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mercredi, 08 mars 2017

Presque tous les fonctionnaires de police secours en arrêt maladie

Publié par Guy Jovelin le 08 mars2017

Par Jérémy Lemaire |

Des représentants du syndicat Alliance étaient ce mardi matin au commissariat de Denain. REPRO «
LA VOIX
»
Des représentants du syndicat Alliance étaient ce mardi matin au commissariat de Denain. REPRO « LA VOIX »

Ce mardi, il ne reste au commissariat de Denain qu’un seul fonctionnaire en poste sur les dix qui constituent l’équipe de police secours la journée. Les autres sont en arrêt maladie. Il s’agit des effectifs de terrain qui interviennent notamment quand on compose le 17. Sachez que ces opérations sont tout de même assurées par les effectifs du commissariat de Valenciennes. Le mouvement dure depuis dimanche à Denain. Les policiers denaisiens rejoignent ainsi un mouvement plus large qui a notamment touché l’Hérault fin février. Dans le Nord, à la BAC de Roubaix, depuis vendredi, les arrêts maladie se sont également multipliés. D’après le syndicat Alliance, la Police aux frontières de Dunkerque serait également concernée. «  Le mouvement va faire boule de neige  », prédit Arnauld Boutelier, le secrétaire régional adjoint Alliance. Ce dernier était au commissariat de Denain ce mardi matin.

Directive européenne

Sur le fond, le syndicat dénonce une réforme des horaires de travail actuellement en cours dans le Nord. À la base une directive européenne obligeant la police française à modifier le cycle des jours travaillés. Parmi les pistes de réflexion, la possibilité pour les policiers d’obtenir en repos un mercredi et un week-end sur deux (aujourd’hui un sur six). «  C’est intéressant pour la vie de famille, pour les activités des enfants le week-end, pour les personnes divorcées, explique ce policier. Ce n’est pas simple quand vous devez dire non aux baptêmes, aux communions, aux mariages…  »

Ça change tout l’aspect de la vie familiale. Un fonctionnaire qui est bien chez lui est bien au travail.

Sauf que, d’après le syndicat, cette option n’est pas privilégiée par la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) du Nord qui, contactée, n’a pas souhaité s’exprimer sur ce sujet. Une première réunion, boycottée par Alliance, s’est tenue le 3 mars. Une autre est prévue le 16. Le syndicat Unité SGP Police était, lui, présent le 3 mars parce qu’il «  y a eu quelques avancées notamment sur le secteur de Roubaix, avance son secrétaire départemental, Fabrice Danel. Mais on a voté contre les autres projets.  » Unité SGP Police revendique la paternité de la proposition d’un week-end sur deux en repos et estime que les efforts en termes de moyens pour la mettre en place ne sont pas excessifs. «  Pour le Valenciennois, il faudrait 9 titulaires en plus sur 530 fonctionnaires (…). Ça apporterait du baume au cœur des policiers.  »

«  Une réforme comme celle-là, il y en a une tous les vingt ans, renchérit Arnauld Boutelier. Ça change tout l’aspect de la vie familiale. Un fonctionnaire qui est bien chez lui est bien au travail.  » Et de rappeler que «  avec les attentats, l’Euro, les manifestations, les collègues sont fatigués. Et on leur apprend en plus qu’ils n’auront pas les cycles horaires qu’ils attendaient.  » Alliance demande désormais au DDSP de «  réunir l’ensemble des organisations syndicales pour remédier à cette situation par la concertation  »

 

Source : lavoixdunord

mardi, 07 mars 2017

La Hongrie adopte la détention systématique des migrants (Parlement)

Publié par Guy Jovelin le 07 mars 2017

Viktor OrbanBudapest - Le Parlement hongrois a adopté à une large majorité mardi la réintroduction de la mise en détention systématique de tous les migrants entrés dans le pays, une mesure supprimée en 2013 sous la pression de l'UE et du Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR).

La nouvelle loi, adoptée par 138 voix contre 6 et 22 abstentions, prévoit que les migrants seront placés dans des "zones de transit" aux frontières serbe et croate, où il seront détenus dans l'attente d'une décision définitive concernant leur demande d'asile.

Cette mesure s'appliquera tant aux nouveaux venus qu'aux demandeurs d'asile déjà hébergés dans le pays, au nombre de 586 en février.

Il y a un mois, le directeur de cabinet du Premier ministre Viktor Orban, Janos Lazar, avait précisé que les migrants seraient logés dans des conteneurs aménagés.

La Hongrie avait renoncé en 2013 à la détention systématique des migrants sous la pression notamment de l'UE, du HCR et de la Cour européenne des droits de l'Homme.

M. Orban, un dirigeant souverainiste coutumier des provocations envers ses partenaires européens, avait reconnu en janvier que la réintroduction d'une telle mesure, contraire au droit européen, irait "ouvertement contre l'UE".

