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mardi, 28 mars 2017

Le conseil départemental inaugure un lieu pour les migrants mineurs

Publié par Guy Jovelin le 28 mars 2017

Crise des migrants

Georges Méric, Président du conseil départemental, visite le futur bâtiment du DDAEOMI, en compagnie du directeur Gérard Castells./DDM Julien Percheron

Le Dispositif départemental d'accueil, d'évaluation et d'orientation des mineurs isolés s'étend. Alors que les travaux touchent à leur terme, cet organisme spécialisé dans la prise en charge des mineurs isolés étrangers va bientôt disposer de lits supplémentaires pour faire face à l'afflux de jeunes migrants à Toulouse. Au nombre de 34, les chambres dont le DDAEOMI dispose à ce jour sont assez limitées. Depuis sa fondation en juillet 2016, l'institution accueillait 400 jeunes ; en 2017, ce sont entre 500 et 600 migrants qui sont attendus par les équipes spécialisées.

«Toutes les personnes qui se présentent à nous sont soignées et mises à l'abri» explique Gérard Castells, directeur du DDAEOMI. «Nous avons ensuite cinq jours pour étudier leur cas. Si elles sont mineures, ces personnes sont accompagnées vers les services adaptés.» Les jeunes sont reçus par une infirmière, reçoivent un soutien psychologique et un suivi scolaire. «En moyenne, un jeune reste dans nos locaux pendant 13 à 14 jours», avant d'être réorienté vers des dispositifs permanents.

«Le DDAEOMI est un lieu de bienveillance pour ceux qui sont dans le besoin» selon Georges Méric, président du conseil départemental de Haute-Garonne, pour qui l'agrandissement des locaux est le signe d'une «pente vertueuse» dans laquelle le département s'est engagé. «C'est un travail délicat que d'accueillir ces personnes dans le respect et la dignité» ajoute Georges Méric. Un travail délicat, et pourtant accompli.

vendredi, 17 mars 2017

Toulouse: Des policiers pris à partie et caillassés par une cinquantaine de jeunes

Publié par Guy Jovelin le 17 mars 2017

Mercredi après-midi, alors qu’ils intervenaient sur un différend, des policiers ont été la cible de jets de pierre. Deux d’entre eux ont été blessés…2Une patrouille de police dans le quartier de Bellefontaine, à Toulouse.

Une patrouille de police dans le quartier de Bellefontaine, à Toulouse. - Frederic Scheiber/20Minutes

B.C.

Mercredi après-midi, des policiers ont été violemment pris à partie alors qu’ils intervenaient sur un différend dans le quartier Bellefontaine, à Toulouse. Arrivées vers 17h40 du côté de la place Niki-de-Saint-Phalle, les forces de l’ordre ont rapidement été la cible de nombreux projectiles.

Deux policiers blessés

Deux d’entre eux ont été blessés, l’un au genou, l’autre au ventre. Pour faire face à la cinquantaine de jeunes qui les visaient, les policiers ont sollicité des renforts. « Ils ont riposté aux jets de pierres par des tirs de moyens de dispersion et de dégagement », indique Unité SGP-Police.

MIRAIL Hier des policiers en intervention cibles de projectiles par une cinquantaine de jeunes. 2 policiers blessés par des jets de pierres.

Le syndicat salue par ailleurs « le sang froid et le professionnalisme des effectifs intervenants et dénonce les agressions violentes et récurrentes dont font l’objet les forces de l’ordre à l’occasion de leurs missions ».

 

Source : 20minutes

La grande migration d’élèves du Mirail au Centre-Ville

Publié par Guy Jovelin le 17 mars 2017

© Luc Truffert / France 3 Midi-Pyrénées

Aujourd’hui, on revient sur un problème récurrent en France : La volonté politique d’imposer par tous les moyens le « vivre ensemble ». J’entends d’ici les bien-pensants clamer haut et fort : « Vous allez vivre ensemble bordel de merde ! » !

Comme annoncée préalablement dans nos colonnes, la fermeture progressive du collège Raymond-Badiou, situé à la Reynerie, aura bien lieu dès la rentrée prochaine. Près de 150 élèves de 6ième seront répartis dans 5 collèges dits « favorisés » sur le Toulouse et Tournefeuille. Au total, entre 4 et 6 élèves par classe seront issus de cet établissement, c’est à dire un élève sur cinq !

Mais au fait, c’est quoi un établissement « favorisé » ? –

L’expression est très à la mode, mais ne signifie pas grand chose. Si l’on en suit le raisonnement de l’inspection académique, un établissement qui n’a pas de problème majeur est un établissement « favorisé », car c’est bien le seul critère commun se dégageant de ces collèges destinés à acceuillir ces naufragés de l’éducation nationale.

Nous, nous pensons plutôt qu’un établissement qui n’a pas de problème est un établissement normal où les élèves sont réellement des élèves, qui respectent leurs professeurs. Pourquoi est-ce qu’ils respectent leurs professeurs ? Car ils partagent avec eux un sens commun. Or ce sens fait défaut à des élèves dont les parents sont eux mêmes les casseurs de flics en 2005.

