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vendredi, 09 juin 2017

9 juin 721 : Quand Eudes d’Aquitaine arrêtait la conquête militaire des musulmans à Toulouse

Publié par Guy Jovelin le 09 juin 2017

Suite à la conquête de l’Espagne et du Portugal, formant le califat d’Al-Andalus, les Sarrasins prennent le parti de remonter dans le Sud de la France. Ainsi Narbonne est conquise en 718, de même qu’Agde, Béziers et Nîmes, mais Eudes d’Aquitaine se mettra en travers de leur chemin à Toulouse…
 
Le cas de Toulouse est très particulier dans cette période : une fois ces villes tombées, Toulouse demeurait le dernier rempart contre l’invasion de l’Aquitaine et, au delà, du royaume franc. L’année 721 sera décisive : le siège de Toulouse et la défaite de l’Émir Al-Samh ibn Malik devant ses remparts vont entraîner la chute de l’occupation sarrasine sur notre sol.

La bataille de Toulouse n’aurait jamais été remportée sans Eudes d’Aquitaine : fils du duc de Gascogne Bodogisel et de Sainte Ode de Francie, son autorité s’étend de la Loire aux Pyrénées, jusqu’au Rhône à l’est. Alors que l’armée de l’Al-Andalus entame sa conquête, les royaumes francs d’Austrasie, dirigé par Charles Martel, et de Neustrie, dont le maire du palais est Rainfroi, se livrent une guerre sans merci dans laquelle intervient Eudes en 717. Cette lutte de pouvoir facilite grandement l’avancée musulmane sur les terres franques.

Lorsque débute le siège de Toulouse par 5 000 musulmans en novembre 720, la cité s’épuise rapidement. Eudes planifie une sortie héroïque le 9 juin 721 : en sous-nombre mais profitant d’un effet de surprise absolu, il met en fuite l’armée de l’émir Al-Samh ibn Malik par une charge de 2 000 hommes sur ces paroles légendaire : « Sur mon honneur, je vous le dis, jamais on ne parlera l’arabe ici ! ». L’émir, bien qu’il ait rapidement fui devant le courage des Francs, est rattrapé et tué. Inspirés par cette victoire, les Wisigoths d’Espagne se soulèvent à leur tour, appuyés par Eudes qui poursuit le général maure Ambiza. En 726, il parvient à massacrer entièrement cette armée entre Toulouse et Narbonne.

« Longue est la plainte des arabes car leur cœur est bien lourd. Les Francs chantent leur petite victoire à Poitiers, mais nous, nous pleurons notre immense défaite devant Toulouse. Et nous implorons Allah d’accueillir au paradis, nos morts restés sur la chaussée des martyrs. »

Ibn Hayyan ben Abou Djebbala (fakys du khalife Omar au VIIIe siècle) Cité par l’historien El Maqqari El Tlemcani (1591-1632)

Malgré leurs rivalités politiques, Charles Martel et Eudes s’allient en 731, pour consolider leur pouvoir et bâtir une armée afin de vaincre et déjouer les prochaines invasions. Devant l’avancée des armées de Charles Martel et d’Eudes de Gascogne réunies, Abd el-Rahmann, émir de Cordoue arrête sa progression entre Poitiers et Tours le 17 octobre 732. C’est à Moussais, sur la commune de Vouneuil-sur-Vienne, que se font face les ennemis. Le 25 octobre 732, qui est aussi le premier jour du mois de Ramadan, les musulmans se décident à engager la bataille. Abd-er-Rahman meurt au combat et la nuit suivante, ses hommes se retirent. L’armée musulmane est ainsi définitivement stoppée.

A. de Bermont.

 

Source : infos-toulouse

samedi, 03 juin 2017

La SNCF offre des billets de TER à 5 euros le jour de la Gay Pride de Toulouse

Publié par Guy Jovelin le 03 juin 2017

Le samedi 10 juin, les habitants de la région Occitanie qui se rendront à Toulouse, bénéficieront de tickets de transport au prix de 5 euros. Un tarif exceptionnel qui a pour but d’encourager les utilisateurs à se rendre à la 23ème édition de la Gay Pride, qu’ils habitent à Tarbes ou à Nîmes. 

