Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 21 septembre 2014

Yvan Blot : “La Russie a des performances économiques remarquables”

Publié par Guy Jovelin

Yvan Blot : "La Russie a des performances économiques remarquables"

20/09/2014 – PARIS (NOVOpress)

Ancien élève de l’ENA, haut-fonctionnaire, Yvan Blot fut l’un des fondateurs du Club de l’Horloge, aux côtés d’Henry de Lesquen et de Jean-Yves Le Gallou. Il développa pendant plusieurs décennies des positions iconoclastes (immigration, démocratie directe …) et poursuivit ses travaux de philosophie politique à travers de nombreux ouvrages. Ses derniers titres publiés sont L’Europe colonisée et Nous les descendants d’Athéna (2 tomes, ici et ). Très fin connaisseur des réalités russes, il est consultant pour le groupe de médias La Voix de la Russie.

Propos recueillis par Romain Vincent

Au début des années 2000, Guillaume Faye évoquait également la colonisation du Vieux continent mais en désignant spécifiquement l’immigration extra-européenne comme source de soumission et non la colonisation économique, politique et culturelle venue d’outre-Atlantique. C’est ainsi que reprenant le principe de désignation de l’ennemi de Carl Schmitt, Guillaume Faye qualifiait l’islam d’« ennemi » et l’Amérique de simple « adversaire » avec qui l’Europe pourrait se réconcilier. Quel est votre sentiment à ce sujet ?

Je suis assez d’accord avec Guillaume Faye mais je préciserai « l’islam radical » pour désigner ce qu’on appelle un « ennemi ». Un islam modéré comme celui des Tatars en Russie n’est pas un ennemi et n’est pas désigné comme tel par Moscou. Quant aux Etats-Unis, je suis d’accord avec le terme d’adversaire. Cela peut changer si un jour l’Amérique redevient isolationniste au lieu d’être impérialiste. Beaucoup d’Américains dans le peuple le souhaitent.

Vous citez à plusieurs reprises la Russie comme contre modèle d’un Occident de plus en plus déclinant. Pouvez-vous nous en dire plus sur les transformations opérées dans ce pays ?

D’abord, la Russie a arrêté sa chute démographique. Depuis trois ans le taux de natalité s’est relevé et la population augmente à nouveau et approche 146 millions d’habitants. Beaucoup est fait pour les familles tant financièrement que symboliquement. A la naissance d’un enfant, une prime de 7000 euros (oui ! 7000 euros) est accordée. Par ailleurs, l’Etat organise chaque année une fête de l’amour, de la fidélité et du mariage avec remise de décorations aux couples méritants. C’est une fête laïque mais patronnée tout de même par les saints orthodoxe protecteurs du mariage, Piotr et Févronia.

La Russie a des performances économiques remarquables. Le chômage est deux fois plus faible que chez nous. Elle a de fortes réserves de devises. Elle a doublé son niveau de vie en quelques années. Ses impôts et charges font 35% du produit national contre 55% en France, ce qui favorise l’esprit d’entreprise. Son impôt sur le revenu est de 13% (flat tax) ce qui permet la promotion des cadres salariés sans fortune.

La Russie se distingue par une grande sagesse couplée à une grande fermeté face à l’activisme brouillon de l’OTAN.

L’armée se redresse et la Russie a retrouvé une troisième place pour l’importance des dépenses militaires dans le monde (après les USA et la Chine). Elle possède la plus grande force nucléaire par le nombre de missiles.

Culturellement et religieusement le pays se redresse. L’Eglise orthodoxe russe bâtit à tour de bras. A Paris va se construire une cathédrale orthodoxe avec un grand centre culturel et spirituel.

Quant au redressement politique, il est évident et la Russie compte autant que les USA, de plus en plus. Elle se distingue par une grande sagesse couplée à une grande fermeté face à l’activisme brouillon de l’OTAN.