Qui imagine les professeurs de ces collèges enseigner quoi que ce soit à ces nouveaux élèves ? La plupart ont déjà tout tenté pour fuir les établissements où ils étaient affectés à leurs débuts, nous pouvons donc douter de leur détermination (et capacités psychologiques) à maîtriser des élèves souvent violents et indisciplinés !

Qui pense aux élèves de ces collèges « favorisés » devenus centres d’accueil qui devront affronter un comportement déshonorant ; qui seront confrontés à la violence des mots, des gestes et des incivilités ; qui subiront le vol de leurs derniers Iphone ?

En termes plus sociologiques, un double spectre influence le parcours scolaire de ces élèves issus de quartiers « difficiles » (quel euphémisme !) et font craindre les résultats de cette expérience : Le premier est l’hexis corporel se dégageant d’eux, frisant entre provocation et déni d’autorité. Le second est un éthos particulier, négation la plus absolue du ciment culturel liant les membres d’une société entre eux.

Il ne faut pas se mentir, les enfants qui arrivent dans un collège avec un tel bagage sont pour la plupart perdus. Nous avons la conviction qu’imposer la mixité ne favorisera certainement pas le vivre-ensemble, mais pourrait au contraire favoriser les situations conflictuelles. Ne nous mentons pas : On ne fera pas d’un âne un cheval de course. Les millions dépensés dans cette lubies seraient mieux employés dans les collèges de campagne, sous-équipés et réellement sous-valorisés. Alors, à quand la réaction ?

Louis Potens

 

Source : infos-toulouse

mercredi, 15 mars 2017

Trois familles de clandestins relogés à l’hôtel

Publié par Guy Jovelin le 15 mars 2017

Avenue Etienne Billières, trois familles de nationalité Albanaise ont investi le trottoir de la veille sociale en campant illégalement depuis dix jours. Ils ont été pris en charge et relogés à l’hôtel, aux frais des contribuables.

C’est une information que les sans-abris doivent prendre au sérieux. Pour la seconde fois, le trottoir attenant aux locaux de la veille sociale a été squatté par plusieurs familles de demandeurs d’asile albanais.

En septembre dernier déjà, plusieurs dizaines de migrants s’étaient installés dans un campement illégal. Depuis dix jours, trois familles venues d’Albanie se sont invitées devant les locaux du 115 à Toulouse, avenue Etienne-Billières. Elles ont été prises en charge dimanche soir et logées provisoirement à l’hôtel, où leur chambre est payée par le contribuable.

Au total 12 personnes ont donc été relogées et espèrent bénéficier d’une prise en charge dans un Centre d’Accueil et d’Orientation (CAO) ou un Centre d’accueil de demandeurs d’asiles (CADA). Mais le collectif organisant ces campements laissent les tentes sur place afin d’y abriter de nouvelles familles, afin d’obliger les autorités locales à les prendre en charge.

 

Source : infos-toulouse

Les squats Toulousains inquiètent Médecins du Monde

Publié par Guy Jovelin le 15 mars 2017

© Radio France - Vanessa Marguet

Après l’incendie de mercredi dernier, Médecins du Monde s’inquiète sur l’avenir du plus grand squat de France, situé dans le quartier des Arènes à Toulouse. L’ONG veut alerter les autorités publiques pour que des solutions soient trouvés, notamment en terme de salubrité et d’hygiène, avant que surgisse un drame humain. 

Les bâtiments vacants ou abandonnés ne le sont pas pour tout le monde à Toulouse. On remarque effectivement une recrudescence du phénomène de « squat », que ce soit en centre-ville ou dans l’agglomération. Même si la plupart sont de petites tailles et n’accueillent que très peu de personnes (à l’image de l’ancienne discothèque « Le Studio One » sur l’Île du Ramier), d’autres au contraire sont très importants et interpellent en haut-lieu…

Le squat des anciens bureaux Cegelec aux Arènes en fait partie. Celui-ci est de nouveau dans l’actualité depuis l’incendie qui s’y est déclaré mercredi dernier et les tirs d’armes à feu constaté par des voisins cet hiver. Ce campement de fortune fait partie des sept squats que l’association Médecins du Monde a décidé de suivre sur Toulouse et pour elle la situation est critique. Le 10 février dernier, et ce avec le collectif Solidarité Roms, elle avait déjà envoyé un courrier au maire Jean-Luc Moudenc pour l’informer des risques sanitaires qu’un tel endroit représentait.

Il faut dire que pas moins de 900 personnes immigrés (dont environ 300 enfants) vivent les uns sur les autres dans ce dédale de bâtiments, faisant de cet ancien complexe bancaire le plus gros squat de France. Les associations mettent l’accent sur des conditions d’hygiènes déplorables, ainsi que sur un accès aux soins, à l’électricité et au chauffage difficiles. Le démantèlement et l’évacuation du squat sont désormais les seules options envisageables au vue de la situation sanitaire d’une part et de l’inquiétude des riverains face à cette zone de non-droit.

 

Source : infos-toulouse