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mercredi, 27 avril 2016

Brescello (petite ville où ont été tournés les Don Camillo): du communisme à la mafia

Publié par Guy Jovelin le 27 avril 2016

brescelloUne nouvelle attendue depuis quelques temps est survenue dans la province de Reggio Emilia: le conseil municipal de Brescello a été dissous le 20 avril 2016par le gouvernement italien, sur proposition du ministre de l’intérieur A. Alfano, pour infiltration mafieuse.
 
Brescello (région d’Emilie-Romagne) a servi de cadre à la série de films « Don Camillo », avec Fernandel (Don Camillo, curé de Brescello) et Gino Cervi (Giuzeppe Bottazzi, alias Peppone, maire de Brescello).
 
Dans la vraie vie comme dans le film, Brescello, tout comme la province de Reggio Emilia, est nettement dominé depuis 1946 par le PC italien puis, après le changement de nom du PCI en parti démocrate de gauche (PDS) puis en parti démocrate (PD), nom qu’il a actuellement, par ces derniers partis.
 
Après le communisme, Brescello est donc aujourd’hui gravement victime de la mafia.
 
Cette dissolution avait été rendue probable depuis la démission de l’ancien maire de Brescello, Marcello Coffrini (maire de 2014 à 2016, sans étiquette, mais de gauche). Mais cette dissolution a été prononcée, non au titre de l’article 141 du décret 267 du 18/8/2000, qui prévoit entre autres causes cette dissolution quand le fonctionnement normal du conseil n’est plus assuré à cause de la démission du maire, mais au titre de l’article 143, qui prévoit cette dissolution en cas de « phénomènes d’infiltration et de conditionnement de type mafieux »
 
Pour prononcer cette dissolution, il faut des faits « concrets, univoques et considérables » montrant des liens entre les administrateurs de la ville (ou d’autres entités publiques) et la criminalité organisée de type mafieux ou semblable, liens qui entraîne une altération du processus de décision des conseils élus et administratifs.
 
Le ministre de l’intérieur, qui appartient au NCD (nouveau centre droit), parti qui gouverne avec le PD (parti démocrate, gauche) a donc validé le travail de la commission d’enquête qui avait été mise en place et qui a étudié les actes pris par les autorités municipales de Brescello depuis 15 ans.
 
L’affaire remonte à septembre 2014. Les étudiants de « Cortocircuito » (court-circuit), une télévision par internet qu’ils animent, présentent une vidéo contenant des déclarations du maire M. Coffrini, notament la phrase suivante, à propos de Francesco Grande Aracri, déjà condamné pour association mafieuse « Grande Aracri: il est aimable, éduqué et ne semble pas être celui qu’on dit ». Francesco est le frère de Nicolino Grande Aracri, chef du clan Grande Aracri, originaire de Calabre.
 
Une photo montre également le maire discuter seul à seul avec Francesco, déjà condamné pour association mafieuse à ce moment-là
 
Après avoir longtemps nié la présence de « Ndrangheta » à Brescello, la branche de la mafia d’origine calabraise qui s’est donc implantée à Brescello (et ailleurs en Reggio Emilia), le maire a fini, sous la pression, par démissionner en février 2016.
 
La commission d’enquête a notamment mis en lumière le transfert de droits immobiliers résidentiels vers la rue Pirandello, où sera ensuite construit « Cutrello », le lieu où s’installe le clan Grande Aracri, au détriment d’autres habitants de la ville. Ensuite, il y a d’autres opérations immobilières qui posent problème, comme la construction du supermarché « Famila ».
 
A noter que le père de Marcello, Ermes Coffrini, maire de Brescello, était l’avocat de la famille Grande Aracri. Il a également été membre du comité communal du Parti démocrate de Brescello formé en 2007 en vue des élections primaires visant à choisir le chef du Parti démocrate pour l’Italie entière.
 
Ces révélations sont bien entendu ennuyeuses pour le parti démocrate à l’approche des élections municipales du 5 juin prochain, qui auront lieu dans plus de 1000 villes et villages italiens (sur 8000 sur l’ensemble de l’Italie).
 
D’autant qu’en ce moment a lieu à Reggio Emilia (capitale de la province du même nom) le procès « Aemilia » où 147 accusés de mafia comparaissent. Parmi eux, certains ont déjà été condamnés et d’autres acquittés.
 