Lire la suite 

Le maroquin de la Marocaine

 

La nomination de Mme Najat Vallaud-Belkacem au poste de ministre de l’Éducation Nationale a soulevé un tollé général. Combien de Français ont failli suffoquer à la diffusion de cette information ? Il faut reconnaître qu’en France ce ministère est peut-être le seul à mériter l’attribut de républicain tant il est lié aux valeurs de notre République. Ce tollé a plusieurs raisons, absence totale d’expérience en la matière, ultralibéralisme sur des sujets de société notamment. Il en est une qui a été occultée : son allégeance à son pays d’origine, le Maroc.

Après la suspension du service national obligatoire par le président Chirac en 1996, l’école républicaine reste le seul creuset d’intégration des futurs Français. Ce service militaire n’avait pas donné tous les espoirs escomptés sur le plan de l’intégration des descendants d’immigrés musulmans. Avec le mouvement jihadiste, les « recrues » de France seraient parties faire le jihad bien entraînées au maniement des armes  dans nos casernes et auraient constitué de la même façon, à leur retour une grande menace. En tout cas, on estime que 7 jeunes sur 10 issus de l’immigration musulmane refuseraient de défendre la France ou d’accepter de combattre contre un pays musulman. Contre l’État Islamique ? Que nenni ! Les chiffres sont là.

C’est donc ce seul creuset de l’intégration que le président PS vient de mettre entre les mains de la personne la moins qualifiée pour cette mission d’intégration des jeunes étrangers issus de l’immigration. Pourquoi ?

La raison est, non pas la double nationalité de NVB, mais sa double allégeance d’une part  de ministre  dans le gouvernement français à un poste régalien majeur de ministre de l’Éducation Nationale, d’autre part de membre désigné du Conseil Consultatif des Marocains à l’Étranger (CCME). Elle prétend avoir abandonné ce poste en décembre 2011. Or, sa démission de cet organisme est contestée par le journaliste marocain, Ali Amar, qui affirme qu’elle a été généreusement gratifiée parce qu’elle sert les intérêts du Roi du Maroc en encourageant l’identité nationale et religieuse des immigrés marocains. On peut dire que c’est une « empêcheuse d’intégration ».  Sa mission, imposée par le roi Mohammad VI, son roi et son tuteur, est de maintenir en France les Marocains dans leur communauté d’origine et dans le giron du pouvoir marocain. Une fonction hautement politique.

Le problème est le suivant : comment NVB peut-elle concilier ces deux postes politiques qui sont aux antipodes l’un de l’autre puisque le CCME est opposé à l’intégration et que l’Éducation Nationale est censée faire tout pour l’intégration ?

 La baby doll voilée du gouvernement socialiste

lors d’une visite au Maroc en tant que ministre des Droits des femmes

La presse marocaine opposée au Roi fustige la personnalité de NVB qui, estime-t-elle, joue double jeu. Elle qui aime se faire appeler NVB, qui est parvenue au pinacle dans la classe politique française, se définit, ainsi, non sans malice : Je suis « un pur produit de ce que certains appellent « l’immigration subie » et aujourd’hui pleinement française, sans cacher sous le tapis mes racines ». Où est la vérité de NVB ?

Le Maroc a créé le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger en décembre 2007. Le Conseil est composé de 37 membres choisis par sa Majesté le Roi du Maroc. Nommée à ce poste, NVB est devenue ainsi l’obligée de son mentor. Elle perçoit des émoluments de complaisance dont le montant est presque un secret d’État, information confirmée par l’ambassade du Maroc en France ainsi que par le site du CCME. Doit-elle déclarer ces émoluments en France ? A-t-elle réglé son dû au fisc français dans ces gratifications pour services rendus et à rendre ?

Acte de naissance du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger

(Prenez le temps de lire la page du B.O. du Maroc )

Voici ce que relate Ali Amar sur les fonctions de NVB au sein du CCME : « Ah, le CCME ! Pour ceux qui ne savent pas ce qui se cache derrière cet acronyme, c’est pour résumer, la machine de propagande du royaume à l’international, sa cinquième colonne, son meilleur vecteur de fadaises et de mensonges sur ce Maroc qui serait en pointe de tout, un Maroc aussi éclairé que clairvoyant, un Maroc où la démocratie a subitement bourgeonné avec le règne de Mohammed VI, un Maroc où il fait bon vivre sous le soleil. […]. Elle est fière, [Najat Vallaud-Belkacem] d’être républicaine à Paris et thuriféraire et lobbyiste à grands frais de la monarchie à Rabat. Un grand écart aussi extravagant que surréaliste ». Ces remarques interpellent.