La ville rose n’a peut-être jamais aussi bien porté son surnom. Après le vandalisme d’une salle municipale où devait se tenir une réunion de la Manif Pour Tous par des militants d’Act Up, la SNCF a choisi ses chouchous !
En effet, sur le site du service public, une page entière est consacrée à l’offre exceptionnel de tickets de transport au prix de 5 euros, afin de permettre à tous les habitants de la région (de Tarbes à Nîmes) de se rendre à la 23ème édition de la Gay Pride.

Une initiative qui en fera sourir certains, mais qui montre clairement les préférences politiques de l’entreprise envers cette manifestation noyautée par l’extrême gauche. Sur le même site, la SNCF appelle ses utilisateurs à “afficher la fierté d’être différent, passer un message d’engagement citoyen, d’égalité et de tolérance”, en insinuant que “les personnes homosexuelles, bisexuelles et transgenres ne disposent toujours pas des mêmes droits que les autres en France et subissent toujours la haine de certains.”

Rappelons que les TER sont sous l’autorité du Conseil Régional d’Occitanie, présidé par Carole Delga, qui soutient, de fait cette opération, étant partenaire, au même titre que la Mairie de Toulouse de la manifestation.

Les chrétiens qui se rendront au pèlerinage de Chartres ne bénéficieront assurément pas d’opération spéciale et subiront les tarifs pleins, en ce week-end de Pentecôte.

 

Source : infos-toulouse

samedi, 20 mai 2017

[Squat des Arènes] Une semaine après, les riverains témoignent de l’enfer vécu

Publié par Guy Jovelin le 20 mai 2017

Une semaine après l’évacuation du plus grand squat Toulousain, le squat des Arènes, où vivait plus de 400 clandestins dans des conditions dégradante et où l’insécurité était permanente dans le quartier depuis quelques mois. Nos équipes d’Infos-Toulouse se sont rendus sur place pour interroger les habitants et constater les traces laissées sur les lieux. 

Mercredi 10 mai dès 8 heures du matin un important dispositif policier se déployait au tristement célèbre «Squat des Arènes» occupé illégalement depuis plusieurs mois.

Au cours de l’année écoulée de nombreux méfaits avaient été constaté par les habitants, les médias et bien entendu Infos-Toulouse : un important incendie ravageant une partie du squat, l’intervention du RAID suite à la découverte d’armes de guerre et un homme tué par balles pour ne citer que les faits divers marquants.

Deux jours plus tard, en arrivant par le métro, le squat n’est pas visible mais seul deux minutes de marche permet de nous rendre sur les lieux et voir apparaître un grillage surplombé d’un fil barbelé. Le bâtiment n’est qu’à quelques mètres et une odeur nauséabonde se dégage déjà. A côté deux pancartes de la mairie annonce la démolition du bâtiment.

En continuant le long du grillage on arrive à l’endroit principale où l’on remarque de l’autre côté d’un parking le bâtiment principal où des ouvriers s’activent avec des engins autour de ce dernier.

Le lieu est surveillé par une agence privée et l’on peut remarquer les nombreux déchets ainsi qu’une épave de voiture brûlée sur le parking.

Puis en poursuivant notre tour du quartier nous rencontrons Maryse, habitant du quartier depuis des dizaines d’années et nous raconte le quotidien vécu aux côtés du squat.

« Témoignage de Maryse, voisine du squat des Arènes »
Lecteur audio  1. « Témoignage de Maryse, voisine du squat des Arènes »
 

En plus des incidents graves relatés plus haut, les cambriolages étaient quotidiens et vraisemblablement à l’initiative des squatteurs. Les personnes âgées n’osaient plus sortir le soir, ni ouvrir les volets pendant la journée en été. « Les clandestins n’avaient aucune notion du gaspillage de l’eau ou de l’électricité » que la mairie, aux frais des contribuables, offrait gratuitement.

Le lieu sera détruit. Mais qu’en est-il des clandestins qui ne seront pas expulsés hors des frontières nationales ? Ils ne peuvent pas être logés gratuitement ad vitam aeternam par la mairie. Les habitants craignent un retour de certains perturbateurs.

 

Source : infos-toulouse

mardi, 16 mai 2017

Le plus grand édifice religieux de Toulouse sera… la mosquée du Mirail

Publié par Guy Jovelin le 16 mai 2017

 
Photo DR.

La mosquée du Mirail doit ouvrir ses portes d’ici fin 2017. Elle sera le plus grand lieu de culte à Toulouse, devant la cathédrale Saint-Étienne. Visible depuis les rames du métro, en direction de la station Basso-Cambo, à Toulouse, le chantier de la mosquée du Mirail touche à sa fin. 