Il n’y aura pas d’élections le 5 juin à Brescello, la commission d’enquête et d’administration extraordinaire devant fonctionner pendant encore un an et demi, voire trois ans et demi.
 
Si les dissolutions de conseils municipaux pour infiltration mafieuse sont fréquentes en Calabre, c’est la première fois que cela arrive en Emilie-Romagne.
 
G. Paume
 
 



Toulouse : des policiers cibles de caillassage au Mirail

Publié par Guy Jovelin le 27 avril 2016

  • Par Fabrice Valery
  • Publié le

A deux reprises lundi soir, des policiers ont été la cible de caillassages par des groupes. Ils ont fait usage notamment de grenades lacrymogènes pour se dégager. Deux personnes ont été interpellées. 

 
Photo d'archives © MaxPPP

© MaxPPP Photo d'archives

 
Deux équipages de police ont essuyés des jets de pierres lundi soir dans le quartier du Mirail et ont dû faire usage de "moyens de dégagement" a-t-on appris de source policière. 

Les premiers incidents ont eu lieu vers 18 heures au cheminement Le Titien. Les policiers ont pris en chasse un véhicule qui refusait de s'arrêter à un contrôle. Le conducteur a finalement été interpellé avant de prendre la fuite et a résisté aux policiers.Un groupe d'une trentaine de personnes s'est alors formé qui ont caillassé les policiers. Les fonctionnaires ont répliqué avec des tirs de grenades lacrymogènes pour se dégager. Aucun policier n'a été blessé mais un véhicule a été dégradé.

Un peu plus tard, vers 23h30, un autre équipage de police a été pris à partie dans le même quartier par une trentaine de personnes qui ont jeté des projectiles depuis les coursives. De nouveau, les policiers ont dû faire usage de "moyens de dégagement". Une personne a été interpellée. 

Le syndicat Unité SGP Police souligne dans un communiqué "la maîtrise et le professionnalisme des forces de l'ordre lesquelles poursuivent leur mission dans des conditions d'hostilité avérée mais qui persévèrent sans faillir à assurer par leur présence la sécurité de tous dans les quartiers".
 

TTIP/TAFTA : plus c’est gros, plus ça passe

Publié par Guy Jovelin le 27 avril 2016

Rédigé par 1000itant le 26 avril 2016.

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Tout le monde a déjà compris que le traité de commerce transatlantique est une arnaque de plus, un OTAN économique, autant dire une nouveau pied dans la tombe, dans la droite ligne de Maastricht, de Lisbone et des printemps arabes. C’est pourquoi les courageux politiques français ne veulent pas trop s’y coller, car 2017 approche et ils y perdraient des points? C’est donc Barack Obama, en fin de carrière, qui va faire briller son dentier troisième âge.

Le président américain Barack Obama n’a pas fait preuve de beaucoup d’imagination, car il a repris à son compte les slogans démagogiques de Martine Aubry en 1992 : Le traité de libre échange, TTIP, entre l’UE et les Etats-Unis, va «renforcer le commerce» des grossistes américains, donc plumer les artisans et les agriculteurs européens, et «créer de l’emploi des deux côtés de l’Atlantique», notamment dans ces ranchs géants où des milliers d’animaux finissent d’être engraissés à un coût de revient très compétitif, les «substrats alimentaires» aidant.

Comme notre Martine de 1992 devenue Lilloise depuis, Obama se fend des mêmes slogans surannés : «le traité est un des meilleurs chemins pour promouvoir la croissance et créer de l’emploi». Bien sûr, Martine Aubry s’égosillait en «Plus d’Europe c’est plus de croissance, plus d’Europe c’est plus d’emploi». Or vingt ans après, nous constatons, que plus d’Europe, c’est moins de croissance, et c’est tous les jours moins d’emploi. Donc, avec toute la politesse que nous devons au président afro-américain, faisons lui remarquer ce qu’à l’évidence il veut nous cacher :

«Plus de commerce transatlantique, c’est la mort de notre agriculture, c’est de la casse sociale rapide et à l’échelle continentale dans tous les secteurs de l’économie, c’est l’enfer de la dépendance alimentaire, c’est plus d’espionnage de la NSA, c’est plus de corruption des institutions publiques par les fondations américaines, c’est plus de publicités débiles partout où l’oncle Sam pourra coller des images, c’est une télévision entièrement dédiée au conditionnement des consommateurs déculturés, donc c’est moins de démocratie, c’est plus de terrorisme, bref, c’est la grosse pagaille que les Etats-Unis savent si bien organiser chez les autres.»