Najat Vallaud-Belkacem a roulé, certes, pour Ségolène Royal puis pour François Hollande. En réalité, elle roule aussi pour le roi du Maroc. NVB est à l’origine du voyage au Maroc des deux candidats aux présidentielles, Ségolène Royal en 2007 et Français Hollande en 2012. Ordre de mission de Sa Majesté ? Que chercheraient les deux candidats ?

Mais Najat Vallaud-Belkacem ne croit qu’à son étoile : « Je crois que c’est aussi l’occasion d’apporter le témoignage que l’on peut être parfaitement à l’aise avec une double culture et, pour ce qui me concerne,une double nationalité ». Il est certain que beaucoup d’Etats refusent de faire chuter la nationalité de ses émigrés et que le pays d’accueil ne peut sans doute qu’entériner la double nationalité.

NVB aurait pu infléchir sa « double culture », elle qui est arrivée en France à l’âge de 4 ans, en tout cas avoir une culture prépondérante. Quand on a fait toute sa scolarité de 4 à 18 ans dans les écoles françaises. Sa culture française devrait être prépondérante. Mais le désir de sa famille, présente en France, a été de l’élever dans la culture de son pays d’origine, le Maroc. Élever son enfant dans la culture marocaine, c’est refuser son intégration. En tout état de cause, ce qui est bien plus grave que la « double culture » et la « double nationalité », c’est la double allégeance, surtout pour une femme politique. Pour la France, n’est-ce pas une trahison ?

Dans la vie, il faut choisir, Madame la Ministre : vous ne pouvez pas être ministre de la République française et conserver votre allégeance au Roi de Maroc avec la mission de lobbying (sans dire plus) que vous effectuez pour le compte d’un État étranger.

Bernard Dick

samedi, 20 septembre 2014

Le Front national dans le dernier wagon ? (par François-Xavier Rochette)

 

Publié par Guy Jovelin

 

 

La chose politique ne se caractérise pas seulement par son bilan factuel ou son potentiel d’actions. Elle doit en effet être jugée non seulement pour ce qu’elle fait ou ce qu’elle veut faire, mais aussi, mais surtout pour ce qu’elle représente dans la conscience collective, pour ce qu’elle constitue sur les plans sociologique et mythologique indépendamment de sa réalité doctrinale, quelles que soient les intentions véritables des acteurs la composant, ou l’évolution de sa ligne programmatique.  En particulier dans notre société soumise au totalitarisme médiacratique où les masses sont étudiées comme des tas de criquets grouillant dans un insectarium, la plastique d’un mouvement, d’un parti politique importe davantage que les intentions profondes (pour ne pas dire enfouies) de leurs dirigeants. Grâce à l’analyse méticuleuse des populations continûment trépanées, la gestion de celles-ci est parfaitement opératoire ; à tel point qu’il est dorénavant possible de « nourrir » le pauvre peuple  d’images, de trompe l’œil politique, de mots doucereux provoquant chez l’auditeur les réflexes pavloviens attendus de ses maîtres. C’est ainsi qu’est vendu aux « citoyens » le totalitarisme mondialiste dont ils crèvent. Progrèstoléranceouverturelibertéamourrespectmodernité, tels sont les mots magiques qui sidèrent l’individu sous emprise propagandiste.  De toutes ces notions, une seule résume cependant le programme de l’engeance qui nous assaille, celle d’ouverture. L’ouverture par tous les moyens ! Le voyage névrotique, le nomadisme professionnel, amoureux, spontané, la bisexualité expérimentale, le commerce international sacralisé, l’immigration exotique adulée et considérée comme indispensable par les commentateurs, la persécution des tenants d’un racisme rationnel sont d’abord les conséquences d’une ouverture obligatoire, d’une nouvelle religion qui ne dit pas son nom. Aujourd’hui un parti politique se voulant « institutionnalisé » ne saurait se poser en ennemi de l’ouverture, en ennemi de l’Autre. Même si le discours sur la société ouverte n’est pas conforme à ses intérêts. Il suffit d’observer la chute du Parti communiste, devenu non seulement xénonophile mais carrément immigrationniste,  au cours des années 80 et 90 (jusqu’à sa quasi disparition) pour s’en convaincre.  Moins spectaculaires mais tout aussi réelles sont les mues idéologiques du Parti socialiste et du RPR/UMP qui ont complètement liquidé l’aile souverainiste et « patriote » dans leur formation. Après une longue pantomime « nationiste », les courants pasquaïen et chevènementiste se sont évaporés et l’on a laissé mourir leurs derniers représentants. Avec le recul nécessaire pour ce genre d’analyse, nous pouvons dire que les deux grandes formations historiques d’après-guerre sont aujourd’hui de plain-pied avec la modernité après avoir laissé tomber les Français authentiques et les principes, et les valeurs nationales.  PS, RPR/UMP, PC, tous se sont métamorphosés années après années  au cri de « ce qui nous rassemble est plus important que ce qui nous sépare » en Moloch gigantesque convertissant de fait à la modernité toute puissante les dernières générations qu’il cueille.