En 2016, 29.432 migrants avaient déposé une demande d'asile en Hongrie, avant dans leur très grande majorité de poursuivre leur route vers l'ouest de l'Europe. Seuls 425 ont obtenu l'asile en Hongrie.

La Hongrie, qui a entrepris de construire un deuxième rideau barbelé à la clôture antimigrants qu'elle a érigée en 2015 à sa frontière serbe, a vu 345 migrants arriver depuis le 1er janvier 2017, selon le ministère de l'Intérieur.



(©AFP / 07 mars 2017 10h49)

 

Source : romandie

Carl Lang vous attend à la Fête du Pays Réel le 11 mars à Rungis

Publié par Guy Jovelin le 07 mars2017 

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Espace Jean Monnet, Rungis Silic, Rue du Sagittaire

lundi, 06 mars 2017

Toulouse : un père de famille tabassé en protégeant son fils

Publié par Guy Jovelin le 06 mars 2017

Le visage de la victime qui a déposé plainte, quelques heures après l'agression./Photo DDM
Le visage de la victime qui a déposé plainte, quelques heures après l'agression./Photo DDM

En portant secours à son fils de 18 ans qui venait de se faire agresser rue Bayard, à Toulouse, le 18 février vers 3 h 15 du matin, un père de famille de 53 ans, a lui aussi été roué de coups par un groupe de plusieurs individus. “J’ai été réveillé en pleine nuit par mon fils, je suis descendu dans la rue pour demander des comptes à ses agresseurs qui m’ont pris à partie, raconte Frédéric. J’ai été frappé à coups de poing et coups de pied, en pleine rue. Je croyais vivre un vrai cauchemar!”. Résultat : visage tuméfié, hématome nasal, ecchymose frontale, douleurs lombaires et aux cervicales. Il s’en sort avec moins de 8 jours d’ITT.

Une agression purement gratuite, selon lui, qui s’est terminée avec l’arrivée des policiers. “Ils ont séparé tout le monde, poursuit le père de famille. Mais leur intervention ne m’a pas vraiment rassuré. Ils ont écarté un témoin de la bagarre qui avait vu mon fils se faire tabasser, sans interpeller nos agresseurs”. Frédéric a déposé une plainte en ligne sur le site de la police des polices pour signaler son mécontentement. “Je sais qu’ils font un métier difficile et je ne les incrimine pas. Mais ce soir-là, mon fils et moi avons été tabassés, sans raison, par des individus alors que les policiers auraient pu les interpeller. Je ressens un sentiment d’injustice car nous n’avons pas eu le sentiment d’avoir été entendus”.

Au commissariat central, on indique que “les identités des protagonistes ont été relevées” et que les personnes s’estimant victimes de violence lors de cette soirée “peuvent déposer plainte”. Une enquête est logiquement ouverte. Selon le commissariat, le père de famille a refusé de livrer son identité, la nuit des faits, précisant aux policiers qu’il était le père de la victime.

Une plainte a été déposée contre X pour "violences en réunion", “car ces faits ne doivent pas rester impunis”, précise-t-il. Ce père de famille a également écrit au procureur de la République.

 

L’hypothèse terroriste contre l’usine AZF trop vite écartée  : « À Paris, ils veulent que ce soit un accident, eh bien ils auront un accident. »

Publié par Guy Jovelin le 06 mars 2017

Par le 04/03/2017

La cour d’appel de Paris est longuement revenue cette semaine sur la piste terroriste, écartée dès le début de l’enquête. Beaucoup trop vite, selon l’ancien juge Jean-Louis Bruguière

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Le 24 septembre 2001, trois jours après l’explosion de l’usine AZF, le site ouvert à tous les vents n’est que chaos. Dans l’enceinte dévastée, les pompiers parent au plus pressé. Aucun prélèvement n’a été encore effectué à l’intérieur et aux alentours du cratère. Le procureur Michel Bréard affiche pourtant ses certitudes. « C’est un accident probable à 99 %. » Une semaine plus tard, le spécialiste des explosifs, Daniel Van Schendel, appelé à coordonner le travail des experts, lui emboîte le pas. Il écarte catégoriquement la possibilité d’un acte intentionnel bien qu’il ne dispose d’aucun élément lui permettant de l’affirmer.

Fortement contestée, la thèse finalement retenue d’un mélange malencontreux entre des nitrates et des résidus chlorés dans le hangar 221 n’émergera que quelques semaines plus tard. Alors que la tragédie du 11 septembre est dans toutes les têtes, le décor est planté.
« On était dans le déni absolu. On n’a pas voulu envisager qu’il puisse s’agir d’un attentat », soutient le commandant Alain Cohen, membre à l’époque de l’état-major du service régional de police judiciaire (SRPJ) de Toulouse. Cet officier retraité entend encore tonner son supérieur, Marcel Dumas : « À Paris, ils veulent que ce soit un accident, eh bien ils auront un accident. » Des propos démentis par l’intéressé mais que confirment d’autres…

(…) Sud Ouest

 

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