est critique. Le 10 février dernier, et ce avec le collectif Solidarité Roms, elle avait déjà envoyé un courrier au maire Jean-Luc Moudenc pour l’informer des risques sanitaires qu’un tel endroit représentait.

Il faut dire que pas moins de 900 personnes immigrés (dont environ 300 enfants) vivent les uns sur les autres dans ce dédale de bâtiments, faisant de cet ancien complexe bancaire le plus gros squat de France. Les associations mettent l’accent sur des conditions d’hygiènes déplorables, ainsi que sur un accès aux soins, à l’électricité et au chauffage difficiles. Le démantèlement et l’évacuation du squat sont désormais les seules options envisageables au vue de la situation sanitaire d’une part et de l’inquiétude des riverains face à cette zone de non-droit.

 

Source : infos-toulouse

Toulouse : scène de guerrilla à La Reynerie, la police prise pour cible

Publié par Guy Jovelin le 15 mars 2017

Après avoir interpellé des membres d’un réseau de trafiquants de drogues à La Reynerie lundi après-midi a entraîné un soirée tendue pour une patrouille de police, prise à partie aux alentours de 23 heures. Projectiles de grosses tailles et des billes tirées ont sifflés autour des fonctionnaires. Malgré le véhicule endommagé, aucun blessé n’est à déplorer. 

En fin d’après-midi, les policiers de la BST du Mirail et la Brigade anticriminalité ont interceptés plusieurs acheteurs et un revendeur présumé de drogue, âgé de 17 ans. Mais quand la loi Française s’applique ici, au cheminement Auriacombe dans le quartier de La Reynerie, il faut s’attendre à des représailles.

C’est en effet ce qui s’est produit plus tard dans la soirée quand une patrouille de police a été attaquée par un groupe de jeunes habitants du quartier. Un caillassage à l’aide de projectiles « de grosses tailles » selon les policiers a été mené, avant que des billes sifflent autour des oreilles des fonctionnaires. « Elles ont sans doute été tirées par arme ou à la fronde » se questionne les agents. Seul des renforts ont pu ramener le calme dans la cité, trois suspects ont été interpellés, un homme de 22 ans et deux mineurs, ils ont été placés en garde à vue.

Il n’y a pas eu de blessé, seul le véhicule a été endommagé, l’enquête a été confiée à la brigade criminelle et des atteintes aux personnes.

 

Source : infos-toulouse