La conscience (politique) collective « travaillée »  

Une autre métaphore nous vient à l’esprit : La conscience collective, travaillée à bras le corps par le Système ressemble à un grand train en marche, la locomotive, et les wagons de tête symbolisant les organisations, les mouvements, les partis, les sectes et lespersonnages médiatiques « indépendants » qui sont « exemplaires », à la pointe de la modernité, bref les prodiges et les zélés œuvrant pour l’Engeance. Derrière, même si les derniers wagons, les voitures de queue se situent loin derrière la motrice, ils suivent bel et bien la même voie que les apatrides et autres « libéraux » tonitruants qui ouvrent la voie en chantant. A chaque kilomètre avalé, le mouvement représentatif historique perd l’une de ses caractéristiques politiques, épouse mieux encore la voie créé pour lui et ses semblables… Si le chemin est le même pour tous, tous ne se situent pas au même point d’avancement, tous ne sont encore entrés dans le nouveau monde du mélange et des progrès, d’un monde radieux irradiant les frontières mentales des passagers l’explorant enfin. De nouveaux paysages rendant obsolètes à l’aune des notions glorifiées citées ci-dessus (liberté, ouverture, tolérance…) les vieilles lunes de certains idéologues hier encore perçus comme des maîtres étincelants par des militants chauffés à blanc !  Certes, le voyage est parfois chaotique, sombre, les wagons à la traîne s’enfournant parfois  sous certains tunnels qui représentent autant de fourches caudines qui humilieront certains partisans, en feront fuir d’autres, mais le système s’est s’employé pour passer, sans dérailler, les petits écueils parsemant la voie ferrée.

Le Front national est-il le dernier wagon de la dernière rame ?