Surplombée d’un minaret de 22 mètres de hauteur tourné vers La Mecque et dotée d’un dôme de 13 mètres de diamètre, le quartier du Mirail prendra un visage encore plus oriental dès la fin de l’année.

D’une capacité revendiquée de 4 000 personnes, elle deviendra l’édifice religieux pouvant accueillir le plus de fidèles à Toulouse. Cette capacité serait ainsi supérieure à la mosquée As-Salam ou celle toujours en chantier à Empalot. Plus significatif, sa capacité sera plus de deux fois supérieur à la cathédrale Saint-Etienne, vieille de plus de mille ans, pouvant contenir 1 200 fidèles. La Basilique Saint-Sernin, d’une capacité de 1 000 places et bâtie au XIe siècle.

« Une seconde mosquée cathédrale »

Selon le chiffre communiqué par l’architecte du chantier, la mosquée du Mirail disposera d’une surface d’environ 3 700 m2. Abdellatif Mellouki, vice-président du conseil Français du Culte Musulman, n’a pas de doute sur le fait que la mosquée fera le plein lors des grandes fêtes musulmanes. Environ 50 000 Toulousains sont de confession musulmane. Le métro Toulousain et plusieurs parkings voisins permettront de mieux desservir l’espace.

Bien qu’immense, la « mosquée cathédrale » du Mirail ne suffira pas à répondre aux besoins d’après Abdellatif Mellouki, qui souhaiterai visiblement multiplier ce genre d’édifice. « L’emplacement correspond à une concentration de fidèles dans le quartier du Mirail mais d’autres endroits de Toulouse n’ont pas encore de lieux de culte, il y a aussi un besoin de mosquées de proximité ».

La mosquée dispose de trois niveaux avec trois salles de prière, de salles de cours d’arabe pour les enfants, une salle de réunion, une bibliothèque, des bureaux, une cuisine, des sanitaires et des salles pour les ablutions.

Ce projet estimé à quatre millions d’euros « est entièrement financé par les dons des fidèles », assure l’ACCIF (Association cultuelle et culturelle islamique en France) à l’origine de ce gigantesque chantier. Près de 170 000 euros sont encore à récolter, peut-on lire sur le site de l’association.

L’architecte de la mosquée, Mustapha Seghir, est aussi celui qui est en charge de l’agrandissement de la mosquée d’Auch (Gers).

Vidéo sur l’avancement des travaux de la mosquée du Mirail, tournée il y a un an.

 

Source :infos-toulouse

jeudi, 11 mai 2017

Toulouse : Le squat des Arènes démantelé ce mercredi matin

Publié par Guy Jovelin le 11 mai 2017

L'évacuation a débuté ce mercredi matin / © L. Truffert / France 3

Le grand squat des Arènes accueillant plusieurs centaines de clandestins depuis plusieurs mois est en cours d’évacuation, ce mercredi 10 mai. Au petit matin, un important dispositif policier a été déployé sur le site, non loin de la station de métro. 

Après un important incendie, une intervention du RAID suite à l’utilisation d’armes de guerre, un homme tué par arme à feu, le squat géant des Arènes est en cours de démantèlement ce mercredi matin à Toulouse. Une opération conjointe a été lancée par les services de la préfecture et de la mairie dès 8 heures.

Situé au pied de la barre du Cristal, dans les anciens locaux de l’entreprise Cegelec (qui appartiennent désormais à la banque Natixis), le squat accueille essentiellement des étrangers. Bulgares, Maghrébins, Afghans, Roumains… Une vingtaine de nationalités sont représentées. Installées dans des logements précaires, de nombreux incidents ont émaillés la vie quotidienne du quartier ces derniers mois.

Plus de 200 résidents évacuées

Pour le moment, il est impossible de connaître le nombre précis des personnes évacuées. A priori, entre 150 et 200 personnes, selon Côté Toulouse, sont actuellement concernées par l’évacuation du squat des Arènes. Elles sont transférées vers le gymnase de la Cépière à Toulouse, en attendant que les autorités statuent sur leur sort. Les ressortissants de l’Union Européenne, au nombre de 120 bénéficieront d’une solution de relogement par la mairie, les autres, plus de 200 auront le droit à un hébergement d’urgence et se verront proposées des nuits d’hôtels, pour une semaine au moins payées par les contribuables.