Malgré cela, le quotidien est en faillite. On le comprend aisément : la gestion communiste ne peut pas fonctionner. Résultat : le journal, qui ne compte même plus 35 000 exemplaires vendus par jour, a été placé en redressement judiciaire.
Mais je trouve indécents ces innombrables déclarations de soutien ou ces appels au « pluralisme de la presse ».
De Jean-Jacques Aillagon à Cédric Villani en passant par Erik Orsenna, on ne compte plus les personnalités qui y vont de leur petit couplet pour « sauver L’Humanité ».
N’ont-ils aucun respect pour les 100 millions de morts du communisme ? Méprisent-ils ces millions de Vénézuéliens obligés de fuir le régime « bolivarien » qui a réussi le tour de force d’affamer l’un des pays les plus riches de la planète ? N’ont-ils aucune compassion pour les millions d’esclaves qui peuplent le Laogaï chinois ?
Je trouve déjà insupportable et grotesque la prétention de Patrick Le Hyaric, directeur du quotidien, selon lequel « L’Humanité est un bien commun » (il est vrai que, vu ce que nous, contribuables, payons pour ce torchon stalinien, on peut dire qu’il nous appartient un peu !). Mais, je dois dire que ces prétendus défenseurs de la liberté me dégoûtent encore plus.
En matière de justice à géométrie variable, je dois aussi faire une mention de la mésaventure survenue à Richard Ferrand, l’un des piliers de la Macronie (et l’un des exemples vivants que le « nouveau monde » ne refuse pas les prébendes de « l’ancien »).
Une tentative d’incendie, semble-t-il d’origine criminelle, a visé son domicile. Aussitôt, le président de l’Assemblée nationale a communiqué de façon à incriminer à mots couverts les gilets jaunes – sans la moindre preuve de l’implication de ces derniers.
Les incendies criminels sont effectivement un crime grave. Mais pourquoi donc M. Ferrand n’a-t-il jamais protesté contre les innombrables incendies de voitures que les racailles organisent à chaque occasion « festive » ? Les victimes étaient-elles socialement trop méprisables pour mériter sa compassion ? Ou bien découvre-t-il simplement aujourd’hui la douce France que son idéologie « vivre-ensembliste » nous a préparée ?
La majorité travaille, lit-on dans les gazettes, au retour de la taxe carbone. Mais, nous assurent les médias aux ordres, pas question d’anticiper sur les résultats du « grand débat ». Comme s’il y avait le moindre risque que les Français réclament le retour de la taxe carbone. On voudrait nous dire que les résultats vont être « bidonnés » que l’on ne s’y prendrait pas autrement !
En attendant, Brune Poirson, secrétaire d’État à la Transition écologique, et Stanislas Guérini, patron du parti LREM, ont tous deux déclaré publiquement qu’ils trouvaient que la taxe carbone était une bonne idée pour financer la fameuse « transition écologique » (transition de quoi vers quoi, nous ne le saurons pas !).
Guérini a ajouté : « à condition que ça ne se fasse pas au détriment des classes populaires. »
Nous sommes rassurés. Non seulement, la taxe carbone revient, mais il y a toutes les chances qu’elle soit une usine à gaz à laquelle même François Hollande n’avait pas songé !
Source : les4verites