Après le PCF, le Front National sera-t-il le prochain parti normalisé, entièrement normalisé par le Système, pour s’en prémunir ou plutôt pour annihiler ou éteindre le feu cognitif qui nourrit encore quelque fraction de notre peuple ? Entendons-nous bien, le FN est déjà soumis aux autorités républicaines et notamment et en particulier à l’un de ses plus redoutables états confédérés. Il a, en outre, intégré dans l’allégresse le moule médiatique que des experts savants avaient concocté pour lui, comme ils préparent des émissions trash de téléréalité. Néanmoins aux yeux des masses, le FN reste encore et est d’abord le symbole d’un combat que lui seul est censé mener en France : Le parti de Marine Le Pen serait en guerre contre l’immigration. C’est ce qu’il symbolise encore, disons-nous, mais, déjà, dans une moindre mesure par rapport à ce qu’il représentait auparavant, au cours des dernières décennies. Et il semblerait que le parti de la dynastie Le Pen fasse désormais de son mieux pour faire passer au second plan cette lutte contre la substitution de population dans notre pays. Ainsi lors de la dernière campagne électorale précédant les Présidentielles, l’immigration fut un thème complètement délaissé par l’état major du FN. Pour quelle raison principale ? Le sujet est-il carrément interdit par la loi ? L’invasion du pays laisse-t-elle de marbre l’ensemble des patriotes français et des petites gens subissant de plein fouet ses conséquences mortifères ? Ou, et là nous évoquerions une hypothèse qui fait vivre d’espoir les partisans de tous les renoncements et de toutes les lâchetés, le silence au goût d’abandon de la thématique de l’immigration orchestré par les cadres ambitieux du Front constituerait-il un plan génial permettant d’attirer de nouveaux électeurs, manne décisive pour l’obtention prochaine du pouvoir ? Cela est, bien sûr, encore une fois, du bidon. La fonction systémique du FN étant désormais de rendre obsolète, jusqu’à l’idée même, le combat anti-immigrationniste. Hier, la fonction du parti consistait à canaliser la colère populaire engendrée par les premières vagues d’immigration extra-européenne, puis à servir de thermomètre, d’indicateur de l’intensité de la fièvre du peuple confronté à une population xénothèque de plus en plus nombreuse et de plus en plus envahissante. Il fallait, par tous les moyens, contrôler les réactions d’une masse que l’on dévitalisait et castrait dans le même temps par des injections puissantes et journalières d’antiracisme et de « tolérance » jusqu’à imbibition totale des esprits. Le « compteur » FN était alors en quelque sorte le récepteur des feedbacks populaires permettant aux dignitaires de notre Indigénat de mesurer le niveau de soumission et d’abrutissement de notre peuple enharnaché au joug mondialiste. A l’époque du combat anti-immigrationniste intégral, quand JMLP exigeait le retour de tous les étrangers extra-européens arrivés après 1970 chez nous, le thermomètre n’était pas foireux, il mesurait véritablement cette colère populaire, d’ampleur variable, découlant de la colonisation de notre terre. En définitive, une colère d’une fraction de Français très minoritaire seulement, la plupart de nos concitoyens ayant acté dès la fin des années 80 la présence massive d’Arabes et de Noirs dans leur pays… Sans bien sûr anticiper les conséquences futures mais proches du tsunami africain. Aujourd’hui, alors que ces conséquences deviennent toujours plus visibles et douloureuses, le parti institutionnalisé de Marine Le Pen abandonne le discours radicalement anti-immigration et ne défend plus l’idée même d’inverser les flux migratoires. L’immigration pérenne, de peuplement, semble bel et bien être actée par le dernier wagon du train mondialiste en marche.  Loin de défendre une politique nationale, indigéniste, blanche, Aymeric Chauprade entérine bien au contraire dans son papier du 11 août qui a fait tant de bruit (Hannibal a décortiqué son propos la semaine dernière dans RIVAROL) la position  (ou décomposition) nouvelle du Front National sur les plans démographiques et géopolitiques. Quels doivent être les amis et les ennemis prioritaires de la France à l’intérieur et à l’extérieur du pays ? Chauprade ne vise pas les 12 millions d’immigrés qui nous bousculent de plus en plus vivement mais les quelques centaines d’islamistes belliqueux qui vont faire la guerre à l’étranger. Et c’est au nom du combat contre une infime minorité d’étrangers qu’il faudrait épouser sans contrepartie la cause des Juifs et des sionistes… Mensonge néo-con’ par excellence ventilé par les vendus au Système. Chauprade a bon dos de stigmatiser l’alliance imaginaire entre quelques mouvances nationalistes et racailles des cités qui s’établirait au nom de l’antisionisme et de l’antimaçonnisme notamment, mais le géopoliticien (que l’on soupçonne d’être un enfant de la Veuve) élude le fait que ces nationalistes qu’il vitupère prônent, eux, l’expulsion à terme de tous les immigrés qui s’incrustent en France, mahométans ou non. Chauprade peut bien jouer au dur en préconisant la vitrification (l’ « élimination » des djihadistes peu ou prou antijuifs), il passe, comme sa cheftaine y est passée, sous les fourches caudines des mondialistes qui mènent le train.