Non merci, les peuples européens ne veulent pas du TTIP/TAFTA imposé comme un véritable diktat par les fonctionnaires corrompus de Bruxelles et de Washinton réunis.

 

Source : 24 heures actu

mardi, 26 avril 2016

Encore un lycée squatté par les migrants : le jeu pervers des associations

Publié par Guy Jovelin le 26 avril 2016

« Nous voulons des papiers pour tous, sans distinction entre les demandeurs d’asile et les sans-papiers »

 
 

« Nous ouvrons des bâtiments vides comme les exilés passent les frontières. Nous ouvrons parce que ça pue en France en ce moment, que ce pays crève de son racisme, de son sexisme, de son richisme, de son jeunisme, de son arrogance qui exclut. »
Voilà le texte du communiqué du collectif La Chapelle debout (DAL, Copains de Nuit debout, Baam, Khâlî, etc.) qui a installé la semaine dernière 150 migrants dans le lycée Jean-Jaurès du XIXe arrondissement de Paris, dans un quartier populaire au carrefour des rue de Belleville et des Pyrénées.

Contrairement à ce que prétendent les membres de ce collectif qui vient d’installer là des Érythréens, Soudanais, Somaliens, Afghans, Yéménites mais aussi Marocains et Tunisiens, le lycée professionnel de l’EREA Jean-Jaurès n’est pas désaffecté. C’est un établissement à l’histoire ancrée dans le quartier, qui forme aux métiers du bâtiment et qui, en attendant le démarrage des travaux de réfection, a servi à accueillir des élèves de l’arrondissement en transit : ceux du collège Claude-Chappe avant son extension, puis les enfants de l’école de la rue des Alouettes après un incendie, précise François Dagnaud, le maire PS du XIXe.

Mais aucune réalité ne saurait entraver la généreuse grandeur d’âme de nos militants, lesquels expliquent : « Tant qu’il y aura des gens à la rue, nous réquisitionnerons des bâtiments libres. Nous voulons des papiers pour tous, sans distinction entre les demandeurs d’asile et les sans-papiers », dit l’un d’eux au Figaro. C’est ainsi qu’ils ont installé 150 personnes en juillet 2015 dans le lycée Jean-Quarré, à deux pas de là (la place des Fêtes, dans ce même arrondissement). Trois mois plus tard, quand on a procédé à l’évacuation, 1.300 personnes campaient là dans des conditions d’hygiène épouvantables.

On notera que tous ces humanistes qui luttent contre la France qui« pue », qui « crève de son racisme, de son sexisme, de son richisme (sic), de son jeunisme, de son arrogance qui exclut », installent toujours leurs pauvres au cœur des quartiers pauvres. C’est la double peine, en somme, pour le voisinage. Curieusement, ils n’installent pas leurs squats au cœur du Quartier latin, ni dans le XVIe ou le VIIIe. Non, juste en plein milieu des arrondissements qui concentrent déjà l’essentiel du logement social dans la capitale : 31,96 % dans le XIXe contre 1,74 % dans le XVIe et 0,61 % dans le VIIIe

Bref, leur politique est simple à résumer : d’un côté la riche France qui pue mais se pince le nez, de l’autre la pauvre qui concentre les mauvaises odeurs.

Pour justifier leur opération, les logeurs de La Chapelle debout invoquent « l’ordonnance de 1945 concernant la réquisition par l’État de locaux à usage d’habitation vacants ».

On leur fera remarquer que celle-ci avait pour but de loger des Français que la guerre et les bombardements avaient privés de leurs logements, pas de loger l’occupant !

Il y a, en France, des centaines de milliers de gens, en règle avec la loi, le fisc et la justice, qui attendent des logements sociaux, parfois depuis plus de dix ans, et qui voient sans cesse leur passer devant les derniers arrivés. C’est ça, la France raciste qui pue ?

