10 SEPTEMBRE 2015 | EXCLUSIVITÉ POLÉMIA
Je n’accueillerai pas de migrants réfugiés car l’idée que l’on m’impose une obligation d’accueil m’est insupportable. Un accueil obligatoire correspond en effet à un billet de réquisition, comme le pratiquaient jadis les armées d’occupation.
Je n’accueillerai pas de migrants réfugiés parce que les peuples européens n’ont pas été consultés sur cette décision : ni par la voie des parlements nationaux ni par celle du référendum.
Je n’accueillerai pas de migrants réfugiés parce que les hommes ne sont pas une marchandise que les gouvernements pourraient répartir à leur guise entre les pays européens.
Je n’accueillerai pas de migrants réfugiés car la notion de réfugié est désormais vidée de son sens : il ne s’agit plus de donner asile à des individus persécutés et dont on a sérieusement étudié le dossier, comme notre pays l’a toujours fait dans le passé, mais d’installer chez nous des populations qui nous sont étrangères et qui se pressent aux frontières de l’Europe. Ces réfugiés sont en réalité des immigrants.
Je n’accueillerai pas de migrants réfugiés, qui réclament haut et fort comme un droit de s’installer en Europe dans le pays de leur choix, comme s’ils avaient une créance sur nous.
Je n’accueillerai pas de migrants réfugiés parce que si l’on en accepte aujourd’hui 24 000 officiellement, que dirons-nous demain à ceux qui forceront à nouveau nos frontières au motif qu’ils veulent fuir leur pays d’origine ?
Je n’accueillerai pas de migrants réfugiés car ces derniers feraient mieux de défendre leur liberté les armes à la main dans leur propre pays, plutôt que de se réfugier en Europe.
Je n’accueillerai pas de migrants réfugiés quand je lis que l’Etat Islamique se félicite d’introduire avec eux, 4000 nouveaux djihadistes en Europe.
Je n’accueillerai pas de migrants réfugiés pour que Mme Merkel redore à bon compte l’image dégradée de l’Allemagne , compte tenu de son comportement autiste dans la crise grecque et dans la gestion de l’euro.
Je n’accueillerai pas de migrants réfugiés quand je vois qui m’impose de le faire : l’oligarchie politique occidentale et bruxelloise, l’oligarchie médiatique, les représentants des cultes et le patronat. C’est-à-dire ceux qui se montrent incapables de défendre nos frontières et qui tolèrent ou organisent sciemment le grand remplacement des peuples européens.
Je n’accueillerai pas de migrants réfugiés quand je vois que le patronat se réjouit déjà que ces migrants, main d’œuvre bon marché , vont venir sur notre marché de l’emploi .
Je n’accueillerai pas de migrants réfugiés, parce que la sollicitude ostensible dont ils font l’objet sert à masquer l’indifférence de l’oligarchie vis-à-vis de nos concitoyens en situation précaire.
Je n’accueillerai pas de migrants réfugiés quand je vois que ceux qui le préconisent se gardent bien, personnellement, d’assumer les conséquences de leurs déclarations : par exemple en accueillant chez euxdes migrants, alors qu’ils vivent tous, avec leurs familles, dans des zones protégées et sécurisées.
Je n’accueillerai pas de migrants réfugiés quand je vois que les pays du Golfe, l’Arabie saoudite ou Israël refusent de le faire, alors qu’ils sont plus proches que nous.
Je n’accueillerai pas de migrants réfugiés car les prétendues valeurs qu’invoquent les gouvernements ne servent qu’à désarmer moralement les européens pour les empêcher, et eux seuls, de préserver leurs frontières , leur identité et leur liberté.
Je n’accueillerai pas de migrants réfugiés parce qu’enfin je ne suis pas cosmopolite, parce que je ne crois pas que l’Europe ait vocation à accueillir toute la misère du monde et parce que je me soucie d’abord de l’avenir de mes enfants, avant celui des Syriens, des Irakiens et des Erythréens.
Michel Geoffroy
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