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mardi, 11 décembre 2018

Le cadeau fiscal fait aux grandes chaines de télévision et stations de radio

Publié par Guy Jovelin le 11 décembre 2018

Par  le 10/12/2018

 

Le Sénat vient de supprimer trois taxes pesant sur les stations de radio et les chaînes de télévision. « Une logique de simplification » selon le ministère de la Culture…

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Le Parisien rapporte que la première taxe supprimée prélevait 20,60 euros sur tout spot diffusé à la télévision dont le prix était compris entre 1.520 et 9.150 euros. La deuxième exigeait le paiement de 54.435 euros aux radios ayant un chiffre d’affaires publicitaire de 10 millions d’euros par trimestre. C’est notamment le cas de grandes radios telles que RTL, NRJ ou Europe 1.

Le fisc ponctionnait également 894.500 euros aux chaînes de télévision ayant des recettes publicitaires de 100 millions d’euros par trimestre telles que TF1 ou M6. Le Parisien précise que ces impositions rapportaient 50 millions d’euros à l’État. Un cadeau fiscal octroyé aux grands médias qui serait lié à la concurrence de Netflix et Amazon, les géants américains ne payant que peu d’impôts. Du côté des chaînes télé, les revendications sont nombreuses. En mars dernier, TF1 avait notamment fait part de sa volonté d’obtenir le paiement de droits de diffusion de la part des opérateurs qui les retransmettent à leurs abonnés. Ces chaînes souhaitent aussi le retour de la publicité pour les films de cinéma.

Ce cadeau fiscal fait par le Sénat aux chaînes de télé qui risque de faire grincer des dents.

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Capital via fdesouche

La moitié des radars automatiques hors-service

Publié par Guy Jovelin le 11 décembre 2018

Au moins 250 d’entre eux ont été détruits et plus de 1500 ont été vandalisés depuis un mois, selon Europe 1.

C’est l’autre conséquence de la colère des automobilistes. La moitié des radars automatiques a été mise hors service en France depuis le 17 novembre, selon des informations d’Europe 1. Au moins 250 appareils ont été détruits, la plupart du temps par le feu, et plus de 1500 ont été vandalisés, recouverts de peinture ou de plastique, avance la radio. Des actes nourris à la fois par le mouvement des gilets jaunes et l’opposition au passage aux 80 km/h.

l'Etat devait être au service du peuple et non l'inverse.

Publié par Guy Jovelin le 11 décembre 2018 

La crise reste ouverte

Publié par Guy Jovelin le 11 décembre 2018

crise,macron

Le président de la République était attendu comme le Messie. Depuis l'annonce de son intervention, l'impatience de sa parole était universelle. Preuve qu'elle conserve aux yeux de tous et peut-être aux siens propres ce caractère suprême revenant à celui qui détient ou est censé détenir la souveraineté de la nation. Qui est censé incarner le destin de la France en crise. 

Chacun - journalistes, spécialistes, élus de tous rangs, de tous bords, et même ses ministres et ses collaborateurs - avait passé son temps à supputer ce qu'il allait dire. Ce que  d'ailleurs il devait dire. Et même en quelque sorte à le lui dicter. L'autorité du Chef de l' État demeure dans son principe et son essence. Elle se reforme comme par nécessité aux instants cruciaux. Dans la pratique quotidienne il est clair qu'elle est singulièrement affaiblie, dépendante, restreinte et même craintive. On l’a vu, on l’a senti, hier soir, dans le ton, les gestes, les attitudes du Chef de l’Etat. 

Emmanuel Macron a parlé, fait contrition, pris acte de la contestation populaire, affirmé sa légitimité, et reconnu les injustices - dont certaines qu'il a lui-même organisées.  

La révolte qui gronde depuis quatre ou cinq semaines avait soulevé de grandes questions, mis en cause jusque dans ses profondeurs le modèle économique, social et finalement politique qui est aujourd’hui le nôtre. 

Les grands axes de la politique présidentielle échouent, sont utopiques, se heurtent au mur des réalités de l'Europe et du monde et à la réaction des Français. Mais ce sont des dogmes aussi intangibles qu'une sourate du Coran. 

Emmanuel Macron a distribué une douzaine de milliards qui deviendront assez vite quinze ou vingt et creuseront la dette. Le malaise perdurera. La crise reste ouverte pour longtemps. 

D’ailleurs, en même temps, hier, 10 décembre, la France a signé à Marrakech le pacte mondial de l’ONU sur les migrations … 

 

Source : lafautearousseau

lundi, 10 décembre 2018

Bouteflika signe un protocole autorisant les Algériens à se soigner en France

Publié par Guy Jovelin le 10 décembre 2018

Algérie – Le Président de la République a ratifié, par Décret présidentiel du 17 novembre 2018, le protocole annexé à la convention générale entre le Gouvernement de la République algérienne et celui de la République française, relatif aux soins de santé programmés, dispensés en France aux ressortissants algériens.

« Est ratifié et sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire, le protocole annexe à la convention générale entre le Gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire et le Gouvernement de la République française sur la sécurité sociale du 1er octobre 1980 relatif aux soins de santé programmés, dispensés en France aux ressortissants algériens assurés sociaux et démunis non assurés sociaux résidant en Algérie, signé à Alger, le 10 avril 2016 », indique le Décret présidentiel paru au Journal officiel n°70.

Ce protocole, auquel le Président de la République vient de donner son accord, a été établi le 10 avril 2016 à Alger et signé par Mohamed El-Ghazi, alors ministre algérien du travail, et Marisol Touraine, ministre française des affaires sociales. La partie française l’a, pour sa part, validée le 2 mars dernier par le biais d’une Loisignée par le Président Emmanuel Macron.

Le protocole annexe à la convention générale vise à « permettre l’octroi en France de soins de santé ne pouvant être dispensés en Algérie aux ressortissants algériens assurés sociaux affiliés à la sécurité sociale algérienne ou démunis non assurés sociaux reconnus comme tels par la législation algérienne, tout en œuvrant pour la promotion de la coopération technique et le transfert de technologies entre les établissements de santé algériens et français ».

Selon l’Article 1er, ce protocole s’applique aux ressortissants algériens résidant en Algérie ayant la qualité « d’assurés sociaux affiliés à un régime algérien de sécurité sociale ou d’ayants droits de ces assurés sociaux ». Il s’applique également aux Algériens « démunis non assurés sociaux » ou ayants droits de ces démunis.

Il est stipulé à l’article 8 de ce protocole que « l’institution compétente algérienne rembourse intégralement les montants des prestations en nature mentionnées dans le présent article, à partir des relevés individuels des dépenses que l’organisme de liaison français lui fait parvenir, accompagnés d’un bordereau récapitulatif semestriel et des comptes rendus médicaux détaillés ».

S’il permet aux Algériens de se soigner en France dans un cadre « plus solide », ce protocole vise surtout à éviter que ne s’accumulent des créances sur les hôpitaux français, comme cela a été le cas dans le passé.

Néanmoins, pour son entrée en vigueur, « chacune des parties notifie à l’autre, par la voie diplomatique, l’accomplissement des procédures constitutionnelles requises, en ce qui la concerne ». Le protocole prend effet le premier jour du deuxième mois suivant la date de réception de la dernière de ces notifications.

 

Source : alg24