 

Source : boulevard voltaire

Le pape et ses réfugiés musulmans : l’étrange complaisance des catholiques

Publié par Guy Jovelin le 26 avril 2016

La décision du Pape d’accueillir trois familles de Syriens uniquement de religion musulmane est un acte politique fortement symbolique.

La récente décision du pape d’accueillir, dans la capitale du catholicisme, trois familles de Syriens uniquement de religion musulmane est un acte politique fortement symbolique. Or, quand certains, en particulier des chrétiens d’Orient, ont osé dire leur incompréhension et penser devoir dénoncer le silence complaisant du plus grand nombre des catholiques, ils se sont vus opposer une réaction offusquée. Il serait indigne de critiquer la conduite du souverain de la cité du Vatican : ne pas lui faire entièrement confiance manifesterait une prétention à lui donner des leçons.

Bien des catholiques prennent cependant des libertés dans tout ou presque de ce qui regarde leur religion : dans la célébration des sacrements ou dans l’enseignement de la doctrine de la foi, là où devrait régner une stricte discipline. Mais, à propos d’un acte éminemment politique, celui qui entend le discuter se voit, sinon voué aux gémonies, du moins sommé d’abdiquer sa raison et sa conscience. Voilà le principe d’obéissance profondément déréglé et l’infaillibilité pontificale assurément hypertrophiée, tous deux étant portés au-delà de leurs limites traditionnelles.

Les thuriféraires d’une autorité ecclésiastique toute-puissante, y compris dans le domaine politique, semblent tout de même quelque peu gênés puisqu’ils instrumentalisent deux discours, parfaitement contradictoires, pour justifier l’acte du vicaire de Jésus-Christ. L’un prétend qu’il aurait été piégé par des bureaucrates car les familles chrétiennes qu’il devait aussi emmener n’avaient pas leurs papiers en règle ; il aurait donc dû se résigner à ne convier que des musulmans. L’autre affirme qu’accueillir, cette fois, exclusivement des disciples de Mahomet serait un geste prophétique traduisant une géniale stratégie diplomatico-théologique.

Pourtant, ces argumentaires sont l’un comme l’autre contestables. Avec le premier, les musulmans sont mis sur un pied d’égalité avec les chrétiens. Des catholiques, et le premier d’entre eux, peuvent-ils sérieusement considérer l’idéologie musulmane qui nie la divinité de Jésus-Christ comme aussi légitime que leur foi ? D’aucuns en viennent à craindre que le Saint-Père accorde à ses protégés un lieu de prière à deux pas du tombeau de saint Pierre. Et pourquoi pas même une église d’où serait retirée la présence réelle pour ne pas les indisposer ? Dans le traitement des réfugiés, l’indifférenciation des victimes directes (celles qui risquent leur liberté et leur peau) et indirectes (celles qui vivent dans de mauvaises conditions mais ne craignent pas les représailles islamistes) pourrait être interprété comme un paroxysme d’iniquité.

Dans le cadre du second, il est assez péremptoirement affirmé que le Pontife de l’Église universelle donnerait une cinglante et efficace leçon de morale au monde musulman. Comme si celui-ci fonctionnait à l’aune des mêmes critères que la chrétienté. Les catholiques peuvent-ils vraiment s’imaginer que l’acte du serviteur des serviteurs de Dieu (mais pas n’importe lequel) imposera une telle admiration et reconnaissance aux foules musulmanes, les frappera d’une telle stupeur que les persécutions subies par les chrétiens cesseront, que la liberté de pratiquer publiquement leur culte leur sera reconnue partout où l’islam domine et que des musulmans se convertiront en masse ? Ils semblent incapables d’envisager que cet acte puisse être pris par les tenants de l’islamisme d’une manière exactement inverse : pour une manifestation de faiblesse, un comportement de dhimmitude, une permission de redoubler le martyre des chrétiens et une acceptation implicite, voire une collaboration active à la conquête musulmane.

Si la charité aime aussi et malgré tout les ennemis et œuvre pour leur conversion, d’aucuns pourraient considérer qu’une pratique qui préfère l’ennemi à l’ami, qui vient en aide au lointain au détriment du prochain traduit une vertu dénaturée. Il n’y a qu’un discours catholique de vérité à tenir à l’islam : ce n’est pas la religion des musulmans qui doit changer, pour en éradiquer par exemple les excès, ce sont les musulmans qui doivent changer de religion.

 

Source : boulevard voltaire