Une conscience collective nécessairement contaminée par ces renoncements : L’immigration présentée comme irréversible par toutes les composantes du Système

La rentrée politique  de Marine Le Pen a eu lieu le 30 août à Brachay, minuscule hameau verdoyant et pittoresque, profondément rural, se situant au cœur des collines de Champagne, là où elle obtint 72% des suffrages lors des dernières élections présidentielles. Le lieu était idéal pour déclamer un discours plein de patriotisme charnel vilipendant le nomadisme, l’immigration source d’urbanisme anarchique et les diverses mafias politiques. Si Marine Le Pen s’est bien attaquée à la banque -et à Macron (qui, il faut bien le dire, est inratable dans la critique), elle n’en fait même plus sa cible prioritaire (il ne faudrait pas par inadvertance égratigner les Rothschild) préférant remplacer celle-ci par le Boche brutal et surpuissant qui imposerait sa politique économique. Tous les malheurs des Français proviendraient en définitive du voisin teuton et de ses banquiers affidés germanophiles ! L’ogre allemand est donc responsable du marasme français, directement… Quelle rhétorique ! Voilà le « joug allemand » qui remplace dans la démonologie lepéniste l’immigration-invasion, le petit peuple qui a tant souffert, et la gauche gaspilleuse et parasitoïde ! Et Christophe Forcari du journal Libération (qui appartient en grande partie aux… Rothschild)  d’apprécier l’inflexion doctrinale du FN avec Marine à sa tête qui fait la chasse aux antisémites (Forcari qui a participé à la fête rurale du Front pour le compte de son torchon a néanmoins aperçu dans l’assemblée un jeune homme portant autour du cou une croix de fer, et voilà le frêle et équivoque journaliste morfondu ; plus loin il écoute le petit discours d’un militant patriote qui n’est pas dans la ligne du nouveau Front puisqu’il pense que la solution serait de neutraliser le « petit peuple élu » qui se trouve constamment « au-dessus de nos têtes » ; Christophe Forcari est ébaubi : Cet homme rustre étant « visiblement resté bloqué à l’heure du FN, version Jean-Marie »). Parallèlement à cette évolution doctrinale observable depuis des années, le FN commence à subir les affres des scandales et des affaires vraies ou virtuelles (comme nous le prédisions juste avant l’été) qui vont de plus en plus pourrir l’image du parti officiellement patriote. Les mairies frontistes sont quasiment toutes sur le grill et certains édiles ont déjà été humiliés par la machine médiatique, comme le jeune Engelmann de Hayange ou le maire du Pontet, à l’instar d’un vulgaire Balkany. Mais, après tout, ces « outrages » journalistiques tranchant avec la douceur des papiers d’un Forcari lutinant le petit frontiste, ne participent-ils pas, eux aussi, à la normalisation politique d’un wagon proche de son terminus ?

Article publié dans l'hebdomadaire Rivarol du 11/09/14

Les sociétés de racket autoroutier à nouveau mises en cause

 

Publié par Guy Jovelin

L’Autorité de la concurrence (AC) a dénoncé dans un rapport la « défaillance » de l’État qui a livré les autoroutes françaises à des groupes industriels mafieux qui les exploitent comme des « rentes ». L’AC a contrôlé les sept sociétés concessionnaires d’autoroutes, dirigées par les trusts français Vinci et Eiffage et espagnol Abertis.

« [Ils] affichent tous une rentabilité nette exceptionnelle, comprise entre 20 % et 24 %, nourrie parl’augmentation continue des tarifs des péages. Et cette rentabilité n’apparaît justifiée ni par leurs coûts ni par les risques auxquels elles sont exposées » dénonce le rapport qui propose treize recommandations à l’État.

Ce rapport, comme les précédents, restera sans doute sans suite. Les complicités mafieuses entre les plus hautes autorités de la République et les trusts permettront que le système de racket mis en place avec la gestion privée des autoroutes perdure. Lire la suite

Les Ecossais rejettent l'indépendance à une nette majorité

Publié par Guy Jovelin

Les Ecossais rejettent l'indépendance à une nette majoritéLe "non" l'a emporté avec 55,3% des suffrages, montrent les résultats définitifs des 32 circonscriptions, un score supérieur à celui que promettaient les derniers sondages. Seuls quatre comtés, dont celui de Glasgow, la plus grande ville du pays, se sont prononcés en faveur de la sécession. Lire la suite